Les Mémoires très Libertines de Sophie
La Jap - partie 3
Drôle de rencontre, par Alain
Maître Leslie B., l'avocate de Lise, pianotait avec impatience contre la paroi de l’ascenseur qui l emmenait vers la pièce des archives. Le report de son rendez-vous avec la JAP l'avait d'abord contrariée. Mais, la petite visite qu'elle venait de faire à Lise, sa cliente, avait été terriblement fructueuse : le récit des ébats torrides de Lise avec la JAP et la petite culotte de celle-ci comme pièce à conviction, voilà des armes terribles dans une "négociation".
Elle se surprit à sourire, en s'imaginant bousculer, à son tour, la JAP, qui semblait avoir bien apprécié les manières un peu brutales de Lise... Très tentant.
La porte de l'ascenseur s'ouvrit enfin et elle s'élança d'un pas vif vers la porte d'en face, manquant bousculer Séverine et Théo qui en sortaient..Décidément, quand on parle du loup, la queue n'est pas loin.. Et la queue, elle n'aimait pas, si ce n'est celles en plastique dur qu'elle s'accrochait à la taille, pour chevaucher de frêles jeunes filles.
A peine entrée, elle se figea. Il flottait dans l'air « des effluves de parfum, de sueur, et de sexe », se dit-elle. Ces deux là viennent de baiser ici…
Leslie ne mit pas longtemps à trouver les pièces manquantes du dossier de Lise, vaillante petite soldate de cette cause qu'elles défendaient toutes les deux, avec des armes, certes bien bien différentes. Elle avait trouvé Lise complètement survoltée après la visite de la juge et les baisers qu'elles avaient échangés de manière furtive avaient le goût de la JAP... Elle avait dû laisser Lise aller se calmer toute seule dans sa cellule, sous le regard acerbe de ses compagnes d’infortune.
« Courage Lise, tu vas bientôt pouvoir respirer l’odeur de la chatte de cette juge, fais-moi confiance... »
Cette pensée l'émoustilla fortement, au point d'avoir envie de se caresser, mais patience... Maintenant, à nous deux, madame la Juge ! C'est à mon tour de m'amuser avec vous... et ça me fait mouiller terriblement !
Dans son bureau, Céline avait retrouvé tous ses esprits. Elle mesurait la portée de ses paroles imprudentes sous l'emprise du plaisir, ce plaisir trouble, nouveau et violent qu'elle avait ressenti profondément. Après tout, ce ne sont que des paroles… Repousser la mise en liberté lui permettait de se « racheter » à bon compte pour s'être laissée allée. Mais, le plaisir éprouvé, elle voulait le connaitre à nouveau, sa simple évocation la troublait... Pourquoi ne pas essayer avec d'autres ?
Elle sursauta lorsque Séverine, passant la tête par la porte à demi ouverte, lui annonça l'arrivée de Maitre B.
Un instant, leurs regards se croisèrent. La secrétaire avait-elle deviné, lu dans ses pensées ? Pas le temps de gamberger, Leslie B. s'avançait, la main tendue, le sourire carnassier, grande femme blonde que la robe noire rendait encore plus mince et élancée, séduisante même...
Elle l'invita à s'assoir, mais celle-ci déclina cette offre, préférant plaider debout la cause de sa cliente.
Malgré toute son attention, Céline se laissait porter par les mouvements de manche, entrainant des effluves de parfum dans leur sillage. La robe noire, qui n'était pas boutonnée jusqu'en bas, laissait échapper parfois une jambe au mollet parfaitement galbé, qu'elle se surprit à caresser du regard.
Maitre "lesbi" B., à en croire la rumeur circulant au palais et le surnom dont certains l'affublaient, sans doute après avoir été éconduits sèchement, Maître Leslie B. jouait le grand jeu, avec bien du charme…
Elle se dressait, immobile, silencieuse, les mains posées sur le bureau, penchée en avant, à quelques centimètres de la JAP, attendant sa décision.
Tout en développant ses arguments, elle n'avait pas quitté des yeux la juge, cherchant à mesurer l'impact de ses mots, mais aussi de sa" danse de la séduction" et elle avait cru capter le trouble de la juge…
Céline, après quelques formules de politesses, annonça son refus d'accorder la liberté...
« Petite salope...
Céline s'était redressée, le stylo à la main, incrédule.
- Je ne...Oh non....
La petite culotte jetée devant elle sur le bureau, la fit tressaillir, prête à défaillir.
- Tu baises avec elle et tu ne veux pas la laisser sortir ? »
Elle parlait à voix basse mais ces mots faisaient mouches, paralysant la juge.
L’avocate avait fait le tour du bureau, forçant Céline à se tourner vers elle. D’un geste vif, elle avait glissé sa main entre les genoux de la juge, la forçant à les ouvrir et le sourire de l'avocate ne laissait aucun doute sur ses intentions.
« Madame la JAP ne porte pas de culotte ? Et pour cause ! »
Céline, dans un sursaut, chercha à la repousser, à se révolter mais, impossible de crier… Son esprit et son corps semblaient vaincus.
Elle s'abandonna aux doigts de la blonde qui en profitait pour la caresser, forçant sans mal le barrage de ses petites lèvres déjà bien humides.
« Oh non », murmura-t-elle dans un soupir…
le piège s'était refermé sur elle, elle luttait pour ne pas jouir. Mais la peur d'être surprise ainsi la faisait fondre encore plus...
« Tu mouilles de peur, tu pourrais te faire pipi dessus... »
L'avocate retira brutalement ses doigts, cette situation l’avait terriblement excitée aussi mais, pour le moment, cela devait suffire.
Elle enfonça ses doigts brillants et humides dans la bouche de Céline.
« Lèche-les bien, petite salope, avant de me dire ce que je veux entendre... sinon... »
Les joues en feu, lu jupe retroussée très haut, le cœur battant à se rompre, Céline articula bien fort la proposition de mise en liberté, tandis que la main de l’avocate s'égarait sous son chemisier, lui tripotant la poitrine sans beaucoup de douceur..
« Signe ! »
Et la juge s'exécuta encore.
« Lise avait raison, tu es vraiment une petite salope et cela me donne envie de fêter ça... Tu ne peux pas nous refuser cette invitation, disons, demain soir… Et bien, au revoir Madame la Juge, et merci encore pour maa cliente... »
Avant d'ajouter, plus bas :
« Tu devrais surveiller tes adjoints... je suis sur que le greffier baise ta secrétaire ! Décidément... Vous faites une sacré équipe de vicieux… »
Les apparences sont si importantes dans ce monde, un seul grain de sable et elles s'écroulent, se révèlent trompeuses, vous laissent nue et sans défense si elles viennent à disparaitre...
La petite culotte n'était plus sur le bureau...
Ce dernier point laissa la jeune juge dans un état de panique absolue, pourtant mêlées d’excitation…
Enfin seule…
Céline s'était littéralement effondrée sur son bureau. en quelques minutes, il lui semblait que sa vie avait basculé, qu'elle ne la maîtrisait plus, la faute à cet instant d'égarement. Elle voyait sa carrière menacée, le goût de la peur, de la honte se mêler à celui de ce plaisir trouble qu'elle avait, par deux fois, découvert et éprouvé.... Et puis, il y avait la rage... La rage de s'être laissée manipulée, tripotée par cette femme et d'en avoir ressenti du plaisir, et même, l'envie d'aller plus loin...
Plus rien à quoi se raccrocher, si ce n'est ce désir qui la torturait toujours, ce désir d'avoir du plaisir, encore et encore !
Arriver à faire le vide... pleurer un bon coup, comme pour laver son esprit et son corps. Ou se précipiter encore dans « la petite mort »....
Il fallait qu'elle rentre chez elle, prenne un bon bain, un verre de vin, même plusieurs..
Les yeux fermés, elle s'était mise à rêver, à un long massage sensuel et parfumé qui finit par dégénérer en caresses plus intimes... Mais Pierre n'était pas là, il ne rentrait que le lendemain. Et demain, il y a cette saleté d'invitation...
« J’aurais du refuser ! Mais je ne pouvais pas refuser ! »
Elle se redressa, passant ses mains dans ses cheveux pour les repousser en arrière. Pierre adorait ce geste qu'il trouvait très sensuel.
Trois petits coups à la porte, rendez-vous suivant.
Elle entend Séverine qui refuse, presque brutalement, l'invitation de Théo qui se propose de la raccompagner. Une autre fois, peut être, car son mari vient la chercher.
« Et ces deux-là, se dit elle, est ce que c'est vrai ? »
Cela lui arrache un sourire, et puis alors, elle les imagine, enlacés sur le bureau, au milieu de dossiers éparpillés !
« Allons, ce n'est pas sérieux... Et pourtant, je marche à fond ! »
Deux heures plus tard, Céline peut enfin quitter le Palais, épuisée par cet après midi déconcertant.
Elle ne sait pas que Pierre, son mari, haut fonctionnaire européen, a déjà rejoint leur appartement, plus tôt que prévu grâce à l'amabilité et la voiture d'un de ses collègues. Voyage agréable en compagnie de cet homme affable, proche de la retraite, et de sa jeune épouse (la troisième avait il précisé). Échange de cartes. Invitation à diner...
« Pierre, vous savez, nous serions heureux de vous recevoir, mon épouse et moi nous aimons aussi organiser de petites soirées un peu spéciales, entre gens de bonne compagnie, vous me comprenez, n’est ce pas ? Éléonore, vous contactera. A bientôt, cher ami. »
Pierre les avait remerciés, plutôt embarrassé par la proposition à peine voilée et maintenant, il préparait un petit diner surprise sur le mode sucré, salé et épicé, le parfait prélude à une partie de jambe en l'air, petit rituel lié au plaisir de se retrouver, manière de l'exprimer aussi.
Quelques bougies parfumées sur la table dressée sur la terrasse qui surplombait la ville, au sommet d'un immeuble cossu du centre. Tout était prêt lorsque la porte de l'ascenseur de leur duplex s'ouvrit devant Céline.
« Surprise... » s'écria-t-il, un peu décontenancé de voir Céline presque atterrée par sa présence inattendue.
Mais très vite, elle vint l'enlacer pour masquer son trouble, posant ses lèvres sur les siennes pour un long baiser qu'elle semblait prendre plaisir à prolonger, comme pour se faire pardonner.
Tendre partie de cache-cache, langue contre langue, douce sensation humide, chaude, voluptueuse comme la caresse de son parfum. Elle se laissait toucher, les hanches puis les seins, avait glissé ses mains sous le polo de son mari, sur son torse, puis lui caressait les fesses, se frottant contre son entre jambe. Il bandait, même les crissements de leurs vêtements qui se froissaient l'excitaient.
Il lui faisait de petits bisous dans le cou, la forçant à se cambrer.
Elle finit par se redresser, passa sa main dans ses cheveux d'un geste lent, en le regardant, puis se mit à déboutonner sa veste de tailleur qui vint 'échouer sur le sol.
Après tout, voilà mon roc, ma bouée de sauvetage, elle le regardait d'une manière un peu lascive. j'ai envie qu'il me baise, comme jamais, là sur le carrelage de la terrasse, pour tout oublier.. au moins un moment et après....
Pierre était un peu perplexe mais la froideur puis la moiteur torride mais équivoque du premier baiser s'étaient dissipées. De nouveau, Céline l’avait embrassé, s’était collée à lui et il s'était enhardi. Fébrilement, ses mains avaient retiré le chemisier de la jupe et elles couraient sous le tissu, sur le ventre, sur la poitrine encore emprisonnée par le soutien-gorge. Céline n’était pas reste, sa langue frétillait sur le torse, les tétons tout durs de Pierre qu'elle mordillait.
Il l'avait renversé contre le rebord, dégrafant son chemisier et son soutien-gorge d'un geste sur malgré l'excitation, rien de tel pour faire retomber l'ambiance si les doigts s'emmêlent, se troublent…
« Préfères-tu mes seins ou mes fesses ? » lui demandait-elle souvent.
Voilà bien une question de fille... attention à la réponse qui risque de fâcher ! Et il répondait invariablement, d’une manière très provocante pour un homme policé, en chantonnant :
« J'adore sucer tes gros seins et baiser ton cul joufflu, alors viens vite, tourne-toi que je t'encule... »
Il s'accrochait à ses fesses, les pelotant à travers la jupe, le visage plongé entre les seins de sa femme qu’il léchait avec délectation...
Elle se laissait faire, en se demandant quelle tête il allait faire en constatant l'absence de petite culotte sous sa jupe, d'autant que son sexe était plus que trempé, qu’elle devait déjà tacher sa jupe...
« Plus tard », se dit-elle.
Il aimait les seins de Céline, leur galbe qui faisait se dresser fièrement deux petits tétons rosés, il aimait les prendre à pleine main, les presser, caresser de l’index, mordre la pointe tendue, lécher le bout qui durcissait, devenait tout grumeleux sous la langue, tant il était sensible. Il en avait la queue toute raide, à l'étroit dans son caleçon. La jambe relevée, elle se frottait contre la bite, en cherchait le contact, plongeant sa main sous son pantalon. Pierre passa alors sa min sous la cuisse de Céline, remontant sous la jupe, la retroussant au passage, pour s'échouer sur sa fente glissante, les lèvres gonflées et toutes ouvertes.
L'absence de culotte avait provoquée comme une décharge dans le cerveau de Pierre, une excitation supplémentaire qui avait failli le faire gicler entre les doigts de Céline, toujours plongés dans son pantalon à demi déboutonné. Heureusement, elle se libéra un peu de sa étreinte, luire permettant de se mettre plus à l'aise.
Bien sur, ils avaient déjà joué à ce jeu de la séduction mais il n'imaginait pas que Céline put aller travailler sans cet accessoire...Troublant...
Céline, pour couper cours à toute question, pour cacher sa gêne aussi, s'était agenouillée et s'était mise à le sucer. Elle adorait le faire, prendre son gland humide et décalotté, tout doux, dans sa bouche, le lécher comme une glace dont on veut faire durer le plaisir et la sensation qu'elle apporte.. Puis, toujours troublée, était retournée pour lui offrir le spectacle de ses fesses tendues, de sa moule offerte, qu'elle caressait.
Elle tourna son visage vers lui, rouge de désir.
« Allez... Mets-la moi, » gémit-elle, cherchant à agripper sa bite pour la guider entre ses cuisses.
Le gland dérapa sur les lèvres humides mais d'une ruade, elle le fit pénétrer et s'enfoncer comme dans du beurre entre les parois de son vagin tout contracté qui s'écarta d'aise, enveloppant l'intrus.. Elle continua même ses mouvements, toute concentrée sur le frottement provoquant des secousses de plaisir de plus en plus fort. La bite épaisse forçait les muscles qu'elle s'évertuait à serrer le plus fort possible... et cette lutte était inégale...
Pierre eut l'impression que sa queue allait exploser lorsque toute la tension, toute la rage ressentie par Céline s'était libérée dans un orgasme énorme dont les ondes semblaient lui électriser tout le corps. Les yeux fermés, un cri "qui ne pouvait pas sortir" au bord des lèvres, elle se sentit fléchir lorsqu'il explosa à son tour, libérant de longues giclées presque douloureuses tant l’excitation était palpable. Elle s'était affaissée, l'entrainant avec sur le sol froid. Mais, elle n'était pas rassasiée, elle en voulait encore… Elle voulait qu'il la baise encore, qu’il l'encule avec vigueur, elle le voulait encore en elle, elle voulait encore jouir, le faire jouir et oublier, mais peut on oublier....
Elle s'était agenouillée au dessus de son visage, les cuisses écartées et, penchée en avant, jouait avec sa bite toute ramollie, avec sa bouche agile et sensuelle. Elle n'hésitait pas à la branler lorsqu'un peu de vigueur était apparue. Elle sentait la langue de Pierre contre ses petites lèvres, contre son clitoris tout tendu et sensible. Puis son index s'était introduit dans son petit anneau de chair tout étroit et resserré, après que sa langue l'ait bien exploré. Il bandait à nouveau. Lentement, elle roula sur le dos, les cuisses grandes ouvertes, écartant les lèvres de son sexe, la jupe remontée sur le ventre.il ne la quittait pas des yeux, lui aussi avait encore envie, envie de donner, de partager, de recevoir, encore et encore...
Il la pénétra avec force, faisant tressauter le corps de Céline, ses seins ballotaient, les pointes dressées sous ses yeux, puis , plus lentement, variant le rythme à l'infini pour aboutir au septième ciel.
Elle s'était mise à quatre pattes, il avait empoigné ses fesses après s'être enfoncé dans son anus dilaté par les caresses et sa langue.
Elle criait, se débattait un peu, mais en donnant de grands coups de fesses en arrière, ce qui augmentait encore la sensation, d'autant plus qu'elle s'était enfoncée plusieurs doigts dans la moule. Des images s'entrechoquaient dans son esprit, Leslie la sodomisant avec un énorme gode tandis que Lise lui léchait le clitoris. Pierre a fini par jouir une seconde fois, libérant quelques gouttes de liquide translucide sur son anus dilaté.
Ils restèrent longtemps allongés sur le sol, la pénombre les protégeait encore, mais pour combien de temps ?
Le diner était froid.
Céline se dit : « Demain est un autre jour... »
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Les gueules noires
L’histoire se passe dans les années cinquante, dans une région minière du sud de la France.
Une activité exclusivement réservée aux hommes, car le travail est d’une pénibilité extrême, qui se fait en position allongé. C’est vraiment un dur labeur.
Les hommes se retrouvent dans la salle des pendus, placée à côté des douches, où ils se changent, et accrochent leurs vêtements propres au plafond à l’aide d’une chaine. Puis, c’est la descente au fond du trou, dans une cage qui peut contenir une vingtaines de mineurs. Différentes nationalités sont représentées. Des polonais, des africains du nord, et bien sur, des français.
Ce soir, c’est l’équipe de nuit, d’une quinzaine d’hommes qui doit assurer la production.
D’abord la longue descente dans le puits, en plein courant d’air, jusqu’à la galerie, cinq cent mètres plus bas, ou là, il fait une chaleur qui avoisine les quarante degrés. C’est d’ailleurs pour çà que les mineurs travaillent nus, ou en slip.
Et les plaisanteries vont bon train entre eux. Elles s’orientent vite sur le sexe. C’était d’ailleurs le seul loisir de l’époque. Pas de télé, très peu de sortie. Les femmes de mineurs sont un peu comme les femmes de marins, elles n’hésitent pas à prendre un amant, pour palier aux absences de leurs époux.
« Hé René, tu arrive à baiser ta femme avec çà ? plaisante Djamel.
- T’inquiète, répond René, elle n’attend pas après toi. Par contre, si tu veux que je t’en pousse un bout à la pause… »
A droite de la galerie, Jean sent une main se glisser entre ses jambes, et lui saisir les couilles.
« Ha…c’est qui ? dit-il
- C’est moi, répond Kader. Hier, tu m’as dis qu’elles ne rentraient pas dans ma main. Regarde si elles ne rentrent pas ! Pourtant, ma main est petite ! »
Ils ont pour seul éclairage, leur lampe fixée sur le casque. On ne voit que des ombres. Quand aux voix, elles sont en parties couvertes par le bruit des marteaux piqueurs.
« Tais-toi, dis Jeannot. Ne nous faisons pas remarquer. »
La main va plus loin, prend le membre. Jean replie un genou contre son flanc, et écarte ses jambes. Le majeur et l’index, disposés en fourchette, tire sur le prépuce pour décalotter le gland.
« Salaud, dit Jean à voix basse. Si on nous surprend… Ha, vas-y maintenant, branle-moi, regarde comme tu me fais bander ! »
Dans un dernier râle, le sperme de Jean se perd dans la poussière du charbon. Stan, un polonais d’une trentaine d’années, vraie force de la nature, travaille en équipe avec
Momo, un jeune maghrébin, très athlétique, monté comme un âne. Cà fait plusieurs fois que Stan le provoque pour faire un bras de fer. Le vainqueur aura droit à une faveur, mais laquelle ?
C’est l’heure de la pause. Philippe, le chef d’équipe, et Gilbert, sont allés préparer le réfectoire.
Il est un des rares endroits à être bien éclairé. Et c’est toujours en tenue légère que, les mineurs prennent un repas tiré du sac. Les tables, très étroites sont entourées de bancs.
On déplie les serviettes, on ouvre les gamelles, et on mange très rapidement pour pouvoir se relaxer un peu. Certains s’allongent à même le sol pour dormir, d’autres jouent aux cartes. D’autres se mettent à l’écart pour des jeux plus vicieux. On n’imagine pas comment la promiscuité de ces mâles entre eux favorise les rapprochements dont ils auraient eu honte, à tort, en surface…
Momo se décide enfin à relever le défie de Stan. Les deux hommes se mettent face à face.
« C’est le vainqueur qui choisit son prix », propose Stan.
Le bras de fer commence, assez équilibré. Mais le polonais prend vite un léger avantage. D’un coup, Momo envoie une main dessous la table, et attrape Stan par les couilles. Celui-ci lâche immédiatement prise.
« Hé...çà compte pas, se plaint Stan, il me prend les couilles.
- Mais, il n’y à rien qui l’interdit, arbitre Ben. Ca fait une manche à zéro. »
Lors de la deuxième manche, le mineur polonais se fait piéger une seconde fois. Cette fois, Momo tire carrément les attributs à lui. Stan, obligé de suivre le mouvement, se retrouve les fesses dans le vide, accoudé sur la table, de laquelle ne dépasse que sa tête. Momo, vicieux envoie son autre bras. Il a maintenant, un testicule dans chaque main, qu’il prend plaisir à rouler entre ses doigts.
« Ha… salaud, serre pas s’il te plait, tu as gagné », reconnait Stan.
A force de caresses, Stan apprécie la pression sur ses coucous, à tel point, que Momo remarque que la queue du polonais se déploie, pour se mettre au garde à vous. Momo a un large sourire.
Il saisit la hampe du mineur, et la décalotte. Il mouille ses doigts pour caresser le gland, insiste sur le frein à l’aide de son pouce. Stan ne peut retenir un râle.
« Qu’est- ce- qu’il t’arrive ? demande un mineur. Un malaise ?
- Ah, le salaud, regardez sous la table… Il est en train de me branler la queue, l’enfoiré… »
René et trois autres mineurs qui assistent à la scène sont morts de rire. La bite du polonais coulisse de plus en plus vite dans la main du maghrébin, arrachant des « Han » à son équipier, jusqu’à puissante éjaculation qui envoie le sperme frapper contre le dessous de la table... Momo sait avec qui il pourra s’amuser maintenant.
Cet intermède érotique terminé, les mineurs de fond reprennent le travail, mais le vrai celui là.
La journée se termine. Les gueules noirs se dirigent vers la cage, pour remonter au jour. Une bonne toilette leur fera le plus grand bien. La salle de douche commune devient rapidement une aire de jeux pour ces adultes redevenus gamins. Les plaisanteries et autres quolibets fusent de toutes parts. Ce n’est que cris et éclats de rires. Les hommes se frottent le dos entre eux, et les mains s’égarent, attrapent les bourses, les soupèse, testent la grosseur, compare la longueur et le diamètre de leur bite.
Dans l’angle de la salle, Kader encercle la taille de Jean avec ses bras. Une main caresse les couilles, pendant que l’autre s’occupe da la queue. Jean baisse la tête pour suivre la scène, et ne peut retenir une érection.
« Hi, hi… Mais qu’est-ce-que tu me fais là ? dit-il. Salaud, ha, tu m’excites à mort !
- C’est bon ç, répond Kader, de bien se faire décalotter le gland ! Ta femme ne te le fait pas comme moi,
- Hein ? Comment tu sais ça ??? A propos, tu sais que deux fois par semaine, ma sœur gouine ta femme. Il parait qu’elle se régale…
- La salope, murmure Jean. L’autre matin, quand je suis rentré, elle était toute mouillée. Je croyais que c’était pour moi… Sa chatte était toute rouge… Je comprends mieux maintenant… Elle ne va pas s’en tirer comme ça ! Il va falloir qu’elle me montre ce qu’elle sait faire !
- Et toi, quand tu vas renter, c’est le bout de ta bite qui va être tout rouge.
- Surement, poursuit Jean, tu n’arrêtes pas de me la branler, salaud… Et puis… Ha… ha… Tu me fais cracher… ha….ha…vas-y ! Branle… Ha… »
Le sperme de Jean gicle sur les faïences en jets épais. L’odeur âcre du sperme se repend dans la pièce.
Près d’eux, René et Djamel sont carrément allongés sur le côté. Djamel, plaqué contre le dos de son équipier lui caresse les mamelons d’une main, de l’autre, il lui pelote le sexe. On voit nettement la bite de Djamel glisser entre les cuisses de René, et le pénétrer. Il l’encule bien profondément, au vu et au su de tous. Visiblement, ils en ont l’habitude !
« Enfoiré, râle René. Hou, hou… Vas doucement…hou… Tu m’encules bien à fond, salaud…
- Au fait, tu c’est ce que fait ta femme en ce moment ? Et bien, elle est en train de se le faire mettre par mon frère ! Il parait qu’elle est bonne au plumard, la Marthe… Elle n’a pas sa pareille pour tailler les pipes, on l’entend gueuler du bout de la rue. Tu as vu le joli bébé qu’ils ont fait tout les deux… Il ne te ressemble pas, hein ?
- Le pourri, murmure René, je me doutais que c’était lui… Pendant que tu m’encules, lui il baise ma femme… C’est ça ?
- Et oui, répond Djamel. Ouais, et heureusement que toi, tu ne risques rien ! Parce que tu vas sentir ce que je vais t’envoyer dans le cul, tiens… Haaaa !
- Je le sens salaud…c’est bon… c’est chaud… Vas-y, décalotte bien ma queue de pédé…
Ha, ha… Vois comme je me purge… Et tant mieux si ton frère la régale… elle aime tellement prendre des coups de bites… Je n’arrive pas à la satisfaire, elle en veut trop !
- Eh bien mon pote, la prochaine fois, on se la prend à trois, ta garce de femme ! Tu vas voir comme on va bien lui défoncer tous ses trous ! »
Cette seule idée décuple la rage sexuelle de Roger. Il remue le cul encore plus fort, pour être enculé au maximum. Il jouit en même temps que le foutre jute dans son cul. Il coule de partout. Une vraie chienne en chaleur !
Au centre de la salle, Stan paie cash sa défaite au bras de fer. Momo est allongé sur le dos, son énorme queue en érection. Stan en est à sa deuxième pipe, on voit le sperme de la première couler sur se lèvres. Momo le fait mettre dans une position pour qu’il puisse jouer à loisir avec ses attributs. Il lui gratte les couilles, fait coulisser le prépuce sur le gland, mais surtout, il taquine la rosette de Stan, qu’il savonne abondamment. La queue du polonais devient de plus en plus raide.
« Dis, demande Momo, tu n’aurais pas envie de te faire traire des fois ?
- Hum…hum…fait Stan la bouche pleine.
- Si ta femme te voyais, sourit Momo. Elle sait que tu aimes te faire branler l’abricot par un mec ? »
Deux minutes, il ne faut pas plus de deux minutes, pour que Stan lâche sa semence sur le carrelage.
Puis Momo fait pression sur se couilles pour lui faire comprendre de s’asseoir sur lui. Stan plie sur ses jambes, et s’accroupit jusqu’à ce que son petit trou soit en contact avec la bite de Momo. Le savon aidant, l’énorme queue dilate la rosette, et pénètre les entrailles du polonais.
« Haaa, haaaa…. Il me défonce le cul, le salaud… Ha, putain qu’il est gros…. Ha ! Tu me défonces trop bien la rondelle !
- C’est bon, hein ? dit Momo. Tu peux te branler si tu veux… Allez, vas-y, je te gratterais les burnes pendant ce temps, et de bien te décalotter, ok ? »
Stan saisit son membre, et commence à se masturber, sous les regards curieux de ses collègues.
Les deux hommes jouissent en même temps. Momo gratte le bout humide de Stan, et l’oblige à lui nettoyer le gland avec la langue
« Et les gars, pourquoi vous n’emmenez pas vos femmes un soir ? dit Momo.
- Tu sais bien que c’est interdit, répond René. Par mesure de sécurité.
- Au fond du puits, poursuit Kader, mais pas dans les douches. Pensez-y, ce serait bien…. »
Les gueules noires finissent de prendre leur douche, et rentre chez eux avec une heure de retard.
Ce qui laisse le temps à leurs épouses, de prendre tranquillement congés de leurs amants….
Jusqu’à la prochaine.
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L'Orgie Soldatesque
Une fois n'est pas coutume, voici un extrait d'une nouvelle érotique. Celle-ci étant longue (15 pages), je ne peux la mettre en ligne inégralement.
Si vous voulez la lire en entier, écirvez-moi à cette adresse, je me ferai un plaisir de vous l'envoyer...
Bonne lecture à tous !
Texte érotique anonyme : Orgie soldatesque ou La Messaline moderne,
publié en 1893.
Chapitre 1 – Une bonne baiseuse
Je suis chaude et luxurieuse comme Messaline et peut-être plus amoureuse encore, s’il est possible, que cette célèbre Romaine.
Je baise et jouis jusqu’à extinction de force et, de même encore que Messaline, lorsque trente ou quarante hommes m’ont passé sur le corps, je suis exténuée, sans doute, mais je ne suis pas rassasiée. Lorsque réduite, esquintée, anéantie et noyée dans le sperme, je n’ai plus la force de jouir, mon con brûlant demande toujours et plus que jamais un membre viril. C’est même à ce moment que l’envie de faire ça est plus impérieuse et il me semble que cent décharges successives ne me feraient pas broncher ni reculer.
On dira peut-être qu’obéissant à de vains sentiments de vantardise, j’exagère ici mes facultés amoureuses, hé bien non, il n’en est rien. Je ne dis que l’exacte vérité, et comme preuve de mon dire, je vais raconter un de mes exploits amoureux dans tous ses détails, et l’on verra par ce récit combien j’ai raison de me dire une bonne baiseuse.
Il y a de cela quelques années déjà, j’avais alors dix-huit ans, j’habitais encore avec ma mère que j’ai dû quitter depuis, pour me livrer sans contrainte à ma lubrique passion. Malgré mon jeune âge, aucun homme, tout robuste eût-il été, n’aurait pu se vanter de me satisfaire et c’est, je le répète, lorsqu’il était entièrement vidé que la rage luxurieuse me prenait avec la plus grande violence. J’aurais ainsi épuisé vingt hommes l’un après l’autre.
Ma bonne femme de mère était fort désolée de me voir si insatiable. Elle avait tout fait pour combattre cette véhémente passion : conseils maternels, menaces, persuasion, tous ces moyens employés par elle étaient restés impuissants et infructueux :
« Ah, ma pauvre enfant, me disait-elle un jour en me regardant mélancoliquement, tu aimes trop la fouterie et c’est ce qui te tuera !
- Que veux-tu, maman ? lui répondis-je, je ne puis me refaire. C’est plus fort que moi, il en sera ce qu’il en sera, mais je ne pourrai jamais me passer d’hommes.
- Comme tu exagères, je ne te demande pas que tu ne voies plus d’hommes, je sais fort bien que cela te serait impossible, je voudrais seulement que tu eusses un peu plus de retenue, que tu ne t’abandonnasses pas au premier venu comme tu le fais, qu’en un mot tu fusses comme bon nombre d’autres filles, et que tu te bornasses à un ou deux amants seulement.
- Maman, je ne puis te promettre de m’en tenir à un ou deux hommes, je ne pourrais garder ma parole, cela me serait impossible comme tu viens de le dire.
- Mon enfant, puisqu’il en est ainsi, je n’ai plus d’espoir d’amortir ta rage amoureuse que dans un dernier et suprême moyen que je me propose d’employer un de ces jours… quand l’occasion se présentera…
- Voyons ce moyen ?
- Dois-je te le révéler ? Eh bien oui : j’ai l’intention de te livrer à cinq ou six gaillards jeunes et robustes qui te couvriront à tour de rôle, qui te fatigueront et qui t’exécuteront. Et lorsque tu seras exténuée, que tu n’en pourras plus et que tu leur crieras grâce et merci, c’est alors que ces solides baiseurs te frapperont plus énergiquement encore de leurs formidables engins et te noieront dans les torrents de leur sperme…
- Et puis après ?
- Comment, malheureuse, mais tu ne vois donc pas que, noyée dans la marchandise, tu en auras une indigestion telle que tu ne voudras plus désormais entendre parler des hommes. Ainsi, je serai arrivée à mon but, qui est de t’en dégoûter.
- Et tu crois, maman, qu’un tel moyen m’inspirera à l’avenir de la répulsion pour les hommes ?
- Je l’espère. Si, du moins, tu n’en es pas tout à fait dégoûtée, ta passion sera bien modérée. Tu te rappelles comme tu aimais tant autrefois les anguilles frites à l’huile ? Eh bien depuis que tu en as eu une indigestion pour en avoir mangé trop tu ne peux plus les souffrir.
- Ah, mais ce n’est pas la même chose… Dieu, maman, que tu es encore simple… Mais les six hommes dont tu me menaces, je ne les crains pas. Et je leur tiendrai tête à tous, c’est moi qui, au contraire, les réduirai à néant et les épuiserai du premier au dernier.
- C’est ce que nous verrons lorsque l’occasion se présentera. »
Cette occasion ne tarda guère à se présenter. En effet, à quelque temps de là, un régiment de ligne, de passage en notre ville, y fit séjour. Les soldats étaient si nombreux que l’on ne savait où les loger ; les uns couchaient sur la paille dans les écuries, d’autres étaient réduits à camper dans les rues et à passer la nuit à la belle étoile. Nous en avions dix à loger pour notre part. Une vingtaine d’autres s’étaient établis sur des bottes de paille devant notre demeure ;
« Entrez donc, messieurs, leur dit ma mère qui avait toujours en tête le naïf projet de me dégoûter des hommes par une fouterie excessive, venez, mes amis, à la guerre comme à la guerre, je n’ai pas de lits à vous offrir, mais vous serez mieux encore dans notre logis qu’au milieu de la rue. »
Les militaires ne se firent pas répéter l’invitation, ils entrèrent tous, notre demeure en était remplie. Ils se placèrent comme ils purent, les uns sur les quelques chaises que nous possédions, les autres sur les meubles et les tables et le plus grand nombre, tout simplement assis par terre.
Après avoir pris leur repas qu’ils avaient préparé eux-mêmes, quelques-uns d’entre ces soldats me faisaient la cour et m’adressaient des galanteries, auxquelles je ne manquais pas de faire bon accueil :
« Mais, leur dis-je, je ne puis faire de préférences à l’un plutôt qu’à l’autre. Je ne veux pas faire de jaloux car cela occasionnerait la discorde entre vous tous et c’est ce que je veux éviter à tout prix.
- Allez, mes enfants, observa ma mère, ne vous chicanez pas, ma fillette, toute jeune qu’elle est, est assez amoureuse pour vous recevoir tous autant que vous êtes ; seulement, pour éviter les disputes, tirez au sort entre vous afin de déterminer l’ordre dans lequel vous passerez, et vous la baiserez tous l’un après l’autre. Je la connais : elle n’en refusera aucun. Quoi qu’il en soit, chacun aura son tour. »
L’un des militaires écrivit trente-cinq numéros sur autant de petits carrés de papier, il les plia soigneusement, et les mit dans son képi puis le tirage au sort eut lieu :
« Maintenant que vous voilà d’accord, fit encore observer ma mère, il faudrait voir à vous déshabiller car vous le savez, pour bien baiser, il faut être complètement nu. Toi, ma fille, ajouta-t-elle, donne-leur l’exemple et dépouille-toi de tes vêtements. »
J’obéis au plus vite à ma tendre mère et aussitôt que j’eus enlevé ma chemise, les soldats m’entourèrent pour admirer mes charmes. J’étais alors très jolie, mignonne et fort gracieuse, la taille svelte et fine comme on l’a à dix-huit ans, la jambe bien faite, les hanches provocantes, les cuisses rondes et blanches, mes tétons un peu ramollis aujourd’hui étaient alors fermes et élastiques, se tenant droit avec leurs petits bouts roses qui pointaient en avant ainsi qu’on le voit chez les déesses dont les sculpteurs nous montrent les statues. Mais c’était surtout de mon chat que j’étais fière. Le petit con si mignon était admirable, il avait les lèvres épaisses et rebondies comme le conin des gamines, et était garni d’un fin et soyeux poil noir comme il l’est toujours aujourd’hui, quoiqu’un peu moins appétissant peut-être.
(...)
« Allons ! dit ma mère, c’est pas tout ça. Vous vous êtes assez amusés aux bagatelles de la porte, il vous faut commencer le branle-bas, mes enfants. Voyons, qui sont les porteurs des premiers numéros ? Ceux-là vont d’abord la baiser. »
En un instant, dix hommes s’avancèrent nus et la pine en arrêt, prête à faire feu.
« J’aurais bien voulu que l’on me fasse minette avant, dis-je, j’aime ça et cela m’aurait mise en train pour baiser. » Un murmure d’approbation accueillit ma proposition.
« Voyons, fillette, dit ma mère, sois raisonnable, tu vois bien que ces hommes ne peuvent attendre ; quand tu en auras expédié une douzaine, on te fera ce que tu demandes.
- Alors, je me résigne provisoirement », répondis-je.
Et de suite je m’étendis sur le bord du lit, les cuisses ouvertes et le chat en évidence.
« Me voilà prête, ajoutai-je. Qui commence ?
(...)
« Allons, mes amis, dis-je, nous allons commencer… procédons par ordre et régulièrement. Qui est-ce qui a le n° 1 ? Qu’il avance. »
C’était un beau membre frais et appétissant, aussi je n’en fis qu’une bouchée. Les deux hommes qui me branlaient écartèrent les bords de mon chat et introduisirent eux-mêmes la queue raide en disant :
« Pousse fort et décharge vite, car tu sais, nous attendons notre tour avec impatience. » L’homme s’étendit sur moi et d’un seul coup de reins, il me plongea son membre jusqu’au fond du vagin et je sentais ses couilles me battre le trou du cul. Puis, tout en me suçant un téton, il lima brusquement et vite et, après quelques secousses, il me cracha au fond de la matrice une première et abondante décharge. Cela me fit l’effet d’une absinthe qui stimula mon appétit libidineux.
« Vite, un deuxième, dis-je en repoussant celui qui venait de si bien m’humecter le con, et que l’on se dépêche car j’ai une furieuse envie de jouir. »
Un gros et long chibre muni d’une tête énorme s’avança vivement.
« Il y a six mois, dit l’homme, que je n’ai tiré un coup. J’ai les couilles si pleines qu’elles m’en font mal, je vais me soulager et t’emplir la panse d’un foutre épais et abondant. Je ne te dis que ça, ma fille. Prépare-toi, mignonne, vois cette lance, elle va te cracher dans les entrailles un jet de sperme semblable à celui d’une pompe à incendie. Je veux te noyer et te faire tomber en pâmoison. »
Tout en parlant ce solide fouteur m’avait entrouvert le chat et introduit assez difficilement son terrible engin à la tête énorme, puis brusquement il frappait à coups redoublés au fond de mon vagin en feu et bientôt, ainsi qu’il me l’avait promis, il m’injecta dans le corps une immense et invraisemblable décharge qui s’infiltra dans mes organes. Je sentais en moi bouillonner ce foutre embrasé et épais comme de la gelée. Et cela me donnait une intense volupté.
Un troisième fouteur attendait avec impatience la fin de cette éjaculation pour loger son membre aussi. Lorsqu’il vit que son camarade finissait de jouir et dégorgeait les derniers jets de sperme, il l’enleva vivement de dessus moi et prit vite sa place en me plongeant dans le vagin déjà gorgé de foutre un membre formidable qui y repoussa au fond les flots de sperme qui allaient s’écouler. C’était un véritable vit de mulet, dont la tête gonflée me fouillait le col de la matrice.
Je pressais fortement cette nouvelle queue à l’aide des muscles énergiques contenus dans les bords et les parois de mon vagin, tandis que ma matrice lui suçait le gland avec acharnement.
Bientôt, le monstre vomit un déluge de sperme, qui vint s’ajouter au torrent dont j’étais déjà abreuvée. Et mon insatiable et chaude matrice continuait à pomper quand même, et suçait furieusement cette grosse pine qui éjaculait son sperme, et l’absorbait au fur et à mesure de son écoulement.
Une jouissance intense et violente m’envahit et m’arracha des cris plaintifs.
« Jouis bien, va, ma fillette, dit ma bonne mère en entendant mes plaintes, prends du plaisir, nous n’avons que cela de bon au monde. Gorge-toi de foutre et remplis-en ta bedaine, va, mon enfant, cela te fera du bien. »
Un quatrième, puis un cinquième et un sixième fouteur se succédèrent rapidement. Ma jouissance croissait à chaque nouveau baiseur à ce point qu’au huitième j’étais en proie à une rage amoureuse telle que j’avais le vague désir d’être baisée à la fois et en même temps par toute la troupe. Je me sentais les organes et tout le bas du ventre gonflés de sperme masculin, j’en étais saturée.
« Dieu, comme je jouis ! m’écriai-je en recevant et dégustant la neuvième ou dixième décharge. Ah, maman, si tu savais comme je suis heureuse ! »
J’étais, comme on le voit, plongée dans la volupté, et j’y nageais, mais j’aurais voulu la ressentir avec plus d’intensité encore. C’est alors qu’il me vint à l’esprit une idée que depuis longtemps déjà, je roulais dans mon jeune et vicieux cerveau...
La suite par mail…
Manuel de domination à l'usage des femmes...
Ce manuel étant très long, il sera publié en trois fois...
Avertissement aux Hommes
Si le sujet de cet article vous intéresse, alors Messieurs, je vous mets en garde. Soit vous avez seulement envie de fantasmer et dans ce cas vous pouvez le lire tout à votre aise, soit vous pensez avoir une chance, même faible, de convaincre votre femme d'entrer avec vous dans ces jeux de soumission et de chasteté et dans ce cas je vous déconseille fortement de le lire.
Si vous n'avez pas encore eu le courage de lui révéler le fantasme que vous souhaiteriez concrétiser dans votre couple, cet article peut vous apporter une aide précieuse.
Sur la base de mon expérience personnelle, j'ai écrit cet article pour les femmes, plus spécialement pour celles qui n'ont encore jamais pratiqué les jeux de domination/chasteté avec le mari.
Mon objectif premier étant de les convaincre de l'intérêt et du plaisir qu'elles pourraient en retirer. Ce texte se veut donc convaincant et explicatif. Votre partenaire y trouvera toutes les bonnes raisons qui devraient l'inciter à se lancer avec vous dans ces jeux de chasteté, et toutes les étapes qu'elle devra vous faire franchir pour y parvenir. Car même si le sujet vous intéresse vraiment, il n'est pas sérieux d'imaginer passer à la concrétisation sans un long cheminement préalable.
Si vous souhaitez vraiment la convaincre, le plus simple est de télécharger cet article, puis de l'imprimer et de le lui offrir sans l'avoir lu lors d'une occasion spéciale, son anniversaire ou votre anniversaire de mariage par exemple.
Messieurs, en mettant à votre disposition cet article, je vous donne une chance unique de pouvoir réaliser votre fantasme. Ce document vous évitera de vous lancer dans des explications embarrassées dont les résultats sont plus qu'aléatoires. Et encore, à condition que vous trouviez le courage de vous lancer. Preuve en est d'ailleurs que, jusqu'à ce jour, ce courage vous n'avez jamais pu le trouver et cela pourrait bien durer longtemps encore car je reconnais que ce n'est pas facile.
Si vous êtes soucieux de la réaction de votre femme à la lecture de cet article, rassurez vous, le contenu n'est ni vulgaire, ni pornographique, il est fait pour ne pas la choquer, même si à ce jour elle est totalement vierge en matière de relations de domination et de chasteté. Je n'y développe pas de recettes toutes faites, seulement des principes dont le plus important est la progressivité. Elle n'y trouvera rien d'extrême ni d'irréalisable, tout ce qui est expliqué peut être réalisé dans le cadre du couple sans nuire à la qualité de l'amour qui vous unit.
La spontanéité étant essentielle dans les rapports intimes entre deux êtres, je vous conseille vivement de ne pas lire cet article car vous connaîtriez à l'avance chaque étape qu'elle devra vous faire franchir et cela vous ôterait toutes les émotions qui naissent de l'inattendu et de la surprise. N'oubliez pas que ce sont vos réactions à ce qu'elle met en œuvre qui constituent, pour elle, la principale source d'inspiration et de motivation pour aller plus loin.
Parvenir au but que vous recherchez ne sera facile ni pour vous ni pour elle, alors ne gâchez pas la qualité de vos rapports futurs en lisant cet article, offrez le lui dans un joli paquet cadeau et comme première marque de l'immense confiance que vous vous apprêtez à placer en elle, jurez-lui que vous ne l'avez pas lu.
Introduction
Messieurs, si vous êtes toujours là, je vous invite à relire l'avertissement qui précède. Si vous persistez malgré tout, vous avez tort. Je vous aurai prévenu.
Mesdames, maintenant que nous sommes supposées être entre nous, je vais essayer de vous convaincre de l'intérêt que vous trouverez à dominer votre mari, et plus précisément à le dominer sexuellement par la chasteté ( temporaire, je vous rassure ).
Avant de commencer, je pose d'abord une définition du mot chasteté : il s'agit de l'absence d'éjaculation. Ce n'est pas, je sais, la définition exacte du mot mais, par souci de simplification, c'est dans ce sens que je l'emploie tout au long de cet article. Donc, chasteté ne veut pas dire absence de caresses buccales ou manuelles ni même absence de pénétration du moment que ces pratiques ne se terminent pas par une éjaculation.
Si j'ai décidé de prendre la plume pour écrire ce petit guide, c'est qu'il n'en existe pas, du moins pas à ma connaissance. On trouve sur Internet, un peu en français et beaucoup en anglais, nombre de récits racontant des histoires plus ou moins réelles de femmes dominant leur conjoint par le biais de la chasteté et le port de la ceinture du même nom.
Mais généralement ces récits bâclent en quelques lignes les motivations et surtout le cheminement qui conduit à ces pratiques. Le but principal du récit est surtout de décrire avec force détails ce qui se passe, le plus souvent sans doute, ce que l'auteur aimerait qu'il se passe, lorsque la relation de soumission/chasteté est déjà parvenue à un stade avancé.
Si vous lisez ce récit, c'est soit que vous l'avez trouvé par vous-même sur Internet soit que, comme je l'ai suggéré aux hommes en avant-propos, votre mari vous l'a offert parce que le sujet l'intéresse. Dans les deux cas, à l'évidence, cela témoigne que votre couple a atteint une ouverture d'esprit sur les choses du sexe suffisante pour que tout ce que je vais décrire vous soit accessible et que vous puissiez réellement le réaliser avec votre mari même si, aujourd'hui, vous n'y êtes pas encore prêts l'un et l'autre.
Pourquoi la chasteté ?
Ce n'est pas sombrer dans les banalités de la psychologie que de rappeler que, dans leur grande majorité, les hommes et les femmes ont une approche sensiblement différente de la sexualité. Les femmes s'investissent dans une relation sexuelle sur un plan passionnel et émotionnel, le physique n'étant qu'une résultante. Les hommes, eux, s'investissent principalement physiquement et cérébralement, mais cette cérébralité est largement abstraite c'est à dire peu personnifiée, ce sont donc le contexte et la situation qui les motivent pendant l'acte, les sentiments étant relativement peu présents.
Il faut savoir que les hommes fidèles sont fidèles parce qu'ils ont décidé de l'être et non parce que la relation sexuelle sans sentiment les rebute. Les femmes ont souvent du mal à comprendre cela mais c'est pourtant vrai. Preuve en est d'ailleurs que nombre d'hommes infidèles restent sincèrement très attachés à leur femme, alors qu'une femme qui trompe son mari est toujours mûre pour le divorce à brève échéance.
Les hommes fidèles sont donc beaucoup plus facilement victimes d'une baisse d'intérêt pour les relations conjugales du fait d'une certaine routine qui s'installe dans le couple avec le temps. Pourtant, leurs sentiments pour leur femme ne connaissent pour autant une quelconque baisse d'intensité. En outre, vous savez sans doute que, passé trente ans, les besoins purement physiques de la plupart des hommes déclinent sensiblement.
Même si la fréquence des rapports reste satisfaisante, votre mari n'a plus, ni physiquement ni cérébralement, les mêmes pulsions, la même envie de vous qu'avant. Sa motivation pour les préliminaires longs chute d'autant plus qu'il n'est plus capable de rester en érection sans pénétration pendant des heures comme il pouvait le faire à vingt ans.
Vous avez toutes certainement constaté que, lors des préliminaires, son érection défaille s'il vous embrasse ou vous caresse sur tout le corps pendant une dizaine de minutes ! Consciemment ou non, il compense cette situation en voulant presque toujours raccourcir ces préliminaires pour aller au plus vite à la concrétisation.
Trêve de considérations psychologiques, venons en au concret maintenant. Pourquoi la chasteté de votre mari peut elle vous apporter plus de satisfactions sur le plan sexuel ? La réponse à cette question est entièrement contenue dans une constatation que vous avez toutes pu faire un jour !
Il vous est bien évidemment arrivé d'être séparée de lui quelques jours ou mieux quelques semaines. Les retrouvailles se font rarement directement dans le lit, le premier contact, après cette absence, s'est donc déroulé soit dans un lieu public, tel un aéroport par exemple, soit en présence des enfants ou d'amis et vraisemblablement vous avez dû patienter plusieurs heures avant de vous retrouver tous les deux seuls dans l'intimité.
Pendant toute cette période d'attente, avez vous remarqué à quel point son comportement était plus câlin qu'à l'habitude ? A tout moment, il cherche votre contact, ses mains sont baladeuses. En quelques heures, vous recevez plus de baisers même furtifs que vous n'en avez eu en un mois. Il vous dit des mots gentils et vous fait des allusions grivoises. Bref, pendant quelques heures, vous avez le mari dont toutes les femmes rêvent. Puis vient le moment de l'intimité, vous cédez à son impatience. Et ensuite... il est redevenu votre mari de tous les jours !!!
Cherchez l'erreur !
Puisque tant qu'il est excité sexuellement mais qu'il ne peut pas se satisfaire ( je n'ose pas dire se décharger !) il est si tendre, si câlin, si attentionné, si caressant, etc. le seul moyen de l'empêcher de changer est donc de le maintenir dans cet état d'excitation sans lui donner la possibilité de se satisfaire. C'est aussi simple que cela.
Privez donc votre mari de jouissance, au sens d'éjaculation, pas au sens de plaisir, et vous aurez un mari parfait 24 heures sur 24.
Imaginez ce que serait votre vie si votre mari était en permanence dans cet état.
Dans la journée, il n'oublierait plus jamais de vous appeler à votre bureau. Au seul ton de sa voix vous sauriez qu'il pense fort, très fort, à vous. Depuis quand cela ne vous est-il plus arrivé ? Après deux, voire trois orgasmes, dans la même soirée, depuis quand cela ne vous est-il plus arrivé, vous auriez à coté de vous, non pas une souche muette assoupie, mais un mari qui continuerait à vous embrasser et vous caresser… Depuis quand cela ne vous est-il plus arrivé ?
Avant de parvenir à l'orgasme, vous seriez léchée, caressée, embrassée pendant des heures jusqu'à n'en plus pouvoir de désir. Le soir, pendant votre trajet de retour, vous ne pourriez vous empêcher de penser au programme qui vous attend, une fois seuls tous les deux dans la chambre. Depuis quand cela ne vous est-il plus arrivé ? Chaque fois que vous vous ennuierez dans une réunion professionnelle, votre esprit pourrait s'évader pour repenser à combien votre jouissance de la veille avait été sublime et comment celle du soir pourrait être meilleure encore… Depuis quand cela ne vous est-il plus arrivé ?
Arrêtons là !
Je suis sûr que vous êtes maintenant convaincue que cela vaut la peine d'essayer.
Comment y parvenir ? Comment faire en sorte qu'il accepte de rentrer dans ces jeux qui, il faut bien le reconnaître, sont tout de même bien loin de ce qu'il est prêt à accepter spontanément ? Comment lui faire accepter le fait de ne pas jouir et ainsi le conduire à utiliser les seuls moyens physiques qui lui restent pour avoir malgré tout du plaisir à savoir les attouchements, les caresses, les baisers, les mots doux, etc.
Le reste de cet article vous explique comment, par le biais des jeux de domination, parvenir à ce résultat.
Vous allez sans doute penser que cela est impossible : « le mien n'acceptera jamais ça », direz vous. Détrompez-vous, dès que vous aurez réussi le travail préparatoire nécessaire, vous vous apercevrez qu'il acceptera parfaitement cette situation. Voire même qu'il deviendra complice de sa propre chasteté en ne cherchant pas à exploiter les situations où il aurait pu jouir. Notamment au moment des pénétrations, en trompant votre vigilance.
En fait, ce travail de préparation c'est à dire l'introduction progressive des jeux de domination est finalement plus difficile à réaliser que la phase de chasteté de longue durée car celle ci n'est qu'une suite logique de la précédente, elle viendra donc tout naturellement.
Je me dois de devancer la réflexion que vous allez peut-être m'adresser : dominer mon mari ? Elle va me dire de m'habiller ce soir en cuir, de prendre une cravache et de lui dire : à genoux, esclave. Si c'est ce que vous craignez, soyez rassurée, mon programme est tout différent. Il repose avant tout et surtout sur la progressivité. Pas question de vous transformer du jour au lendemain en caricature de dominatrice professionnelle. Ce que je vais vous expliquer et vous recommander c'est une longue évolution qui va vous conduire effectivement, mais à votre rythme, à dominer votre mari, dans le but de le maintenir chaste, je rappelle.
Mais les modalités extérieures de cette domination, c'est à vous de les inventer, de les imaginer et de les réaliser au gré de vos envies, vos goûts et vos préférences. N’oubliez pas les siennes aussi, bien sûr.
Même si en lisant cet article jusqu'au bout, vous pensez que certaines pratiques ou certaines situations ne sont pas de votre goût, ne vous inquiétez pas, rien n'est indispensable. Tout pourra se faire à votre façon, selon votre style, selon votre personnalité. Et puis, vous découvrirez, et vous en serez la première étonnée, que des pratiques ou des situations qui vous paraissent aujourd'hui peu attractives voire mêmes rebutantes vous feront un jour envie. Vous en éprouverez à les pratiquer un plaisir que vous ne soupçonniez même pas.
Tout est affaire de progressivité, pour lui comme pour vous, laissez vous guider par vos envies au fur et à mesure qu'elles naîtront. Soyez seulement curieuse, imaginative et inventive, les nouveautés viendront d'elles-mêmes en leur temps.
Chapitre 1 - Comment commencer ? Introduction au Bondage
Les jeux de « bondage » constituent à n'en pas douter la meilleure et la plus simple des préparations pour introduire la domination dans votre chambre à coucher. Pour celles qui l'ignorent « bondage » est un mot anglais signifiant littéralement « esclavage », mais qui, dans le cercle des adeptes de la domination, signifie « ligotage. » Ce mot reviendra souvent dans cet article.
Un sondage publié par le magazine « Elle » en 1998 révélait que 26% des femmes sondées avaient, au moins une fois dans leur vie, attaché leur partenaire. 29% avaient été attachées par leur partenaire. J'ignore la fiabilité de ce sondage, mais il est certain que ces pratiques sont en évolution, ne serait-ce que par ce que l'on voit dans les films ou à la télévision.
Il est donc probable que la plupart d'entre vous a déjà au moins une petite expérience avec leur mari dans ce domaine, que ce soit comme liante ou comme liée ou plus vraisemblablement tantôt dans un rôle tantôt dans l'autre. Dans ce cas, il vous suffit de partir des bases déjà acquises pour aller plus loin.
Pour les autres, il s'agit d'introduire ces jeux dans vos relations amoureuses avec votre mari mais, comme en toutes choses, la progressivité est essentielle. Il convient donc de créer les circonstances nécessaires pour que cela paraisse arriver naturellement.
Pour ce faire, vous ferez en sorte que, lors de vos ébats amoureux, un objet pouvant servir de lien soit, comme par hasard, présent sur le lit : le plus simple est bien sûr une ceinture en tissu, que ce soit celle de votre robe ou celle de votre peignoir. Si elles sont cousues à votre vêtement, n'hésitez pas à les découdre ou mieux, achetez une nouvelle robe ou un nouveau peignoir. Les ceintures en cuir ne conviennent guère pour débuter. Par contre, les ceintures en chaîne qui sont à la mode en ce moment, peuvent aussi faire l'affaire. En dehors des ceintures, vous pouvez aussi vous arranger pour laisser traîner sur le lit un long ruban ou une ficelle provenant d'un paquet que vous avez ouvert quelque temps auparavant. A vous d'avoir de l'imagination. Multipliez les occasions, mais variez-les de façon que cela ait l'air parfaitement naturel.
L'idéal, bien sûr, serait que ce soit lui qui prenne l'initiative à la vue de ce lien que vous aurez laissé traîner. Si cela se produit et qu'il veuille vous attacher, surtout ne refusez pas, ou éventuellement tentez de résister. Mais que cette résistance soit pour lui une invitation à continuer. Je n'ai pas besoin de vous expliquez, toutes les femmes savent résister pour mieux encourager.
Si la vue d'un lien traînant sur le lit ne le décide pas à prendre l'initiative, alors prenez la à sa place. Si vous avez peur de l'effaroucher proposez vous comme victime, c'est plus dans la nature des choses ou, pour être plus exacte, plus dans les schémas traditionnels d'éducation de nos machos de maris.
Pour cette « première fois », si c'est vous qui êtes attachée, il n'est bien sûr pas nécessaire que vous soyez transformée en saucisson. Même si vos mains sont attachées de façon plus symbolique qu'efficace, surtout ne cherchez pas à vous détacher, restez sa prisonnière jusqu'à la fin. Si nécessaire, refusez même d'être détachée et ce jusqu'à ce qu'il ait joui. Ce point est essentiel, car si vous payez de votre personne c'est pour mieux réclamer une revanche. S'il vous a attachée, il ne pourra pas refuser de se laisser attacher à son tour ! Mais prenez votre temps, pas de revanche immédiate. Attendez une prochaine fois. Entre-temps, faites lui part du plaisir que vous avez ressenti à ce jeu.
Lorsque viendra son tour d'être attaché, pensez que les hommes sont ainsi faits qu'ils ont du mal à résister à leurs envies. Vous devrez donc l'attacher avec un minimum de réalité. Si ses liens sont trop symboliques il est probable qu'après un moment de passivité qui l'amusera, il mettra fin à sa situation pour pouvoir concrétiser au plus vite son désir de jouissance. Si votre lit est à barreaux, attachez-lui les mains séparément et suffisamment écartées pour qu'il ne puisse pas atteindre avec une main les nœuds de l'autre main. S'il ne l'est pas, envisagez de le changer dès que vous pourrez, cela vous simplifiera la vie ultérieurement. A défaut de lit à barreaux, attachez lui les poignets ensemble au dessus de sa tête. Le plus simple est de le faire en utilisant successivement deux ceintures de robes ou de peignoir. Même si vous êtes encore totalement inexpérimentée dans cet art du bondage, cela devrait être largement suffisant à ce stade.
Ca y est, il est à votre disposition, alors profitez en : léchez, embrassez, caressez, titillez, mordillez, recommencez. En clair, faites durer. Terminez ensuite par une bonne chevauchée, mais arrangez vous pour être prête à jouir rapidement ! Sinon, il risque d'être beaucoup plus rapide que vous et vous seriez alors obligée soit d'attendre le deuxième service, soit de lui demander d'activer sa langue !
Lors des premières fois, détachez-le dès qu'il a joui. Toutes les prostituées pourraient vous le dire, en état d'excitation l'homme est un être faible et facilement manipulable. Par contre, une fois son affaire faite, il retrouve aussitôt ses esprits, sa contenance et son statut de macho. En redescendant sur terre, sa position de victime pourrait le gêner voire le choquer, et il se refuserait à recommencer. D'une manière générale, et c'est une constante tout au long de ce chapitre et du suivant, ne réalisez vos sessions avec lui que dans le cadre d'un orgasme unique.
Même si votre mari est parfaitement capable de rapports multi-orgasmiques comme on dit, vous devez achever vos séances dès sa première jouissance et tout arrêter ensuite : plus de dominant, plus de dominé, vos rapports redeviennent « normaux. » Ceci est important, non seulement pour la raison que je viens d'évoquer, mais beaucoup plus encore en vue de l'entraînement au programme de chasteté qui est le but final. Nous y reviendrons.
Tout comme lorsque vous étiez la victime, parlez ensuite sur un ton gourmand de ce qui s'est passé. Évoquez le plaisir que vous avez pris, et surtout complimentez-le sur son érection qui était plus belle et plus longue que jamais… Vous le savez, l'homme ne résiste jamais à de telles flatteries. Et bien sûr, dites lui que vous avez très envie de refaire cela un jour.
Laissez passer un peu de temps, et recommencez. Les premières fois, il est préférable que vous alterniez les rôles. Ensuite, à vous de voir si vous prenez autant de plaisir dans les deux rôles. Vous pouvez parfaitement, comme je l'explique par ailleurs dans cet article, mener à bien l'ensemble du programme et parvenir au résultat escompté tout en étant en parallèle et occasionnellement sa soumise au même titre qu'il est occasionnellement votre soumis. Les deux situations ne sont pas incompatibles. C'est une question de choix personnel.
Toutes ces séances initiales doivent bien sûr se passer dans la bonne humeur et la gourmandise. Ne lui montrez pas que vous prenez cela au sérieux, mais soyez plutôt enjouée et faites lui constater que la simple évocation de ces jeux vous excite vraiment.
Voilà, vous avez réussi à introduire le bondage dans votre relation amoureuse. Il s'agit maintenant d'aller plus loin et de commencer à introduire les jeux de domination qui sont préparatoires à ceux de chasteté. A ce stade le mot chasteté est beaucoup trop fort, parlons plutôt de jouissance différée.
C'est la deuxième phase du programme.
Chapitre 2 : La domination : Introduction à la jouissance différée
Maintenant que la pratique du bondage à commencé à faire partie de vos jeux amoureux, sophistiquez peu à peu votre technique : ne vous contentez plus de lui attacher seulement les mains de façon plus ou moins efficace, mais commencez à réaliser des immobilisations plus complètes en lui attachant aussi les pieds. Si vous voulez un prétexte pour cela, il vous suffit de le titiller, de le mordiller un peu plus que de raison au niveau des jambes. Il se mettra à se tortiller comme un ver ce qui vous gênera pour poursuivre votre travail. Attention aux coups de genoux, c'est douloureux ! Vous aurez là un parfait prétexte pour lui attacher aussi les chevilles.
Commencez aussi à varier ses positions : au lieu de l'attacher seulement en position fixe sur le lit, attachez-lui les mains dans le dos. Il sera alors plus mobile et vous pourrez par exemple lui demander de vous embrasser sur tout le corps ou bien le faire mettre à genoux pour une petite gourmandise. Vous serez debout contre un mur ou assise dans un fauteuil. Osez demander ce dont vous avez envie, osez le guider le en lui indiquant ce que vous voulez qu'il vous fasse. Petit à petit, ces indications doivent prendre la forme d'ordre, tout cela bien sûr sur le ton de la plaisanterie : « Tu es mon prisonnier, tu dois m'obéir ! »
Insensiblement, vous passerez de situations de simple plaisir sexuel « embrasse-moi partout », à des situations et positions de domination voire d'humiliation : « embrasse-moi les pieds. »
Arrangez vous pour ne pratiquer ces séances que lorsque vous disposez de temps, de beaucoup de temps et faites durer. Vous devez savoir que si l'homme est capable de rester fièrement en érection pendant plus d'une heure voire deux si on s'occupe de lui, par contre son érection ne peut tenir aussi longtemps si c'est lui qui s'occupe de vous. Alors surveillez son érection et quand elle faiblit, reprenez un rôle actif pour la ranimer. C'est un point essentiel si vous voulez maintenir son intérêt pour ces pratiques.
Pour cultiver, voire magnifier, cette érection pourquoi ne pas réaliser dans ces situations ce qui fait craquer presque tous les hommes : un strip-tease ? Attachez-le sur une chaise. Évitez les fauteuils, vous ne pourriez pas venir vous empaler sur lui, mains dans le dos, chevilles liées aux pieds de la chaise. Créez l'ambiance adéquate : lumière, musique adaptée… Lancez-vous dans un strip-tease d'enfer.
Vous manquez de pratique ? Répétez devant votre glace, louez en cachette des films comportant des scènes de strip-tease, ce n'est pas ce qui manque. Vous êtes nulle en danse ? Prenez des cours, il existe dans toutes les grandes villes des instituts qui pourront vous apprendre le strip-tease ou la danse du ventre.
Il faut songer aussi à commencer à vous équiper : les ceintures de peignoirs devenant maintenant insuffisantes, passez aux cordes, et si vous sentez que les choses sont assez mures entre vous, achetez aussi des menottes, on en trouve partout. Évitez les sex-shops car elles y sont hors de prix.
Commencez à utiliser des bâillons, au motif qu'il parle trop, bien sûr... A ce stade un bâillon symbolique suffit. Utilisez donc un foulard mais non pas sur la bouche, mais dans la bouche. Ce n'est pas très efficace pour le rendre silencieux, mais au moins ses lèvres seront accessibles quand vous aurez envie de l'embrasser. De plus, il en retirera beaucoup plus de sensations.
Progressivement étoffez votre équipement de bondage. Comme je vous l'indique au chapitre spécialement dédié au bondage, une grande partie de votre équipement viendra des magasins de bricolage. Alors, changez dès à présent vos habitudes, accompagnez le dans ces magasins où jusque là vous ne mettiez jamais les pieds ! Intéressez vous aux cordes, aux chaînes, aux cadenas, aux crochets, aux poulies, etc..
Se promener dans les rayons d'un « Brico-quelque chose » en échangeant à voix basse quelques idées nouvelles nées de la vue d'un objet qui jusque là ne vous avait jamais rien inspiré, je vous assure que c'est un plaisir dont on ne se lasse pas. Vous ne regarderez plus les magasins de bricolage comme avant, croyez moi ! Et si vous avez la chance d'avoir un mari bricoleur, vous serez ébahie par les ressources que peut avoir un homme pour fabriquer les instruments de sa propre torture !
Cette progression dans sa domination doit vous conduire maintenant à introduire les punitions. Au début appelez plutôt cela des gages et créez un climat de jeu et de bonne humeur pendant leur exécution.
Quand vous sentirez les choses suffisamment mures, commencez à utiliser le terme de « punitions. » Puis, introduisez la première fessée qui sera certes plus symbolique que réelle. Mais sachez le, le symbole est fort. Si vous en avez déjà reçue une vous le savez, et dites vous que pour un homme c'est encore plus fort. Soyez attentive à n'introduire ces premières punitions que dans des moments d'intense excitation. Je l'ai déjà dit, c'est essentiel.
Il est temps de commencer à parler de chasteté, ou plutôt à ce stade, de jouissance différée.
En fait si vous avez suivi mes conseils jusque là, cette introduction s'est déjà faite toute seule. Je vous ai recommandé de faire durer votre session le plus longtemps possible, de le maintenir en état d'excitation quasi-permanente, et de toujours retarder sa jouissance à la fin de la session. Il a donc passé son temps à vous désirer, vous l'avez excité comme jamais. Mais, étant attaché, il a été contraint d'attendre votre bon vouloir pour obtenir son but suprême : l'orgasme. Il s'agit donc bien là d'une première forme de chasteté temporaire.
Petite parenthèse pour éviter tout malentendu : s'il est condamné à un orgasme unique et longtemps différé, par contre vous, vous ne l'êtes pas ! Prenez votre pied autant de fois que vous le voulez ! Mais attention, sauf à parfaitement connaître les réactions de votre mari dans ces moments, et avec le temps on y arrive plus ou moins, n'oubliez pas que le fait d'être attaché ne l'empêche pas de jouir. S'il est assez facile de le contrôler quand vous le sucez ou le masturbez, par contre il peut jouir sans prévenir en cas de pénétration.
Privilégiez donc vos propres orgasmes buccaux ou manuels, ne pratiquez la pénétration que pour des durées très courtes et soyez vive à vous retirer au premier signe avant coureur de sa jouissance. Sinon, tant pis pour vous si vous restez en rade ! Au passage, je vous signale aussi qu'il n'y a rien de plus excitant que de se masturber en regardant votre mari ligoté qui bande comme un fou.
Aucun homme n'est insensible à une femme qui se caresse. Si vous n'avez jamais osé lui offrir ce spectacle, c'est l'occasion rêvée pour trouver le courage de le faire. Vous vous dites peut-être que vous n'oserez jamais faire cela, détrompez vous ! Vous n'imaginez pas à quel point peuvent reculer les limites de la pudeur et la timidité dans ces moments ! Je vous garantis que vous n'aurez pas à vous forcer, cela vous viendra tout naturellement. Après tout, il n'est pas le seul à être excité !!!
A ce stade du processus d'éducation, il n'est peut-être pas inutile de vous faire faire un petit bilan intermédiaire. Repensez aux questions que je posais en Introduction. Je suis convaincu que vos réponses seront une puissante motivation à continuer le processus.
Pour en revenir à notre sujet, vous avez donc commencé sans même vous en rendre compte, même si lui, par contre, s'en est rendu compte, à l'initier à l'orgasme différé. Il suffit maintenant d'officialiser progressivement la chose. Avant de le faire jouir en fin de séance, demandez lui s'il pense vraiment avoir mérité de jouir, s'il a été bien obéissant, s'il vous a fait suffisamment bien jouir pour que vous vous occupiez de lui, etc.. Puis, lors d'occasions suivantes, menacez-le de le laisser dans cet état parce que vous n'êtes pas sûre qu'il ait été suffisamment méritant. Les premières fois, ne mettez pas votre menace à exécution, soyez patiente, car vous atteignez là un virage crucial de son éducation, et il convient de ne pas le manquer...
Avant d'en arriver à la première fois où il sera privé de son orgasme, faisons un petit retour en arrière car je m'aperçois que je n'ai pas évoqué les circonstances dans lesquelles il obtenait jusqu'à présent cette jouissance tant attendue. Doit-il être attaché ou non ? A-t-il droit à une pénétration ou seulement à une faveur buccale ou manuelle ? Doit-t-il se faire jouir tout seul devant vous ?
Aux deux premières questions, je répondrais sans hésitation, variez les plaisirs. Tantôt attaché, tantôt libéré, tantôt vous venez sur lui, tantôt c'est l'inverse, tantôt avec vos mains, tantôt avec votre bouche. A vous de choisir selon votre humeur, je dis bien à vous de choisir, pas à lui ! Pour ce qui est de la troisième question, je suis beaucoup plus réservé : si vous appréciez vraiment cela tous les deux, alors vous pouvez l'inclure dans la panoplie. Mais personnellement je pense que cela est plutôt contre-productif.
Tout d'abord parce qu'à de rares exceptions près, les hommes n'aiment pas du tout se masturber devant leur partenaire, et beaucoup plus encore parce que cela vous exclut totalement du but qu'il attend. C'est par vous que sa jouissance a été longtemps différée, c'est donc par vous qu'elle doit venir. La dépendance à votre égard n'en sera que plus totale et plus affirmée.
Donc, après plusieurs menaces non concrétisées, vous choisissez une soirée où la séance s'est particulièrement bien déroulée. Vous l'informez qu'il va rester en l'état toute la nuit. Ne vous attendez pas à le voir accepter son infortune de gaîté de cœur. Il va s'insurger, contester et dès qu'il sera détaché, vouloir vous pénétrer en faisant plus ou moins usage de la force. Plutôt que l'autorité, je vous conseille la persuasion, la gentillesse et la douceur. Dites-lui que ça vous ferait tellement plaisir, que vous en avez envie, qu'il peut faire ça pour vous, promettez lui que le lendemain matin vous lui accorderez ce qu'il aime le plus, que vous le ferez jouir comme jamais… Bref, soyez convaincante mais restez ferme sur votre décision. Et surtout, le lendemain matin, tenez votre promesse ! Vous verrez d'ailleurs que même s'il n'est pas « du matin » habituellement, c'est lui qui vous réveillera et vous demandera son dû.
Son affaire faite, et la vôtre aussi d'ailleurs, félicitez le, remerciez le, montrez lui votre reconnaissance. Dites lui combien vous êtes consciente de ce qu'il a fait pour vous, etc. Dites lui enfin bien sûr combien vous avez très envie de recommencer prochainement.
Et voilà, bravo, vous avez réussi.
Avant d'aller plus loin, prenez votre temps, recommencez plusieurs fois en restant dans le même schéma. Jouissance reportée au lendemain matin. Une fois ce palier respecté pendant quelque temps, il conviendra alors de passer à la troisième et dernière phase : la chasteté de plus longue durée.
Chapitre 3 : La chasteté de longue durée : la ceinture de chasteté
Rédigé par Mike
Ma toute première fois...
Le net permet des choses merveilleuses ! L’une d’elle s’est produite la semaine dernière. Grace à un fameux réseau social, j’ai retrouvé l’une de mes amies d’enfance, ou plutôt d’adolescence, Nathalie…
Nous nous sommes très vite donné rendez-vous pour une conversation via une cam. Je n’en n’ai pas chez moi, j’ai du squatter celle de mon patron !
Nous voilà presque face à face, comme si le temps était aboli…
Et nous restâmes ainsi pendant une bonne heure à nous retrouver. Elle n'avait vraiment pas changé. Je retrouvais dans son sourire, ses expressions, ses regards, celle que j'avais connue quand j'avais une douzaine d'année.
Il faut dire que Nathalie représente beaucoup pour moi, même encore maintenant...
Car c'est elle qui m'a permis de m'assumer.
À cette époque, mes parents ayant dû déménager, je me suis retrouvée dans une petite résidence de la banlieue de Lyon. Il y avait des petites villas avec jardinets. Nous, les enfants du quartier, nous jouions dans la rue, celle-ci n'étant fréquentée que par les riverains.
C'est là que j'ai fait la connaissance de celle qui allait devenir ma plus grande amie. Elle habitait la maison d'à côté, et la fenêtre de ma chambre donnait sur la fenêtre de la sienne. Elle venait souvent à la maison, j'allais chez elle, et notre amitié allait grandissante. Ma mère apprécia particulièrement le fait que je me sois si vite intégrée dans ce nouveau quartier. Et Nathalie lui plaisait bien. Ce qui était un ré »el évènement ! En effet, elle ne voulait que je fréquent exclusivement des enfants de notre « classe sociale ». Jamais je n’ai compris pourquoi elle avait fait exception avec Nathalie !
C'était une gamine plutôt espiègle, toujours pleine de secrets, émerveillée par les découvertes qu'elle faisait, et aimant me faire partager sa joie. Elle était gaie, dynamique, Moi j'étais, et je suis encore plutôt réservée, timide. Je lui vouais une grande admiration, parce qu’elle représentait, pour moi, tout ce que j'aurais voulu être.
Nous restâmes ainsi comme deux petites filles sages, pendant deux ans environ. Nous allions dans la même école. Il y avait un peu plus d'un kilomètre à faire pour nous y rendre, et nous profitions du chemin pour nous raconter tout ce que nous ne racontions pas à nos parents. Car nous devenions de plus en plus intimes, et complices.
Avec nos treize ans, apparurent nos premières règles, presque à la même période. Ma mère ne m'y avait absolument pas préparée. Chez nous, ce sujet est tabou. J’étais morte de peur à l’idée de mourir, vu tout le sang que je perdais ! Nathalie m’a rassurée, expliqué.
Nos corps se transformèrent aussi, et c'est avec surprise que je voyais mes seins pousser. Quand nous étions toutes les deux seules à la maison, nous comparions nos jeunes poitrines. Ceux de Nathalie étaient plus beaux que les miens, car plus gros, plus lourds. Elle les trouvait trop volumineux et m'enviait les miens... Comme quoi, on n’est jamais satisfait de ce que l'on a !
Et puis vint la période où les garçons commencèrent à nous tourner autour. Comme nous étions toujours ensemble, ils nous accompagnaient ensemble. Le trajet scolaire était plus long car nous étions maintenant au lycée. Et il n'était pas rare de nous arrêter au centre ville prendre un café, avec nos amis. C'était la période de notre vie la plus sage, la plus sympa, la plus innocente. C'était la période ou les personnalités se forgent, s'affirment, se heurtent parfois, se reconnaissent aussi. Nous étions toutes les deux vaguement amoureuses, mais sans trop y penser, trop occupées que nous étions à découvrir notre nouvel univers de jeune fille.
Les grandes vacances arrivèrent, avec les préparatifs de départ. Nathalie allait avec ses parents en Bretagne, et moi, avec les miens sur la cote landaise, dans la demeure familiale. Mes parents me surveillant de très près, je n'eus guère l'occasion de sortir seule, et ces vacances furent pour moi les plus ennuyeuses. J'avais hâte de revenir à la maison pour retrouver Nathalie.
Enfin vint le jour où nous rechargeâmes la voiture pour rentrer.
Deux jours après notre retour, j'étais seule à la maison, mes parents étant partis faire des courses, quand le timbre de la porte d'entrée retentit. C'était Nathalie, toute bronzée, et resplendissante.
« Ouah ! T’es superbe !
- Et toi aussi ! »
Et nous tombâmes dans les bras l'une de l'autre. Rapidement, nous nous réfugiâmes dans la tour d'ivoire de ma chambre.
« Alors raconte moi, c'est comment la côte, me demanda-t-elle.
- Oh tu sais, rien de particulier. Avec les parents sur le dos en permanence, je me suis fait chier, tu ne peux pas t’imaginer ! Et toi ?
Les yeux vers le ciel, comme pour le remercier, elle soupira, et s'exclama :
- Ah si tu savais !
- Quoi, t'a rencontré le prince charmant ?
- Exactement ! Il s'appelle Joan, et il habite Lorient.
- Ah bon ? Et alors ?
Elle m'attira vers le lit, et assise, elle me confia
- Figure-toi que j'ai découvert quelque chose de fantastique ! »
Je ne saisissais pas du tout
Elle me demanda :
« Dis-moi, me demanda-t-elle comme pour un secret : est ce que tu as déjà joui ?
- Comment ça ?
- Ben oui, quoi ! Est que tu t'es déjà envoyée en l'air ? »
Je ne comprenais pas, pour la bonne raison qu'à l'époque, j'étais encore bien innocente sur ce plan là. Je savais bien qu'il devait bien y avoir quelque chose, mais je n'en tenais pas cas. J'étais encore très jeune, et je mettais toutes ces choses-là dans le domaine des grandes personnes.
Et elle me raconta comment, alors qu'elle avait accepté d'accompagner son Joan sur une plage, le soir, à l'insu de ses parents, ils s'étaient cachés entre deux barques de pêches, sur le sable, et comment elle avait ressenti ses premiers émois sexuels avec ce mec,. Il l'avait caressée, sur tout le corps, et elle l'avait laissé enfiler sa main dans sa culotte, Elle m'expliqua, avec beaucoup d'enthousiasme et détails, comment elle avait ressenti une grande secousse dans le creux des reins...
Elle me raconta, non sans un plaisir évident dans les détails, comment elle avait ressenti quelque chose de dur dans la braguette du copain. Il lui avait pris la main pour la diriger vers son entrejambe et elle s'était retrouvée avec un sexe bien bandé dans la main. Elle l'avait serré fort, avec ses doigts qui en faisaient juste le tour. Elle lui avait donné de rapides mouvements du bassin, et très vite, elle l'avait senti frémir dans sa main, pendant qu'un liquide chaud se répandait le long de son poignet...
Mais elle me racontait cela sans aucun complexe et en toute simplicité. Nous étions allongées sur le lit, tournées l'une vers l'autre, et elle me faisait ses confidences, avec moult détails.
Alors qu'elle parlait, elle me confia soudain :
« Tu sais, là, en ce moment, le fait de te raconter, ça m'excite vachement... Pas toi ?
J'avoue que je n'étais pas indifférente à sa narration.
- Ca t'ennuie que je me fasse plaisir, maintenant ?
- Ben non, bien sûr... »
Excellente occasion pour moi de m'instruire...
Alors toujours sur le côté, elle enserra ses mains entre ses cuisses, genoux serrés, et, fermant les yeux, elle se laissa aller, bougeant légèrement le bassin. Sa respiration se troubla... elle gémit un peu... de plus en plus fort.
« Oh... si tu savais... comme c'est bon...
Puis elle poussa de grands soupirs, et tout se calma peu à peu. Elle rouvrit les yeux, souriante...
- Tu ne fais jamais cela ?
Je ne répondais pas, j'avais un peu honte...
- Allez, ma fille, fais comme moi, tu verras, c'est délicieux ! Tiens, mets-toi comme moi, mets tes mains là et appuis là, doucement... »
Timidement, je pris la position qu'elle me demandait d'adopter. Cela était encore pudique et relativement discret. Et puis j'exerçais une pression légère sur mon pubis, pression qu'il me tardait de renouveler, encore et encore. Et pour la première fois je ressentis un vague me monter dans le ventre. C'était plus fort que moi, je ne pouvais m'arrêter.
« Oui vas y, voilà ! Très bien... oui ! C’est comme ça !
- Oh que c'est bon... »
J'avais fermé les yeux, ressentant le désir de m'isoler dans mon plaisir. Mais quand je l'entendis respirer en désordre, comme moi, j'entrouvris les yeux. Elle était dans la même position que moi, et se masturbait aussi, comme moi... Cela m'excita d'un coup et je ressentis le premier feu d'artifice dans mon ventre. Cela me fit basculer, soupirer, accompagnant ma copine dans son plaisir... et ensemble, nous arrivâmes dans un nuage de plaisir, heureuses d'avoir accompli ce qui pour nous était comme un exploit, tout simplement...
C'est un souvenir qui restera marqué dans ma mémoire toute ma vie...
Le soir même, dans l'intimité de mon lit, je ne manquais pas de recommencer encore et encore. Le plaisir était violent, explosait littéralement, et même deux à trois fois de suite. C'était fantastique comme nouvelle sensation jusqu'ici inconnue. A chaque fois, j'en restais presque épuisée, et je m'endormais comme une masse...
Peu à peu, mes rêves devinrent plutôt orientés là dessus, et il m'arrivait souvent de me réveiller le matin avec mon sexe trempé, et mes doigts mouillés.
Cette nouvelle découverte, faite donc vers l'âge de 13 ou 14 ans, devint pour moi une véritable frénésie permanente. J'étais la seule témoin avec Nathalie de cette évolution dont je n'avais pas honte du tout. Nous nous retrouvions souvent dans ma chambre ou la sienne.
« Allez ! Raconte-moi encore, quand t'as rencontré ce mec sur la plage », lui demandais-je.
Alors elle me racontait, nous nous allongions sur le lit et nous nous masturbions, la main dans la culotte. Nous n'avions absolument pas l'impression de faire ce que j'appris, plus tard, être mal, paraît-il !. Pour nous deux, c'était un plaisir vraiment sympa, et on en profitait pleinement
Un jour, alors que nos parents étaient partis faire des courses, nous étions toutes les deux dans notre chambre, et elle m'avait apporté une revue porno qu'elle avait trouvée dans les affaires de son père. Toutes contentes du plaisir qui nous attendait, nous nous allongeâmes, à plat ventre sur le lit pour nous régaler ! C'était une première pour moi, car je n'avais jamais vu de revue porno. J'en restais bouche bée...
« Ouah ! Regarde ça ! »
Pour la première fois, je voyais en gros plan des sexes d'hommes en érection et cela me parut énorme ! Cela me rappela ce que j'avais déjà vu à la campagne chez mes grands parents : il y avait un âne qui de temps en temps avait « une grosse queue »... comme disait ma grand-mère. Cela ne voulait absolument rien dire pour moi. Mais là... C'était différent... Et puis je reconnus bien sûr un sexe féminin en gros plan, pénétré par cette « grosse queue » humaine...
Mais je ne fus pas au bout de mes surprises.
Nous regardions tranquillement, d'un air faussement détaché...et le trouble commença à m'envahir. En tournant la page, la revue nous montra deux jeunes femmes enlacées en 69. Ce fut pour moi comme une bombe dans ma tête!. Nathalie s'aperçut de mon trouble :
« Dis, ça t'excite »?
- Ben ... plutôt, oui ! »
Je perçus par son bref mouvement, qu'elle se rapprochait tout contre moi. Alors que nous étions toujours à plat ventre côte à côte, elle osa poser son bras sur l'arrière de mes cuisses. C'était la toute première fois que quelqu'un me touchait, et cela me troubla vraiment. Je ressentais cette nouveauté comme irrésistible, inconnue jusqu'ici. C'était agréable, doux, bon... et je la laissai remonter sa main qui s'insinua bientôt entre mes fesses et entre mes cuisses.
La revue n'avait plus d'intérêt pour moi, et ne comptait que cette main qui me mettait le feu au ventre. J'eu un geste reflex de tendresse de la tête vers le visage de Nathalie et tout naturellement nos lèvres se rejoignirent dans un baiser d'une douceur extrême, mais tellement nouveau pour moi... Je n'avais rien à retenir, et je ne pouvais que tout donner, me donner. Je découvrais ce que cela voulait dire « s'abandonner »... Quel délice, quel plaisir, quelle émotion…
Nous nous fîmes face, allongées sur le côté et naturellement, nos mains plongèrent entre nos cuisses respectives. Je retrouvais sous mes doigts, sans rien voir, des itinéraires déjà connus, et je n'eus aucun mal à y pénétrer mes doigts. Nathalie aussi s'abandonnait, et nos éprouvâmes, ce jour-là, la plus intense, et la plus douce révolution sexuelle de notre vie ! Je compris enfin ce que voulait dire « s'envoyer en l'air ».
Et pourtant, je n'avais intimement aucune tendance lesbienne. Ni maintenant d'ailleurs... C'était ce climat de complicité et de grande douceur qui m'avait amenée à m'abandonner ainsi au plaisir... Plaisir qu'une personne me permettait de lui donner, que je permettais à une autre personne de me donner...
Et puis c'était peut-être aussi plus facile pour moi avec Nathalie, car je déclinais son corps comme et avec le mien, et je n'étais pas en terrain inconnu !
C'est ainsi que pendant plusieurs mois, nous eûmes, avec Nathalie une relation essentiellement basée sur le plaisir physique uniquement masturbatoire, onaniste ou mutuel. Je ne voyais pas de différence. Seul pour moi le plaisir comptait. Cela nous prenait assez souvent, et plus le temps passait, moins nous prenions de temps avec les préliminaires... Nous avions faim l'une de l'autre, et je savais que cela n'était qu'une transition dans ma vie, car nous n'avions encore jamais touché à l'Homme.
J'arrivais donc dans ma seizième année, avec cette riche expérience qui m'avait au moins appris ce qu'était la douceur, la tendresse, le plaisir et l'orgasme. Mais aussi et surtout la complicité. Nos corps avaient évolués, et nous étions devenues de vraies petites femmes. Ma poitrine était assez forte, et Nathalie avait hérité des fesses de sa mère... Elle était bien en chair, et appétissante. Car je savais, moi seule, que ce corps était une véritable petite bombe quand il baignait dans le plaisir !
Un jour, c'était en Septembre, elle m'appela au téléphone !
« Ca y est ! me lança-t-elle, toute joyeuse.
- Quoi, ça y est ?
- Ca y est!... j'ai couché !
- Avec un mec ?
- Ouais, et c'est génial ! Franchement génial ! Dis, t'es pas jalouse ?
- Non bien sûr, mais t'as fais attention ?
- Mais oui ma puce, t'inquiètes pas ! »
C'est ainsi qu'elle m'annonça qu'elle avait fait « le grand saut », que je n'avais pas encore fais. Mais je n'étais plus vierge, car nous avions vite découvert, dans nos ébats avec Nathalie, l'usage d'un gode, qui accentuait notre complicité. On l'appelait « le mec », et bien sûr on s'en donnait à cœur joie, vu le peu de danger que cela représentait...
« Écoute, me proposa-t-elle. Il faut absolument que je te le présente, il est génial et vraiment gentil ! Et puis, tu sais, on peut mettre « le mec » à la poubelle, parce qu'avec Gérard... Whaouh!!! Quelle queue ! »
Je n'eus pas le temps de comprendre le sous-entendu car ma mère rentra dans ma chambre, me surprenant au téléphone. Je ne l'avais pas du tout entendue rentrer.
« Ah, tu téléphones ! Excuse-moi...
Et elle ressortit en fermant la porte
- Bon Nathalie, je te laisse, ma mère vient de rentrer. Tu me rappelles, ok ?
- Ok, allez ciao ! »
Et je raccrochai.
Ah oui ! On parlait du gode...
À ma grande surprise, j'en avais trouvé un dans l'armoire de la chambre de ma mère, dissimulé sous une pile de linge. Je n'en revenais pas ! Alors ma mère aussi utilisait un tel accessoire ! Ma chère mère, la Marquise de S. Jamais je n’aurais cru qu’lle se servait de ce genre d’accessoire !
Cela me renforça dans l'idée qu'il n'y avait rien de mal à se faire du bien... Mais je prenais quand même le soin de faire en sorte qu'elle ne s'aperçoive pas du tout qu'il me servait aussi de temps en temps.
En effet, il m'arrivait, quand je restais seule à la maison et quand j'étais sûre de ne plus être dérangée, d'aller dans la chambre de ma mère pour voir ce gode. Il était superbe, pas trop gros, mais très bien fait. Rien à voir avec ceux que l'on trouve maintenant. Non ! C'était un beau cylindre en métal argenté, très agréable de forme... À cette époque, on ne faisait pas autre chose.
Alors je m'installai sur le lit, devant l'armoire à glace. Je m'étais vite rendu compte que j'aimais regarder, et comme je ne pouvais voir personne, à part Nathalie, alors je me regardais moi-même... Je retirais ma culotte, ouvrait les cuisses, et très doucement, je me caressais devant mon image, regardant avec beaucoup de plaisir ce double dont j'effaçais mentalement le visage.
Et je me masturbais avec le gode, mais aussi avec beaucoup de plaisir, devant l'image de cette fille, qui, devant moi, en faisait autant. Je commençais vraiment à apprécier la présence d'un corps volumineux dans mon vagin et le plaisir qu'il faisait naître... Alors, je m’abandonnais totalement à cette présence intime et envahissante, et je laissais la vague me secouer, une ou plusieurs fois. Puis tranquillement satisfaite, avec toutefois le sentiment de ne pas avoir fait quelque chose d'ordinaire... Mais pas de mal.. Je remettais tout soigneusement en place pour effacer toute trace de mon passage.
Le lendemain, Nathalie me rappela. Ma mère étant partie faire des courses, je pouvais parler tranquillement sans être obligée de mettre un bémol à mon volume.
« Dis Nathalie, hier, j'ai été interrompue par ma mère... Qu'est-ce que tu me disais, à propos de Gérard ?
- Oui ! Je disais qu'il faut absolument que tu le connaisses. Je disais qu'il est vachement sympa, et qu'en plus, il est bien équipé... Tu vois ce que je veux dire ?
- Euh, oui... mais pourquoi tu me parles de ça ?
- Ben parce que je veux t'en faire profiter ! Tu verras, c'est génial !
J'en restais interdite ! Elle ne me laissa pas le temps de poursuivre :
- Écoute, demain c'est samedi, et mes parents s'en vont dans la maison en Bretagne... Viens nous rejoindre, Gérard viendra aussi avec sa moto... il me l'a promis ! »
Je savais, sans trop me prendre la tête, que ce week-end allait être très important pour moi. Mais je n'osais m'imaginer ce que je devinais très vaguement, compte-tenu de notre complicité commune, et de la facilité avec laquelle, toutes les deux, nous nous jetions dans le plaisir...
Le lendemain, j'étais dans ma chambre et mes parents en bas dans le salon. Il était quinze heures environ quand le téléphone sonna. Ma mère décrocha :
« Oui ?
-...........
- Sophie ? Oui elle est là!... Tu veux lui parler ?
-........ »
Je savais que Nathalie argumentait pour que mes parents m'autorisent à dormir chez elle. Cela arrivait de temps en temps, mais là, je savais que ma copine n'était certainement pas seule...
« Sophie, c'est ton amie qui demande si tu veux aller dormir chez elle ce soir.
- Oh chouette ! tu veux bien maman ?
- Bon d’accord. Elle prend ses affaires et elle vient... Mais soyez sages, hein !
-.......... »
Moi, je savais qui nous attendait tous les deux...
Trente minutes après, en quittant ma maison, je pus voir la grosse moto, cachée derrière un tas de bois. Je sonnais à la porte, et c'est Nathalie qui vint m’ouvrir.
« Super ! Allez, viens ! On est dans ma chambre là-haut ! »
Elle m'entraîna dans l'escalier, toute joyeuse, avec des fous rires de connivence complice qui m'amusèrent. Dans sa chambre, je fis la connaissance de Gérard. Il était allongé sur le lit, entrain de feuilleter un illustré. Il était beau. Il se leva à mon approche, me dévisageant avec insistance. Il était grand.
« Voila!, je te présente Sophie... Voila Gérard.
Et s'adressant à Gérard :
- Elle vient d'avoir seize ans, et c'est d'elle dont je te parlais... »
Devant mon étonnement vaguement interrogateur, il répondit avant qu'un seul son ne sortit de ma bouche :
« Oui t'inquiète pas, Laure, Nathalie m'a raconté...
- Raconté quoi ? demandai-je
- Oh rien ! tous vos petits plaisirs entre vous deux...
Le rouge m'inonda le visage. Il s'en aperçut :
- Mais ne rougis pas comme à ça, Laure, il n'y a rien de mal à cela.... C'est la vie, tout simplement. Et tu sais, elle vaut vraiment le coup d'être vécue, la vie, et à fond... T'es d'accord ?
J'étais comme pétrifiée... impressionnée par la beauté, le calme et la grande taille de ce mec...
Faussement désinvolte, je demandais :
- Et bien, bonjour ! Euh, quel âge as-tu ?
- J'ai vingt ans. »
Et tout en disant cela, il prit ma tête entre ses deux mains, et avant que je n'aie pu réagir, déposa sur mon front un doux baiser qui nettoya d'un coup toutes mes réticences...
« À la bonne heure », intervint Nathalie qui s'était rapprochée.
Et à son tour, elle embrassa Gérard sur la joue, en insistant par de petits baisers qui lui fit tourner la tête vers elle et je vis leurs lèvres se rejoindre, là, tout près de mon visage. Nathalie gémit de plaisir, tout en semblant manger outrageusement ces lèvres avec une impudeur extrême. Ce faisant, Gérard avait passé son bras autour de ma taille et m'attirait contre lui, tout en embrassant Nathalie. Je me sentais bien, contre eux... C'était très agréable...
Soudain, leur baiser cessa, leurs lèvres se séparèrent en douceur, soulignées d'un regard complice. Puis il tourna son visage vers moi, et posa ses lèvres sur les miennes avec une douceur et une approche presque timide... Ce baiser me rappela ceux que nous échangions avec Nathalie, et je ne pus résister. Je m'y noyais avec douceur, insouciance et grande délicatesse.
Pendant ce baiser qui me fit fermer les yeux, je sentis les lèvres de Nathalie sur ma joue. Cette complicité commune me ravit à souhait. Nous nous embrassions, simplement. Et pour montrer à Nathalie toute mon affection, voire ma reconnaissance, je tournais mon visage vers elle et l'embrassais à son tour. Le fait de pouvoir changer ainsi dans le plaisir du baiser, et de revenir à nouveau à Gérard, commença à me troubler fortement...
Surpris, Gérard s’exclama :
« Ouais, les filles ! C’est bien ça ! On recommence ? »
Je me donnais encore plus à ce baiser masculin qui en fait était le premier... C'était tellement agréable. Je sentais à côté de moi, Nathalie qui se collait à nous, qui s'agitait, et dont la respiration, comme la mienne, devenait haletante. Cet émoi m'incitait à continuer à embrasser Gérard.
Et je sentis Nathalie glisser contre nous deux, comme si elle s'agenouillait. Dans notre baiser, Gérard eut un petit gémissement, et nos lèvres se séparèrent comme pour reprendre leur souffle. Je jetais un œil vers Nathalie et ce que je vis me secoua tout entière.
Elle avait la bouche pleine, pleine d'un sexe énorme qu'elle avait, pendant notre baiser, extrait de son jean. Son regard croisa le mien, et j'y vis plein de malice. Puis elle se concentra sur sa succion. Gérard, les yeux fermés, visage tourné vers le plafond, semblait s'abandonner totalement. C'est Nathalie qui m'attira vers le bas.
« Regarde ce truc, me dit-elle pendant qu'elle le branlait. Regarde, ça ne te dit rien ? »
Et elle le réemboucha, appréciant les yeux fermés, cette fantaisie qui semblait la ravir. J'observai la scène, pas tout à fait bouleversée, très intriguée et surprise, commençant même à devenir envieuse. Car en fait, rien ne m'empêchait d'en faire autant. Après tout, ils m'avaient invitée à venir pour me montrer des trucs, non ? J'approchais mes lèvres de la joue déformée de Nathalie pour l'embrasser. Elle comprit l'invite discrète, et tout naturellement et dans la plus grande douceur, nous nous retrouvâmes toutes les deux à solliciter de nos lèvres bien humides, ce gland bien érigé et bien gonflé de désir...
Gérard nous tenait la nuque et nous regardait en souriant...
C'était fantastique ! Nous associions nos lèvres de part et d'autre de cette tige de chair, bien raide et bien dure... Son sexe était ferme, pointait tout seul vers le haut quand on le lâchait. Mais il ne restait pas longtemps seul. Nous nous le passions de bouche en bouche, le masturbions...
Sur ce plan là, c'est Nathalie qui m’apprit :
« T'as déjà branlé un mec pour le faire gicler ?
- Non...
- Alors regarde... »
Et elle me montra comment la main devait caresser et flatter ce gland turgescent... Je m'appliquais, comme une élève studieuse, consciente de l''effet produit en jetant un œil sur Gérard. Il était aux anges. Et moi, je trouvais cela drôlement excitant...
« Tu veux le faire gicler ?
- Ben...
- Gérard, tu veux bien qu'elle te fasse gicler ?
Il ne répondit pas, me regardant en riant et me caressant la nuque...
- Vas-y », m'encouragea Nathalie...
Pour moi c'était une première... Je sentais le plaisir monter dans ce sexe énorme et dur. Je ressentis même des mouvements de bassin de Gérard. Je le pris dans la bouche, lui enserrant la tige de chair de ma main, et je lui laissais faire des va-et-vient dans ma bouche. Il se branlait carrément entre mes lèvres, se servait d'elles comme d'un réceptacle à jouir.
Le gland me tapait le fond de la gorge, ma salive permettait à mes mains de coulisser, les râles de plaisir de Gérard m'annoncèrent une explosion proche. Nathalie, à genoux à côté de moi, toujours habillée, se masturbait sous sa robe en me regardant faire, lui flattant les testicules de l'autre main. Elle avait baissé son slip qui était resté tendu à mi-cuisse.
Les poils pubiens de Gérard me chatouillaient le nez. Le gland dans ma bouche devenait de plus en plus dur. Je sentais qu'il allait se passer quelque chose de terrible, quelque chose que j'avais déjà vu dans des photos… Mais dont j'ignorais tout du déroulement. Gérard commença à haleter assez fort. Il s'arrêta de bouger, me laissant le soin de prodiguer ma caresse buccale et manuelle, qui, quoique soudainement très lente, n'en fut pas moins décisive. Nathalie à côté, exultait :
« Oui., ça y est, il va tout gicler... Oui !... Continue comme ça... »
Je continuais, et je serrai mes mains, mes doigts, mes lèvres sur ce gland qui eut plusieurs spasmes nerveux... et je reçus plusieurs longues et généreuses giclées de quelque chose dans le palais, au fond de la gorge, m'obligeant à avaler. C'était légèrement salé, curieux, nouveau...Un peu surprise, je le retirai de ma bouche pour voir, et le gland, hypergonflé à quelques centimètres de mon visage , m'aspergea encore deux fois, m'envoyant une giclée de cette crème blanche dans l'œil, et l'autre sur la joue...
J'éclatais de rire...
« Waouh !, super, laisse-m'en un peu... »
Je n'eus qu'à guider ce pieu de chair baveux entre les lèvres avides et entre-ouvertes de Nathalie qui le suça consciencieusement comme pour le nettoyer...
Gérard émergeait doucement. Nos regards se croisèrent pendant que Nathalie, visiblement, se régalait goulûment, à la recherche des dernières gouttes de sperme. Nous nous sourîmes. J'étais contente de moi, et même assez fière ! Ma première éjaculation ! Tu penses ! Quel évènement ! Ca je ne l'oublierai jamais...
De même que je ne suis pas prête d'oublier notre week-end !. Car nous n'étions que le samedi après midi, et seuls tous les trois jusqu'à dimanche après midi...
Je proposais d'aller prendre une douche, ce qui enthousiasma mes amis. À poils tous les trois, nous goûtâmes à ce plaisir extraordinaire de nous promener nus dans la maison. Cela ne m'était jamais arrivé, et je ne résistais pas au plaisir de toucher très simplement Nathalie et Gérard. Cela se faisait en toute simplicité, avec beaucoup de douceur.
Gérard était aux anges, au vu de son sexe qui, bien qu'au repos, avait quand même, de bonnes dispositions prometteuses. Et lui ne se gênait pas non plus pour passer ses mains sur nos corps pas farouches, comme et quand il le souhaitait. C'était agréable, doux et plaisant.
Vers vingt heures, après avoir grignoté un bout dans la cuisine, nous étions toujours nus, Nathalie et moi vautrées sur le tapis du salon. Et Gérard dans un fauteuil, le sexe toujours à l'air et même toujours en l'air ! Je crois que de l'après midi, il n'avait pas débandé. Cela me faisait tout drôle de le voir évoluer comme ça dans la maison, son truc énorme se balançant devant lui...
C'est Nathalie qui commença, me chuchotant presque secrètement dans l'oreille...
« Dis, ça t'a plu tout à l'heure ?
Je gloussais de plaisir, lui faisant comprendre que oui !...
- Ca te plairait de baiser vraiment ?
Là, je sentais que cela devenait sérieux... Elle n'attendit pas ma réponse.
- Alors regarde bien et après tu feras pareil... d'accord ? »
Je restais sur le tapis, aux pieds de Gérard, et mon amie se leva. Elle s'assit à côté de lui, et commença à se blottir contre lui, à l'embrasser dans le cou, à lui caresser le ventre. La réaction de Gérard ne se fit pas attendre. Ils souriaient, s'amusaient...
C'était impressionnant. Nathalie, satisfaite du résultat se pencha sur cet objet si bien disposé, et l'emboucha profondément, faisant coulisser sa bouche comme je l'avais fait peu de temps auparavant... Cela commençait à m'exciter pas mal. Gérard se laissait faire, tantôt tendait son visage vers le ciel en se donnant du bassin dans la bouche de Nathalie tout en me regardant et en me faisant un clin d'œil complice.
Je m’assis en tailleur, face à eux et sans aucun complexe, commençait à me masturber comme je savais le faire seule.
Ils me regardèrent et sourirent...
Alors Nathalie se redressa et enjamba son ami. C'était imminent, et terriblement impressionnant pour moi, à deviner ce qui allait se passer. Gérard faisait coulisser son sexe dans la raie des fesses de mon amie. La lenteur lascive de leurs mouvements, volontairement ralentis pour en apprécier plus la jouissance de chaque seconde, me provoqua une excitation tout aussi soudaine que brutale. Je réagis instinctivement.
Me levant brusquement, je m'approchai à genoux entre les jambes ouvertes de Gérard, et, le visage à hauteur des fesses de Nathalie, je saisis ce sexe énorme, et me mis à le sucer. D'une main, je caressais les fesses de mon amie. Elle comprit.
Elle se souleva, et d'elle-même avec une impudeur sans égale, s'écarta les fesses à deux mains, m'offrant le spectacle extraordinaire de sa foufoune qui allait être honorée du pieu que j'avais dans ma main. Je n'eus qu'à poser délicatement le gland dans cette brèche toute rose et trempée. Le cul de Nathalie s'abaissa doucement, tout doucement, faisant disparaître petit à petit le braquemart dans les profondeurs de son intimité. Je retirais ma main pour faciliter la pénétration.
J'avais ce spectacle à dix centimètres de mes yeux et cela me ravissait au plus haut point. Du jamais vu ! Et Nathalie commença à onduler du bassin, faisant apparaître et disparaître ce sexe fier et actif, qui mettait la chatte de Nathalie en valeur, me montrant l'intimité maximum dans l'union de deux êtres, branchés l'un à l'autre par le plaisir qui allait s'accentuant...
Nathalie commençait à haleter, commençait même à jouir...
« Oh mon chéri ! C’est génial... Mais retiens-toi, je t'en prie, retiens-toi ! Car tout à l'heure, c'est Sophie qui va me remplacer... Tu veux bien dis ? Oh, c'est bon... Sophie ! tu veux bien qu'il te baise ? Maintenant ?
Je crois que j'étais prête, car trempée... Et puis j'en avais envie, vraiment beaucoup envie.
Je me renversais sur le tapis, en arrière, couchée sur le dos, les jambes grandes ouvertes et les genoux aux épaules. J'étais prête à recevoir pour la première fois dans mon intimité jamais partagée un sexe masculin. J'étais prête à me donner à l'homme, pas à celui-là en particulier, mais à l'homme, mon complément sexuel...
Gérard se dégagea, et avec beaucoup de lenteur dans ses gestes, s'agenouilla entre mes jambes, assis sur ses talons, le sexe fièrement dressé vers le haut. Il me caressa les cuisses, les jambes, avec beaucoup de tendresse, contemplant, semble-t-il avec beaucoup de satisfaction, l'objet de sa très proche pénétration. Nathalie vint se mettre derrière moi, me souleva légèrement les épaules afin que je puisse m'appuyer confortablement sur sa douceur, son attention, sa tendresse, sa douce chaleur... Elle me caressait les seins, me chuchotait à l’oreille :
« Voila, ma puce ! Il va te baiser... tu vas voir,... c'est génial... Oh ! si tu savais comme cela me fait plaisir pour toi ! Allez, laisse-toi aller, tu vas être vraiment bien ! »
Gérard prit appui sur ses bras sur mes côtés. Au-dessus de moi, presque sans me toucher de son corps, il m'embrassa doucement. C'était d'une douceur extrême. Puis il embrassa Nathalie...avec autant de douceur et de tendresse, confirmant leur complicité dans mon initiation.
Et je sentis sur l'entrée de mon vagin cette chose dure... Oui, voila, on y était... Il ne força pas du tout, m'observa du coin de l'œil. Je sentais le gland rester juste à l'entrée de mon vagin, comme s'il se délectait de la visite qu'il allait faire au plus profond de moi...
Cette mini-pénétration sollicitait énormément mon petit point sensible, et j'en voulus un peu plus, lançant vainement mon bassin plus vers l'avant, vers la pénétration plus profonde. Mais sournoisement, et aussi avec beaucoup de plaisir, Gérard se retenait, en ne me pénétrant qu'un tout petit peu plus à chaque fois, se contentant de tout petits va et vient horriblement jouissifs. Nathalie soupirait, et avait, elle aussi, sa respiration troublée...
Je ne pus retenir un cri presque bestial : d'un coup, il avait poussé et resta là, bloqué au fond, sans bouger !
Là, ce fut extraordinaire. Remplie comme jamais je ne l'avais été jusque-là, j'eus l'impression que tout mon corps se moulait autour de cette grosse chose qui m'avait si soudainement envahie. Et me vint à l'esprit les moments où je me masturbais avec le gode que je laissais volontairement immobile...
Mes mains s'agrippèrent aux hanches de Gérard, s'agrippèrent à lui, l'attiraient à moi avec une force insoupçonnée jusqu'ici... Cette pénétration, surprenante pour moi, était la plus belle chose que je n'avais jamais connue, certainement de par l'extrême douceur qui l'accompagnait. Mon bassin commença à onduler, à remuer, à s'agiter, à courir après le plaisir que me donnait cette immobile invasion, et l'explosion ne tarda pas à me submerger. Je lui laissai libre cours, l'encourageai de la voix, en demandai plus...
Je suppliai, exigeai, grondai, divaguai... Gérard s'était laissé aller de tout son poids sur mon ventre, accentuant encore cette sensation que mon corps, pour peu de temps, ne m'appartenait plus. Les encourageants baisers de Nathalie m'inondaient le visage et j'eus presque l'impression de perdre connaissance, quand je sentis dans mon ventre les soubresauts spasmodiques d'une éjaculation qui m'inonda généreusement le plus intime de mon être, l'électrisant, lui provoquant comme des électrochocs incontrôlables et incontrôlés.
Quand j'y pense, maintenant, près de trente ans après... J’en suis encore tout mouillée !
Mon insouciance, heureusement, ne me joua pas des tours !
Je crois que ce week-end fut pour moi très important dans ma vie. C'est grâce à mes amis, que les choses du sexe me permirent de trouver un équilibre appréciable.
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je veux bien la suite du récit aussi stp chère Sophie.
Bonjour je serais heureuse de lire la suite de l'histoire.Merci d'avance
Cher Pat, en effet, la question peut se poser... Mais ce texte date de 1889, époque où, d'une part le Sida n'existait pas, et d'autre part, les maladies dites "vénériennes" étaient considérées un peu comme une fatalité, quasi inévitable...
Comme je l'ai dit à la fin de l'un de mes textes, il faut se protéger, et ne pas perdre la vie pour quelques minutes de plaisir...
En effet, que d'érotisme dans ce texte, j'imagine bien le flot de sperme qui déglutit de cette chatte avide, mais dis-moi, une question me vient à l'esprit : comment faisait-elle pour se protéger ? ;-) Coquinement.
Pat
envoi le moi merci
SCLOOPS