Les Mémoires très Libertines de Sophie
Une soeur amie, une soeur aimante, une soeur amante... Chapitre 5 à 8
Chapitre 5 - Sommeil et préjugés
Elle finit par sortir par sortir de la douche pour se sécher sous mes yeux et partir, nue, vers sa chambre pour s'y habiller. Je regagnais la mienne rêveur. Mon téléphone sonnait et je ne m'en étais même pas aperçu, perdu comme je l'étais dans ma rêverie. Je me précipitais donc sur lui.
« Allo ?
- Hé bien ma poule, tu dors ? »
C'était Éric, un vieil ami. Nous nous étions promis, nous et quelques autres, de nous faire une partie de jeu en réseau géante, un marathon de deux jours... Et j'avais déjà vingt minutes de retard. Chloé semblait avoir la capacité de réduire mon attention à celle d'un poisson rouge quand ça ne la concernait pas.
« J'arrive dans quarante minutes !
- On t'attend, mais tu vas passer un sale quart d'heure !
Les parents m'avaient déjà donné leur accord, Chloé n'aurait rien à leur dire. Je saisis mon sac, y fourrai mon ordinateur portable ainsi que le matériel nécessaire, et sautait sur mon vélo prestement. C'est tout aussi prestement que je revenais jusqu'à ma chambre pour y mettre des vêtements.
Vraiment j'avais la tête ailleurs, et je vous laisse deviner où. La majorité du chemin était dans le bon sens de la pente pour aller chez Eric, si cela me permettait de ne pas être trop en retard, je préférais ne pas penser à la suite. Je laissais un petit mot rappelant où j'étais et pourquoi sur la porte de la chambre de frigo, et je partais à la va-vite.
Ces deux jours je les tins, arrivant à des scores fort honorables sur les divers jeux, et c'est la mort dans l'âme que j'en vis la fin. Évidemment j'avais hâte de revoir Chloé, mais toute cette pente, j'allais devoir la remonter. Je disais au revoir aux autres, enfourchais mon vélo et partais pour la terrible épreuve. C'est au coin de la rue que je vis l'ange salvateur. Chloé m'attendait là, adossée à l'Espace familiale.
« Je te ramène ? »
Pour un peu j'aurais pu l'embrasser dans la rue. C'était vraiment une joie immense. Elle m'aida à rentrer le vélo dans le coffre et nous partîmes en voiture pour rentrer. Je somnolais dans la voiture jusqu'à l'arrivée. Une fois à la maison, elle tint absolument à ce que je prenne une douche avant d'aller me coucher. Je n'avais pas la force de résister et j'obéis donc docilement. C'est d'une voix presque timide qu'elle me demanda :
« On dort ensemble cette nuit ? «
Dormir ? Je ne demandais pas mieux ! J'acceptais donc et allais me coucher. Elle vint se coucher contre moi et le sommeil me prit immédiatement. Ce fut une longue nuit, une nuit sans rêve mais très réparatrice. C'est plein d'énergie que je me levais le lendemain matin pour la retrouver qui dormait à côté de moi. Son pyjama de satin était remonté sur son ventre et elle dormait sur le dos, une main le long du corps et l'autre repliée sous son oreiller. Je respirais sa délicieuse odeur de femme et mon érection matinale me rappelait que moi j'étais un homme et qu'il y avait des conclusions à en tirer de toutes urgence.
Sa poitrine montait et descendait au rythme lent de sa respiration... J'avais tellement envie d'y toucher, de la voir tout au moins. Je murmurais son nom plusieurs fois, de plus en plus fort, pour voir si elle dormait bien. Aucune réaction : la voie était libre. Je crois que c'est à ce moment là que mon désir foula d'un pied rageur ma bonne conscience, lui faisant comprendre que la théorie c'est bien beau, mais qu'une occasion peut-être unique se présentait à moi. Les doigts tremblant, je défis un à un les boutons de son haut pour découvrir une poitrine que je connaissais déjà mais découvrais chaque fois. J'effleurais le bout d'un téton avec une joie immense et une peur à sa mesure. Si elle se réveillait, elle me tuerait.
La seule réaction que j'observais fut une érection et un durcissement du téton, suivi de l'autre à qui je fis subir le même traitement. L'expérience était vraiment très excitante, et je risquais même quelques coups de langue sur le téton le plus proche en caressant l'autre. Elle gémit doucement. J'eus alors un mouvement de recul, apeuré... mais rien d'autre ne se passa. Elle devait traduire ça par un rêve érotique, sûrement. Autant en profiter alors ! Je décidais de lui ôter son pantalon de pyjama, avançant millimètre par millimètre pour ne pas la réveiller. Cet effort me prit bien cinq à dix minutes, mais j'y parvenais. La partie la plus délicate fut de le baisser sous le bassin, le reste étant bien plus rapide et facile.
« La chance sourit aux audacieux », dit-on. Hé bien, je devais être bougrement audacieux parce qu'elle me sourit bougrement. Dans son sommeil elle bougea une jambe, ce qui eut pour effet de lui écarter les cuisses et ainsi de m'offrir une vue bien meilleure sur son sexe. Jamais je ne l'avais vu de si près. Loin d'être un expert en la matière, mes lectures m'avaient cependant appris que s'il était trempé comme ce matin, cela voulait probablement dire que son rêve était très érotique. Je fis glisser mes doigts le long de ses fines lèvres et décidais de m'arrêter là, ne voulant pas trop tenter la chance. Je me levais donc et me dirigeais vers la porte.
« Ah non ! Tu reviens ici ! »
Je me figeais puis me retournais, stupéfait. Elle était assise sur le lit, et parfaitement réveillée.
« Tu n'étais pas ?...
- Bien sûr que non, il est onze heures ! Ça fait plus de trois heures que je suis réveillée ! J'ai eu le temps de petit déjeuner, de prendre ma douche, et de revenir me coucher en attendant que ce soit ton tour.
- Mais alors tu savais. Tu m'as laissé te...
- Me caresser, oui ! Et ça ne va pas se finir comme ça ! Après le repas tu m'as laissé partir comme ça, dans la douche tu n'as rien fait, et maintenant tu te tires ? Hors de question !
- Mais... tu m'avais interdit...
- Tu as bien des choses à apprendre sur les femmes. Maintenant si tu ne te déshabilles pas et ne reviens pas sur le lit, tu vas passer des vacances horribles !
Interloqué, complètement perdu devrais-je même dire, je revins à elle.
« Et retire-moi ce pyjama. La moindre des choses serait d'être nu, toi aussi ! »
Je restais là, interdit. Ce fut elle qui se leva, vint à moi et me déshabilla. Mon haut vola au sol et elle s'agenouilla pour m'ôter le pantalon de pyjama, se trouvant nez à nez avec mon sexe tendu. Elle le prit en main avec délicatesse et, s'adressant à lui :
« Tu sais que tu m'as manqué toi ? Tu as été absent deux jours ! »
Chapitre 6 - Du paradis à l'enfer
C'était de la triche ! Elle m'avait piégé ! Et puis, c'était même pas à cause d'elle : tous les hommes sont durs au réveil ! Bon... Il faut bien admettre que tous n'ont pas une si charmante créature agenouillée nue devant eux et Totor me le fit bien comprendre en se gonflant plus encore d'aise et d'orgueil. J'avais oublié de vous présenter Totor... C'est mon sexe. J'en vois une qui ricane ! D'abord c'est le mien à moi, et puis je l'appelle comme je veux d'abord ! En ce moment là je dois cependant avouer qu'il n'était pas qu'à moi.
Chloé me donna un premier coup de langue comme le ferait un chat qui goutte pour voir si le lait est à son goût. Un frisson me parcouru l'échine et remonta jusqu'en haut du dos, me figeant soudain dans un bien être inconnu. Elle réitéra l'expérience plusieurs fois puis le pris en bouche. La sensation était tout autant étrange que délicieuse. La douce chaleur, l'humidité, la caresse des lèvres...
Le paradis existait, et il se trouvait entre les lèvres d'une femme. A ce moment là c'est du moins ce que je croyais... Le meilleur viendrait plus tard. J'étais là, campé sur mes pieds, ayant peur de tomber tant le plaisir était grand. Elle jouait avec de la langue, faisait de petits aller et retours, et me regardait coquinement tout en le faisant. Ses yeux semblaient briller de malice : elle jouait avec moi comme le chat avec la souris. J'étais entièrement à sa merci; elle le savait et le savourait dans plus d'un sens du terme. Elle retira bientôt sa bouche pour observer et soupeser mes testicules. Elle les soupesa puis les caressa, ce qui eut l'effet sur moi d'une nouvelle décharge électrique.
« J'adore tes sacs à bébés.
- Pardon ? Mes quoi ?
- Tes sacs à bébés ! Ta fabrique de petits nageurs ! Ton silo à semence !
- Oh...
- Ca te dirait un petit cours d'anatomie ?
- Merci ! Je sais quand même comment je suis fait !
- Je parlais de moi...
- Quand tu veux ! »
Elle se releva, alla s'allonger sur le lit et écarta les cuisses, ne me cachant rien de son intimité.
« Approche-toi, je vais te montrer. »
Elle m'expliqua alors les différentes zones, les noms, les zones érogènes, etc. Je prenais mentalement des notes pour savoir les retrouver au besoin... On pouvait toujours rêver, ça ne coûtait rien. Je décidais de prendre les devants, puisqu'apparemment elle n'avait pas aimé que je sois sage et obéissant par le passé, et j'allais presser son clitoris d'un doigt. Ses yeux s'arrondirent et elle se figea, arrêtant de respirer. Je commençais à faire des petits ronds, pas trop fort. Je faisais exactement comme je l'avais lu dans les histoires érotiques de doctissimo...
Elle se mit aussitôt à gémir, et ce n'était pas de douleur, j'en étais certain. Elle ferma les yeux et reposa la tête sur l'oreiller, semblant entièrement se laisser aller. Deux seins aux tétons dressés se présentaient à moi, je n'allais pas les laisser seuls, les pauvres. Surtout que même m'occupant d'elle, j'avais une furieuse envie de les peloter.
Je posais la bouche sur le téton le plus proche, la main sur le plus éloigné. Mes doigts se mirent à travailler en harmonie. Une fois le coup de main acquis (je n'étais pas pianiste et la coordination n'était pas exactement mon fort), je me mis à la téter, faisant jouer le bout de ma langue sur le bourgeon de chair. Les gémissements langoureux se transformèrent vite en cris de plaisir. Cela me flattait d'arriver à l'amener aussi facilement aux sommets, et je l'y maintenais pendant environ dix minutes avant que mes doigts fatigués ne me demandent une pause. Je me retirais donc, la laissant souffler. Elle était en nage, le visage rouge comme après un bon sprint, et haletait, reprenant difficilement son souffle.
« Est-ce que ça va ?
- Ca me manquait ! Ce que c'est fort ! J'ai cru que j'allais mourir de plaisir ! Viens en moi, je te veux ! »
J'avais du mal à en croire mes oreilles : quelques caresses c'est une chose, mais faire l'amour... D'un autre côté Totor me fit bien comprendre que si je refusais il me le ferait vilainement payer... Je suppose que je n'avais donc pas le choix. Je viens sur elle, entre ses cuisses, et avançait le bassin pour un plaisir immense. Et le plaisir n'eût pas lieu. Elle m'arrêta immédiatement.
« Ah non ! Je suis en pleine ovulation, c'est beaucoup trop dangereux ! Vas mettre un préservatif ! »
Je me levais et courais à ma chambre. Il n'y avait pas une minute à perdre ! Une fois arrivé sur place je regardais de tous les côtés. Voyons, où étaient les préservatifs ? Une minute ! Je n'avais jamais eu de copine ! Je n'avais pas de préservatif !
Chapitre 7 - la dernière croisade
La chambre des parents ! Je m'y précipitais, mais rien... Restait la chambre de Chloé, mais elle n'en avait sans doute pas, sinon elle m'y aurait envoyé directement. Ce n'est donc qu'au sens figuré que je retournais dans sa chambre la queue entre les jambes. La vraie était encore bigrement frétillante et pas prête de redescendre. J'entrais pour la trouver toujours allongée sur le dos, les cuisses grandes écartées et le sexe ruisselant de plaisir. Elle se caressait dans l'attente. Son sexe semblait pulser, respirer lentement entre contraction et petite ouverture.
« Je suis désolé, je n'en ai pas...
- Crétin ! Et moi qui en avais envie !
- Mais on peut faire ça sans, juste une fois... »
Elle sembla hésiter un moment pour referma ses cuisses.
« Tu seras privé de déjeuner et cet après-midi tu iras en acheter un boîte. Si tu es sage, tu auras du dessert ce soir
- Je m'en fiche du dessert ! C'est toi que... Oh... »
Une étincelle venait de briller dans mon esprit. Ce genre de dessert là... Il ne me manquait plus qu'une chose à savoir.
« Et ça s'achète où ? »
Elle me regarda, les yeux ronds, et éclata de rire. Se roulant littéralement sur le lit, elle se fichait joliment de moi ! Cela aida Totor à se calmer, tout comme son homologue féminin semble t-il. Ce sont les larmes aux yeux qu'elle me répondit.
« Tu es vraiment un geek puceau. Tu trouveras ça en supermarché ou en pharmacie. »
Nous nous rhabillions alors tous deux, ne sachant qui de l'un ou de l'autre été le plus frustré par cet arrêt brutal. Pour une fois, on aurait pu faire sans, ce n'aurait pas été la mort ! Enfin bon, c'est ce qu'elle exigeait et je n'allais pas la violer. J'en aurais presque eut envie dans mon état du moment, mais elle m'eût mis une raclée, chose qui n'a pas le meilleur effet aphrodisiaque chez les personnes ne bénéficiant pas d'une nature masochiste.
D'un autre côté, elle fit preuve d'une belle perversité et d'un sadisme certain, probablement pour se venger de cette occasion ratée dont j'étais pourtant tout autant victime qu'elle. Pour midi elle prépara UNE escalope à la crème avec des tagliatelles fraîches, un plat simple mais un délice incomparable qui fit hurler mon ventre par son seul fumet. Elle me fit même assister au repas... Elle me le paierait le soir !
Dès le début de l'après-midi, je me précipitais sur mon vélo et allais au supermarché situé à une quinzaine de kilomètres de là. J'étais peut-être un geek, mais quand on habite un peu loin de tout et qu'on a des amis, il faut bien se déplacer pour aller les voir. Ajouter à cela d'avoir 16 ans et donc pas de permis, reste le vélo. Cela m'assurait au moins un entretient physique quotidien compensant les heures passées sur PC.
Je pédalais donc à toute vitesse pour me retrouver en un temps record au super-marché. Restait à trouver des préservatifs. Voyons, où étaient-ils rangés ? Elle m'avait parlé de pharmacie, donc probablement avec le paramédical. Ma recherche fut vaine. Réfléchissons... Vu là où ça se met, regardons vers les sous-vêtements masculins ? Raté, j'en étais sûr ! Alors les sous-vêtements féminins ? On allait me prendre pour un pervers !
Je décidai donc de faire le tour systématique du magasin. Voulant être méthodique je me retrouvais parfois dans des rayons où il n'y avait pourtant aucune chance pour moi de trouver l'objet de ma quête. Certaines fois il y avait cependant une certaine analogie, comme lorsque je suis passé devant les saucissons, mais je doute que le magasin ne soit rangé par association d'idées. J'arrivais ainsi enfin devant les préservatifs et fut quelque peu surpris : il y en avait bien une douzaine de types différents au bas mot. Ne sachant absolument pas à quoi tout cela correspondait et n'ayant comme argent que ce qui restait en raclant mes fonds de tiroirs, j'optais pour le premier prix qui ferait bien l'affaire.
J'avais l'envie de prendre autre chose pour ne pas passer pour le pervers qui vient juste pour ça, hélas mes moyens ne me permettaient pas un autre achat. Fort heureusement l'une des caisses automatiques était libre et je me précipitais dessus histoire d'éviter d'avoir à subir le regard d'une vendeuse. Je payais vite et m'enfuis discrètement. C'était du moins mon attention mais je ne pu faire guère plus de trois mètre avant qu'une voix puissante m'arrête.
« Monsieur, veuillez revenir s'il vous plaît. »
Jeme figeai puis tournai lentement sur place. Un grand vigile noir, du genre à manger du Mike Tyson au petit déjeuner acquiesça de la tête. Et vint à mon encontre. C'était foutu, j'étais le pervers de service. Pourquoi moi ? Je voulais juste faire l'amour avec ma sœur ! Heuuu... une minute... C'est vrai que dit comme ça j'étais un pervers.
« Vous avez oublié votre ticket de caisse, monsieur. »
Je le pris de ses mains, bafouillai un remerciement, et reparti plus vite encore que je n'étais arrivé. Et je fis bien un record de vitesse sur environ
Je me réveillais avec la douceur du soir en entendant la voix de Chloé m'appeler à table. Peut-être n'était-ce que mon imagination, mais elle était particulièrement douce ce soir.
Chapitre 8 - J'ai vu un ange
Je me levai donc vivement, m'habillai et me rendis vivement sur la terrasse. Chloé m'attendait là avec un grand saladier dans lequel reposait une salade composée très appétissante. J'y vois des copeaux de fromage de chèvre, des noix, et bien des choses fort attirantes. Pourtant ce ne fut pas mon principal sujet d'attention. Elle était debout à côté de la table, vêtue d'une robe simple et champêtre constituée d'un corset fermé par un long lacet en haut, et d'une robe au tissu léger mais très ample qui retombait jusqu'aux pieds.
L'ensemble était vraiment mignon. Elle avait également peigné ses cheveux et mit un collier constitué d'une chainette en or et d'un petit pendentif en émeraude qui retombait à la naissance de sa poitrine, attirant là le regard sans être vulgaire. Elle me désignait une chaise d'une main.
« Assieds-toi mon amour, je vais te servir. »
Mon amour ? Jamais elle ne m'avait appelé comme ça. Peut-être était-ce pour souligner que nous allions bientôt faire l'amour ? En tous cas aucune femme ne m'avait jamais appelé comme ça tout court, et cela fit bondir mon cœur, plus encore quand je la vis rougir légèrement en le prononçant. Je m'asseyais donc, la laissant me servir de la salade puis de l'eau avant de faire de même pour elle et de s'asseoir à son tour.
« Mange donc et dis-moi si tu aimes. »
Si j'aimais ? C'était tout bonnement délicieux. A la fois savoureux et très léger, mais sans laisser de faim ensuite. Je dévorai ma part et en repris par pure gourmandise alors qu'elle mangeait avec plus de mesure tout en me dévorant du regard. Elle avait les yeux qui pétillaient, et c'était vraiment charmant chez elle. Mon assiette finit par se vider, elle se leva alors.
« Ne bouge pas, je reviens avec le dessert. »
En se levant elle déposa un baiser sur mes lèvres. C'était un baiser chaud, tendre, plein d'amour. Je n'étais pas un expert, mais j'étais sûr d'y sentir ce sentiment. C'est rêveur que je la laissai partir vers la cuisine pour revenir avec deux milkshake. Simple, bon, c'était la preuve qu'il n'y avait pas besoin de complication pour ravir les papilles. Lorsque je finis le mien elle se leva et vint à moi.
Elle me fit me lever en me tirant doucement vers la main et un nouveau baiser nous unit. J'étais aux anges, je croyais presque voler. Les baisers devenaient l'un après l'autre de plus en plus tendre, de plus en plus appuyés, jusqu'à ce que j'ose glisser ma langue dans sa bouche, ce contre quoi elle ne lutta pas un instant. Bien au contraire elle déposa mes mains sur le lacet qui fermait sa robe sur sa poitrine. Je tirai dessus, défaisant le nœud sans cesser de l'embrasser. La robe ne tarda pas à flotter sur elle puis à tomber au sol, la laissant nue et frissonnante de ce que je supposais être du désir entre mes bras. Elle s'écarta avec douceur, et m'offrit un sourire à faire fondre un tortionnaire orc.
« Je t'attends dans ma chambre avec ce que tu sais.. »
Et je la vis ainsi partir dans la maison, entièrement nue, avec une furieuse envie de la suivre. La laissant disparaître pour pleinement profiter du spectacle, je me précipitai ensuite dans ma chambre pour trouver fébrilement la boîte de préservatifs et en sortir un.
J'ignorais de quoi il en retournait pour les préservatifs eux-mêmes, mais le fait qu'il s'agisse de premier prix s'en ressentait sur l'emballage. Impossible d'ouvrir cette saleté avec les mains malgré l'espèce de dentelure présente sur le côté. Je décidai donc d'utiliser mon petit cutter à maquettes pour me débarrasser de cette saleté. Ceci fait je me précipitai dans la chambre de Chloé où celle-ci était allongée sur son lit dans une position qui me fit comprendre que Dieu existe et qu'il s'agit d'une femme.
A suivre...
Chris et sa belle-mère : le coup du rasoir
Merci à tous pour vos compliments et vos encouragements. Voici la suite mes aventures avec ma belle-mère Janine, et ma femme Sandy.
Un soir, Sandy me demande de ne pas rentrer trop tard du travail le lendemain. Ca tombe bien, on sera vendredi, et je finis à midi ce jour-là.
En rentrant le lendemain, Sandy me demande de venir la retrouver dans la cuisine à 16 heures. Très intrigué, je suis là pile à l’heure. Je suis à peine arrivé, qu’elle entre dans la pièce, avec une bassine d’eau tiède entre les mains. Un rasoir et une bombe de mousse sont coincés sous son bras…
Elle a aussitôt enlevé sa jupe et sa culotte, s’est assise sur la table, et a écarté grand les jambes.
Aucun doute, elle voulait que je lui rase la chatte… Je me mis au travail avec grand plaisir. Je me suis donc assis devant elle, j’ai étalé la mousse sur les poils soyeux de sa chatte. De la main gauche, je lui tins les lèvres, pour ne pas la blesser. De l’autre, j’entamais un lent mouvement de rasage. Je n’oubliais pas de lui masser le clito, histoire de faire monter l’excitation… Je n’ai oublié aucun endroit, j’ai passé mes lames partout, en descendant près de son petit trou… Sa peau était aussi lisse que celle d’un bébé… Je finis en passant un gant pour ôter toute la mousse. Bien évidemment, je bandais comme un cheval. Elle sentait bon le savon. Impossible de résister : je jouais avec les lèvres gonflées, et introduisis deux doigts au fond du vagin accueillant…
« Chris, mon chéri, tu me fais du bien… Lèche-moi mon bouton... Je mouille pour toi… »
Je ne me fis pas prier pour passer ma langue sur cet abricot juteux. Je butinais son clito, forçais les lèvres avec ma langue… Elle se mit à frémir de plus en plus fort… pour finir dans un grand cri :
« ah ah ah ahhhhhh ahahahahahaha hhhhhh »
Sans plus attendre, j’enfonçais ma langue au plus profond de son vagin, pour avaler toute sa mouille. Je bandais encore plus, si c’est possible. Ma queue est sortie du short.
J’entendis du bruit près de la porte. Janine, ma belle-mère se tenait là, à nous regarder. Elle avait entendu sa fille crier, et n’avait pas résisté à l’envie de venir, une fois de plus.
« Que veux-tu, Janine ?
-Vous deux sur la table, ca va pas la tête ? Vous allez me la démolir !
-Casse-toi, lui répliqua vertement Sandy. »
A ma grande surprise, elle obéit. D’habitude, elle reste ! Nous sommes descendus de la table, et j’ai baisé ma femme à fond, lui labourant le vagin sans ménagement. Je sentais sa peau nue contre mes couilles... J’ai joui bien trop vite. Elle est trop bonne, ma femme…
Le soir venu, nous nous sommes retrouvés en famille à table. Janine attaque frontalement :
« Mais qu’est-ce qui vous a pris, de faire ça sur la ma table ? Elle n’est pas assez solide !
-Maman, c’était ma récompense pour mon coiffeur préféré. Si tu voyais comme il m’a bien rasé le minou…
-Ok, je vois… mais ne recommencez pas ! Ma chérie, ca fait quoi d’être rasée ?
-C’est super, Mama, je n’ai jamais senti aussi bien la langue de Chris. Il m’a bien léché, j’ai joui comme rarement… »
La conversation continua sur le sujet encore un moment, puis nous partîmes nous coucher.
Le lendemain matin, quand je suis descendu, la vieille était en train de faire sa toilette. Je faisais mon café quand elle a surgi derrière moi.
« Chris, tu veux bien raser ma fleur ?
-Pas maintenant, je dois aller à la pêche. Mais ce soir, si tu veux…
-Je t’attends avec impatience »
Rien que l’idée de la raser aussi, ca me faisait bander ! J’aime trop le sexe, et la vielle, elle est plutôt bonne à baiser !
Quand je suis rentré, Janine est montée dans la chambre dès qu’elle m’a vu. J’ai eu à peine le temps de me changer et de me doucher, que Janine était sur la table, cuisses ouvertes, bassine et rasoir à portée de main.
Sandy était là, mais devant la télé.
La foufoune de la vieille était si fournie que j’ai du couper d’abord aux ciseaux les poils. Elle avait vraiment une grosse touffe velue !
Au fur et à mesure que je coupais les poils, je voyais les lèvres apparaitre, bien gonflées… Visiblement, ca l’excitait aussi, que je m’occupe d’elle ! C’était une première pour elle.
Elle avait vraiment une belle chatte. Quand les poils furent plus courts, je les couvrais de mousse, et je commençais à la raser. Comme pour ma femme, je tenais ses lèvres intimes, et je caressais aussi son clito bandé.
Elle gémissait de plaisir, ce qui accentuait mon excitation. Je bandais de plus en plus. Je finis mon rasage, en laissant une fine bande de poils sur le pubis, et lui rinçais la mousse.
« Voilà, j’ai fini, tu peux te relever.
-Mais comment, tu ne veux pas ta récompense, comme pour ma fille ?
-Je veux bien, mais Sandy ?...
-T’en fais pas, j’en ai parlé avec elle. Elle est d’accord. Elle me laisse à toi. »
Je ne me le suis pas fait dire deux fois, et je me jetais sur cette chatte toute nue, baveuse et odorante à souhait ! Je le dévorais à fond, mâchouillant le clito et tout ce qui dépassait. J’enfonçais un doigt dans son abricot, et bouffais sa rondelle toute nue. Un vrai régal ! Plus un poil pour obstruer ces beaux orifices !
C’est le moment qu’a choisi Sandy pur venir voir ce qu’il se passait. Elle vint près de moi, et me dit :
« Mon chéri, tu ne t’ennuies pas ! Tu bandes bien, dis-donc ! Viens là, un peu, que je te branle. «
Sans lâcher la chatte de la mère, je me tournais pour que la fille attrape ma bite dure. Sandy accélérait son mouvement de masturbation. Au même rythme, je baisais le vagin de ma belle-mère avec ma langue et mes doigts. Je violais son anus avec mon pouce.
La vieille jouissait à fond, pendant de longues minutes. Une vraie machine à orgasmes ! Elle me criait de continuer de la sodomiser. Sous la main habile de Sandy, je jouis aussi entre ses doigts. Elle donna la purée à lécher à sa mère. Elle aime trop mon sperme, la salope. Elle a tout sucé, la vieille !!!
Janine est descendue de la table, et Sandy et moi, on a baisé comme des fous sur le lit. Sa mère est restée à nous regarder, assise dans un fauteuil. Elle se branlait le clito à fond, et jouissait un peu en nous regardant.
Sandy n’arrêtait pas de m’embrasser. Je lui ai dit :
« Ma chérie, tu es un peu folle, pourquoi tu fais ça ?
-Mon amour, tu sens trop bon !
- mais je viens de sucer t amère !
-Justement, j’aime trop l’odeur de sa mouille… Tu aimes nos odeurs ?
-Oui, j’adore, j’aime vous lécher toutes les deux… »
Alors, Sandy enfonça ses doigts dans sa chatte, et me les a donnés à gober. Puis j’ai pris ma femme en levrette, et ca m’excitait de voir l’autre se faire plaisir… J’ai joui bien au fond de ma femme chérie…
A peine sorti, Sandy me demanda de venir la lécher. Je n’aime pas trop, quand je viens de jouir dedans… Mais elle m’a demandé ça si gentiment que je n’ai pas pu lui refuser cet acte d’amour. Je me penchais entre ses cuisses, et entrepris de la faire jouir sous ma langue…
Ce qu’elle ne tarda pas à faire, lâchant dans ma bouche un flot de mouille et de sperme mélangés.
En fait, ce n’était pas si mauvais que cela ! J’entrepris donc de la nettoyer bien à fond, n’en laissant pas une goutte. La vieille finit de se branler, et elle nous a enfin laissés seuls pour une bonne nuit de sommeil…
Avant de dormir, Sandy me murmura à l’oreille : « Mon amour, tu es un sacré pervers avec ma mère ! Tu lui as même mis un doigt dans le cul !
-Tu as vu comme elle a aimé. Elle est aussi très salope, ta mère !
-Oui, mais bon... Je n’aime pas trop…
-Tu sais, ma chérie, ca m’a plus de te lécher avec ma crème. Tu avais bon gout, comme ça… »
Quelques jours plus tard, nous regardions la télé en famille, et je remarquais que Janine se grattait beaucoup l’entre-jambes.
« Janine, ta chatte te pique ?
-Oh oui, c’est la repousse…
-Tu veux que je te rase à nouveau ?
-Je ne sais pas… avant tu peux regarder où ça pique… »
Je me levais, et vint m’assoir au sol devant la vieille. Elle a soulevé sa chemise de nuit, et j’ai vu sa chatte toute rouge. Sandy aussi. Elle lui dit :
« Maman, tu es toute rouge ! Tu as dû beaucoup te gratter !
-Oh oui, ça me pique trop ! »
Mais moi, je ne pensais déjà plus à ce problème. Avoir la chatte de ma belle-mère sous le nez me mettait dans tous mes états. Quelle bonne odeur de femelle… Je me mis à bander illico, comme d’habitude… Mes deux femmes l’ont vu, et ont commencé à se disputer un peu :
« Chris, dis donc, tu bandes au quart de tour !
-C’est l’odeur de ta chatte, Janine.
-Normal, Maman...
-Pourquoi tu dis ça ?
-Tu sens trop fort de la chatte !
-Dis donc, ma fille, dis tout de suite que je pue de la moule !
-Mais non, tu sens bon… même moi, ca m’excite ! Chris, pousse-toi de là ! »
Sandy me bouscula un peu, et vint se mettre devant la fleur boursouflée de sa mère.
A ma grande surprise, je la vis plonger sa langue dans la vagin écarlate de sa mère ! je n’en revenais pas ! J’avais toujours eu envie de voir deux femmes se gouiner, mais là, ma femme et sa mère !!! Quel spectacle inouï !!!
Janine a d’abord fait mine de résister, puis elle a sais la tête de sa fille pour mieux la plaquer sur sa chatte en feu.
« Vas-y ma fille, suce-moi, fais moi bien jouir ! »
Bien sur, je me branlais à fond devant ces deux femelles en chaleur. Je me suis approché de Sandy, elle débordait de mouille. Autant sur le visage qu’entre ses cuisses. Je lui léchais le visage, pour gouter la bonne cyprine de sa mère. Celle-ci s’est penchée, et a pris ma bite dans sa main. Elle m’a masturbé avec un art consommé, comme d’habitude…
Puis Sandy m’ordonna : « Chris, viens me baiser, je veux ta queue au fond de moi ! »
J’obéis aussitôt, et la pris encor en levrette. Elle criait un peu, et Janine commentait : « Tu aimes ça, ma fille, tu es aussi une belle cochonne ! Comme ta mère !
- Oh oui maman, j’aime la baise, c’est de ta faute, je suis comme toi ! »
Je sentais la mouille de ma femme qui coulait le long de mes jambes. Visiblement, Janine n’en pouvait plus.. Elle vint se mettre prés de nous, elle aussi à quatre pates. Son visage était à quelques centimètres de ma bite, qui baisait sa fille. Alors que j’étais en arrière, elle a saisi ma queue pour l’emboucher à fond. La garce, elle m’a fait une gorge parfonde, comme ça !
En manque de moi, Sandy s’est effondrée au sol, puis s’est retournée pour nous mater. Janine me suçait à fond, je baisais sa gorge comme un vagin, sans ménagement.
Mais je voulais la défoncer à mort.
Alors, je lui ai demandé de se mettre en levrette. Elle ne s’est pas fait prier. Me voilà derrière elle, le cul en l’air, la vulve rouge bien exposée à ma vue. J’écartais les replis du vagin, et enfonçais mon gourdin d’un trait, presque brutalement. J’étais en train de la besogner, quand j’ai vu ma femme venir face à sa mère. Elle s’est assise devant elle, sa chatte sous le nez. Visiblement, elle voulait se faire brouter le minou…
Courbée en deux, la vieille a tout de suite compris, et enfourné sa langue dans le sexe trempé de sa fille. Elle y allait de bon cœur, Sandy jouit une première fois.. Mais sa mère continuait quand même, tant elle aimait la mouille de sa fille… Quelle salope, celle-là !
Quant à moi, je sortais de temps en temps ma queue de son con, pour la frotter contre sa rondelle. En suffoquant à moitié, Janine me dit : « Oh oui, Chris, mets-là moi profond ! Encule-moi à fond ! »
A ces mots, Sandy ouvrit des yeux comme des soucoupes. Moi, je ne perdais pas le nord. Je mouillais la rondelle avec de la salive. Quand elle fut bien lubrifiée, je m’enfonçais en elle. Pour une première, elle s’ouvrait bien, la chienne !
Elle a écrasé son visage en sueur dans le minou de ma femme. Elle lui disait des cochonneries, pour s’exciter encore plus. Moi, je m’enfonçais de plus en plus dans l’étroit conduit. Bon sang, que c’était bon, de se sentir serré à mort. Je l’enculais plus vite, quand elle s’est cabrée d’un coup. Elle a crié très fort : « vas-y mon fils, encule-moi bien à fond ! »
Puis elle a replongé sa langue dans la chatte de ma femme. Sandy n’arrêtait plus de jouir. Nous étions tous les trois en transe. Du sexe brut, hard, non conventionnel… Jamais je n’aurais imaginé cela…
La vieille serrait si fort sa rondelle que je n’arrivais presque plus à la baiser. Elle empêchait mes va et vient. Elle jouissait du cul sans fin. Moi, je n’en pouvais plus. J’ai lâché ma purée à gros jets dans ses intestins. Je lui donnais de grands coups de queue, pour lu faire mal. Je sais qu’elle aime ça, cette garce.
J’ai fini par me retirer de son cul. Janine avait le visage plein de la cyprine de sa fille. Sandy restait à demi assise, les jambes grandes ouvertes. Je voyais dans les yeux de ma belle-mère qu’elle avait aimé ca…
A ce moment-là, ma femme a vu le cul de sa mère, ultra dilaté.
« Mais Chris, tu l’as enculée ! Tu es un salaud !
-Non ma fille, c’est moi qui lui ai dit... ton mari est un bon baiseur, tu sais… »
Moi, je ne pouvais plus répondre, j’étais trop essoufflé.
Janine a alors pris ma bite molle dans a main, et a commença à me caresser.
« Mhumm, en voilà une bonne bite, je l’aime trop…
-Maman, tu coules du cul, le foutre de Chris sort de toi…
-Pas grave, je suis trop occupée. Dis ma salope, viens lécher cette bite d’amour…
-Ca va pas, Maman ! Elle sort de ton cul ! Je ne peux pas ! »
Alors, sa mère lui a enfoncé de son autre main trois doigts dans la chatte, et deux dans le cul. Sandy a crié de douleur. La vielle nous masturbait tous les deux, à grande vitesse. Je n’ai jamais vu une telle bête de sexe !
Elle a lâché la chatte de ma femme, pour mieux me branler, puis elle a enfourné ma bite dans sa bouche. J’étais debout, mes couilles venaient heurter son menton. Elle me pompait comme une folle, avalant toute ma bite. Je sentais ses lèvres contre mon bas-ventre. A bout de résistance, je balançais mon foutre dans sa gorge. Sandy jouit aussi, car elle continuait de se branler d’une main, et de bourrer sa mère de l’autre. Les deux femmes ont joui presqu’ensemble. Nous sommes retombés épuisés, sur le tapis.
Quelques minutes plus tard, nous sommes allés nous laver, et nous coucher.
Quelle soirée de rêve !!!
Femme de chambre, ou la vie intime d'une famille bourgeoise.
Chapitre 1 – L’embauche
J’étais assise dans le taxi m’emmenant vers des vacances tant attendues. Cela faisait déjà trois ans que j’en n’avais pas prises.
« Trois ans… » dis-je dans un soupir.
Et qu’est-ce qu’il s’en est passé des choses en trois ans.
L’aéroport apparut assez vite puis le checking et l’embarquement vers une île paradisiaque. J’avais quatre heures devant moi. Je pris le carnet que j’avais acheté dans la librairie et commençai à réfléchir.
Par quoi allais-je débuter mon récit ? Je ne savais pas trop ! Peut-être par me présenter.
Je m’appelle Gwendoline, j’ai vingt-huit ans et suis une femme heureuse. Il y a deux ans, lorsque je travaillais encore dans une grosse boîte, j’étais, enfin je le croyais, comblée. J’avais un boulot passionnant, un petit ami craquant et charmant et une flopé de copines et de copains. Puis arriva le hic.
Délocalisation ! La boîte ferma en deux mois de temps.
Chômage ! Je perdis le salaire qui me permettait une vie confortable. Mais pas que cela.
Je perdais aussi les soi-disant copains et copines qui ne manquaient jamais de dire :
« En cas de coup dur, on est là ! »
Je ne sais pas ce qu’ils appelaient « coup dur ». Tant est si bien que du jour au lendemain le gsm arrêta de sonner, les invitations se firent de plus en plus rares. Bref, heureusement qu’il y avait Fabrice, mon mec.
Enfin… pendant un mois car un samedi soir, je reçus un sms me disant :
« J’ai enfin trouvé le grand amour. C’est fini entre nous. Envoie mes affaires chez moi ! »
Il était en séminaire avec son entreprise. C’est ce qu’il m’avait dit. J’ai su qu’il était avec une de ses collègues.
Ses affaires furent envoyées chez lui comme il me l’avait si aimablement demandé, mais juste après le passage de ciseaux bien affûtés ! Il n’osa rien dire.
Vu les maigres économies que j’avais faites en trois ans de boulot, je pouvais tenir quelques temps mais c’était sans compter sur ce connard de propriétaire qui sous prétexte de la crise augmentait le loyer tolus les trois mois.
Et puis arriva le déclencheur. Un courrier de l’office du chômage m’annonçant que, suite aux restrictions budgétaires, le montant de mes indemnités allait être divisé par deux si je ne trouvais pas un emploi dans les trois mois qui suivaient. Là ce fut la panique ! Qu’allais-je faire ? Je ne pourrais plus payer mon loyer et les charges y afférentes.
L’employée de l’agence d’intérim me reçut froidement comme toujours avec ce petit sourire en coin. Elle me refit son laïus, me disant que j’aurais du accepter le boulot précédent, que cela me pendait au nez, qu’il n’y avait pas que moi sur le marché,…
Bref, les conneries habituelles qui vous rendent coupable encore un peu plus.
Je lui répondis que vu ma formation d’universitaire, je n’allais pas accepter n’importe quoi.
J’étais dans l’impasse et elle le savait très bien. Je crois même qu’elle y prenait du plaisir. Elle fit semblant de regarder son écran et me lança :
« Non ! il n’y a aucune demande dans votre branche. Désolée.
- Mais j’ai besoin d’avoir un boulot sinon de quoi vais-je vivre ? Pas d’argent, pas de loyer et ce sera la rue car il ne me fera pas crédit !
- Que voulez-vous ? Ce n’est pas de ma faute ! »
Dans ces moments-là on doit pouvoir mettre son orgueil de côté et c’est ce que je fis.
« Même pas un boulot comme nettoyeuse ? Même les ménages ?
- Si, j’ai quelque chose qui s’en approche. Femme de ménage chez des particuliers. Attendez ! »
Elle extirpa un carton d’un tiroir stipulant vouloir une fille de bonne présentation qui savait tenir une maison.
« Mais je doute que vous conveniez car vous n’avez aucune référence dans ce domaine-là !
- Tant pis ! Je convaincrai cette personne.
- Vite dit ! Si vous êtes engagée, vous serez la dixième qu’elle demande.
- Vous ne me connaissez pas !
- Bien, je préviens la personne et je prends un rendez-vous.
- Merci !
- Je ne fais que mon boulot mademoiselle. »
Je partis chez moi, attendant qu’elle accepte un rendez-vous. J’attendis deux jours et enfin, elle m’annonça :
« Elle ne fut pas facile à convaincre, mais vous pouvez vous présenter chez elle dans deux heures. »
Elle me donna l’adresse. C’était dans les beaux quartiers au sud de Bruxelles. J’avais juste le temps de me changer et de prendre le tram. Je m’habillai classiquement : jupe bleue foncé, chemisier blanc et veste assortie à la jupe.
Je trouvai facilement l’adresse. J’étais cinq minutes à l’avance. La porte d’entrée s’ouvrit.
Une femme se présenta sur le pas de la porte. Elle était d’un âge indéterminé, à l’allure stricte, le chignon parfaitement fait, une poitrine saillante et libre de toute entrave faisait presque exploser le chemisier. Elle portait une jupe lui arrivant à mi-cuisse dévoilant une longue paire de jambes bronzée. Les mains manucurées étaient fines et révélaient un âge certain.
« Hm… J’aime lorsque les gens arrivent à l’heure. Cela change de la dernière. Entrez !
- Merci. Bonjour Madame fis-je en présentant la main.
- Bonjour fit-elle en ignorant celle-ci. Venez ! »
On entra dans un bureau à la droite du hall qui était grandiose. Elle alla vers son bureau et s’assit sur le bord.
« Tournez-vous, fit-elle.
- Pardon ?
- Faites un tour sur vous-même pour voir de quoi vous avez l’air. »
Je m’exécutai sans rien dire.
« Pas mal ! Mais si vous devez travailler chez moi j’exige deux choses : un, la jupe doit être plus courte et deux, pas des chaussures à talons plats comme vous portez. Je veux des talons aiguilles ! Ensuite, le chemisier doit être plus seyant et pas bouffant comme le vôtre. Enfin, si j’accepte que vous travailliez. Bon, maintenant convainquez-moi !
- Euh… »
Je ne savais quoi dire après ce déshabillage visuel.
« Dépêchez-vous ! J’ai un rendez-vous dans dix minutes. »
Je me ressaisis et jouant la franchise, je me lançai :
« Voilà ! Je vais être franche avec vous ! J’ai besoin de ce boulot sinon je perds une partie de mon chômage. Faire le ménage ne me rebute pas, même si mes études me donnent le droit d’espérer mieux. Mais si vous m’engagez, vous ne serez pas déçue. Bien entendu, dès que je peux avoir un travail correspondant à mon diplôme, je partirai. Et en ce qui concerne le ménage, vous pouvez venir chez moi et vous verrez que je sais tenir une maison propre. Et six années dans un pensionnat vous apprennent une certaine discipline. »
Il y eu un blanc. Elle ferma les yeux.
« Cinq cents euros !
- S’il vous plait ?
- Cinq cents euros ! Votre salaire !
- Mais… mais… c’est peu ! A ce prix-là je resterai au chômage ! Je toucherai plus ou moins la même chose sans rien faire ! Gardez-le votre emploi ! Au revoir Madame ! »
Je pris mon sac et allai partir quand elle m’interpella
« Attendez ! Vous ne vous laissez pas faire ! J’aime bien ! Cela change des mijaurées que j’ai eues précédemment. Les cinq cents euros, ce sera pendant la période d’essai, disons quinze jours. Ensuite, ce sera mille euros. Vous serez nourrie ici. L’horaire est de sept heures à dix-neuf heures, du lundi au samedi sauf le jeudi et le vendredi. Ces jours-là, vous terminerez à midi. Vous préparez le déjeuner et le souper. A midi, personne ne mange ici, même lorsque je reste. Votre travail consistera à surveiller les femmes de charge lorsqu’elles seront là. Vous seule ferez les chambres et personne d’autre. Vous vous occuperez du linge : chemise, costume,… etc. Vous irez chercher les courses que j’aurai commandées, le linge au pressing et quelques autres babioles. Le menu des repas sera affiché dans la cuisine. Comme il n’y aura personne la plupart du temps, je vous fais confiance pour respecter l’horaire, mais si je devais m’apercevoir ou apprendre un manquement quelconque, ce sera la porte sur le champ ! Compris ?
- Oui madame.
- Enfin si vous acceptez bien sûr !
- J’accepte. Merci !
- Attendez avant de dire merci. Bon si vous êtes d’accord je propose que vous commenciez demain ! Je ferai le contrat ce soir et vous le signerez demain.
- Je serai là demain matin à sept heures.
- Venez vers neuf heures demain, et je vous expliquerai les us et coutumes de la maison.
- Bien.
- Ce sera tout pour aujourd’hui. Vous pouvez retourner chez vous.
- Bien Madame.
- Et cessez de m’appeler Madame. Dites simplement Caroline.
- Bien… Caroline. Moi, c’est Gwendoline mais vous pourrez dire Gwen si vous le souhaiter.
- Si vos parents vous ont donné un prénom ce n’est pas pour le raccourcir. Ce sera Gwendoline ! Bon, mon client va arriver dans deux minutes. Partez !
- Au revoir Caroline.
- Au revoir. »
Je quittai le bureau et atteignis la porte d’entrée lorsqu’elle m’interpella :
« Gwendoline. Tenez. Vous irez acheter des vêtements convenables et des chaussures dignes de ce nom ! »
Elle me tendit un billet de cinq cents euros.
« Merci mais…
- Ce sera votre prime d’entrée. A demain.
- A demain dis-je en fermant la porte. »
Chapitre 2 – Florence, Emma
Ce jour-là, je fis les boutiques comme jamais. Je m’achetai deux minijupes noires qui m’arrivaient mi-cuisses. Des chemisiers blancs très près du corps comme elle le voulait, et des souliers noirs vernis avec des talons aiguilles.
La vendeuse me fit remarquer lorsque j’essayai les chemisiers, que mon soutien-gorge était trop voyant. Il fallait soit en choisir un de la même couleur, ou alors l’enlever. Je lui répondis que je verrais, mais cette idée d’être nue sous ce chemisier me plaisait de plus en plus lors de mon retour à la maison.
Et je le fis !
Le soir, afin de fêter dignement mon boulot, je m’offris un resto. La sensation bizarre que tout le monde vous regarde m’envahit lors de mon entrée dans le restaurant. Les seins déjà assez gros, je fais du 95C, semblaient avoir doublé de volume. La situation m’excitait car une boule chaleur envahit mon bas-ventre.
Le serveur vint prendre ma commande, et je dois dire que son sourire étincelant me fit craquer. Son pantalon noir lui moulait parfaitement les fesses et j’essayai de m’imaginer l’autre face. Cela faisait longtemps que je n’avais plus fait l’amour. A part mon vibro qui assouvissait mes envies, plus aucun sexe fait de chair n’était venu rendre visite à mon petit abricot.
La dernière fois fut le soir de ma rupture. Je me rappelle que folle de rage, je sortis en boîte et m’enivrai comme jamais. Je me réveillai le lendemain dans un lit et une chambre inconnus, complètement incapable de me souvenir de quoi que ce soit, une main de femme tenant mon sein gauche, et de l’autre côté, un homme ronflant comme pas deux.
L’esprit complètement embrumé par l’alcool, je réussis à m’habiller dans une espèce de crainte. La vue de quelques capotes usagées au pied du lit me conforta un peu. Je partis comme une voleuse et, ne sachant pas où j’étais, je pris un taxi pour rentrer chez moi.
Le serveur vint m’apporter mon plat et glissa une carte sur laquelle se trouvait un numéro de gsm et une heure, suivie des mots : »fin de service ». Afin de connaître la personne, je téléphonai au numéro inscrit. Une sonnerie retentit. Elle provenait de la poche de mon serveur.
Plus le repas se déroulait plus la faim de sexe s’amplifia. Je payai mon addition en état d’excitation avancée. Le serveur osa un : « A ce soir ? »
Je lui répondis positivement par un clignement des yeux. Bien que je ne sois pas une fille facile, ce soir-là, j’avais envie de baiser.
A l’heure dite, le serveur sortit du restaurant en me cherchant des yeux mais, m’étant cachée, il haussa les épaules et partit à pied dans les rues encore animées de la capitale. Je le suivis. Il entra dans un café bondé de monde. Je m’y engouffrai aussi. Il était au bar accoudé, attendant une bière. Après le bar, se trouvait une immense pièce très sombre, d’où émanait de la musique techno. On ne voyait que les éléments fluos des vêtements étinceler.
Je vins près de lui, et sans dire un mot, je le pris par la main et le conduisis vers un coin de la piste de danse. Je le fis asseoir sur un sofa. Et l’enjambant, je vins me blottir contre son torse. Mes seins arrivant à la hauteur de son visage. Il me regarda dans les yeux et de mon sac je sortis une petite pochette en aluminium. Il comprit ce que je voulais. Il me poussa un peu, ouvrit son pantalon et sortit son membre déjà bien dur et surtout bien grand. Il l’enveloppa avec la capuche en latex, puis me prenant par les hanches, il me souleva un peu. Je m’empalai littéralement sur ce membre chaud.
Les pans de ma robe cachaient notre petit jeu, qui ne dupa pas certains, mais je m’en foutais complètement. Nous n’étions ni les premiers et ne serons ni les derniers à le faire. J'ondulais lentement mon bassin afin de faire sortir le plus possible le long engin que j’avais entre les cuisses. Des frissons envahirent mon ventre comblé par tant de présence. Lui, n’y tenant plus vint plaquer ses main sur mes fesses nues de tout textile. Il imprima le mouvement et sans plus aucune retenue, je montais et descendais sur ce chibre bouillant et ô combien envahissant.
Mes seins nus sous le chemisier frôlaient à chaque montée et descente le visage de mon amant. Cela les fit encore plus durcir. Je sentis assez vite l’orgasme arriver. Les gémissements, d’abord discrets, se changèrent en râles bruyants couverts par la musique assourdissante.
Je ne sais pas après combien de temps, mais l’orgasme arriva comme un tsunami. Mon serveur endurant n’avait pas encore joui, et sans tenir compte de mon premier orgasme, il continua à maintenir la cadence. Le deuxième arriva presque immédiatement, ce qui lui fit rendre les armes et à travers la fine pellicule en latex, je sentis les spasmes de son plaisir.
On se calma lentement. A notre gauche, un couple sûrement émoustillé par notre manège, nous imitait. La fille avait même fait sortir ses seins de son tee-shirt, et c’est à pleines mains que son mec lui pinçait les tétons.
Je me soulevai, remis ma jupe correctement, et en lui faisant un baiser sur la joue, je pris congé de lui.
A peine sortie du bar, je reçus un sms. Il disait : « Ce fut délicieux ! A bientôt peut-être. Jean »
Je répondis par un « peut-être. »
Je retournai chez moi, et m’endormis calmement comme je ne l’avais fait depuis des mois.
Le réveil sonna à sept heures. Je pris une douche et pris un soin particulier à m’épiler. La sensation d’être nue sous mon chemisier me donna l’idée de faire de même avec mon petit abricot. Il fut vite aussi lisse qu’une coquille d’œuf. Lorsque je mis un string, je sentis mon sexe s’humidifier de plaisir.
A huit trente, j’étais dans le bus en repensant à mon serveur et amant d’un soir.
Neuf heures plie, je sonnai à la porte.
Caroline vint m’ouvrir et me fit entrer dans son bureau comme la veille.
« Bonjour, me dit-elle en me tendant cette fois la main.
- Bonjour », répondis-je.
La douceur de sa main me fit tressaillir. Elle perçut ce léger trouble, mais ne dit rien. On entra dans son bureau, elle s’assit et tout en me regardant enlever ma veste, elle esquissa un sourire.
« Le chemisier et la jupe vous mettent en valeur. C’est beaucoup mieux qu’hier. Vous avez un beau corps, et il serait dommage de le cacher. Mais bon, trêve de bavardages. Voici le contrat que j’ai concocté hier soir. »
Je le pris et lus tout le texte lentement. Il y avait les horaires à prester, le salaire et ensuite quelques remarques d’usage.
« Je suis d’accord, fis-je.
- Parfait. C’est rare les gens qui lisent tout le texte avant de signer. »
Je signai et elle fit de même. Un exemplaire dans mon sac, elle m’invita à faire un tour de la maison.
Elle était immense, décorée avec goût. Il y avait au rez-de-chaussée un bureau, Caroline y recevait parfois ses clients, une salle à manger splendide, un salon cosy et une buanderie superbement équipée. Le hall d’entrée était la pièce la plus grande et était ornée par un escalier en chêne qui donnait la direction des chambres.
A l’étage, il y avait six chambres, toutes avec salle de bain et toilettes. Celle de Caroline et de son mari était en fait double car il y avait un boudoir et ensuite la chambre.
Comme nous étions jeudi, je pus partir à midi.
Le jour suivant, au déjeuner, je rencontrai les deux enfants. Emma, vingt-deux ans, avait tout l’air de la fille de bonne famille. Blonde, pétillante, toujours souriante, grande, les formes avantageuses, bien habillée, elle détonnait par rapport à son frère Steve. Bien qu’âgé de dix-sept ans, il en paraissait trois ou quatre de moins. Les cheveux en bataille, les vêtements mis n’importe comment avec n’importe quoi, une tronche jusque par terre, il ne s’exprimait que par des borborygmes. La seule chose qui les rassemblait était la haute opinion qu’ils avaient d’eux-mêmes. J’étais la femme de chambre et rien d‘autre. Je ne m’en formalisai pas, mais Caroline leur fit quand même la remarque en partant.
Le mari, Jacques, chirurgien-plasticien renommé, travaillait une semaine sur deux à Paris. Je ne le vis que la semaine suivante. Il était arrogant, prétentieux, râleur et j’en passe. Jamais satisfait des autres, il ne jurait que par lui.
Bref, à part Caroline qui me souhaitait une bonne journée ou me disait bonjour, les autres ne daignaient pas m’adresser la parole.
Au bout de deux semaines, Caroline vint me dire qu’elle me gardait, et qu’elle était contente de moi. Je dois avouer que le travail pénible auquel je m’attendais se faisait rare. Tous les vêtements étaient portés au pressing. Je devais juste m’occuper de la lingerie. A part le déjeuner, les soupers se faisaient rares. J’allais chercher les courses tous les jours au matin. Le nettoyage se faisait pas les deux femmes de ménage qui venait deux matinées par semaine.
Le jeudi, le jardinier venait entretenir l’immense parc entourant la maison. Il était grand, musclé, des yeux noirs. Bref, un beau morceau.
Le premier mois se déroula parfaitement si on met de côtés les remarques quotidiennes du père et le mépris des enfants.
Un lundi, j’arrivai en pleurs et en retard.
« C’est à cette heure-ci que vous arrivez, me fit Caroline en colère.
- Excusez-moi, fis-je en pleurant. Mais… «
Me voyant bouleversée, Caroline me prit par le bras, m’installa devant une bonne tasse de café et me dit :
« Que ce passe-t-il ?
- Ce matin, j’ai rencontré le propriétaire de l’immeuble dans lequel je loue mon appartement. Il m’attendait devant chez lui car il habite au rez-de-chaussée. Il m’a averti que le mois prochain, il augmentait le loyer car la crise se faisait sentir. La crise a bon dos, il joue tout au casino oui ! Je lui ai répondu que je ne pourrai pas payer un loyer si élevé. Il m’a rétorqué que si je n’avais plus les moyens, il me chasserait. Je lui ai dit que le loyer avait encore augmenté il y a quelques mois, et que cela faisait beaucoup. Il s’est mis en colère en me disant que si je n’étais pas contente, je n’avais qu’à partir. Puis il m’a pris le bras et en se rapprochant de moi, il m’a dit que si cela tenait qu’à moi et si j’étais très gentille avec lui, il oublierait l’augmentation. Aussitôt, il a posé l’autre main sur mon sein en disant que si j’étais encore plus sage, il en oublierait le loyer. Je me suis débattue, il m’a giflée. Puis il m’a prise par la taille, et m’a mis les mains aux fesses. Je sentais son haleine fétide provoquant la nausée. J’ai alors vomi sur lui. l m’a encore giflée. Alors, il m’a dit de foutre le camp, et qu’il ajouterait les frais de pressing à mon loyer que je dois payer ce soir. Et je suis partie en courant. »
Les pleurs reprirent de plus belle.
« Calme-toi, fit Caroline en me tutoyant pour la première fois. On va arranger cela.
- Mais je n’ai pas assez d’argent pour payer ce loyer. Et j’ai peur de lui.
- Tu ne paieras pas, crois-moi. Calme-toi et attends-moi. »
Elle partit dans son bureau. Cinq minutes plus tard, elle revint.
« Dans deux heures, une de mes amies viendra te chercher. Elle est avocate comme moi spécialisée dans les baux. Elle te donnera des conseils et t’aidera à résoudre ce problème.
- Mais cela coûte cher un avocat…
- Laisse tomber. C’est une ancienne assistante et elle me doit quelques services. Comme je n’ai pas envie que tu ais des problèmes, tu logeras ici dorénavant. Du moins tant que tes problèmes subsisteront. Au deuxième, il y a une chambre aménagée. Tu y seras bien.
- Merci.
- C’est normal. Bon, assez pleurniché ! Remettez de l’ordre dans votre tenue. Je dois partir travailler. Prenez votre matinée ! J’irai moi-même chercher les courses. A ce soir ! »
Elle partit en me laissant seule.
Vers onze heures, une voiture s’arrêta en crissant des pneus. Elle klaxonna. Je sortis et vis une superbe femme dans une Porsche décapotable.
« C’est toi, Gwendoline ?
- Oui, Madame.
- Florence ! Allez ! Monte ! »
A peine assise, elle démarra sur les chapeaux de roue. Pendant le trajet, je lui exposai mon problème.
« Tu as un bail oral ou écrit ?
- Oral ! L’ancien propriétaire, le père de celui-ci, n’aimait pas les papiers. D’ailleurs, il n’a jamais augmenté le loyer durant sa vie.
- C’est normal un bail oral ne peut être augmenté ou alors sous certaines conditions. Il était neuf ou vieux.
- Je suis la première locataire de cet appartement.
- Bien. Depuis combien de temps ?
- Neuf ans !
- Toujours le même papier peint ?
- Oui et interdiction d’y toucher m’a dit le fils.
- Ma chérie ! Tu vas et récupérer ton argent payer indûment mais on va aussi lui réclamer quelques indemnités.
- Ah ? fis-je interloquée. Comment ?
- Laisse-moi faire. «
On arriva chez moi. Elle prit des photos de mon appartement et de l’immeuble en général.
« Qui habite le deuxième ?
- Une femme seule !
- Et elle est dans le même cas que toi ?
- D’après ce que je sais car je l’ai entendue une fois dans le couloir, elle paie en nature son loyer et elle avait l’air d’aimer cela.
- Ok ! Je vois. Bon, j’ai fini. Prépare ta valise. »
Je partis dans la salle de bain chercher mes affaires de toilettes et je revins dans le living. Plus personne !
« Coquine ! fit-elle depuis ma chambre.
- Mais…
- Excuse-moi mais je voulais te donner un coup de main, et ce que je vois là à l’air appétissant », me dit-elle en tenant un vibro que je m’étais acheté par correspondance.
Je ne sus quoi répondre car elle l’engouffra dans la valise en disant :
« Le meilleur ami de la femme avec la carte Visa ! »
Je terminai ma valise quand elle me demanda :
« Tu veux un café ? J’adore les cafés de ce cher Georges
- Euh… oui, dis-je un peu énervée qu’elle regarde partout chez moi. »
Arrivant en trombe dans le living, elle me télescopa avec ma tasse de café. Je reçus le liquide brûlant sur mon chemisier. Cela pinçait !
« Vite, enlève ton chemisier ! » dit-elle en allant chercher un essuie trempé d’eau.
Comme cela brûlait j’en oubliais que je ne portais aucun soutien-gorge et c’est la poitrine nue qu’elle me vit. Sans réagir, elle appliqua l’essuie trempé sur mon sein gauche. Cela apaisa la morsure légère mais présente de la brûlure.
D’une voix rauque, toujours en massant le sein, elle me dit :
« Tu as de beaux seins !
- Merci », balbutiai-je.
Bien que la sensation de brûlure soit partie, je la laissai continuer, car une autre sensation envahissait mon corps. Elle le comprit, car en prétextant qu’il y avait peut-être eu du café sur l’autre sein, elle s’appliqua à les masser tous les deux. Je perdis pied et en fermant les yeux, je laissai partir un petit gémissement….
Subitement, elle lâcha :
« Il est tard, il faut partir. Habille-toi ! »
Un peu déstabilisée, je réussis avec peine à trouver un autre chemisier et à prendre ma valise. Dans l’ascenseur, Florence est en face de moi. Juste quelques centimètres nous séparent. Le trouble m’envahit. Aimerais-je les femmes ?
On monta dans la voiture, et démarrage en trombe. Pendant le trajet du retour, elle posa sa main sur ma cuisse entre deux changements de vitesse. Arrivées devant la maison, elle me dit :
« Au revoir ! Je donnerai des nouvelles bientôt.
- Au revoir !
- On se fait la bise ?
- Ok ! »
Je me penchai vers elle pour l’embrasser sur la joue lorsqu’elle tourna son visage et c’est sur ses lèvres brûlantes que mon baiser s’écrasa. Surprise, j’ôtai rapidement ses lèvres des siennes. Elle me regarda fixement en en riant, elle m’invita à quitter la voiture.
En partant, elle m’envoya un baiser.
Je rentrai dans la maison. Caroline m’attendait derrière la porte et n’avait sûrement rien raté de ce qu’il s’était passé dans l’auto mais elle n’en fit pas mention.
« Venez, je vais vous montrer votre chambre. »
On prit un autre escalier que celui du hall d’entrée et on atteignit le deuxième étage. La chambre était spacieuse. Deux grandes fenêtres l’éclairaient et j’avais une vue superbe sur le jardin. A chaque fenêtre s’adossait un balcon. Le lit à baldaquin me paraissait gigantesque par rapport au mien. J’allais être bien.
« J’espère que cela vous plait.
- Oh oui ! Merci pour tout.
- Ce n’est rien. Je vous laisse vous installer. Je dois partir. A ce soir.
- Caroline ?
- Oui !
- Il faudra me dire combien de loyer je dois vous donner.
- Rien. Par contre je vous demanderai certains jours de week-end lorsque nous recevons de bien vouloir rester et de faire le service. Sinon votre horaire restera le même. Tenez ! Voici deux clés. Elle ouvre la porte tout en bas de l’escalier, juste en face de celle que nous avons prise. Elle donne dans l’allée du jardin. Et celle-ci ouvre la porte entre le jardin et la rue arrière. Je vous conseille d’aller voir car il ne fait pas très clair au soir si vous voulez sortir. Ainsi vous serez libre de faire ce que vous voulez. Ah oui ! Juste une remarque : personne ne doit venir ici à part vous ! Donc pas d’invité nocturne ! Compris !
- Oui !
- A ce soir, alors ! »
Elle partit et je défis mes valises. N’ayant rien à faire de manière urgente, je décidai de faire le tour du jardin. Je pris l’allée et cherchai la petite porte que je trouvai assez facilement. Je l’ouvris, et surprise, elle ne faisait aucun bruit contrairement à l’état général de la barrière. On avait huilé parfaitement les gonds.
Je continuai mon petit tour et aperçus une grande cabane en bois. Elle devait abriter les outils de jardin. J’y jetai un coup d’œil et là je fus scotchée sur place. J’y découvris bien entendu les tondeuses ou autre bêches, mais je vis aussi Emma, nue, en train de goûter activement le sexe d’une autre femme !
Cela faisait déjà un long moment qu’elle devait butiner le sexe luisant de son amante car celle-ci émit un long râle annonciateur d’un orgasme. Maintenant la tête d’Emma sur son sexe, elle hurlait plus qu’elle ne criait son plaisir croyant sûrement être seules dans le jardin.
Le calme revenu, ce fut au tour d’Emma de se coucher et d’écarter les jambes. C’est vrai qu’elle a un beau corps, pensai-je, un peu jalouse. Son sexe était surmonté d’un duvet blond vénitien comme ses cheveux.
« Une vraie blonde ! »
La femme ne prit pas de préliminaire et attaqua directement le bouton tout gorgé de sang. Emma réagit au quart de tour. Je la vis les yeux fermés gémir tant et plus. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris mais au lieu d’enfouir une main dans mon string et d’assouvir cette envie de sexe qui me prenait le ventre, je sortis mon gsm et en activant la vidéo, je les filmai.
La femme tendit le bras et attrapa un long et gros godemiché. Lentement, elle l’enfonça dans le fondement d’Emma. Elle avait l’œillet bien facile ! Le gode entra complètement, j’en étais abasourdie. Puis, sortant de je ne sais où, elle pris un gode ceinture et s’harnacha.
Elle l’approcha du visage d’Emma qui mimant une fellation, enduisit de salive le membre en latex. J’ai toujours trouvé cela obscène dans les films pornos, mais là, j’avouai que cela m’excitait à mort. Puis, elle descendit et s’enfonça sans ménagement dans le sexe humide. Emma se cabra un peu afin de sentir l’intromission. La femme entama un long va-et-vient. Pendant ce temps, Emma se pinçait un sein d’une main et de l’autre s’astiquait le bouton. Ce manège ne dura pas longtemps avant qu’elle ne jouisse comme une furie. Tellement que le membre enfoncé dans son cul ressortit tout seul.
Les cris se firent plus doux. Elle tressaillait encore sous les reflux de l’orgasme. Puis, se levant, elle faillit me voir mais rapide, je m’écartai de la petite fenêtre. Sans demander mon reste, je m’éloignai et me cachai dans les buissons. Elles sortirent de la cabane discrètement et partirent vers l’entrée au fond du jardin.
« Je ne suis pas la seule à m’en servir », fis-je pensive.
Je retournai dans ma chambre et en copiant la vidéo sur mon ordinateur je me branlai frénétiquement assouvissant le désir qui tenaillait le ventre.
Une sœur amie, une sœur aimante, une sœur amante
Chapitre 1 – Les portes du Paradis
« Les mecs sont vraiment tous des connards !
- Sympa pour moi...
- Tu sais bien que t'es pas un mec, t'es mon frère. »
Je faisais mine de bouder, avant tout pour la forme sachant très bien à quoi m'en tenir. Chloé se jeta sur moi pour m'assaillir de chatouilles, technique déloyale compte-tenu de ma résistance plus que théorique en la matière.
« Pouce !
J'étais hors d'haleine. Elle cessa, le regard brillant, l'envie de jouer n'avait pas disparue.
- Tu es ma merci ! Je suis juste trop forte pour toi.
- Tu t'attaques à mes points faibles aussi, c'est pas super correct.
- Parce que dans tes jeux vidéo, quand tu t'attaques à un boss tu ne choisis pas les armes adéquates ? »
Elle marquait un point. En fait elle en marquait même deux : d'abord il est logique de s'assurer un maximum de chances dans un conflit, ensuite le fait de m'associer à l'image de boss flattait mon ego, et j'étais aussi sensible aux flatteries que n'importe qui d'autre.
Je me dégageais et me relevais de mon lit. La bagarre fraternelle m'avait presque déshabillé et je remettais donc en ordre mon pyjama. Pour ce qui était de mes cheveux, c'était peine perdue : la tignasse brune n'avait jamais accepté de recevoir d'ordre de personne, un cauchemar de coiffeur, un hymne à la tondeuse. Ayant quelques motifs personnels et familiaux de ne pas apprécier les militaires, non à titre individuel mais dans le concept, j'avais opté pour une sorte de boule de hérisson au repos sur le crâne. Elle y passait maintenant la main, j'adorais ça.
Pour ce faire, elle s'était légèrement redressé et, involontairement, m'offrait maintenant une jolie vue sur l'ouverture de son pyjama. Avoir chahuté avait fait sauter deux boutons, formant une belle mise en valeur. C'était avant tout son odeur qui m'attirait, une odeur douce et chaude, celle de la femme au réveil, juste belle. Je doute qu'elle ait remarqué mon regard, et c'est plutôt pour continuer le jeu qu'elle me poussa soudain, me prenant au dépourvu. Elle se jeta ensuite sur moi, comme un prédateur sur sa proie. Elle avait vingt-deux ans et moi seize : le combat était inégal.
Ses mains tombant directement sur mes poignets, elle m'immobilisa, mais son pied était arrivé sur le boîtier (heureusement vide) de l'un de mes jeux favoris : un vieux truc qui m'avait fait découvrir le genre (Final Fantasy IX pour ceux que ça intéresse).
Là je sens que vous allez me demander : « Qu'est-ce que ce jeu vient faire dans cette histoire ? »
Tout d'abord c'est mon histoire et si j'aime ça j'en parle, ensuite c'est l'élément déclencheur de ce qui va suivre. En effet le boitier, en plastique, glissait particulièrement bien sur les draps. Alors, quand son pied était venu assurer son équilibre en se posant dessus, c'est tout l'édifice qui chavira par ce défaut de support. Elle me tomba littéralement dessus de tout son long, lèvres contre lèvre, en un baiser complètement inattendu. Elle mit quelques secondes à se rendre compte de ce qui se passait, secondes très longues et pas du tout assez à mon goût, qui vit nos lèvres délicieusement jointes. J'étais un adolescent, les hormones étaient au mieux de leurs forme, mon sexe se fait rappeler en un temps record à notre bon souvenir. Était-ce à cause de ces lèvres, de son odeur, ou de sa poitrine pressée contre moi ? De tout cela, je n'en sais rien. Toujours est-il que, bafouant mon anti-militarisme encore au stade primaire quand j'étais au lycée, il se mit au garde-à-vous.
Elle retira assez vite ses lèvres, mais ne se releva pas tout de suite.
« Mais dis-moi Marc, ce n'est pas une gaule que je sens là ?
- Une quoi ?
- Une érection, espèce de geek ! »
Je devins rouge plus vite qu'un crabe découvrant les joies du jacuzzi à haute température. Elle bougeait un peu les hanches de gauche à droite, ce qui ne m'aidait pas du tout à me calmer. Plus coquine qu'elle, je ne connaissais pas, juste pour m'emmerder.
« Arrête ! C'est pas drôle ! C'est juste une érection matinale !
- C'est ça... à 11h du matin alors qu'on est réveillés depuis 9h...
Je ne trouvais rien à répondre. Bon, elle avait bien deviné... D'une voix plus sérieuse elle continua :
- Dis, tu me trouves belle ? »
Ça c'est LA question piège des femmes. Je ne suis pas un grand spécialiste, mais ça saute aux yeux. Pourtant je n'avais pas besoin de mentir pour lui répondre, cependant j'avais fortement envie de lui rendre la pareille.
« Tu sais, avec des vêtements, souvent du maquillage, c'est dur de le dire : ce qu'on voit ce sont les artifices. Il faudrait que je te voie toute nue... »
Elle me regarda, d'abord avec un air de défi, puis me tira la langue.
« Petit malin ! Je vais aller prendre ma douche, pendant ce temps range ta chambre. Après je fais la cuisine et tu m'aideras ! Ce sera ton gage. »
Je la regardais se relever et repartir en bondissant. Je crois qu'elle n'avait jamais cessé d'être énergique d'aussi loin que je la connaissais. En tous cas, cette fois elle se remettait bien de sa dernière rupture, c'était toujours ça de pris. Il fallait maintenant ranger ma chambre. En réalité je ne savais pas s'il fallait appeler ça une chambre, un capharnaüm ou, bien pire encore, une chambre d'adolescent, geek de surcroît.
Chapitre 2 – Une promesse d’avenir
Ainsi commença le travail herculéen. Luttant seul contre une armée de livres en vrac, de magazines informatiques, et même contre de vicieuses petites vis qui m'attaquaient par la plante des pieds quand je posais le pied dessus, par inadvertance. C'est toujours attelé à la tâche que je vis passer Chloé dans le couloir, drapée dans une serviette et s'étant fait un turban d'une autre pour sécher ses cheveux.
Il faut dire à ce propos que la génétique nous joue parfois de bien curieux tours : elle avait hérité de notre grand-mère paternelle une belle chevelure rousse qui tombait, fine et droite, jusqu'à ses omoplates. Si à cela on devait ajouter ses yeux bleus comme un torrent de montagne et sa peau pâle et constellée de taches de rousseur, elle eût plutôt fait penser à une irlandaise de guide touristique. Elle qui adorait le soleil allait encore devoir se contenter la plupart du temps de le regarder par la fenêtre selon l'ordre stricte de son dermatologue qui lui interdisait de trop s'exposer.
« Tu rêves ? Ne me dis pas que tu as recommencé à dormir en gardant les yeux ouverts pour me tromper ! »
Elle était plantée devant moi, habillée et prête. Ses cheveux à moitié secs faisaient, selon leur degré d'humidité, les traits d'une crinière ondulant sur ses épaules au rythme de sa respiration et de ses mouvements de tête. Ah oui ! J'avais oublié de vous dire ! J'ai la fâcheuse habitude de rêvasser un peu partout.
« Pas du tout ! Je me demandais juste comment je vais finir de ranger.
- Ça tu te le demanderas plus tard. Tu vas m'aider à préparer le déjeuner, il est déjà 11h30 et papa et maman doivent revenir dans trente minutes. Tu sais bien que c'est leur dernier repas ici avant quelques temps, alors essayons de ne rien leur laisser à faire. »
Nos parents allaient partir l'après-midi même. Pour leurs vingt-cinq ans de mariage, toute la famille s'était cotisée pour un magnifique voyage d'un mois autour du monde tous frais payés. J'avais contribué à hauteur de mes moyens, ce qui était plutôt théorique. Mes deux oncles polytechniciens et ma grand-mère châtelaine avaient assuré le gros de l'apport... Mais c'est l'effort qui compte ! Nous étions à la dernière semaine de juin, c'étaient les grandes vacances et Chloé était là pour me « garder »... Comme si j'étais un enfant de cinqans ! Je la suivais donc pour l'aider à préparer le repas : saumon frais à l'aneth, pommes de terre vapeur et sauce hollandaise. Le tout se préparait assez vite et avait cependant un petit air de fête.
Le repas se passa très bien. Les parents étaient ravis que tout soit prêt, le taxi vint à l'heure les chercher pour les emmener à l'aéroport, et nous nous retrouvions tout seuls pour un mois, le cœur lourd de les voir partir, et pourtant terriblement heureux de les voir se bécoter comme de jeunes amoureux dans la voiture qui les emmenait à la découverte du monde.
« Nous voilà seuls... et c'est moi qui aie le pouvoir !
- Hé ! Ne commence pas à faire ta petite chef !
- Tu préfères peut-être que je te chatouille ? »
Je reculais d'un pas. Sous son sourire angélique, elle pouvait être un véritable démon. Jamais je n'avais envisagé ça sous cet angle. Il allait falloir négocier, sinon elle deviendrait vraiment une terreur.
« Et quel genre de chef serais-tu ?
- Sévère mais juste ! Et tu vas commencer par ranger ta chambre.
- Tout travail mérite salaire !
- Que fais-tu de la satisfaction du travail bien fait ?
- Le salaire doit venir de toi, pas de moi, sinon c'est un marché de dupes.
- Alors je t'offrirai un baiser si tu finis tout d'ici le goûter. »
Mes yeux s'agrandirent jusqu'à faire de moi un modèle plausible pour dessiner un personnage de manga. Un baiser ? Comme ce matin ? Avant que j'aie pu réagir, elle était partie s'occuper de la piscine. Ah oui ! J'avais oublié de vous le préciser ! Nous habitons un mas provençal en plein Cantal. Pas exactement le bon endroit pour ça, mais ma mère a eut un coup de cœur pour cette demeure, et nous nous y sommes installés il y a maintenant douze ans.
Mais voilà que je m'égare ! Elle m'avait donc proposé un baiser, ce qui m'avait laissé interdit. Évidemment j'en avais envie ! Je me suis mis alors au travail d'arrache-pied, tant et si bien que deux heures plus tard j'avais bien tout fini. Je vins donc chercher mon dû au bord de la piscine. Elle y était allongée dans un transat en train de lire un livre, sous le parasol et munie de lunettes noires. C'était amusant, elle faisait star comme ça. J'avais aussi un peu de fierté : cette robe d'été toute simple, blanche aux fleurs bleu pâle brodées, c'était mon dernier cadeau d'anniversaire, et ça lui allait très bien.
« Tout est fait !
- Déjà ? Il faut que je vienne voir ça. »
Elle se leva donc et me suivi jusqu'à la chambre, ôtant ses lunettes en entrant dans la maison. Arrivée à la chambre elle n'eut rien à redire, et ce malgré un examen attentif. Se tournant alors vers moi, elle s'approcha d'un pas.
« Prêt à recevoir ta récompense ? »
Oh que oui j'y étais prêt ! Je fermais les yeux pour me détendre et me préparer, et c'est alors qu'elle m'embrassa, sans que je m'y attende. Ses lèvres sur moi, ses délicieuses lèvres pressées contre les miennes, me firent frissonner. A ce moment là je m'en fichais pas mal que ce soit ma sœur : la sensation était délicieuse et elle était venue se blottir contre moi pour m'offrir ce baiser. Elle murmura d'une voix tendre :
« Garde les yeux fermés. »
Incapable de lui résister, comme hypnotisé, je restais immobile, très tendu. C'est en sentant sa main sur ma braguette que je compris à quel point j'étais vraiment tendu.
« Rouvre-les. »
Je m'exécutais pour les ouvrir sur un magnifique spectacle. Elle était à un pas de moi, légèrement penchée en avant, et le laçage du corset de sa robe était détendu. Il laissait voir une très belle poitrine dont seuls les tétons, pressés contre le tissu, demeuraient cachés. Avec un étrange mélange qui rendait sa voix à la fois timide et espiègle, elle me demanda :
« Dis-moi que je suis belle. »
Je déglutis difficilement. « Belle » ? Ce mot était bien fade pour une telle merveille.
Chapitre 3 - Le supplice de Tantal
C'est d'une voix étranglée que je répondis :
« Belle... tu es vraiment très belle... »
Avec le recul, c'est évident que je devais avoir l'air d'un benêt, une sorte de Quasimodo, pourtant cela ne sembla pas lui déplaire. Ses yeux brillaient de satisfaction à la vue de l'état dans lequel me plongeait cette contemplation.
« Aurais-tu envie d'en voir plus ? »
Incapable de répondre, je hochais vivement la tête. Elle avait croisé les bras sous sa poitrine pour l'arrondir, la mettre en valeur. Alors qu'elle se soulevait au rythme lent et régulier de son souffle, je perdais le mien. Elle se redressa, me privant de cet éden.
« Bon... Tu y auras droit ce soir, après le dîner. Vas donc jouer sur tes jeux vidéos, moi je vais aller en cuisine pour nous mijoter quelque chose. »
Ce n'est pas directement dans ma chambre que je filais, mais aux toilettes pour soulager ma tension, et cela ne dura pas plus d'une demi-minute tant j'étais tendu. Je battais ensuite en retraite vers mon antre, à la fois soulagé et plein de questions. Est-ce vraiment bien ce que je faisais ?
Évidemment ça la flattait, et c'est pour ça qu'elle devait le faire, mais avais-je le droit de désirer ma sœur comme ça ? Après tout il s'agissait bien d'inceste, et c'était mal. En bon geek, quand je me posais des questions, j'en cherchais des réponses sur Wikipedia, et d'autres sites. J'étais très surpris de lire qu'en France la chose n'était pas interdite, seul le mariage l'était, et que tant qu'il s'agissait de pratique « normale » et pas de viol, il n'y avait rien à craindre.
Certaines études disaient même qu'il s'agissait d'une chose bien plus courante qu'on ne le pensait et ce particulièrement lors de l'adolescence et de la découverte de soi. Allais-je avoir ce genre de relation avec Chloé ? Mes fantasmes s'envolaient déjà et je me mis à taper sur un nouveau document texte. J'avais mon fichier caché avec mes différentes photos porno et les récits érotiques que j'aimais, mais là c'était moi qui en écrivais un pour me soulager. C'était entre la fiction et le journal intime, plutôt un journal intime fantasmé dirais-je. Après quelques pages je cessais et lançais ma console. Un bon vieux Zelda, voilà ce qu'il me fallait.
Je l'entendis bientôt appeler à table, le temps avait passé sans que je m'en rende compte. C'est tout guilleret que j'allais déjeuner sur la terrasse où elle avait dressé la table. Le repas fut simple : un apéritif, un tabulé, un peu de fromage et un dessert. Parlons du dessert justement.
« J'ai fait un sorbet aux fraises pour le dessert, as-tu encore faim ?
- Pour une glace ? Toujours ! »
J'avais presque complètement oublié ce qu'elle m'avait promis. A mon corps défendant, c'était un excellent Zelda, très immersif même s'il était vieux (Ocarina of Time, si vous ne le connaissez pas il vous le faut). A ça il fallait ajouter l'imminence d'une glace maison, et je reste un homme. Lorsqu'on me propose ce genre de chose, j'oublie le reste ! Elle partit donc la chercher et revint une ou deux minutes ensuite avec le bol de crème glacée, une cuillère pour faire des boules, et deux coupelles. J'étais bouche bée, hypnotisé, en transe !
La glace avait beau avoir l'air délicieuse, elle cédait cette fois le pas à un autre spectacle : Chloé était venue me l'apporter vêtue d'un tablier, et c'est tout. La ficelle bien serrée n'empêchait pas un léger bâillement quand elle se pencha pour me servir, m'offrant une nouvelle vue plus qu'agréable. Elle fit ensuite le tour de la table pour aller s'asseoir, me tournant le dos et me laissant à la fois voir une chute de rein qui était une promesse de plaisirs éternels, mais aussi de belles fesses rondes et d'un blanc laiteux, constellées tout comme son visage de taches de rousseur.
« Bon appétit ! »
De l'appétit ça j'en avais, et pas uniquement pour la glace. Le tissu pressé sur ses seins nus laissait clairement voir la forme de ses tétons que j'imaginais dressés pour être aussi clairement découpés. Je mangeais, mais distraitement. C'est elle que je dévorais des yeux. Une fois sa coupelle finie, elle me lança un regard coquin et dit d'une voix douce :
« Pour me remercier de tout ça, j'aimerais bien que tu me montres ce que tu caches sous ce pantalon tendu. Simple retour de politesse. »
Le marché me paraissait effectivement tout ce qu'il y a de plus honnête. Après tout c'est moi qui profitais entièrement d'elle et non l'inverse. Je rougis cependant : j'étais terriblement gêné et me montrer ainsi à elle c'était comme admettre brutalement que je la désirais. D'un autre côté c'était vraiment le cas... Et puis si je voulais plus, je devais aussi donner. Je me levais donc et baissais brusquement mon short et mon slip dans le même mouvement. Mon sexe se dressa droit et fier face à elle. Elle se leva alors et s'approcha pour le voir de plus près.
« Je peux toucher ? »
J'étais tellement tendu que le moindre contact pouvait me faire exploser. Mais comment refuser ça, et si je refusais, tout allait-il se finir ? Je fis mon brave, espérant pouvoir me retenir de mon mieux.
« Bien sûr… »
Chloé s'agenouilla devant moi, m'offrant une vue plongeante dans son tablier. Après avoir bien regardé, elle passa d'abord sa main sur le sexe tendu en une caresse qui me faisait déjà sentir le zénith plus qu'imminent.
« C'est tout doux, j'aime bien. »
J'étais ravi que ça lui plaise, mais elle me décalotta ensuite pour mieux tout voir et là ce fut l'explosion. Vraiment je n'avais pas tenu longtemps... mais elle m'avait échauffé bien trop fort et là c'était plus fort que moi. Elle eut juste le réflexe de baisser mon sexe qui projeta trois épais traits de sperme sur la naissance de sa poitrine. J'étais honteux, vraiment, mais elle me sourit, visiblement ravie.
« Je vais aller prendre une douche, ne bouge pas d'ici. »
Je ne pouvais refuser après avoir gaffé comme ça. Seigneur, faites que ça ne soit pas la fin de tout ! Elle se releva et s'en alla, marchant lentement et faisant rouler ses hanches que je suivais des yeux, ravalant difficilement ma salive. Avant de quitter la terrasse elle jeta le tablier au sol, toujours dos à moi, et c'est une déesse nue que je vis disparaître dans l'obscurité fraîche de la maison.
Chapitre 4 - Un coin de parapluie contre un coin de paradis
Je restais planté là, la voyant partir, et même plusieurs minutes après qu'elle ait disparu complètement, je continuais à la voir comme apparaît le soleil quand on regarde ailleurs après l'avoir fixé quelques secondes. Je venais à peine de jouir, pourtant j'étais plus dur que jamais : ça doit être ça le pouvoir d'une déesse. A en juger par l'horloge de la cuisine, je mis bien dix minutes à m'en remettre et à trouver quoi faire. La question m'assaillait : devais-je la suivre ?
Tout mon corps m'y poussait, mais ma tête me l'interdisait. J'avais déjà fait assez de conneries pour aujourd'hui. Elle me l'avait interdit, autant rester dans ses bonnes grâces. Je fis donc ce qui me semblait le plus judicieux : débarrasser la table et faire la maigre vaisselle afin qu'elle n'ait pas à s'en occuper et ne puisse que me remercier. Ce soir là je la guettais inutilement jusqu'assez tard. A peine la douche prise elle avait du aller dans sa chambre. Je regagnais la mienne et m'y endormis avec autant de difficulté que de déception.
Au réveil je me sentais un peu vaseux. J'allais donc prendre une douche pour me décrasser, me réveiller. J'avais trop dormi, je le savais, mais je n'avais réussi à m'endormir que très tard, ou très tôt selon les points de vue. J'entendis soudain sa voix dans la pièce.
« Bonjour Marc. Bien dormi ? »
Je me retournais en me cachant, par réflexe. La douche était fermé par une grande porte de verre et mes mains n'étaient donc pas superflues.
« Chloé ! Je prends ma douche !
- Après ce que j'ai vu hier je pense que ça ne sert à rien de me le cacher, et après ce que je t'ai montré hier, ce n'est pas correct de le faire, non ? »
Je réfléchis à toute vitesse, autant parce que ma position actuelle était objectivement ridicule que parce qu'elle était inconfortable de multiples façons. Il y avait deux façons de présenter les choses : soi cette exposition mutuelle avait été ponctuelle et elle avait tort, soi ce n'était que le début et elle avait raison. Et après tout j'avais envie que ça continue... Oh et puis merde ! Ce que femme veut, Dieu le veut ! Je découvrais mon sexe qu'elle sembla dévorer des yeux.
« Ca te dirait qu'on se douche ensemble ? »
Je hochais la tête trop vite à mon goût. En tous cas mon avis était bien clair. Elle défit la ceinture de sa robe de chambre de satin violette. Avant toute chose je dois dire que c'était mon cadeau d'anniversaire d'il y a deux ans, que ça lui va bien, et qu'elle ne la quitte jamais. Après qu'on n'aille pas dire que les geeks n'ont pas de goût ! Ou de copine qui en ont... Bon, ok, je me tais.
Passons à la suite. La robe de chambre s'ouvrit donc sur sa poitrine nue, ronde, ferme et belle. Je la voyais pour la première fois en entier, et je dois dire qu'elle était magnifique. Non pas énorme comme certaines, mais juste comme il faut. Ses mamelons roses se détachaient bien de la pâleur laiteuse de ces deux merveilles, mouchetées de taches de rousseur comme pour en mieux percevoir la forme et le volume. En dessous elle avait une taille fine, sans excès, puis une culotte aux bords dentelés du même violet. Devant mon air surpris, un peu déçu peut-être, elle dit joyeusement :
« Ne sois pas si impatient ! Tu ne crois quand même pas que je vais me doucher toute habillée... »
Elle se pencha donc pour la retirer après avoir fait glisser la robe de chambre au sol. Je m'accroupis dans la douche pour mieux voir sa poitrine tombant lourdement sous elle alors qu'elle se libérait, et j'étais incapable de me relever quand je vis, presque face à moi, son sexe découvert. Et pour une découverte, c'en était une : voilà le tout premier que je voyais en vrai, pas en vidéo ou en photo sur internet. C'était une belle toison rousse qui couvrait à la fois ses lèvres et son pubis, mais assez courte pour qu'on puisse clairement les voir à travers.
« Retourne-toi !
- Hé ! Mais comment veux-tu que je...
- Je te lave, puis tu sors et tu me vois me laver. Si tu cherches à avoir plus, tu n'auras rien, c'est clair ? »
Sa voix était autoritaire et sans équivoque. Je me retournais donc, déçu. Pourtant tout cela s'envola quand je sentis l'éponge de bain savonneuse glisser dans mon dos, me nettoyer les bras. Pour faire mon torse sans qu'on soit face à face elle se pressa contre moi et je sentis ses tétons durs contre mon dos. Cela suffit à provoquer une érection de tous les diables. Elle me nettoya tout le haut du corps, puis une jambe, l'autre, et fini par le sexe. Là, par contre, elle laissa l'éponge et s'en occupa à mains nus, ce qui n'aida pas du tout à calmer mon érection.
Elle devait être très inquiète de mon hygiène intime parce que c'est avec application qu'elle frotta mon membre, faisant bien des vas et viens tandis que son autre main assurait par une sorte de massage une bonne répartition du savon sur mes testicules. Il ne me fallu pas bien longtemps pour voir tomber sur le sol de la douche autre chose de blanc que du savon. Elle rit de satisfaction puis me rinça.
« Sors de là et sèche-toi, c'est à mon tour !3
Apaisé, j'obéis docilement sans mot dire et observais à travers la porte la douche de la plus belle des créatures.
La suite très bientot...
Par Sélémine
Table des matières :
- Chapitre 1: Les portes du paradis
- Chapitre 2: Une promesse d'avenir
- Chapitre 3: Le supplice de Tantal
- Chapitre 4: Un coin d'parapluie contre un coin d'paradis
Le manuel de domination, la deuxième partie
Chapitre 3 : La chasteté de longue durée : la ceinture de chasteté
Avant d'entrer dans le cœur de cette phase finale, je me dois de répondre à une question qui vous est peut-être venue à l'esprit : et s'il décidait de se faire jouir tout seul pendant la nuit ? Faut-il le laisser attaché toute la nuit pour être sûre ? Je répondrais qu'il est peu probable qu'il le fasse, du moins à ce stade de votre relation. Je l'ai déjà dit, les hommes en général détestent se masturber devant une femme et encore plus devant la leur. Par contre, ils adorent vous demander de le faire devant eux !
Toutefois, si vous pensez qu'il pourrait éventuellement décider de se soulager tout seul pendant la nuit, ou tout simplement si cela vous amuse, vous pouvez l'attacher pour la nuit. Mais sachez qu'il n'est pas possible de le faire dans n'importe quelle position. Le faire dormir les mains attachées dans le dos est tout simplement irréalisable. D'abord parce qu'il ne fermera pas l’œil de la nuit. Ensuite, parce qu'il nous pourra pas supporter toute une nuit les douleurs qui ne manqueront pas de venir au niveau des épaules. Si vous voulez l'attacher de façon quelque peu confortable, vous avez le choix entre trois techniques possibles. La première est celle de la camisole de force. Pas besoin d'en acheter une vraie. Si cet instrument vous excite, vous pourrez en acheter une à un stade plus avancé de votre relation, on en trouve sans problème sur Internet.
Fabriquez en une vous-même : achetez un tee-shirt manche longue un peu trop grand pour lui. Cousez très solidement par leur milieu deux rubans aux extrémités de chaque manche, ainsi que deux autres au bas du tee-shirt, un sur le devant et un sur le dos. Il vous suffira d'enfermer chacune de ses mains dans une manche en nouant un ruban. Puis, après lui avoir fait croiser les bras au niveau de la taille, de relier dans le dos les deux manches entre elles avec les autres rubans.
Terminez ensuite en nouant entre ses jambes les rubans avant et arrière cousus au bas du tee-shirt, de façon à éviter que celui-ci ne remonte pendant la nuit.
Une autre technique consiste à relier ses mains à un collier fixé à son cou. Vous pouvez réaliser cela en utilisant un collier de chien pour le cou et des bracelets de cuir pour les poignets. Ou à défaut, mais ce sera moins confortable, des cordes.
Enfin, la dernière méthode consiste à enfermer ses mains dans des sortes de moufles que vous pouvez fabriquer. A défaut utilisez des gants de toilettes. Puis vous attacherez une corde autour de sa taille en la faisant aussi passer deux fois entre ses jambes pour éviter que la corde ne puisse tourner autour de sa taille. Pour finir, avec du ruban adhésif, vous fixerez tout à la fois chaque moufle à son poignet et à la corde de chaque coté de sa taille.
Tout naturellement, si l'on peut dire, vous trouverez des raisons de ne pas le soulager au petit matin et de reporter cela au soir. Le soir venu, avant de passer à la récompense tant attendue, faites le attendre, imposez lui des épreuves. Attachez-le, punissez-le au moindre prétexte. Et surtout, imposez lui de vous satisfaire la première. Pourquoi pas deux fois, voire plus ?
En un mot, progressez dans votre domination, soyez de plus en plus exigeante, plus dure, plus sévère, je dirais même plus injuste. Commencez à l'habituer à ne pas toujours respecter vos promesses. Attention, je parle exclusivement dans ces moments d'intimité particulière, pas dans la vie courante ! A le punir sans raison, parce que tel est votre bon plaisir. En un mot, soyez la plus parfaite des garces.
Il est parfaitement naturel, s'il n'a pas joui depuis 24 ou 48 heures, alors que vous l'avez excité comme jamais, que vous soyez inquiète sur son comportement tout au long de la journée qu'il passe loin de vous. Taquinez-le sur les fantasmes qu'il a dû avoir au contact des femmes de son bureau, faites lui part de vos inquiétudes en voyant dans quel état d'érection il est dès que vous l'approchez. Et dites lui donc qu'il va falloir que vous lui fassiez porter une ceinture de chasteté.
Poursuivez dans cette idée, reparlez en à chaque fois. Et puis un jour, passez à la réalisation.
Sa première ceinture de chasteté
La première ceinture de chasteté, c'est vous qui la lui ferez.
Choisissez un maillot de bains moulant. Comme tous les maillots de bains, il est en principe pourvu d'un cordon à la taille, si l'espace prévu pour ce cordon est suffisant, remplacez le cordon par une petite ceinture très fine. Une fois fermée, cette ceinture peut être maintenue en place au moyen d'un petit cadenas glissé dans le trou le plus proche de la boucle. Si l'emplacement est trop étroit, alors cousez des passants tout au tour de son maillot et glissez y cette ceinture que vous cadenasserez de la même façon. Bien sûr, cette ceinture de chasteté n'est pas d'une grande efficacité, elle est plus symbolique que réelle.
Même s'il peut faire passer son sexe en écartant la jambe du maillot, ce qui lui permettra d'ailleurs de pratiquer une fonction essentielle : uriner, il ne pourra pas enlever son maillot. Ce qui, en principe, vous donne l'assurance qu'il n'ira pas trouver, avec une quelconque secrétaire, la satisfaction que vous refusez de lui donner. Pour ce qui est de l'autre fonction naturelle essentielle, soit il a l'habitude se soulager les intestins le matin avant de partir soit, s'il est moins régulier dans ses horaires. Vous pouvez découper une ouverture suffisante au niveau de son anus, afin qu'il puisse accomplir aisément cette fonction naturelle.
Jouez quelques temps de cette première ceinture de chasteté pour des sessions de quelques jours. Parlez en abondamment avec lui, montrez lui que cette situation vous excite beaucoup. Faites lui constater qu'il pense beaucoup plus à vous, etc. Avec le temps, faites en sorte que cet instrument devienne un complément indispensable de ses périodes de domination/chasteté. Et progressivement allongez la durée de ces périodes.
Une vraie ceinture de chasteté
Cette ceinture de chasteté n'étant pas d'une grande efficacité, commencez ensuite à introduire l'idée qu'il lui faudrait quelque chose de plus effectif. Faites planer l'idée que vous allez rechercher une vraie ceinture de chasteté. Quand cette idée aura commencé à faire son chemin, dites lui que vous avez lu dans un magazine qu'il existait de vraies ceintures pour homme. Associez-le à vos recherches en lui demandant de trouver sur Internet de quoi il s'agit exactement. La référence absolue en matière de ceinture de chasteté sur Internet est le site www.tpe.com/~altarboy. Vous pourriez en commander une. Ne vous pressez pas, mais faites revenir systématiquement le sujet dans vos discussions.
Lorsque la question vous paraîtra mûre à souhait, lorsque vous aurez fait un choix sur le type de ceinture que vous souhaitez (voir ci-après au chapitre 7 mes conseils sur les différents modèles.) Alors, franchissez le pas en l'associant non seulement à la décision, mais aussi à la commande.
Voilà vous avez achevé votre long voyage initiatique. Il vous reste maintenant à profiter de tout le travail accompli. Le principal instrument dont vous avez besoin maintenant c'est votre imagination. Pour vous aider à la fertiliser, je vais vous exposer dans les chapitres suivants quelques idées et suggestions sur vos comportements respectifs ainsi que quelques idées de jeux qui pourront pimenter ces périodes.
Chapitre 4 : La relation au quotidien : vos comportements respectifs
Votre comportement et celui de votre mari doivent, au quotidien, refléter la situation totalement inégalitaire qui s'est instaurée entre vous. Au delà de la simple obéissance, il y a des comportements plus spécifiques que vous devez lui imposer. Mais il y a aussi des comportements que vous devez vous imposer.
Petit rappel, sans doute lassant par sa répétitivité : tout ce qui suit n'est concevable et réalisable que dans la mesure où votre relation a déjà atteint le niveau ultime de votre relation de domination/chasteté. Pendant la longue période de cheminement qui précède ce stade, vous pouvez vous inspirer de ce qui suit mais dans une version allégée. Par ailleurs, il est possible que certaines des recommandations que je vais formuler ne vous conviennent pas même à un stade avancé de votre relation. Ce n'est pas important, faites comme vous le sentez, la seule chose qui soit importante c'est votre emprise sur lui.
Commençons donc par les recommandations sur son comportement :
Son comportement
Les femmes se plaignent souvent du manque de courtoisie, d'attentions, de prévenance de leur homme. Vous avez là une occasion unique de lui faire réviser une éducation « à l'ancienne » qu'il a peut-être un peu oubliée. Exigez donc, en toutes circonstances, la plus extrême galanterie à votre égard : toujours vous laisser passer la première, ouvrir la portière de la voiture quand vous y montez ou descendez, tenir votre chaise quand vous vous asseyez, ne pas vous couper la parole, ne pas élever la voix quand il n'est pas d'accord, ne pas lire son journal quand vous prenez ensemble votre petit déjeuner le matin, vous offrir des fleurs même sans raison, etc.
Cette rééducation, et ce n'est pas le moindre de ses avantages, vous sera profitable même en dehors des période de soumission/chasteté.
Outre ces notions de base qui n'ont rien de spécifiques à une relation de soumission, vous vous devez de lui imposer certaines obligations pour que sa dépendance psychologique envers vous soit entretenue et confortée par les comportements qu'il devra avoir à votre égard. Il prendra ainsi mieux conscience de sa place et de son rôle :
· Sauf bien sûr devant les enfants ou les amis, il doit vous vouvoyer et vous appeler Madame, Maîtresse, Majesté ou Ma Reine ou comme bon vous semble, à vous de choisir un vocable qui soit différent de celui qu'il utilise habituellement et qui marque une forme de respect et de distance. Cela vous paraît peut-être puéril, caricatural voire ridicule, détrompez vous c'est plus important que vous ne le pensez et vous constaterez par vous même qu'avec le temps sa relation à vous et son comportement changeront du seul fait du vouvoiement et du titre.
· Lorsque vous arrivez à la maison après une absence, il doit aussitôt venir à votre rencontre, se mettre à genoux et vous accueillir dans les termes que vous aurez définis. Il ne se relèvera que sur votre autorisation. Ainsi, lorsque vous reviendrez ensuite à la vie normale, il prendra plus facilement l'habitude de lever le nez de son journal ou de ne pas garder les deux yeux scotchés sur la télévision quand vous arriverez !!!
· Vous devez définir la relation qu'il pourra avoir à votre corps. Vous pouvez par exemple lui interdire complètement de vous toucher sauf autorisation contraire. Pour ma part je n'ai pas trouvé cela satisfaisant du tout, je préfère lui donner une autorisation permanente de m'embrasser la main lorsque nous sommes en public.. C'est si délicieux car désuet et rare ! tous les autres attouchements lui sont interdits, il doit me demander l'autorisation. Selon mon humeur je peux la lui accorder, la lui refuser ou même le punir pour avoir simplement demandé. Son ton inquiet quand il demande est si délicieux ! Merveille, il a de nouveau envie de vous embrasser et vous toucher à tout instant ! La privation a décidément du bon !
· Lorsque vous êtes installée au salon, il devra être à vos pieds ou en tout autre endroit que vous lui désignerez. Je vous conseille de toujours lui faire tourner le dos à la télé quand vous la regardez, son seul spectacle doit être vous. Surtout pas d'exception pour le sport ! Vous serez surprise de constater que ce qui paraissait totalement impossible auparavant devient réalisable dans ces circonstances ! Si vous pensez devoir faire malgré tout une exception pour un événement, faites en sorte d'organiser une soirée avec des amis dans ce but. Ainsi vous ne lui donnerez pas l'impression de céder.
· Il ne doit jamais prendre son repas dans les mêmes conditions que vous. Il y a bien trop d'occasions où vous ne pourrez pas faire autrement à cause des enfants, de la belle-mère ou des amis ! Il doit vous servir, même si c'est vous qui avez préparé le repas, et manger après vous ou dans des conditions différentes de la vôtre. Voir plus loin quelques idées sur les jeux de nourriture.
· Demandez-lui de préparer votre bain, de vous laver. Bandez-lui les yeux si, comme je vous le conseille très fortement, vous ne voulez pas qu'il vous voit nue, de vous masser les pieds et la nuque. Obligez-le à vous porter le petit déjeuner au lit tous les matins. Là aussi, vous constaterez que l'impossible est maintenant devenu réalisable : le faire sortir du lit le matin avant vous !
· Il lui est interdit, sous peine de punitions sévères qu'il faudra toujours appliquer sur le champ ou dès que cela devient possible. Surtout n'oubliez pas, votre crédibilité serait en jeu :
o de vous couper la parole en privé comme en public
o de vous contredire en privé comme en public même si vous avez tort
o de ne pas obéir à vos demandes : toutes vos demandes sont des ordres absolus.
o d'entreprendre une quelconque action sans vous demander au préalable l'autorisation : sortir, fumer, regarder la télé, lire le journal, bricoler, aller aux toilettes, jouer sur l'ordinateur, répondre au téléphone, ouvrir le courrier, etc. Lorsque vous êtes seuls ensemble, il doit être, à tout instant, à votre seule et entière disposition en attente de vos ordres. Testez souvent son obéissance : laissez par exemple sonner le téléphone. Si vous n'êtes pas dans la même pièce que lui, s'il décroche, sévissez. Lorsque vous êtes en public, définissez les droits qui sont les siens en les adaptant selon qui est avec vous, vos enfants , famille, amis, inconnus. Par exemple, chez des amis, il devra vous interroger du regard avant de s'asseoir, de manger ou de fumer.
· Exigez que, lorsque vous êtes avec des ami(e)s, il vous fasse publiquement au moins un compliment appuyé ou dise qu'il vous aime, qu'il vous est très attaché ou à quel point il dépend de vous. Il est rare qu'un homme fasse des compliments à sa femme en public, ne vous privez surtout pas de ce plaisir probablement nouveau pour vous !!!
D'expérience, je vous conseille d'éviter d'incorporer les éléments et les nécessités de la vie quotidienne dans la liste des obligations qu'il doit respecter et qui pourraient le conduire à être puni s'il ne les respecte pas. Il est nettement préférable que tout ce que vous lui imposerez soit spécifique à la relation de soumission que vous lui faites vivre. Par exemple, pas de sanction en relation, même indirecte, avec ses obligations professionnelles, ni s'il a cabossé la voiture, ni s'il oublie de prendre son traitement médical, ni s'il ne réussit pas à obtenir que le plombier vienne terminer les travaux qui ne sont toujours pas finis !
D'une manière générale, lorsque vous êtes à la maison ou dans une situation où cela est possible, vous devez prendre l'habitude de ne jamais le laisser complètement libre de ses mouvements : maintenez le toujours plus ou moins attaché, c'est indispensable pour qu'il sente en toutes circonstances qu'il est totalement dépendant de vous. Si vous lui avez assigné une tâche particulière ou s'il doit accomplir un travail quelconque, adaptez simplement les liens pour qu'il ne dispose que de la liberté de mouvement nécessaire. Lorsque vous avez quelque chose à faire ou tout simplement lorsque vous voulez vous reposer, lire ou ne rien faire, attachez le solidement près de vous ou dans une autre pièce mais ne le laissez jamais libre.
Votre comportement
Si les obligations qui pèsent sur lui sont lourdes, sachez que, pour ce qui vous concerne, elles le sont tout autant et peut-être plus même car en toutes circonstances, c'est à vous que reviennent toutes les initiatives. Sachez que la période que vous allez vivre n'est pas de tout repos, mais le résultat vaut mille fois les efforts que vous devrez consentir.
Voici donc vos comportements qui sont le complément indispensable à l'obtention de ce que vous exigez de lui :
· exacerbez votre féminité : évitez toute banalité dans vos tenues, soyez raffinée, " coquette " comme disaient nos parents. Sublimez toujours votre féminité par vos tenues : tous les archétypes de la séduction doivent y passer : talons hauts, bas, porte-jarretelles, guêpières, déshabillés sont des musts auxquels peu d'hommes résistent. Augmentez la quantité de votre maquillage, sophistiquez votre coiffure et ce en toutes circonstances, même et surtout quand vous êtes seuls à la maison. Dans la journée donnez-vous un look qui soit à la fois raisonnablement sexy. Vous devez être pour lui une source permanente d'excitation, mais strict car c'est vous qui commandez. Sophistiqué, il doit vous diviniser. Tout comme la galanterie pour les hommes, ces comportements n'ont rien de spécifiques à une relation de domination. Je suis souvent étonnée de constater que les femmes qui reprochent à leur mari de tourner la tête sur les jolies femmes habillées sexy et maquillées, ne songent pas un instant à se parer des mêmes arguments de séduction !
· Soyez différente : vous lui imposez un comportement différent, alors, vous aussi, soyez différente, soyez une autre et ce tant par votre comportement que par vos tenues : renouvelez, au moins partiellement, votre garde-robe, changez de bijoux. Beaucoup de femmes ne portent jamais deux jours de suite la même robe mais par contre ne changent jamais de bagues et de bracelets, curieux non ? Pour l'intimité, achetez vous des tenues provocantes de style dominatrice. Le vinyle noir ou rouge fait un effet dévastateur. Vous trouverez tout ce dont vous avez besoin sur Internet, ou dans les magasins spécialisés mais c'est souvent beaucoup plus cher…
· Soyez hautaine mais charmeuse, distante mais enjôleuse, sévère mais tendre, hiératique mais attentive. En un mot soyez femme, soyez garce. Il ne doit jamais savoir à quoi s'attendre avec vous, son incertitude accroîtra sa dépendance.
· Protégez vos mystères : évitez de vous montrer nue, vous ne devez pas vous habiller et vous déshabiller devant lui. C'est d'ailleurs un conseil que vous devriez suivre même en dehors des périodes de domination. Obligez le à se tourner quand vous le faites, bandez lui les yeux quand vous voulez être nue. Vous n'en serez que plus désirable et désirée.
· Soyez imaginative : pour cela, créez des situations nouvelles, des scénarios nouveaux, des obligations nouvelles et ce, en public comme dans l'intimité. Chaque fois que vous le pourrez, organisez votre intimité dans des lieux autres que votre appartement : trouvez des lieux inattendus où vous pourrez vous isoler. N'improvisez pas, préparez ces nouveautés à l'avance. Réfléchissez-y longuement lorsque vous êtes seule. C’est un sujet idéal pour s'évader dans les réunions barbantes. Essayez de définir les éléments qui vous seront nécessaires pour ces scénarios. Pensez aux impossibilités et essayez de trouver les moyens de les contourner. Rien de plus désagréable que de commencer un scénario et de réaliser soudain que l'on est dans l'impossibilité de continuer ou qu'il manque un élément essentiel à sa réalisation. Votre prestige en souffrirait gravement.
· Soyez imprévisible : punissez-le sans raison et sans le prévenir et ensuite dites lui que vous en aviez tout simplement envie.
· Soyez intransigeante sur le respect des obligations que vous lui imposez. Ne laissez rien passer. Les punitions doivent être appliquées sur le champ ou dès que cela devient possible. Elles doivent être toujours physiques, pour qu'il prenne conscience que son corps vous appartient totalement. Les punitions doivent être réelles et plus sévères au fur et à mesure qu'il devient plus endurant. Vous n'aurez atteint votre but que lorsque vous constaterez qu'il vous craint vraiment et qu'il a réellement peur de vos punitions.
Comme je l'ai mentionné dans ses obligations, il doit vous servir. Mais à ce sujet une mise en garde s'impose : s'il n'est pas interdit de le déguiser en « french maid » avec coiffe, petit tablier blanc et fesses à l'air si ça vous chante. Par contre, ne le transformez pas en femme de ménage. En d'autre terme, s'il doit vous servir et s'occuper de vous c'est dans le cadre et dans le but d'un jeu sexuel, pas pour que lui incombent toutes les tâches ménagères.
Je sais bien qu'il existe des hommes qui vont chez des dominatrices simplement pour y faire le ménage, et en plus ils payent pour cela ! Mais d'abord ils sont rares, ensuite, ils ne font pas cela tous les jours. Tenez donc compte qu'après une journée de travail, il peut être fatigué, et ce, d'autant plus que ses nuits sont plutôt agitées.
Ne lui en demandez pas plus que d'habitude en quantité, plutôt moins même pour compenser. Par contre, choisissez des tâches symboliques qui lui feront prendre conscience qu'il est à votre service avant tout sexuel. Ménagez-lui des plages, voire des jours, plus reposants, c'est indispensable sur la durée.
Par contre, évitez toujours et partout le moindre relâchement dans la discipline.
La suite dans quelques jours...
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jolie recit qui laisse presager d'une suite tres agreable. Il est tout dans la sugestion sasn jamais tombe dan sle vulgaire malgres la situation, feliciation a l'auteur.
J attend la suite avec impatience. J aurais aime etatn ado avoir une soeru comme celle la.