Les Mémoires très Libertines de Sophie
Un jour particulier
Aujourd'hui, ne cherchez pas l'érotisme torride, le sexe pur et dur. Non aujourd'hui, par ce message ici, je veux juste me souvenir de celui qui fut mon premier amour, et qui a pris son envol le 19 aout, il y a deux ans.
Un blog est aussi l'endroit où l'on se confie. Certains diront que ce genre de confidences n'a pas sa place ici. Peut-être ont-ils raison. Mais certains d'entre vous sont mes amis, de ceux à qui j'ai envie et besoin de me confier, en ce beau jour d'été qui portera à jamais la couleur du noir dans ma mémoire.
J'avais quatorze ans, j'allais depuis la Bretagne jusque dans les Pyrénées, pour une colo de sports d'hiver. Dès que je suis montée dans le car, je l'ai vu, lui, Francis ! Beau, grand blond, la mèche ravageuse à la Dave, alors une de mes idoles. Je suis restée bouche bée, le souffle court, ignorant que je subissais le premier coup de foudre de ma jeune existence. J'ai été malade d'amour tout le trajet, essayant malgré tout de me rapprocher de lui le plus possible. J'ai su qu'il avait dix-sept ans, un "vieux", en somme.
Et miracle, à peine sortis des Landes, il venait s'assoir près de moi, éjectant ma copine de classe de sa place. Je tremblais, j'étais rouge, je ne respirais plus... Bref, j'étais sérieusement atteinte ! Nous avons quand même parlé de tout et de rien. Il m'a même pris la main. Je défaillais de bonheur.
Arrivée tard le soir, répartition dans les dortoirs (pas mixtes) et enfin le diner. En fond sonore, les deux chansons qui ne quitteront plus jamais ma mémoire et mon cœur : "10 ans plus tot", de Sardou, et "L'aigle noir", de Barbara.
Aujourd'hui encore, quand je les entends, je vois, je sens, Francis et la scène qui va suivre.
Après le diner, le miracle se produit : il me demande d'aller dehors avec lui. Et là, le décor de rêve. La pleine lune qui fait éclater la neige de clarté, le petit chemin tout blanc, le ruisseau de montagne qui chante encore dans mes oreilles... Il fait un froid de gueux. je frissonne, tant de froid que d'amour.
Nous nous arrêtons, écoutant le bruit de l'eau, la musique de la colo arrive, feutrée, près de nous. Nous ne parlons pas. Il se tourne vers moi, me prend dans ses bras. Jamais je n'oublierai le regard profond avec lequel il s'est perdu dans mes yeux. Regard de bonheur simple, d'amour, de tendresse...
Plus rien n'existait.
Il se passa un très long moment où nous étions quasiment lèvres contre lèvres, nos souffles se mêlant en une fine brume blanche.
Enfin, la délivrance. Mon cœur battait si fort, que j'avais l'impression qu'il résonnait dans toute la vallée. Mes jambes tremblaient, j'ai craint de tomber. Mais Francis me tenait dans ses grands bras forts. Il m'a enfin embrassée très doucement, comme une plume caressant mes lèvres...
Puis il me picora, se fit plus insistant, mais toujours avec une tendresse infinie.
Il se retira, et je sentis à nouveau le froid heurter mon visage. Il me murmura comme dans un rêve : "que tu es belle... je t'aime, je t'aime depuis ce matin..."
J'en ai pleuré d'émotion, totalement sidérée qu'une telle chose m'arrive, à moi ! Mon cœur débordait d'amour tout neuf pour ce beau jeune homme.
Il m'embrassa encore, tendrement , pressant longuement ses lèvres contre le miennes. Il ne fut pas question de jeux de langue, je ne savais même pas qu'elle servait aussi dans un baiser !
Nous sommes restés un long moment enlacés, sous la lune complice. Enfin, un moniteur nous tira de notre rêve, furieux que nous ayons disparus...
Voilà, c'etait un baiser idéal, le plus beau qu'on puisse rêver d'avoir, pour un premier baiser...Francis a été mon premier amour, qui a duré quatre ans. Nous ne vivions pas dans la même ville, et il était très dur de nous voir. A l'époque, pas de Sms, pas de portable, et des parents qui restaient à cinquante centimètres du téléphone quand il m'appelait ! Sans oublier l'ouverture du courrier...
Nos liens se sont délités tout doucement, sans heurts ni cris. Il a disparu de ma vie.
Nous n'avions jamais fait l'amour...
Pour réapparaitre il y a deux et demi ans. Par un énorme et incroyable concours de circonstances. Quand je le raconte, personne ne me croit.. Et pourtant !
Malheureusement, je l'ai retrouvé trop tard. Il allait mal, très mal. Je l'ai convaincu de me rejoindre sur ma terre d'amazonie, reprendre sa vie à zéro, loin de tout ce qui l'avait détruit à petit feu pendant trente ans..
Mais il n'a pas attendu.
Pour une banale dispute avec son ex-femme, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, comme on dit, il est parti. Pour toujours. Il a sauté du haut du pont de Saint Nazaire, un matin plein de soleil , le 16 du mois d'août. Deux ans aujourd'hui.
Depuis, mon cœur saigne, je me dis tout le temps :"et si, et si, et pourquoi je n'ai pas..."
Je m'en veux de ne pas avoir tout tenté pour celui qui a été tout pour moi, qui m'a tout offert : mon premier amour, mon premier baiser, mes premières larmes, mes premiers bonheurs de femme.
Femme de chambre, ou la vie intime d'une famille bourgeoise
CHAPITRE 5 – Les jeux dangereux
Le lendemain, je revis Emma au déjeuner. Visiblement, elle tirait la gueule. Caroline lui demanda si elle avait mal dormi ?
« J’ai eu du mal à trouver le sommeil.
- Tu as un problème ?
- Rien de grave !
- Explique !
- J’ai vu un bel ensemble hier à l’avenue Louise et…
- Combien ?
- Mille six cents euros…
- Je le savais que c’était encore une histoire de fringues. Donne-moi mon sac. »
Elle lui tendit. Caroline sortit quatre billets de cinq cents euros.
« Tiens. Tu pourras acheter autre chose avec le surplus.
- T’es chouette maman, merci !
- C’est normal. Il faut bien en profiter. »
Caroline partit conduire Steve nous laissant seules Emma et moi.
« Tiens poufiasse !
- Merci !
- Tu me le paieras un jour.
- Tu y tiens tellement ? »
Elle était assise sur un tabouret devant la table surélevée de la cuisine. Son père arriva et s’assis, sans un mot, sur le tabouret d’en face. Il ne pouvait pas voir les jambes d’Emma. Je servis le déjeuner du père et m’assis à côté d’elle. Je pris une tasse de café dans la main gauche et lisais discrètement un article du journal.
Emma mangeant ses Spécial K avait un peu écarté les jambes. Ne portant qu’une mini jupe à carreau, celle-ci remonta un peu dévoilant un string blanc. Prétextant un manque de place, je me retournai vers Emma. Je bougeai le journal et rapidement, je plaçai ma main droite sur l’entrejambe d’Emma.
Sans lui laisser le temps de faire quelque chose, j’écartai le string et plongeai un doigt dans son sexe. Elle faillit s’étrangler. Accentuant mon intromission, je plaquai un autre doigt sur le clitoris. Elle voulut serrer ses jambes mais c’était trop tard.
« Ca va aller, demanda le père.
- Euh oui ! répondit-elle. J’ai mal avalé.
- Fais cela en silence. A propos, comment va Rodrigue ? »
Je profitai de ce moment-là pour bouger mes doigts. Elle allait répondre mais la pression sur son clitoris lui empêcha de parler. Je stoppai.
« Décidément, cela ne va pas aujourd’hui ! Rodrigue va bien, il va passer ce soir.
- Parfait mais bon Dieu, mange correctement. »
Je remis en branle mon mouvement. Mais elle mouillait la salope. Sans la regarder, je sentis qu’elle ouvrit ses jambes et s’approcha de mes doigts inquisiteurs. Elle voulait que j’entre plus profondément. Mais le père, pressé comme toujours, se leva et partit. J’enlevai mes doigts afin qu’il ne voit pas le manège. Lorsque la porte d’entrée claqua, elle me dit :
« Salope ! »
Cela ne me fit ni chaud ni froid, mais je fus interloquée lorsqu’elle me susurra :
« Continue ! »
Je la regardai. Elle avait les jambes carrément ouvertes et écartait son string déjà tout trempé. Je pris une banane dans le panier à fruits et sans ménagement, je lui enfonçai. Au lieu de résister, elle émit un gémissement d’approbation.
Mais au lieu de continuer, j’ôtai ma main et lui dis :
« Ne crois surtout pas que je vais te soulager. Tu me prends pour qui ? Si tu en as envie, fais-le toi-même. »
Je quittai la cuisine. Arrivée à l’étage, je l’entendis jouir.
« Complètement lubrique cette fille. »
Elle partit aux cours lorsque je revins, il y avait son string poisseux sur le tabouret avec les pelures de la banane.
Je portai le string à mes narines et sentis son odeur de femelle. Cela sentait bon. Je sentis qu’une boule de chaleur envahissait mon ventre mais il fallait que je parte faire des courses et vu le peu de temps, je ne pus soulager cette envie.
En mettant mon manteau, je me dis tout haut :
« J’en tiens un ! Plus que trois ! Le prochain, ce sera Steve ! Vous vous croyez tous plus importants que moi, mais bientôt, vous me mangerez tous dans le creux de la main. »
Je claquai la porte d’entrée et pris le tram.
Pendant mes courses, je reçus un coup de fil de Caroline me demandant de la retrouver cet après-midi dans une rue chic de Bruxelles.
L’heure venue, j’étais devant la boutique qu’elle m’avait indiquée.J’attendais là depuis un quart d’heure lorsqu’un homme vint m’interpeller.
« Mademoiselle Gwendoline ?
- Euh… oui, dis-je surprise.
- Madame Caroline vient de nous téléphoner et s’excuse mais elle arrivera en retard. Voulez-vous entrer ?
- C’est que je ne sais pas si je peux. Je ne sais même pas pourquoi elle m’a fait venir.
- Je suppose que ce devait être une surprise mais malheureusement on ne fait pas ce que l’on veut. En fait, madame voulait vous offrir deux ou trois ensembles. »
Stupéfaite, je ne pus prononcer aucun mot. Sachant que le plus petit prix à la vitrine correspond à un mois de mon salaire, j’étais vraiment sur le cul ! Je suivis l’homme et fut accueillie par une petite femme assez boulotte.
« Bonjour Mademoiselle !
- Bonjour Madame.
- 36 ?
- Oui !
- Vous avez une idée précise, ou vous me laissez faire ?
- Écoutez, il y a encore deux minutes, je n’en savais absolument rien de tout ceci. Alors, je vous fais confiance.
- Parfait. J’arrive. Mais avant, une chose. Pierre ! Servez une flûte de champagne à Mademoiselle.
- Bien Madame. »
Elle partit dans son arrière boutique et revint avec une dizaine de robes plus belles que les autres pendues sur un cintre. Elle prit la première, une longue robe noire. Elle me la tendit.
« Venez l’essayer. »
Je me déshabillai et mis la robe d’un très chic couturier. Le dos était décolleté jusqu’au milieu du dos. Le devant, en carré, faisait ressortir ma poitrine. Elle m’allait comme un gant. Le tissu de la robe satiné caressait chaque parcelle de mon corps. Cela me troublait.
« Enlève ce string, fit la voix de Caroline.
- Pardon ? »
Je me retournai et vis Caroline, un verre de champagne à la main.
« Madame à raison. Le string blanc même s’il vous va comme un gant gâche un peu la robe.
- Allez ! Enlève-le. »
J’essayai mais n’y arrivant pas à cause de la robe, Caroline se mit devant moi, s’agenouilla et sans me demander quoi que ce soit, elle passa se mains sous la robe, agrippa le tissu et tira. Je ne sais pas pourquoi mais je suis persuadée qu’elle a laissé glisser exprès ses doigts le long de mes jambes. Un petit frisson m’envahit.
« Voilà ! C’est mieux, dit-elle en mettant mon string dans la poche de sa veste.
- Parfait.
- Tu aimes ? me demanda-t-elle.
- Et comment mais je ne…
- Tais-toi ! C’est un cadeau. Je ne veux pas que tu aies l’air godiche aux fiançailles d’Emma. Parce que ce jour-là, tu seras invitée, cela va de soi.
- Oh ! Merci.
- Bon, enlève-la et essaie celle-ci.
- Mais…
- Un problème ?
- C’st que je n’ai plus mon…
- Entre femmes, on s’en fout un peu. Allez, déshabille-toi vite. Je suis pressée. »
Je me déshabillai donc et me retrouvai nue devant Caroline et la femme. Celle-ci me tendit un ensemble rouge. La veste croisée me serrait un peu trop à la poitrine. Ce ne fut pas l’avis de Caroline.
« Arrête ! Tes seins sont superbement exposés. Tu as une belle poitrine, fais-en profiter les autres, dit-elle l’œil pétillant. Mais attends, ce sera mieux comme cela. »
Sans gêne, elle prit chaque sein et sans ménagements, elle les remonta. J’exhibais encore plus mes seins. C’était presque provocant mais tout en restant chic.
« Voilà ! C’est mieux. Peut-être que celui-là… »
Je fus à ce moment-là sûre qu’elle le faisait exprès, car le sein ne bougea pas, mais sa main resta plus longtemps que la première fois. En faisant ce geste, elle réussit à pincer le téton entre deux doigts. Je sentis mon sexe s’ouvrir.
La jupe m’arrivait mi-cuisse. J’étais superbe.
« Adjugé ! Ainsi, si tu pourras changer de tenue après le repas. Ce sera plus facile si tu veux danser. Maintenant voyons… Celle-là ! Oui, tu vas être sublime », fit-elle d’une voix rauque.
Je pris la robe et la mis. Elle m’arrivait juste en dessous de mes fesses. D’ailleurs, on pouvait voir le début de celles-ci. Le devant, drapé et suspendu par deux fine bretelles, arrivait à moitié de mes seins si bien que penchée, on les voyait tout entiers. C’était indécent ! Le satin de la robe me fit frissonner. Caroline se tenant derrière moi mit ses mains sur ma taille et m’attira vers elle.
« Tu es à croquer. Celle-là n’est pas pour les fiançailles mais pour une autre occasion. Tu verras bien ! Avec cette robe, personne ne te résistera. »
Je sentis ses doigts se crisper et descendre. Elle les fit glisser le long du bord et effleura mes fesses. Je mouillais.
Je remis mes vêtements normaux. Caroline paya.
« Je me sauve. Je vais être en retard au tribunal. A ce soir », fit-elle en me faisant la bise.
Je fus étonnée, mais pas Caroline, qui claquait déjà la porte du magasin.
« Voilà c’est réglé, fit la vendeuse. Nous vous les livrerons demain matin.
- Au revoir.
- Au revoir Mademoiselle. »
Je quittai la boutique et retournai à la maison. L’attitude étrange de Caroline me perturbait et ce fut la sonnerie du portable qui m’extirpa de pensées pas très catholiques.
« Allo ?
- Allo Gwen ?
- Ah Florence ! Comment vas-tu ?
- Bien !
- Et ta maman ?
- Cela va mieux. Merci. En fait je t’appelle pour notre affaire. Elle est réglée à ton avantage.
- Chouette, et qu’est-ce que je dois faire ?
- Rien ! Juste encaisser le chèque j’ai donné à Caroline aujourd’hui.
- Ah ? Parce que je vais toucher quelque chose ?
- Oui !
- Combien ?
- Quinze mille euros.
- Combien ?
- Quinze mille.
- Comment cela se fait ?
- C’est assez complexe, et je t’expliquerai un jour, mais pas pour l’instant car j’ai trop de boulot. Et puis, on se voit la semaine prochaine aux fiançailles.
- Chouette !
- Bon, je te laisse, le boulot ! Gros bisous ma chérie.
- Bises et merci.
- Au revoir Gwen.
- Salut !
Elle raccrocha. Quinze mille euros ! Je n’avais jamais eu une telle somme entre mes mains. L’ennui, c’est que j’allais devoir quitter la chambre chez Caroline. Je m’y plaisais bien.
J’arrivai devant la maison. Je vis Rodrigue arriver au volant de son bolide. Un peu cachée par le grillage devant l’entrée, je le vis sonner. Caroline le reçut. Puis en regardant rapidement à gauche et à droite, elle le fit entrer.
Intriguée, je décidai de rentrer par le jardin. J’ouvris la grille, et me cachant le plus possible, j’arrivai dans la maison. Délicatement, j’entrai. Des bruissements me firent comprendre qu’ils étaient dans le bureau. La porte était fermée, mais j’avais pu remarquer que par le balcon de la salle à manger, on pouvait voir en partie ce qu’il s’y passait. Je marchai pieds nus, arrivai sur le balcon, me penchai légèrement et les vis. Ils étaient là, tous les deux.
Caroline, assise sur le bord de son bureau et la jupe retroussée se faisait embrocher par le dard imposant de Rodrigue. Elle ahanait de plaisir. Machinalement, je pris mon gsm et remerciai secrètement ce foutu vendeur de m’avoir embobiné afin d’acheter ce téléphone muni d’une caméra. Je tendis le bras et filmai la scène.
Rodrigue limait sans ménagement la maîtresse des lieux. Celle-ci appréciait le traitement. La fenêtre entrouverte permettait d’entendre les cris de plaisirs. Emportée par la curiosité, je me suis avancée un peu de trop sans voir le petit vase à mes pieds. Il tomba de la terrasse et alla s’écraser sur la terrasse en contrebas.
Ils s’arrêtèrent et rapidement, Rodrigue vint à la fenêtre. Je me plaquai contre le mur et cachée par le lierre, il ne vit pas. Caroline, laissée en plan, lui dit :
« C’est sûrement la chatte du voisin. Viens t’occuper de la mienne, elle miaule de plaisir.
Rodrigue quitta son poste d’observation.
« Retourne-toi que je m’occupe de ta rondelle. Ainsi tu surveilleras la fenêtre.
- Pas la peine, la chatte a du avoir peur et est partie.
Tétanisée par la crainte d’avoir été vue, je décidai de quitter le balcon. De toute façon, j’avais assez sur mon petit film. Je repassai devant la porte du bureau.
« Putain ! Tu dois te faire mettre souvent ! Même à sec, on entre dans ton cul comme dans une motte de beurre. T’es vraiment une salope !
Entre deux râles, j’entendis Caroline :
« C’est mon petit secret. Et toi, toujours prête !
- J’ai été scout autrefois !
- Au fait, j’ai une question, dit-elle péniblement. Tu t’es envoyé ma femme de chambre ?
- La Gwendoline ? Pas encore ! Mais cela ne saurait tarder !
- Pourtant l’autre jour…
- Pas eu le temps ! Cela te dérangerait ?
- Non ! Même que j’aimerais participer la prochaine fois !
- Bordel ! Vous êtes une famille d’obsédées.
- Et j’adore cela ! Pistonne-moi ! Je sens que je vais jouir. »
Je fus rassurée par la réponse de Rodrigue. Il avait quand même un soupçon de galanterie. A ce moment, j’entendis une voiture au moteur puissant rouler sur les graviers de l’entrée. Je vis Jacques, le père, arriver. Comme toujours, il alla directement vers le garage. Caroline et Rodrigue s’envoyaient toujours en l’air. Et les cris de Caroline avaient sûrement couvert le bruit du gravier. Il fallait faire quelque chose.
Je sortis de la maison rapidement et sonnais à la porte de manière assez poussée. J’espérais que Caroline ou Rodrigue entende le carillon. J’attendis un long moment et c’est Jacques qui m’ouvrit la porte !
« Et vos clés ? grommela-t-il.
- Je les oubliées tout à l’heure en partant.
- Qu’y a-t-il ? » fit Caroline.
La jupe bien mise, le teint un peu rosi, mais ne laissant rien paraître, elle se tourna vers moi.
« Ah Gwendoline. C’est vous !
- Oui, j’ai oublié mes clés en partant cet après-midi.
- Cela arrive. Faites attention, la prochaine fois !
- Oui, Caroline. »
Elle partit vers on bureau. Je remarquai que la démarche était un peu difficile mais Jacques, plus pressé de voir Rodrigue qu’autre chose, ne le remarqua pas.
« Ah Rodrigue, comment allez-vous ?
- Bien ! Merci !
- Que nous vaut cette visite ?
- J’avais un avis à demander à votre épouse.
- Je peux savoir lequel ?
- Oh ! C’est simple. J’ai un problème avec une chatte.
- Une chatte ?
- Oui ! Celle de mon voisin. Elle n’est jamais satisfaite, toujours en demande de nourriture. Et elle miaule sans arrêt devant mes fenêtres. J’appris que mon voisin ne lui prodiguait pas les attentions qu’elle demande sans cesse. Alors, je venais voir si je pouvais la prendre chez moi sans l’avis du voisin. Elle est tellement craquante lorsqu’elle se love contre moi.
- Vous aimez les animaux ?
- Oui ! J’avais une chienne très affectueuse. »
En disant cela, je vis Caroline se troubler. Il parlait d’elle et je crois qu’elle n’avait pas réussi à jouir. Et au lieu de m’en vouloir de les avoir troublés durant leurs ébats, elle me remercia sans le savoir.
« Heureusement que Gwendoline a sonné car trop occupée par régler l’affaire de Rodrigue, je n’avais pas entendu que tu rentrais.
- Vous restez souper avec nous ?
- Non, je dois partir rejoindre votre charmante fille.
- Allez seulement !
- Merci. Bonne soirée. Pour notre affaire, Caroline, nous la reprendrons là où nous l’avons laissée.
- Venez demain à mon cabinet. Ma secrétaire est absente et je n’ai pas de plaidoiries. Donc j’aurai tout le temps à vous consacrer.
- Bien, je viendrai vers dix heures.
- Parfait !
- A demain !
- A demain. Au revoir Jacques. »
Il partit et en passant la porte, discrètement, il m’envoya un clin d’œil. Je montai dans ma chambre.
L'amour au masculin
Je me souviens de cette soirée comme si c'était hier. Elle restera pour toujours douce à mon cœur.
L'ai je dragué, m'a-t-il dragué ? Nous nous sommes souri, et ce fut le tourbillon.
Nous nous sommes retrouvés dans les bras l'un de l'autre, dans un endroit douillet.
Le premier, tu m'as déshabillé, lentement, tendrement. Tu as ôté mes dernières protections pour t'emparer de mon sexe tendu à craquer, tout en fouillant ma bouche de ta langue. Je sentais ta queue énorme et dure le long de ma cuisse.
A mon tour, j'ai enlevé tes vêtements un par un. Ma langue a fouillé dans les poils de ton torse, et mordillé tes tétons durcis.
Doucement, j'ai fais glisser à tes pieds le dernier rempart qui te protégeait de mes ardeurs.
Nous nous sommes frottés lentement ventre contre ventre, sexe contre sexe. Nos bouches étaient soudées dans un baiser sans fin. Nos mains s'égaraient sur nos corps en sueur. Je me suis emparé de ta bite pour la première fois,
Humm qu'elle était douce, chaude, dure, le gland déjà humide, et tes couilles lourdes, pleines d'un bon jus que je désirais ardemment. Je laissais mes doigts aller et venir dans ta toison.
Pendant ce temps coquin, tu t'amusais aussi avec moi, mais je sentais que tu étais plus attiré par le bas de mon dos, et je laissais volontiers tes doigts s'égarés entre mes fesses.
L'ambiance devenait chaude, très chaude.
Nous frottions de plus en plus fort nos ventres et nos sexes l'un contre l'autre pendant que nos mains s'égaraient sur nos fesses.
Je tremblais d'excitation, aussi pour cacher mon trouble, et parce que j'avais d'autre idées en tête, je glissais lentement le long de ton corps, j'abandonnais ta bouche, et ma langue commençait son voyage de ton torse poilu vers ton ventre.
Pour la première fois, mes yeux se posaient sur ton sexe. Il était tout à fait comme je l'avais imaginé et senti lorsque je t'avais pris en main, et lorsque nous frottions nos corps.
Fièrement dressé vers moi, dans une magnifique érection, j'aurais pu te croire prêt à exploser mais il n'en était rien. Et puis c'est moi qui déciderais du moment de ton plaisir.
Je ne pouvais détacher mes yeux de ce beau membre qui émergeait de ta toison.
Quel beau spectacle que ton gland rose et luisant !Je ne ps m'empêcher d'y déposer un chaste baiser … que je prolongeais sur ton pénis et tes testicules.
Ma main s'empare de toi et commence un doux va et vient, pendant que je continue de regarder ton engin de plaisir dans ses moindres détails. Ton pénis est puissant et nerveux, chaud, d'une douceur de velours, il vibre à chacun de mes mouvements. Je soupèse tes testicules lourds et pleins, elles glissent entre mes doigts. C'est un bonheur !
Je n'y résiste plus ! Je prends ton sexe dans ma bouche grande ouverte. Cette première fellation que je te faisais, j'y ai mis tout mon amour pour toi.
J'avalais ton pénis doucement jusqu'au plus profond de ma gorge,. Je sentis bientôt ton ventre sur mon visage, les poils de ton pubis et tes testicules au bord de mes lèvres. Je commençais un doux va et vient de ta bite dans ma bouche, tout en faisant tourner ma langue autour.
Pour ne pas te perdre, j'empoignais tes fesses à deux mains, mes doigts se sont égarés vers ton anus, et j’y enfonçais un doigt furtif. Plus je te suçais et plus j'avais envie de te sucer, jusqu'à ton plaisir, et tes gémissements m'encourageaient.
Mais je pensais soudain qu'il valait mieux garder ta liqueur pour d'autres étreintes…
J'embrassais goulûment ton gland, ton pénis, tes couilles, tout ton sexe était trempé de ma salive. J'ai pensé défaillir de plaisir lorsque tu pris ma tête entre tes mains et que tu enfonças ton sexe dans ma bouche tout en tournant et en remuant ton bassin.
Nous restâmes de longues minutes sans bouger. Je savourais ton corps, je sentais ta queue vivre dans ma bouche.
Je sentis même une goutte de ton sperme couler sur ma langue. Tu choisis ce moment pour me relever, et tu m'allonges sur le lit.
Le moment de m'offrir à toi approchait. Nous voilà dans les bras l'un de l'autre, allongés, nos corps serrés, nos pénis écrasés l'un sur l'autre.
Ta tête s'est réfugiée au creux de mon épaule, je sens ton souffle et ta langue qui me lèche le cou.
« Pierre, mon chéri, caresse mes fesses, je sens le désir qui monte dans mon ventre. Je veux t'appartenir et te recevoir dans mon corps, sens comme je tremble.
- Oui André, j'ai aussi très envie de te faire l'amour. Ma queue est la première à te prendre et ce sera un beau souvenir pour nous deux. »
La fièvre s'empare de nos esprits, tous nos sens sont en émoi. Nous roulons l'un sur l'autre sur le lit. C'est à qui donnera le plus de tendresse à l'autre. Pierre, tu me fais vivre des moments enivrants et inoubliables.
J'ai cru défaillir de plaisir quand tu as plaqué ta bouche sur mon anus, et que j'ai sentis ta langue vouloir forcer le passage.
« Encore Pierre, encore, encore !!! Je t'en supplie n'arrête pas !! »
Je sais que cette caresse prépare la voie pour l'étreinte et la possession de mon corps.
Laisse-moi sucer ton sexe, il doit aussi être préparé pour la pénétration.
A l'issue de ce doux corps à corps, je me retrouve sur le dos, jambes écartées et levées, les bras en croix. Tremblant,
Pierre se couche sur moi. Aussitôt j'emprisonne ses reins de mes jambes et ses épaules de mes bras.
« Prends moi Pierre, maintenant, j'ai trop envie de ta bite dans mon cul, mon beau mâle en rut.
- Oui ma chérie j'arrive, j'ai très envie de te faire l'amour »
Soudain je sens le gland de Pierre à l'entrée de mon anus. Il donne de petits coups de reins pour me pénétrer.
« Aïe…. c'est rien continue, tu es presque déjà en moi, et je te veux tout entier… Pousse, vas y, oui encore ….
- Hum, ça y est ton gland est dans mon corps, la douleur s'estompe, place au plaisir …..
- Va, plus avant dans ce cul devenu sexe …………
- Ho ouiiii, c'est trop bon cette queue qui m'envahi…………
- Sors de mon cul Pierre et remets la doucement, plusieurs fois, que je savoure la pénétration de ta grosse bite…..
- Oui, comme ça !!!! Encore, défonce moi... haaaaaaaaaa »
Je ne peux me retenir de crier de plaisir. Mes cris et ces allers-retours font monter ta sève. J'entends tes grognements de mâle en plein rut. Plante moi ton pieux au fond de mon anus, cloue moi sur le lit et ne bouge plus. Mais tu ne m'écoute plus, tu me ramones violemment…
« Humm, André, tu es étroit, ma bite est trop serrée dans ton petit trou, j'ai du mal à retenir mon foutre ....
- Du calme mon chéri, loge bien ton sexe au fond de mon corps et ne bouge plus. »
Nos bouches se rejoignent brutalement, ta langue me viole. Tu me possède de toutes les façons possibles maintenant. Je t'appartiens, mais tu m'appartiens aussi, car ton sexe est prisonnier de mes reins.
C'est du foutre, du jus de tes couilles, ton sperme que je veux .... vite !!
Tes mouvements de reins se font de plus en plus rapides. Quand tu es au fond de moi tu presses de plus en plus fort ton ventre sur mes fesses. On dirait que tu veux entrer en moi tout entier. Je te serre fort dans mes bras, je serre mes cuisses autour de ta taille. Soudain tu te cabres, tu t'accroches à mes épaules, ta bite se fait plus dure que l'acier et des soubresauts la parcourent.
« Ho, oui mon chéri baise moi, remplis moi de ton foutre... »
Je sens des jets chauds de ton sperme inonder mon cul-matrice, tout disparait autour de moi. Je sens tout d’un coup mon jus s'échapper de ma queue et mouiller nos ventres collés.
« Pierre, ta femelle viens d'avoir son premier orgasme »
Et puis c'est le noir ...
Signé : André.
- Commentaires textes : Écrire
Femme de chambre, ou la vie intime d'une famille bourgeoise
CHAPITRE 4 - Chantages
Les jours suivants la vie monotone reprit ses droits. J’avais été un peu chamboulée en voyant ce à quoi était capable Caroline mais cela s’estompa assez vite car, après tout, elle faisait ce qu’elle voulait de son cul. Par contre, la chose que je ne parvenais pas à oublier c’était l’énorme queue de Rodrigue. Je me suis branlée de nombreuses fois en pensant à elle tout en sachant que c’était chose impossible.
Le repas avec Florence fut annulé au dernier moment car elle dut se rendre au chevet de sa mère malade.
Mais c’est bien connu, impossible n’est pas français, ni belge d’ailleurs. Un mardi après-midi, deux semaines avant les fiançailles qui allaient se dérouler dans l’immense parc de la villa, Rodrigue sonna à la porte.
« Bonjour Gwendoline.
- Bonjour Monsieur.
- Appelez-moi Rodrigue. On ne va pas faire de chichis. Nous avons sûrement le même âge.
- Bien Rodrigue.
- J’apporte une caisse de champagne millésimé, c’est le même que nous goûterons ce jour-là.
- Ah ! Entrez. »
Il prit la caisse et la déposa dans la cuisine.
« Vous voulez goûter ?
- Je ne sais pas si je peux ! Ce n’est pas moi qui invite !
- Allez ! Ne faites pas votre mijaurée. Il est à bonne température en plus… »
Il ouvrit une bouteille sur le champ et remplis deux flûtes.
« Tenez ! Goûtez ! »
C’est vrai qu’il était délicieux. Je la vidai assez rapidement. Aussi vite, il me resservit un deuxième.
« Alors, vous êtes la femme de chambre ?
- Oui !
- Cela vous plait ?
- Je dois avouer que je craignais le pire, mais cela ira.
- Et cela va jusqu’où le métier de femme de chambre, dit-il en s’approchant de moi.
- A faire les chambres.
- Et les occupants ?
- Cela ne rentre pas dans mes attributions », fis-je en ne résistant pas à cette bouche qui s’approchait de la mienne.
Le baiser fut passionné et profondément érotique. Pas un de ces baisers d’amoureux mais celui d’un amant passionné.
« J’ai envie de vous, » dit-il en prenant ma main et en la plaquant sur son sexe à moitié durci.
Je ne sais pas ce qu’il m’a pris mais je répondis à son invite par le même stratagème. Je pris sa main et la glissai sous ma mini jupe.
« Hm… je sens une moiteur annonciatrice de beaucoup de plaisirs. On va dans votre chambre ?
- Non ! Je veux que tu me baises sur la table de la salle à manger.
- Waouh ! Et pourquoi ?
- Je veux que le jour où se déroulera la fête, tu penses à moi en prenant un verre.
- Cela me va ! »
Je l’entraînai dans la grande pièce, sautai sur la table, m’appuyai sur mes coudes et en ouvrant mes jambes en équerre, je lui dis :
« Vas-y ! Bourre-moi !
- Et comment ! »
Il se pencha, prit mon string et le retira lentement.
« Belle petite chatte, » dit-il en faisant glisser un doigt sur mes grandes lèvres frémissantes.
Son petit manège continua longuement.
« Personne ne va arriver ?
- Je m’en fous, rétorquais-je. Et puis on les entendra arriver.
- Salope, en plus ! J’adore.
- Arrête de parler et viens me prendre. »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Il ouvrit sa braguette, sortit son sexe et m’embrocha comme un sauvage. Il était gros et j’aimais cela. J’étais vraiment dilatée comme jamais. A chaque fois qu’il s’enfonçait en moi, je le sentais buter contre le fond de ma matrice. C’était magique.
« Putain, que tu es bonne !
- Aussi bonne qu’Emma, fis-je entre deux halètements.
- Ah celle-là, elle pomperait jusqu’à la pompe d’essence, si elle avait un coup de chaleur ! Une vraie bête de sexe. Pourquoi cette question ?
- Curiosité, fis-je en réalisant le propos de ma question.
- Mon œil ! Tu veux que je compare ? »
J’entrai dans son jeu en le flattant.
« Oui !
- Si tu savais que la plus salope ce n’est pas la fille mais la mère !
- Tu… tu… as bai… baisé Caroline ? dis-je sentant l’orgasme arriver.
- Et comment ! C’est elle qui m’a chauffé. Elle était chaude comme une baraque à frites. »
Je ne compris pas tout, car je jouis une première fois.
« Putain, t’es bonne ! Tu sais la Emma, si tu veux je peux te brancher sur elle. Elle m’a déjà dit qu’elle te mangerait ton petit abricot quand tu le voulais.
- Ah… ah… »
J’étais au bord du deuxième orgasme lorsqu’il me dit :
« Attends ! Je vais visiter ton cul ! »
J’en mourrais d’envie. Sentir ce chibre dans mon fondement me faisait déjà prendre mon pied. Lentement, il se retira de moi. Le sexe était luisant de mouille. Il releva mes jambes et présenta son sexe à la hauteur de mon cul. Il essaya de rentrer mais pas assez préparée, il renonça. Se renfonçant dans mon sexe, il dilata mon cul avec ses doigts, ce qui provoqua mon deuxième orgasme. Il en profita car en plein brouillard causé par le plaisir, il m’encula sans ménagements.
« Aucun cul ne me résiste ! »clama-t-il fièrement.
Très vite, il me lima comme un bûcheron, tirant et poussant sur sa scie. Je ne savais plus où j’étais. J’allais d’orgasme en orgasme. Le plaisir permanent ! Mais comme toute bonne chose à une fin, il s’écria :
« Je vais juter ! »
N’écoutant que ma libido, je le fis enlever de mon cul, prit son sexe palpitant entre mes lèvres et le branla jusqu’à la jouissance. Son foutre était sucré. J’avalais ce que je pouvais. Puis, ayant fini de juter, il se retira et remit son service trois pièces dans son pantalon.
« Quel pied ! Mais cela doit rester entre nous !
- Et comment ! approuvais-je. Je crois que le papa ne serait pas content d’apprendre que son gendre se tape la fille, la mère et la femme de chambre. Il ne manque plus que le fils et le tableau de chasse est complet !
- T’es malade ! Je ne suis pédé !
- On a toujours une part de l’autre sexe en soi, souriais-je, pernicieuse.
- Pas chez moi ! 100% homme !
- Tu crois ?
- Et comment ! »
J’étais en train de me rhabiller lorsqu’une voiture s’arrêta devant la maison. Rapidement, je remis de l’ordre dans mes vêtements et essayai les quelques traces sur la table. Caroline nous retrouva dans la cuisine en train de siroter un verre de champagne.
« Je ne vous paie pas pour boire !
- Ne la blâmez pas ! C’est moi qui aie insisté. Et elle n’a pas eu d’autre choix que de subir ma présence. Mais tenez, goûtez ce nectar.
- J’en goûterais bien d’autres dit-elle sans tenir compte de ma présence.
- Un autre jour, car je dois partir. »
Caroline se cabra et furieuse, le laissa partir sans lui adresser le moindre signe d’adieu.
« Cela faisait longtemps qu’il était là ?
- Non, juste le temps de me servir un verre », affirmais-je faussement.
Elle me quitta et partit dans sa chambre.
La soirée arriva. Emma revint seule de ses cours l’œil pétillant.
« L’après-midi s’est bien passée ? me dit-elle.
- Oui, pourquoi ? répondis-je toute surprise qu’elle m’adresse la parole.
- Pour rien… »
La salope ! Elle est sûrement au courant de tout. Il serait temps qu’elle apprenne à vivre ! Ce soir, il fallait que je passe à l’action.
Je copiai sur un cd le petit film que j’avais filmé dans la cabane et le morceau que son frère avait filmé. Je glissé le cd sous sa porte avec sur la pochette la mention :
« Et si ton père le savait ? Gwendoline»
La réponse ne se fit pas attendre car u quart d’heure plus tard, elle arriva dans ma chambre.
« C’est quoi ce binz, dit-elle arrogante.
- Rien, juste que tu devrais baisser d’un ton en me parlant.
- Pauvre conne ! T’es qu’un larbin ! Même pas capable de trouver un emploi et être obligée de faire le lit des autres, tu trouves cela gratifiant ?
- Pas plus que faire semblant d’aimer un mec !
- Qu’est-ce que tu racontes ?
- Disons que mon petit doigt m’a rapporté certaines choses…
- Lesquelles ? souffla-t-elle, anxieuse.
- Genre que papa ne serait pas content de savoir que son gendre a épousé sa fille juste pour que beau-papa apporte son nom à la future clinique de monsieur.
- Comment tu sais cela ?
- Donc j’ai raison, m’exclamais-je, triomphante.
- Ben… euh… tu ne diras rien ! promets-le moi ! fit-elle implorante.
- Ah ! Maintenant c’est la fille de la patronne qui implore la servante ! »
Je laissai un grand blanc et faisant mine de réfléchir, je lui tournai le dos. J’entendis qu’elle s’asseyait sur mon lit. Je me retournai et la vis nue, les jambes écartées.
« Mais que fais-tu ? lui murmurais-je, faussement indignée.
- Si c’est moi que tu veux, je serai ton jouet dit-elle en se caressant les seins. »
C’était tentant même très tentant ! Pourtant il ne fallait pas que je cède sinon ma vengeance ne me semblerait pas triomphante.
« Rhabille-toi ! Je ne suis pas celle que tu crois ! Voilà ce que je veux : à partir de ce soir, je veux que tu m’obéisses au doigt et à l’œil !
- T’es malade ! Va te faire faire foutre !
- Tu crois ? regarde l’écran de mon portable, un clic et l’e-mail part vers l’adresse de ton père. »
Elle vit l’écran, et blêmit.
« Que veux-tu que je fasse ? dit-elle résignée.
- Pour l’instant juste un peu d’argent.
- Combien ?
- Disons mille euros !
- C’est de l’escroquerie !
- C’est l’argent de poche d’une semaine pour toi !
- Salope !
- Je ne sais pas qui l’est le plus de nous deux.
- Je n’ai pas cette somme.
- Débrouille-toi pour me le donner demain soir !
- Mais comment veux-tu que je trouve cet argent.
- Bah ! A cinquante euros la passe, tu devrais vite arriver à la somme ou alors demande à papa.
- Tu me prends pour une pute ?
- Bin vu le nombre de gens que tu te tapes tu n’en es pas loin ! »
Toujours nue, elle me donnait envie. La chair étant faible, je cédai.
« Je vais te donner une occasion de diminuer la somme. Si tu arrives à me faire jouir en moins de cinq minutes rien qu’avec ta langue, cela fera cent euros de moins.
- Seulement !
- Tu n’en vaux pas plus ! Alors applique-toi et peut-être que j’augmenterai la somme. Pour te montrer que je suis quand même gentille, excite-moi en dansant devant moi et si je suis contente, tu auras encore un rabais. »
Excitée ? Je l’étais déjà comme une folle. Cette sensation de pouvoir que je n’avais jamais connue me faisait presque monter au septième ciel. Dire que je tenais cet fille par les couilles (permettez-moi l’expression !) et que je n’avais qu’à claquer des doigts pour qu’elle obéisse me faisait fondre littéralement. C’est vrai que l’argent n’était pas prévu au programme, mais pourquoi pas, tout compte fait ? Moi aussi, j’ai envie d’avoir ma part de gâteau. Et puis même si elle ne me le donne pas en liquide, elle me remboursera en nature.
« Sur quelle musique veux-tu que je danse ?
- Sur un air qui m’a toujours fait fantasmer : « You can leave your hat on » de Joe Cocker. T’as intérêt de faire aussi bien que celle belle Kim ! »
Je trouvai la chanson dans ma playlist de mon Ipod, le mis en marche et m’assis sur un siège.
Emma lascivement vint onduler devant moi. Elle dandina du cul juste devant mon visage. Et quel beau cul ! Deux globes bien faits, bronzés entièrement et orné d’un mince duvet blond. Se retournant, elle m’enjamba et s’assit sur mes jambes. Ses seins caressèrent mon visage. Je devais répandre une immense flaque de mouille sur la chaise tellement j’étais chaude. Ses mains glissèrent le long de mon corps et soulignèrent mes courbes réactives à chaque caresse. Elle se leva et se penchant outrageusement. En me regardant dans les yeux, elle prit entre ses dents chaque bouton de mon chemiser et les arracha un à un. Je la laissai faire car cela faisait encore monter mon plaisir.
Le chemisier ouvert, elle imita avec sa langue des caresses buccales sur mes seins tendus à l’extrême. Elle ouvrit mes jambes, s’agenouilla et fit glisser sa langue sur mes cuisses s’arrêtant juste avant la limite de la jupe.
Elle savait y faire la bougresse. Elle agrippa le dossier de la chaise, posa un pied sur chaque accoudoir, réussit à se redresser et vint agiter son sexe juste au-dessus de mon visage. Je vis parfaitement une goutte perler le long de ses lèvres luisantes de plaisir.
Je n’en pouvais plus. Heureusement la chanson s’arrêta et cela l’incita à descendre de la chaise. Elle me releva, défit la fermeture éclair de ma jupe, la fit tomber sur mes pieds, ôta le string trempé avec ses dents, me prit la main et me dirigea vers le lit.
Je m’étendis. Le cul juste à la limite du lit. Elle, à genoux, plaqua sa langue sur mon sexe détrempé. Elle lapa ma cyprine consciencieusement et directement, elle attaqua mon clitoris. Chaude comme jamais, je sentis la jouissance arriver. Il fallait que je me retienne afin qu’elle n’ait pas l’impression que j’en mourrais d’envie. Mais je ne réussis pas à trouver une idée ou image qui aurait pu faire tomber ma libido. L’horloge m’indiquait que je devais tenir en deux minutes. C’est long deux minutes !
Surtout lorsque la langue est experte et agile. Je n’en pouvais plus. Je sentais la sueur couler le long de mon front. Quel supplice je m’étais infligé ! Et pourtant j’aimais cela. Plus qu’une minute. Elle s’en rendit compte car elle redoubla ses caresses linguales. Mon clitoris gonflé à l’extrême allait exploser. Mon ventre en fusion n’attendait que le déclic de l’esprit. Il fallait que je tienne. Mentalement, je comptai les soixante secondes mais comme toujours je comptai plus rapidement que l’horloge.
L’heure changea. Les cinq minutes étaient dépassées et me laissant aller, je jouis presque instantanément. Emma redressa la tête. Croyant voir une mine désabusée, je ne vis que des yeux révulsés et une bouche ouverte. Elle jouissait.
Je la laissai se remettre puis le plus glacialement possible, je lui dis :
« Cela fera donc cent euros moins… disons cent cinquante pour la lap danse. Par contre, tu as dépassé les cinq minutes mais je t’accorde que tu y es presque arrivée. Pour la peine, cela fera encore cinquante euros de rab’. Bref, demain soir, je veux huit cents euros sinon papa ne sera pas content…
- T’es vraiment givrée. Je comprends pourquoi tu plais tant à ma mère. Tu es faite dans le même moule. Pour tes huit cents euros, je te les donnerai mais ce sera la première et la dernière fois !
- Tu en es sûre ?
- Et comment ! Si tu oses encore me demander quoi que ce soit, je te tuerai.
- Oh ! Des menaces !
- Mais attends de voir ceci. »
Je me dirigeai vers mon ordinateur, cliquai sur une icône et mon lit apparu.
« Mais… mais…
- Tu as tout compris. Je viens de te filmer. Tu vois la petite caméra là-bas sur l’armoire. Je t’avais en gros plan lorsque tu m’as léché.
- T’es vraiment vicieuse.
- Donc tu disais que ce serait la première et dernière fois ? »
Comme réponse, nue, elle partit en pleurs claquant la porte de ma chambre. Sourire aux lèvres, je pris mon nouveau vibro que je m’étais acheté la veille, m’allongeai sur le lit et facilement je l’introduisis ? Je pris la télécommande, mis l’intensité au maximum et la jetai au milieu de la chambre. Je ne sais plus combien de fois j’ai joui mais c’est puant littéralement le sexe et la sueur que je m’endormis profondément.
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Un autre point de vue...
Le Soleil se levait à peine lorsque j'ouvris les yeux. La vive clarté de notre chère boule de gaz en fusion m'éblouissait, mais sa chaleur était réconfortante. Je n'avais pas envie de me lever, je voulais profiter de cette magnifique aurore qui s'offrait à moi. J'en avais vu un certain nombre, mais chacune d'elle m'émerveillait, comme si elle était la première.
Je me décidais enfin à me lever, lorsque le Soleil fut trop haut pour me révéler toutes les nuances rougeâtres de l'atmosphère. L'effort de me mettre debout me rappela la séance d'exercices intensifs que j'avais accompli la veille, mes membres endoloris peinaient à supporter tout le poids de mon corps.
Mina vint me voir quelques minutes plus tard, elle m'amenait mon petit-déjeuner. Elle était belle ce jour-là, simplement habillée d'un jean et d'un tee-shirt blanc, qui cachaient à peine ses formes sensuelles. Elle était mon amour, celle en qui je confierais volontiers le devenir de ma vie, ce que je faisais de bon cœur.
Je la connaissais depuis l'enfance, nous étions devenus rapidement amis, puis cette relation est devenue plus profonde, très intime. Je cru la perdre lorsqu'elle devint une femme, alors qu'elle faisait ses études, et qu'elle vivait ses histoires amoureuses loin de moi. Mais me revint après quelques années, poussée par l'amour qu'elle portait pour moi, et qui ne s'était jamais éteint.
Et ainsi notre relation devint amoureuse, puis sexuelle.
Nous vivions dans une charmante petite ferme au sud de la France, non loin d'une petite ville nommée Candillargues. Nous étions quatre : Mina, Florian, Flore et Bucéphale. Une jolie et sympathique famille, que les voisins qualifiaient de bizarroïde, mais il fallait dire aussi qu'une famille composée d'un homme, d'une femme, d'un étalon et d'une chienne n'était pas quelque chose de spécialement courant. On ne s'exposait pas, mais on ne se cachait pas non plus.
Mina était experte comptable, un travail épuisant, mais qui offrait un salaire confortable.
Florian était agriculteur, et il s'occupait inlassablement des cinquante hectares que comptait l'exploitation maraîchère.
Flore était la gardienne des lieux, une grande et massive femelle berger allemand. Ses morsures et son endurance à la course étaient célèbres chez tous les facteurs de la région.
Moi, c'est Bucéphale, j'étais un étalon camarguais, assurant le transport des humains et parfois le moteur de la charrue, les rares fois où le tracteur était en pannes. Je mettais aussi un peu de beurre dans les épinards, les saillies étaient un bon exemple d'activité joignant l'utile à l'agréable.
Mina m'avait apporté des carottes, une croustillante petite friandise dont je raffolais.
« Bonjour Bucéphale, me dit-elle, comment vas-tu aujourd'hui ? »
Elle s'approcha pour me caresser la tête, avant de me donner les savoureux petits tubercules, je que mâchais avec un plaisir certain. Elle s'éloigna l'espace d'un instant, puis revint avec ma brosse. Elle s'affaira à réarranger les poils de mon flanc, tout ébouriffés par ma position de la nuit.
« J'adore ta robe blanche, quand tu es éclairé par le Soleil, on dirait un ange. »
En fait, techniquement, j'étais gris, car même si mes poils étaient blancs, ma peau était sombre, mais je n'allais pas chipoter là-dessus.
« Ce matin, tu vas devoir travailler, Florian a embourbé le tracteur, il faudra que tu l'aides à le sortir. »
Ce n'était pas la première fois que Florian trouvait le moyen d'enterrer son tracteur, et ce ne sera sûrement pas la dernière, mais tirer ce lourd tas de ferrailles devenait de plus en plus dur. J'allais encore me tasser les vertèbres, choses assez douloureuse, et cette perspective me faisait déjà mal. Par contre, le petit massage que Mina me ferait juste après ce dur labeur m'emplissait déjà d'une certaine impatience à me mettre à la tache. En attendant, le brossage que Mina me faisait m'était fortement agréable. Le contact de la main de ma maîtresse réveillait en moi des envies très particulières, ce que Mina remarqua :
« Tu vas devoir attendre mon gros, pour l'instant on n'a pas le temps de faire des galipettes. »
Grosse déception, mon excitation augmentait, mais je ne pouvais pas assouvir ma pulsion pour le moment. Du coup, c'est mon impatience qui grandit.
Les carottes et le brossage finis, Mina me passa mon licol et un harnais.
Elle m'accompagna jusqu'au tracteur, à l'autre bout de la ferme. Il était embourbé jusqu'à mi-roue, Florian était en train de creuser devant les roues arrières, afin de placer des branches pour empêcher le tracteur de se réembourber pendant que je le tirerais. En attendant, Flore coura vers moi pour me faire des fêtes. Elle adorait que l'on joue ensemble, particulièrement en faisant la course, et même si je gagnais toujours, elle n'avait de cesse de me défier, elle rêvait de me dépasser. Un jour, peut-être…
Mina attacha une corde sur le crochet d'attelage avant du tracteur et sur mon harnais, Florian se mit aux commandes et engagea la marche avant, puis fit signe qu'il était prêt.
« Aller mon gros, sors-le de là », me dit Mina.
Alors que je tirais comme un forcené sur la corde, j'entendais le tracteur donner tout ce qu'il avait dans son moteur, ce qui faisait patiner les roues et l'enterrait encore plus profondément. J'avais l'impression que je ne servais à rien, que je tractais un bloc de granit gros comme un éléphant, tellement je me faisais mal pour ne pas avancer d'un centimètre. Voyant que je galérais, Mina me glissa quelques uns de ces mots doux qui motivent n'importe quel mâle :
« Courage Bucéphale, après ça, je te ferais plein de choses que tu adores. »
La montée de testostérone que cela me provoqua me donna suffisamment de force pour sortir ce maudis tas de ferrailles qui servait de tracteur du trou où Florian l'avait fourré. Un mal de dos, voilà ce que cela allait me coûter, je n'étais plus si jeune, et je n'étais pas non plus trop fait pour tracter des trucs lourds.
« Merci Bucéphale, tu es un amour. »
Le baiser qu'elle me posa sur les lèvres calma instantanément la vive information qui signalait que j'avais largement dépassé les bornes de ce que ma colonne vertébrale pouvait supporter.
— Aller, viens, on rentre. Je vais te faire un de ces massages dont j'ai le secret.
Elle prit la bride dans sa main, mais elle n'eut pas besoin de la tirer, car je la suivais de bon cœur. Nous marchâmes jusqu'à la cabane qui me servait de box. Mina m'enleva la bride et mon licol, et me déposa un autre baiser sur les lèvres. L'entrée en matière me plaisait déjà, et elle ne faisait que commencer. Elle se plaça sur mon flanc et commença à me masser le dos.
Sentir ses petites mains m'assouplir les articulations des vertèbres une à unes, du haut du garrot jusqu'au bout de la croupe, offrait une sensation vraiment agréable. De temps en temps, l'une des articulations se détendait en un douloureux craquement, mais rien qui puisse atténuer ce moment de pur bonheur.
Lorsqu'elle en eut fini avec mes douleurs, Mina prit la brosse et commença à me brosser le cou. Elle s'arrêta assez soudainement, jeta la brosse, et m'enlaça fortement. Elle me glissa quelques mots aux oreilles :
« Je t'aime Bucéphale, je ne sais pas si tu comprends ce que je dis, mais je pense qu'un tel sentiment n'a pas besoin de mots. »
Pas besoin, en effet, de comprendre les mots, le langage du cœur se suffisait à lui-même. Je l'enlaçais de mon cou, pour lui signifier que cet amour était réciproque. Car, si je la comprenais, elle ne pouvait comprendre que partiellement mon langage. Il fallait être clair, car les humains comprenaient souvent les messages de travers.
Elle commençait à me caresser, les intentions étaient claires. Je pris la décision de me coucher sur le flanc, pour quelle puisse faire ce quelle voulait. Les caresses se firent de plus en plus appuyées, de plus en plus érotiques, elles progressaient lentement vers mes parties intimes. Je me laissais faire, appréciant ce moment.
Mon excitation me dictait d'attaquer tout de suite les choses sérieuses, mais je savais que plus la frustration était longue, plus intense était le plaisir qui s'en suivait. Ma maîtresse le savait bien, et elle prenait un soin particulier à me caresser autour de mes zones érogènes, ne les stimulant que par de petits instants fugaces. Rester inactif était assez gênant, car j'avais l'impression de tout prendre et de ne rien donner, mais Mina avait l'air de s'extasier toute seule. Elle poussait ces petits cris qui excitaient tant les humains mâles. Elle arrêta, l'espace d'un court instant, le temps de se déshabiller rapidement, puis elle se coucha sur mon flanc, en contact direct avec mon pelage. Cette attente ne fit que m'exciter encore plus.
Mina se leva lentement, et se plaça à quatre pattes entres mes membres. Elle posa enfin ses douces mains sur ma verge, qu'elle caressa sur toute sa longueur, trop lentement pour me masturber. Frustration, encore. Je commençais à réellement prendre mon pied lorsqu'elle prit mon gland en bouche. Elle le suçotait, elle l'aspirait, elle buvait tout le liquide préséminal qui s'en écoulait. Par moment, je perdais le contrôle, je ne pouvais pas m'empêcher de donner des petits coups de reins, au risque de lui faire mal.
J'atteignis l'orgasme assez rapidement, laissant échapper plusieurs longues et puissantes giclées de sperme. Mina ne put tout avaler, même si elle essaya, manquant au passage de succomber à ce que j'aurais appelé une « noyade séminale ». Elle reprit sa respiration, et se blottit contre mon ventre. Le plaisir avait été si intense que je voyais des étoiles.
Nous prîmes quelques instants pour récupérer nos esprits et se remettre de nos émotions.
C'était à mon tour de lui offrir la jouissance qu'elle méritait. Je me remis sur mes quatre sabots, en prenant bien soin de ne pas écraser ma maîtresse. J'approchais ma tête de la sienne, et je me mis à lui lécher le visage. Elle prit tendrement mon museau dans ses mains, pour joindre ses lèvres aux miennes, en un baiser très langoureux. Je n'aimais pas vraiment les baisers, mais ma maîtresse accordait une grande importance en ce rituel très humain. J'avais le goût de ma propre semence sur la langue, ce n'était pas désagréable, mais étrangement gênant.
Le baiser dura ce qu'il me sembla une éternité, lorsqu'elle lâcha ma tête, son regard et son sourire suffirent à l'excuser. Je recommençais à la lécher, d'abord le visage, puis le cou. Je pris un grand soin de ses seins, région du corps humain que je savais très érogène. Je les parcourais de ma langue avec lenteur et délicatesse, dans le même registre que celui de ma maîtresse, patiente et frustration, puis plaisir bestial et explosif. Une fois ses seins bien poisseux de salive, je descendis jusqu'au nombril, et après un petit tour autour de celui-ci, j'empruntais le chemin du plaisir, j'arrivais à son sexe. Je pris le temps d'humer son odeur. J'usais de nouveau de ma langue, léchant ses lèvres, m'insinuant dans les profondeurs de son intimité, savourant le goût de son désir, la faisant gémir au passage. De plus en plus loin, de plus en plus fort, mes manœuvres linguales la faisaient hurler, ses sécrétions m'inondaient la bouche.
Elle n'était pas loin de l'orgasme, elle se convulsait en de violents spasmes incontrôlables. Je continuais ma progression à l'intérieur de ses entrailles, de plus en plus de cyprine s'écoulait de sa vulve, il y en avait tant que je ne pouvais pas tout boire. Elle cria son orgasme si fort que mes oreilles en sifflèrent, et que toute la région devait être au courant. Elle retomba dans une demi-inconscience, sa respiration se calmait progressivement, et la flaque de sécrétion cessa de s'agrandir.
Mina ne se releva qu'un long moment plus tard, encore dans un état second. Elle vit que j'avais encore une petite érection, et que j'étais encore loin de lui avoir donné toutes mes ressources. Elle alla se coller à mon flanc, et prit ma verge de ses mains.
« Tout ne fait que commencer, Bucéphale », me dit-elle.
Elle commença à me masturber lentement, juste de quoi me redonner une dureté exploitable, puis elle partit. Elle revint rapidement avec un banc, qu'elle installa au milieu de la cabane. Elle se coucha dessus, sur le ventre.
« Viens Bucéphale. »
Le message était on ne peut plus clair, elle voulait que je la monte comme je l'aurais fait avec une jument. Je m'exécutais donc. Je la montais, en faisant bien attention de ne pas l'écraser de ma demi-tonne. Trouver sa vulve, alors que je ne pouvais rien voir était un exercice assez périlleux, mais elle m'aida avec ses mains, elle me guida jusqu'à l'entrée de son intimité. Je la pénétrais très prudemment, je ne pouvais pas y aller comme un étalon sur une jument, sinon je lui ferais mal. Je ne pus rentrer ma verge que jusqu'à la moitié de sa longueur, plus profond, je risquais de la blesser.
Je commençais à faire des va-et-vient doucement, puis de plus en plus vite. Elle couinait déjà de plaisir, et à mesure que mon gland gonflait, elle criait toujours plus fort. Mes coups de rein se firent plus puissant, plus amples, je sortais presque mon pénis, puis le rentrais bien au fond de son vagin. Elle eut un orgasme, qu'elle hurla encore plus fort que son premier. Mes oreilles sifflaient encore. Je continuais mes va-et-vient, je ne ralentissais que pour reprendre ma respiration, pour réaccélérer de plus belle.
Elle hurlait presque en continu, elle atteignait une autre décharge de plaisir. Celle-ci, je la sentis passer, car elle contracta tellement ses muscles vaginaux que je fus presque immobilisé, je devais développer une force importante pour continuer, ce qui me fatiguait beaucoup, je commençais à avoir de nouveau mal au dos. Elle subissait son troisième orgasme lorsque j'atteins le mien. Je sentais presque mes testicules se vider de tout leur fluide viril, je la remplissais littéralement de mon sperme.
Je pris le temps de reprendre ma respiration, mon cœur battait la chamade, ma vision était remplie de papillons, et mes oreilles ne me transmettaient plus le moindre son, rien d'autre que ce désagréable sifflement. Mon sexe se ramollissait à mesure que mon orgasme retombait.
Un long moment passa avant que je ne me décide à me dégager de Mina, pour ne plus qu'elle subisse mon poids. Elle reprenait ses esprits encore plus lentement que moi, elle ne bougeait pas, sa respiration était profonde et lente, comme lorsqu'elle revenait de ses courses à pieds. Au sol gisait une impressionnante flaque de sperme et de cyprine mélangés, fruit du travail de nos deux corps entremêlés.
La fatigue dictait de me coucher, et je décidais de ne pas y résister. Je me couchais donc sur la paille, ne faisant pas attention aux flaques gluantes disséminées un peu partout. Je commençais à sombrer dans le sommeil quand je sentis Mina se coucher sur mon flanc. Cette présence me réconforta, et elle m'apportait la chaleur qui me manquait. Le sommeil vint de lui-même.
Le Soleil du matin me tira du pays des songes. Mina n'était plus là, elle devait probablement déjà travailler. Je me levais douloureusement, mon dos me faisait souffrir, résultat des activités sportives de la veille. Je vis que ma mangeoire était remplie, alors j'en profitais pour remplir le vide de mon estomac. Puis ce fut au tour de la soif qu'il fallut étancher.
Je sortis profiter du Soleil. Je vis Florian, qui travaillait encore à bricoler son fichu tas de rouille. Je partis vers le coin du pré d'où il ne pouvait me voir, des fois que ma vue lui rappelle que la charrue pouvait très bien marcher par la force animale.
Je passais ainsi ma journée à brouter et à me remettre de l'épuisement.
Le soir, Mina revint avec une nouvelle fortement sympathique :
« Bonsoir Bucéphale, j'ai une bonne nouvelle pour toi, demain matin, on reçoit la visite de Monsieur de Carollisse, il nous apporte une poulinière à fertiliser. »
Voilà bien un ordre que j'aimais, ma maîtresse qui me demandait d'exercer mes talents de reproducteur. J'en étais déjà impatient.
Mina remplit ma mangeoire et changea l'eau de mon abreuvoir, puis partit vers la maison. Pas de sexe pour ce soir, il fallait que je garde mes forces pour la jument.
Je passais une nuit agitée, excité par la perspective des jours à venir.
Le lendemain matin, après un réveil difficile et une matinée vide d'activité, Mina m'emmena au petit pré que l'on utilisait habituellement pour les saillies. Florian l'appelait « le pré de la luxure », en référence à tout ce que j'y faisais. La poulinière m'y attendait.
J'entrais dans le pré, puis me dirigeais vers la jument. Elle était camarguaise, tout comme moi, et très jolie. Elle était en train de brouter, et ne portait aucune attention à ma venue. Je pris tout mon courage disponible, et allais l'aborder :
« Bonjour, lui dis-je
— Bonjour, me répondit-elle.
— Je m'appelle Bucéphale.
— Moi, c'est Grisette.
— C'est une véritable joie de te rencontrer Grisette.
— Pour moi aussi. »
Et elle s'éloigna et repartit brouter. C'était la première fois que je voyais une jument presque indifférente à ma présence. Habituellement, voir un étalon était pour elles soit une source d'excitation, soit une peur. Cela dépendait de leurs expériences passées. Je n'expliquais pas cette indifférence, et ça me gênait de me sentir invisible. Je la rejoignais pour en savoir un peu plus :
« D'où viens-tu ? demandais-je.
— D'un pré. »
À question con, réponse con.
« Tu sais ce que tu viens faire ici ?
— Oui », me répondit-elle simplement.
Soit elle le savait vraiment, et elle avait une réaction bizarre. Soit elle ne le savait pas, et elle s'en foutait.
« Comment le sais-tu ?
— Les humains m'enferment dans un pré minuscule, avec des clôtures si grandes que je ne peux pas les sauter, et en compagnie d'un étalon. C'est une évidence, ils veulent que tu me montes, et comme ça ils auront un joli poulain à vendre dans trois printemps. »
Elle avait parfaitement conscience de ce qui allait se passer, c'est juste qu'elle avait l'air blasée.
« Je n'en suis pas à mon coup d'essai, des étalons comme toi, j'en ai déjà connu trois, me dit-elle avec agacement. Maintenant, va dans le coin opposé, tu reviendras me voir quand je serais en chaleur, tu me monteras, je serais enceinte, et mes maîtres seront contents. »
Sur ces paroles, elle repartit brouter dans son coin. Je me sentais presque blessé, ce qu'elle disait était parfaitement vrai, nous étions exploités par les humains. Elle comme machine à fabriquer des poulains, et moi comme machine à fertiliser les machines à fabriquer des poulains. Je me sentais soudainement très las, je n'avais plus vraiment envie de lui faire l'amour. Je me mis à brouter, sans avoir réellement faim. Je sentais que cette saillie allait être ennuyeuse, le programme était déjà posé et sans surprise. Une de ses flaques d'urine me renseigna sur son cycle menstruel, elle était loin de ses prochaines chaleurs. L'attente allait être longue.
Ainsi passèrent plusieurs jours, jours où je me sentis très seul, Grisette refusait de me parler, et Mina ne faisait que des passages éclairs, juste le temps de remplir les mangeoires, puis un vague bonjour, une rapide caresse, et un au revoir tout aussi court. Le sexe me manquait, mais je ne pouvais rien faire d'autre que me masturber dans mon coin, et je n'avais pas envie de le faire devant Grisette, ça aurait été trop honteux.
Un jour, alors que je broutais, mon regard tomba sur l'arrière-train de Grisette. Elle était en train de chasser les mouches avec sa queue, ce qui découvrait son intimité par petits courts instants. Avoir une telle vision devant moi me figea, je ne pouvais pas m'empêcher de fixer les parties génitales de ma compagne du moment. Sans m'en apercevoir réellement, mon sexe était déjà sorti de son fourreau. Je m'approchais d'elle, aussi calmement que mon niveau d'excitation me le permettait. Elle ne sembla pas remarquer que j'étais presque collé à sa queue, prêt à saisir l'instant où elle chasserait une de ces envahissantes mouche, chose qu'elle fit assez vite. Petite vision du paradis. J'inspirais un grand coup, pour capter sa délicieuse odeur. Elle dû sentir ma présence, car se retourna :
« Qu'est-ce que tu fais ? me dit-elle.
— Heu… Rien… » répondis-je, assez gêné.
Elle jeta un coup d'œil à ce qui se passait sous mon ventre.
« Tu étais en train de me mater, c'est ça ?
— Non, non, non… Je t'assure que non.
— Ne me ment pas, tu bandes plus dur que du chêne ! »
C'était vrai. J'étais repéré en flagrant délit, et c'était bien ma veine. L'histoire de notre relation commençait bien mal.
« Avoue que tu flashes sur moi et que ça t'excite de me mater, m'exigea-t-elle.
— Non !
— Tu ne me trouves pas attirante ? »
C'est vrai qu'elle était très attirante. Qui cracherait sur une jeune camarguaise, aux longs crins clairs qui ondulaient au vent, à la peau noire qui contrastait joliment avec la clarté des poils blancs, parsemés de petites taches gris foncé. Une telle beauté rhodanienne ne pouvait pas laisser indifférent. Ç'aurait été un mensonge de ne pas lui avouer.
« Tu es très belle, Grisette.
— Merci, je te trouve très beau aussi. »
Cette histoire ne commençait peut-être pas aussi mal que je le pensais… Malgré ce qu'elle avait dit quelques jours auparavant, j'avais l'impression qu'elle me trouvait à son goût, et qu'elle allait peut-être profiter de ma présence pour faire autre chose qu'une rapide saillie.
« Et si on le faisait là, maintenant, tout de suite ? proposais-je.
— Je préfère attendre mes chaleurs, me répondit-elle.
— Tu n'as pas besoin d'être en chaleur pour ressentir du plaisir, c'est juste plus long à venir.
— Il faudra que tu me montes plusieurs fois pour ça, peux-tu tenir la cadence ?
— Non, mais je connais d'autres moyens de te donner ce que tu souhaites.
— Lesquels ?
— Laisse-toi faire, tu verras bien…
— Je veux savoir.
— C'est ma maîtresse qui m'a tout appris. »
Comme elle ne répondait pas, je décidais de m'approcher, pour voir ce qu'elle allait faire. Elle ne fit rien, elle ne s'éloignait pas, elle se laissait faire, elle voulait vraiment voir ce qu'un bel étalon, habitué aux relations homophiles, savait faire.
Comme entrée en matière, je choisis les caresses, j'utilisais ma tête et mon cou pour lui caresser le flanc et le dos. Je m'évertuais à être le plus doux et le plus tendre possible.
« La première fois qu'un étalon me fait ça, habituellement ceux sont les humains qui le font, me dit-elle. Continue, c'est agréable. »
Je progressais lentement vers sa croupe, et j'en profitais pour humer son doux parfum. S'il existait bien une odeur agréable, c'était celle d'une jument. Je me collais à Grisette, je partageais ma douceur et ma chaleur. Je fis durer les caresses suffisamment de temps pour que Grisette s'abandonne totalement à moi.
Arrivé à la croupe, j'arrêtais doucement les caresses pour me lancer dans la prochaine préliminaire. Je me mis face à son arrière-train. Elle levait déjà sa queue, à cause de l'excitation, l'accès à la prochaine étape m'était grandement facilité. Je pris une grande inspiration, pour savourer chaque arôme et phéromone qui se dégageaient d'entre ses fesses. Je collais ma bouche à sa vulve et jouais de ma langue avec ses lèvres. Toujours sur le régime de la frustration, je ne n'insinuais ma langue dans son intimité que très lentement. Sa respiration se faisait de plus en plus bruyante et profonde.
J'étirais presque entièrement ma langue, lorsqu'elle eut un premier spasme vaginal, ce qui m'inonda la bouche d'un intense goût de cyprine. Je continuais mon petit jeu lingual, jusqu'à qu'elle eut un second spasme, bien plus fort que le premier, et celui-ci émit tant de sécrétions que je ne pus tout garder pour moi, et qu'une bonne quantité de ce nectar partit nourrir l'herbe verte. L'orgasme n'était pas loin, il fallait que je passe à l'étape supérieure, que je la monte.
Mon état d'excitation était tel que la pression sanguine dans ma verge me faisait souffrir. Mais je devais me contrôler, il était strictement hors de question de bâcler un si beau moment de plaisir partagé. Je la montais, en essayant de ne pas la frapper de mes sabots, je cherchais un moment l'entrée de son vagin, puis je la pénétrais, faisant glisser lentement ma verge jusqu'au bout. Elle grognait de plaisir. Je faisais d'amples va-et-vient, donnant de puissants coups de reins. Des bruits de succion très érotiques s'échappaient de sa vulve, et je sentais ses sécrétions couler le long de ma verge. Je la sentais serrer son vagin autour de mon pénis, mon gland devenir de plus en plus volumineux.
Elle eut son orgasme, explosif, comme je savais les provoquer. Elle hennissait son plaisir avec force. J'eu mon apogée juste après elle, j'inondais son vagin du sperme que j'avais produit et accumulé depuis des jours. Je ne descendis pas de son dos de suite, je laissais le temps à mon cœur de se calmer, et à ma verge de se dégonfler. Elle respirait encore plus bruyamment que moi, elle aussi prenait son temps pour se remettre, elle ne semblait même plus sensible à mon poids sur ses hanches.
Mon sexe sorti avec un fort bruit de succion, et une grande quantité de sperme et de cyprine mélangés s'écoulèrent dans l'herbe. En voyant cette grande flaque, je ressenti la fierté du mâle qui avait accompli son devoir envers son espèce. Grisette marchait lentement vers l'abreuvoir, elle devait toujours être sous le choc d'une telle décharge de plaisir sexuel. Elle but une bonne quantité d'eau avant de venir me parler :
« C'était grandiose, je n'avais ressenti ça, même pendant mes chaleurs. Merci Bucéphale, de m'avoir fait partager un si beau moment. »
Je ne savais pas trop quoi répondre, et elle partit avant que je ne puisse trouver. Elle urina non loin de moi, et j'attendis qu'elle s'éloigne un peu pour sentir et analyser sa flaque. Elle était à quelques jours de ses chaleurs, nous allions donc recommencer d'ici peu.
Les journées suivantes se firent moins ennuyeuse, Grisette acceptait de m'en dire un peu plus sur elle. Elle était originaire d'un petit haras situé en plein cœur de la Camargue. Elle était mère de deux pouliches et d'un poulain, mais elle ne savait pas ce qu'ils étaient devenus, ses maîtres ne lui parlait que très peu. Elle avait la chance de vivre en semi-liberté, dans un grand domaine marécageux, mais la malchance de n'avoir comme compagnons qu'uniquement des hongres qui n'avaient pas pris conscience que leur sexualité existait encore.
Avec les chaleurs, Grisette devenait beaucoup plus réceptive à mes avances. Je pouvais m'approcher d'elle, la renifler, la mordiller, l'exciter. Son odeur était devenue un parfum exquis, très aphrodisiaque. Mais elle ne voulait pas que je la monte, elle disait qu'elle n'était pas prête, q'elle ne savait pas si elle voulait vraiment obéir à ses maîtres, et leur donner un nouveau poulain. J'attendis donc que ce soit elle qui m'aborde et me propose la suite.
Un matin, elle vint me trouver, et me glissa tendrement à l'oreille :
« Bucéphale, j'ai envie de toi. Fais-moi hennir aussi fort que tu le pourras. »
En bon étalon que j'étais, nul besoin de me prier, faire son devoir de mâle sur une jument aussi belle qu'excitée était un véritable plaisir.
Comme entré en matière, je choisis de sauter les caresses, trop frustrantes à un tel niveau d'excitation, je devais directement passer aux jeux linguaux. Je me dirigeais donc directement vers les fesses de Grisette. Sa queue était déjà presque complètement levée, et ne cachait plus rien des attributs de ma compagne. Ses chaleurs avaient rendues ses parties génitales très mouillées, et des spasmes vaginaux faisaient cligner sa vulve sans cesse, ce qui faisait parfois tomber plusieurs filets de cyprine.
L'entrée de son vagin était devenue plus rouge qu'une tomate, et ses sécrétions avaient pris une teinte vaguement jaunâtre, à l'odeur très puissante et vraiment très excitante. Le simple fait d'admirer cette partie de Grisette me provoquait une très vive érection, renforcée par l'odeur et les petits grognements qu'elle laissait échapper par moment.
Je me décidais enfin à plonger mon museau dans l'intimité de Grisette, et à commencer à la préparer au grand feu d'artifice. Je faisais parcourir ma langue sur ses lèvres, sur son clitoris, et même sur son anus. Je fouillais l'intérieur de sa fente vaginale, je mordillais son clitoris, je soufflais à l'intérieur de son vagin, j'usais de toute mon imagination et de toute mon adresse pour la faire hurler. Elle me répondait par des grognements, ses contractions m'envoyaient de plus en plus de sécrétions, elle tremblait presque, tellement le plaisir était intense pour elle. Son orgasme montait, il ne manquait plus que quelques léchouilles pour qu'elle l'hennisse.
Ma langue allait de plus en plus loin dans son intimité, je l'étendais jusqu'à son maximum, je sentais ses sécrétions couler le long de ma tête, me mouiller les poils de ma bouche jusqu'à mes ganaches, pour ensuite retomber sur le sol, et inonder la terre. Je sentis son vagin se contracter complètement, puis un violent jet de sécrétions et d'urines mélangées vint m'inonder la bouche puis déborder et pleuvoir sur le sol, elle hennissait autant que son orgasme était puissant.
De mon côté, j'éternuais parce qu'une partie de ce jet avait envahi mes narines. Grisette tremblait, presque à tomber. Une grande flaque s'était formée, témoin de la puissance de cette explosion de jouissance. Mon érection était devenue douloureuse, je sentais que mon gland laissait s'échapper quelques filets de liquide préséminal.
J'attendis à peine que Grisette se calme pour la monter. Elle se remettait à peine de ses précédentes émotions que je l'empalais de ma verge de toute sa longueur, ce qui provoqua un fort bruit de succion. Je commençais à lui donner des coups de reins, d'abord lents, puis de plus en plus amples et puissants. Elle contractait tant son vagin autour de mon sexe, que ça en devenais douloureux.
La dilatation de mon gland et la contraction de son vagin entravaient presque mes mouvements de va-et-vient, au point que je devais fournir un effort considérable juste pour me retirer d'à peine quelques centimètres, et autant d'efforts pour retourner au fond. Je sentais le plaisir me monter à la tête, mon orgasme arrivait, et je sentais que celui de ma compagne allait suivre. Je continuais mes coups de reins, jusqu'à ce que je sente Grisette laisser échapper de nouveau une grande giclée de cyprine et d'urine, qui éclaboussa mes testicules et mes jambes.
Puis ce fut très rapidement à mon tour de l'inonder de mon sperme, avec une telle pression que beaucoup s'échappa du vagin de grisette, et vint augmenter la taille de la, déjà très grande, flaque. L'orgasme me fut si intense que ma vision devint sombre. Je descendis rapidement du dos de Grisette, mon pénis se retira de son vagin en laissant échapper un fort bruit et un gros torrent de fluides sexuels. Je me laissais aller et me couchais. Je repris calmement mes esprits.
Je ne repris pleinement conscience qu'au bout d'un long moment, et j'avais l'impression d'avoir couru un cross de plusieurs milliers de kilomètres. Grisette était couchée entre mes membres, et reposait sa tête sur mon flanc. Elle était profondément endormie. Je me décidais à l'imiter, non seulement parce que mon corps me l'exigeait, mais aussi que je ne voulais pas déranger Grisette dans son sommeil. Ça me faisait un peu bizarre d'être enlacé ainsi avec une jument, je n'avais fais ça qu'avec Mina. C'était la première fois que je le faisais avec une jument.
Je me réveillais le lendemain matin, avec le Soleil, qui m'offrait de nouveau une de ses magnifiques aurores richement colorées. Grisette n'avait pas bougée, elle dormait encore paisiblement. Je n'avais aucune raison de me lever, alors je n'en fis rien, je restais couché, à admirer le ciel.
Mina vint nous visiter. Elle nous aperçut dans cet enlacement très intime. Je la vis sourire, puis elle partit.
Ma vie était belle, et j'espérais qu'elle allait durer.
Céphée
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Merci de vos commentaires, ca fait toujours palisir de savoir ce que vous, les lecteurs, vous pensez...
Mais toi, "bg", tu me fais un commentaire sur CE texte en particulier que je ne peux absolument pas publier ici.. Alors si tu veux, passe-le sur un autre texte, je le mettrai en ligne avec plaisir. Mais là, compte-tenu de la nature de ce texte-ci, je ne peux vraiment pas !
salut belle histoire d' amour et poesie...belle!