Les Mémoires très Libertines de Sophie
La troiscientième histoire....
Mes chers amis libertins, mes très chères lectrices coquines,
Bientôt, il y aura trois cents récits publiés sur mon blog, à la fois les vôtres, et les miens.
Pour ce trois centième texte, j’ai eu une petite idée :
Je voudrais en écrire le début, et chacun de ceux qui le souhaitent en écrirait une suite. Je publie ici l’introduction, et ensuite, inscrivez-vous par mail sur une liste, publiée aussi. Le premier de la liste écrit la suite, puis l’envoie au second. Qui rédige sa partie, et l’envoie au troisième… Et ainsi de suite.
Qu’en pensez-vous ?
J’adorerai avoir cette histoire, écrite avec vos talents respectifs, pour la publier ici...
Je vous rappelle mon adresse mail : leplaisir973@yahoo.fr
A très bientot, avec plein d'inscrits, je le souhaite !
Bises libertines,
Votre Sophie
Voici donc le début de l’histoire que vous toutes et tous allez compléter, au grès de votre fantaisie. Je souhait juste que soient évités les sujets de sm trop hard (humiliation intense, liens, coups), de pédophilie bien sur, et le scato.
Ensuite, vous êtes libres d’écrire dix lignes, ou cent !!!
N’oubliez pas de signer d’un prénom, d’un pseudo, d’une adresse mail ou d’un lien. Votre signature apparaitra, sauf si vous ne le souhaitez pas.
Introduction
Sophie est une jeune libertine, avide de tout apprendre en matière de sexe. Depuis qu’elle est adolescente, elle rêve d’étreintes multiples, de plaisirs orageux, de désirs fous et indicibles…
Elle se rêve en déesse de la luxure, en princesse du stupre et de l’indécence.
Par un de ces miracles que la vie nous réserve parfois, elle rencontre Olivier. Très vite, il décèle chez elle son avidité sexuelle hors norme, ses fantasmes les plus inavouables.
Aussi, lors d’un diner pourtant très romantique aux chandelles, dans un restaurant luxueux et feutré de la ville, il lui propose ses services :
« Ma chère Sophie, je te connais un peu maintenant, tu as envie de tout, et tu en sais peu... Acceptes-tu que je sois ton initiateur dans le monde du libertinage ? Je ferais de toi la Scandaleuse, celle qui a tout osé, tout essayé, tout appris. Les hommes ne penseront plus qu’à toi, et tu en feras perpétuellement tes jouets sexuels… »
Elle écouta la tirade sans mot dire, laissa un instant sa réponse en suspens, et les yeux brillants, lui souffla un : « Oui, je le veux », comme l’aurait fait une mariée devant son époux.
Les dés étaient jetés. Olivier allait TOUT apprendre à Sophie, son élève assidue.
Qui sera le premier à prendre la suite ?
Le premier sera donc Bruno Bi fait...
2 - Célia : fanfan.65@hotmail.com en cours....
3 - Marine : amazone973@yahoo.fr
4 - Mr Skype : aqu11@hotmail.es
5 - Martine : xibbera@hotmail.com
6 - ?
Nathalie et Articho - Enfin une suite !
Partie 5
L'été était bien loin et l'automne déjà tirait vers sa fin. Nathalie avait fait sa rentrée universitaire à Rouen, et jouissait d'une autonomie nouvelle.
Mais l'automne ne s'était pas terminé si bien que cela pour autant. Peu avant de quitter le domicile familial, il avait semblé à Nathalie avoir été surprise par sa propre mère dans une position scabreuse avec Articho.
C'était quelques jours après avoir emmené son chien en forêt, Nathalie était épuisée nerveusement par cet épisode, et notamment par ce vieux voyeur qui s'était masturbé devant elle. Elle s'était mise en tête qu'en ramassant sa semence mêlée à la terre et en se l'appliquant sur son minou, elle avait peut être attrapé le sida ou au moins une MST.
Mais l'image de ce vieil homme, de son sexe marqué par les années ne la quittait pas non plus, et cela l'excitait terriblement aussi... Bref, Articho était venu la réveiller de bonne heure, et sa truffe alla gentillement trouver son entrejambe. Le chien avait le museau posé sur son minou, et Nathalie baissa puis remonta aussitôt son pyjama, exposant brièvement son blond pubis, en lui disant : « soit patient ! »
C'est à ce moment là, que saisie d'effroi, elle entendit sa porte se claquer et des pas s'éloigner. Qui de son frère ou de ses parents cela pouvait-il être ? Qu'est-ce qui a été vu ? Blême et mal à l'aise, Nathalie trouva sa mère particulièrement fermée et froide. La journée s'écoula dans une gêne visiblement partagée, lorsque Nathalie demanda à son frère de la déposer à la gare. Elle se sentait profondément humiliée par ce qui s'était passé, et se demandait comment ce malaise pourrait-il un jour être dissipé. Cela lui paraissait insurmontable, et Nathalie constatait avec tristesse que ses folies, qu'elle considérait comme passagères, avaient à jamais bouleversé sa vie.
Nathalie s'était éteinte et se contentait de suivre ses cours, sans voir grand monde, même si de nombreux amis havrais s'étaient également déplacés à Rouen pour leur scolarité. Sa libido s'était elle aussi trouvée asphyxiée par la découverte par sa mère de sa déviance. Les semaines passèrent.
Ses deux cours du vendredi avaient été annulés par ses professeurs, et Nathalie décida de prendre le train pour le Havre en début de matinée au lieu d'arriver dans la soirée. Lorsqu'elle fut sur le point de sonner à la porte d'entrée, elle entendit d'étranges sanglots remonter du sous sol.
Par l'entrebâillement d'une porte, ce qu'elle trouva la glaça : sa mère était affalée, nue contre le mur en brique de la cave, les jambes écartées, et Articho la besognant activement. De ses mains, elle semblait vouloir le repousser, mais sans y parvenir.
C'était la première fois que Nathalie voyait sa mère nue, et elle la trouvait extrêmement belle. Elle était grande et mince encore pour ses quarante-trois ans, son sexe était couvert d'un pubis bien plus brun que le sien, élégamment échancré.
C'est un véritable combat qu'elle semblait mener, non contre le chien, mais contre elle-même. Elle gémissait des « non, non, non ne me fais pas ça ! », des sanglots la submergeaient, mais Articho était à peine entravé dans son léchage implacable de l'intimité de sa maitresse.
Tout à coup, les premiers signes de plaisir vinrent se mêler aux larmes de détresse de cette femme en perdition. Elle n'essayait plus que faiblement, symboliquement de repousser le chien, et son regard se perdait au loin vers le côté, inerte.
L'orgasme lui vint sous des hoquets de dépit...
Nathalie fixa un moment sa mère hagarde et tremblante, et s'apprêtait à partir lorsque cette dernière telle un automate, un pantin désarticulé, se retourna sur ses genoux et présenta sa croupe au chien. Nathalie n'en croyait pas ses yeux...
Articho, qui avait déjà une certaine expérience, se jeta sur elle pour la monter, la faisant tomber vers l'avant. Son pénis déjà sorti venait taper un peu partout ses fesses, le bas de son dos puis, par le plus grand des hasards, s'enfonça d'un coup dans le vagin. Nathalie n'avait jamais vu un tel déchainement de la part de son chien qui pilonnait sauvagement l'intimité de sa mère. Ses pattes avant lui déchiraient les côtes, les pattes arrières griffaient quant-à elle profondément ses mollets. Ce n'étaient plus des sanglots mais de véritables cris de douleurs qu'expulsait sa mère, elle criait au secours, totalement désemparée par une situation qu'elle ne contrôlait plus du tout.
Elle poussait de grands cris, des râles, on ne savait pas trop si le plaisir était présent ou non...
Mais soudainement, la mère fut prise de panique en sentant une énorme boule se former en elle... le nœud !
« Elle devait tout ignorer du nœud », pensa Nathalie.
Le chien balançait de tous les côtés déséquilibrant sa mère qui tomba vers la droite toujours liée à son sexe. Elle était totalement paniquée... C'en était trop pour Nathalie qui partit aussitôt reprendre un bus pour le centre ville, et attendre que le calvaire de sa mère se passe.
Elle se sentait tellement coupable ! Jamais sa mère n'aurait eu cette idée si elle ne l'avait surprise. La pauvre, elle a dû lutter contre ce fantasme contre nature des semaines entières avant de céder. Nathalie pensa même que sa mère s'était sacrifiée pour se salir encore plus qu'elle, et se mettre à son niveau... Nathalie avait le cœur brisé en repensant à la brutalité de la scène : ses expériences à elle étaient si pleine de douceur et de complicité avec Articho. Pourquoi ?
Nathalie était encore loin d'imaginer que la journée n’était pas finie. Lorsqu'elle arriva avec Donatienne, elle vit une voiture garée dans l'allée et constata que ses parents recevaient un ami pour l'apéritif. Elle devint blême en reconnaissant l'homme du train.
« Nathalie, je te présente Alain de Rénal qui est avocat dans un cabinet parisien. Il reçoit plusieurs collègues chez lui ce soir. Il te propose de passer pendant le diner et comme ça, ils pourront te donner des conseils pour tes choix futurs ? »
Rénale eut un sourire de satisfaction en voyant Nathalie. Son père savait-il seulement qu'il envoyait sa fille dans la gueule du loup ? L'apéritif fut court, et l'ambiance un peu étrange. A la fin, Rénal proposa à Nathalie de l'emmener dans sa voiture. Donatienne se joignit à eux, car après, elles devaient toutes les deux retrouver des amies.
En montant, Nathalie savait déjà qu'il se passerait quelque chose, mais ce n'était pas pour lui déplaire... Rénal était un homme dans la force de l'âge, séduisant, tempes grisonnantes, assez grand et rassurant. Restait à savoir comment réagirait Donatienne.
« Ca a été une sacrée surprise dis donc, de te retrouver là... mais j'en suis fort heureux !
- Ca pour une surprise, c'est une surprise, soupira Nathalie qui le trouvait un peu rasant. »
Cela dit, la situation n'était pas pour lui déplaire, et puis elle le trouvait rassurant, paternel... elle qui se sentait si fragile.
Pseudo : tres_curieux
Mail : vidadelavida@gmail.com
Sur les voies du libertinage
Ce matin, je vous presente une nouvelle serie à épisodes, qui vous decria l'initiation au libertinage d'un jeune couple. Cette histoire est celle de "Flute Enchantée" qui m'a permis de la publier ici. Merci à elle.
Bonne lecture, et plein de plaisirs...
Chapitre 1
J’ai trente-six ans, je suis avec mon mari depuis sept ans et nous avons les trois enfants que j‘ai toujours désirés.
Maintenant, que j’ai atteint mon but de maman, j’ai repris les choses en main pour redevenir l’amante de mon mari que j’aime. J’ai presque perdu tout les kilos de mes grossesses, et je m’habille sexy quand nous sortons. J’ai dans l’idée qu’une vie familiale réussie dépend beaucoup de l’épanouissement sexuel des parents.
J’aime que mon mari me trouve désirable. Cela me permet de me sentir bien dans ma peau et d’entretenir ma libido. Il faut dire qu’il est un merveilleux amant, il fait toujours passer mon plaisir avant le sien et est toujours à l’écoute de mes désirs, ce qui me donne envie de lui faire plaisir à mon tour.
Je n’ai pas toujours connu des hommes comme lui. Il faut dire qu‘il y en a eu très peu.
Je n’ai pas toujours aimé les fellations. Je le faisais au début surtout pour lui faire plaisir, mais j’avais toujours peur qu’il éjacule dans ma bouche. C‘était donc assez bref, et ce devait être frustrant pour lui qui, de son côté, sait très bien m’amener jusqu’à l’extase quand il me rend la pareille.
Puis un jour où nous étions seuls, je le regardais affalé dans un fauteuil. L’envie m’est venue de lui faire plaisir.
Un peu par jeu, comme un rôle. La situation m’excitait. Je me suis mise à genoux devant lui en le regardant. J’ai ouvert son pantalon pour sortir son sexe. Ayant deviné mes attentions, il était déjà un peu dur. Je commence à lui faire quelques baisers tendres en le regardant dans les yeux. Il me sourit. Puis, j’entreprends de le décalotter un peu pour lui lécher le gland avant de le prendre en bouche. Je fais toujours attention de bien aspirer en caressant son frein avec ma langue. Le fait de faire ça sur notre lieu de travail m’excite plus que d’habitude. Je m’imagine être une employée faisant une gâterie à son patron. Cette pensée m’excite tellement, que je continue de le sucer avec la ferme intention de le faire jouir. Ses soupirs et ses mots m’indiquent qu’il apprécie ce moment intense.
« Tire la langue. » Il se met à se masturber dessus.
« Ho oui, c’est bon chérie ! »
Soudain, il s’enfonce dans ma bouche et je sens des spasmes secouer son sexe juste avant que son sperme ne vienne se mêler à ma salive.
« Ben, finalement c’est pas mauvais comme gout… »
Tout à coup, je prends conscience de l’aspect pratique de la chose. Je n’utilise pas de contraceptif et il se retire de moi chaque fois qu‘il va jouir pour se répandre tantôt sur mes fesses, tantôt sur mon ventre, selon la situation. Fini les kleenex qui trainent sous le lit et les séances de nettoyage entre deux baises. Je peux désormais avaler et le sucer pour le « nettoyer ». Nous pourrons le faire n’ importe où. Et en plus, c’est super excitant…
Cette petite anecdote fut l’élément déclencheur. Nous n’allions plus tarder à penser au libertinage. Avant notre rencontre, mon mari a eu des expériences assez excitantes. Célibataire et curieux, il a, un jour, testé un club. Il a également répondu à l’annonce d’un couple qui cherchait un garçon pour un trio. Il à même eu, une fois, une relation avec deux filles dans un « bar à champagne ». Ce sont d’ailleurs elles qui lui ont appris l’art du cunnilingus. J’aime beaucoup sa façon de raconter. Savoir que d’autres femmes l‘ont désiré m‘a toujours beaucoup excité.
Les clubs libertins aiguisaient ma curiosité mais l’idée de me déshabiller dès l’entrée, clef de casier au poignet comme à la piscine ne m’emballait pas beaucoup.
Un jour, mon mari me montre le site d’un club libertin. Une discothèque où les gens sont habillés, les vestiaires étant à l'étage avec les douches, sur un palier menant aux pièces réservées a l'amour, que l’on appelle « les coins câlins ».
Une boite presque ordinaire, mais au lieu de faire l'amour dans la voiture sur le parking, on peut le faire sur place, au chaud et même à la vue de tous le monde si on le veut.
« On peut y aller en curieux, pour voir… »
Sur le site, il y a une inscription : « Tout est permis, rien est obligatoire. »
Nous arrivons sur le parking assez tôt, il y a très peu de voitures. Sur la porte, une petite lucarne. Quelqu’un nous ouvre. Nous avançons jusqu’à un petit comptoir ou un homme s’assure que nous savons dans quel genre d’endroit nous sommes. Il demande alors à une jeune femme de nous faire visiter les lieux. Elle nous emmène dans les vestiaires ou un casier nous est attribué. Nous pouvons rester habillés dans la discothèque, mais devons être en petite tenue pour monter dans les coins câlins.
Le vendredi soir est mixte. Le cadre est très agréable. Lumières tamisées. De jolies fresques sur les murs représentent des hommes et des femmes nus évoluant dans un jardin d’éden. Quelques salons dans des petits coins. Une belle fille avec deux ou trois hommes discutent près du bar. Une femme à forte poitrine sert les verres. Il y a très peu de monde.
Nous nous installons dans un petit coin, sur des fauteuils « zèbre », observant ce qui nous entoure. A quelques mètres, un couple s'embrasse et se tripote, l’homme est assez grand et la femme, une très jolie rousse, a de superbe cheveux longs et frisés.
Trois jeunes hommes arrivent. Une tête d'ampoule, une grande asperge fils à papa, et un autre plutôt insignifiant. J’ai l’impression que pour eux aussi, c’est la première fois dans ce genre de lieu. Nous les avons vus monter, pour suivre un autre couple. L'idée que ces trois gamins puissent nous observer, si nous décidions de monter ne m'excite pas beaucoup.
Pour faire comme dans n’importe quelle boite, je danse sur la piste. Seul mon mari me regarde. Il faut dire que je n’ai pas prévu la tenue adéquate : pantalon noir sur des Converses, et tee-shirt à manches longues. Même s’ils épousent et soulignent mes formes, mes vêtements ne sont pas du tout adaptés. En plus, il fait chaud.
Au bout d'un instant, je rejoins mon chéri. Je l'embrasse. Il me propose la douche. Curieuse de découvrir les lieux je me dis pourquoi pas ce n'est qu'une douche après tout, cela me rafraîchira un peu.
Dans le vestiaire, il y a les jeunes garçons marchant dans les allées à la recherche de spectacle sexuel. Je dois dire que c'est ça qui est le plus gênant dans ce genre d'endroits. Des hommes qui se transforment en mouches pour suivre les femmes. Malgré mes fantasmes d’exhibition, je ne me sens pas encore prête pour le réel.
Dans nos casiers, deux serviettes blanches nous attendent. Nous nous déshabillons. Un homme ou peut-être deux essaient de nous observer entre les casiers. La douche se trouve dans une pièce coupée en deux par un mur de carreaux de verres nous permettant de voir si l’endroit est libre ou pas. Il y a tout juste deux places. L’eau est parfaitement bonne et il y a du savon liquide dans des poussoirs.
Après la douche, curieuse, je me laisse convaincre pour visiter les coins câlins. Il n‘y a plus personne. Nous sommes en sous vêtements. Je ne suis pas d’une nature pudique. Chaque coin est joliment thématisé avec des fresques sur les murs et de jolis coussins de couleur posés sur les matelas. Tout a l’aire très propre. Il y a un lit en fer forgé caché derrière un rideau de fils, un grand lit entouré de glaces, et un autre immense complètement ouvert. Nous montons dans une mezzanine entourés par de superbes panneaux en bois sculpté permettant de voir au travers. L'endroit idéal pour observer. Nous sommes venus en curieux alors pourquoi pas commencer par un peu de voyeurisme.
Sans bruit nous observons les jeunes garçons qui ont fini par remonter. Ils marchent dans les couloirs et le plancher grince sous leurs pas. Seraient-ils en train de nous chercher ?
Mon mari me caresse, mais j'ai du mal à me mettre en condition. De temps en temps, il y en a un qui penche la tête vers l’entrée de la mezzanine. La situation est très intimidante. J’avais souvent imaginé être regardée dans mes fantasmes, mais dans la réalité c'est très différent. Je comprends que le plaisir sera dur à atteindre si des personnes nous observent pour de vrai.
« Ferme les yeux et ne les regarde pas. »
Mon chéri commença à me lécher. L'idée est plutôt bonne, je ferme les yeux comme à la maison, et comme à la maison je fantasme qu'on m'observe. Sauf que là c'est pour de vrai. Surtout ne pas ouvrir les yeux, éviter que le fantasme et le réel ne s‘entrechoquent. Je commence à gémir, je sais que c'est cela doit les faire venir, mais je ne les vois pas, ils sont dans ma tête, je les imagine. Nous contrôlons les fantasmes, pas le réel. Le réel, c’est le mari qui le gère dans ces moments là.
Mon plaisir commence à monter. A la maison, je m’imagine ailleurs et là, je m’imagine à la maison pour me sentir en sécurité et me laisser aller. J'atteins presque l'orgasme quand je sens une présence au niveau de ma tête qui se trouve près de l'entrée de la mezzanine. Le visage d'une tête d'ampoule à lunette a pénétré le lieu. Par reflexe, je le repousse : « Vous pouvez aller voir ailleurs s'il vous plait ??? »
Un chœur d’hommes déçus pousse un « hooo » de frustration.
J’ai ressenti à cet instant un mélange de sentiments : de la fierté, pour avoir osé, de la honte pour avoir enfreint les principes de la société puritaine, de la frustration de n'avoir pas pu aller au bout, même si la situation fut vraiment amusante.
Nous décidons de rester encore un peu dans ce coin câlin. Toujours excitée, je me mets à sucer mon mari. Être vue dans cette situation ne me gène pas du tout. Chéri est lui aussi très à l’aise. Les hommes ont moins besoin de concentration pour jouir.
Je réalise soudain que de là ou nous sommes, nous pouvons observer le couple repéré en début de soirée. visiblement contrairement à nous, le fait d'être observés, ne les dérangent pas. Ils sont sur le lit en fer forgé, en missionnaire, et des hommes regardent autour. Je me mets sur le ventre pour observer, c‘est amusant et excitant. Chéri en profite pour se coucher sur moi et me faire l’amour. Ce qui me procure enfin un orgasme...
Il n'y a pas que « des mouches » dans les clubs, il y a aussi des gens plutôt sympathiques, venus là pour passer une bonne soirée et s‘amuser. Nous avons également vu des hommes plus vieux amusés par une jeune femme dont le physique nous laissa d‘abord penser qu‘elle était une « animatrice ». Elle était totalement nue, seins refaits et sexe entièrement épilé. Ils plaisantaient et riaient, créant une ambiance plutôt chaleureuse. Je pense que si nous avions pu sympathiser avec des habitués, nous aurions peut-être été plus détendus. Mais ce n’était que partie remise, nous le savions déjà…
La Flûte Enchantée
http://club.doctissimo.fr/la-flute-enchantee/blog/
Chapitre 2
Durant les vacances d’été, la présence quotidienne des enfants ne nous permet pas de retenter l’expérience du club. C’est donc sur internet que je satisfais ma curiosité pour ce monde libertin qui m’intrigue encore plus depuis que je l’ai approché. Sur les forums où je ne me rendais jusque là que pour parler famille ou psychologie, j’apprends qu’il faut prendre son temps et ne jamais se sentir obligée de faire quoi que ce soit. Je ne tarde pas à raconter ma première expérience dans un blog, sous le pseudonyme de « flûte enchantée ».
Je discute et m’exhibe sur des chats sans aucun complexe. Je suis plutôt fière de ma minceur retrouvée, et excitée de voir en direct l’effet produit sur les hommes qui me regardent.
Avec Chéri, nous nous connectons régulièrement pour observer des couples en plein action, avant de nous exhiber à notre tour. Des dizaines d’hommes nous regardent et leur enthousiasme pour nos « prestations » nous amuse et nous excite encore d’avantage.
Dès la rentrée des classes, les enfants reprennent l’habitude de dormir chez leur grand-mère le vendredi soir, nous libérant ainsi cette soirée pour retenter l’aventure du club libertin. Pour nous mettre dans l’ambiance avant notre seconde visite, nous nous exhibons sur le net. Je m’habille ensuite de façon plus sexy que la dernière fois. Sous une tenue en apparence normale, j’ai enfilé une nuisette achetée dans un magasin spécialisé. Je me maquille et me coiffe différemment, histoire de peut-être faire illusion si nous croisions des connaissances. Heureusement, j’ai lu quelque part que la règle d’or du milieu était la discrétion.
Surprise, cette fois le parking est plein. Avec plus de monde et des personnes de tous âges, l’ambiance est super agréable. Nous sommes bien décidés à ne pas rester dans notre coin, et à nous laisser entrainer. Dans un petit coin salon se trouve un jeune couple. Après avoir pris un verre au bar, nous leurs demandons si nous pouvons nous assoir à coté d’eux.
Tout en nous câlinant, nous regardons les femmes danser, certaines font des show aux barres. Des hommes, certainement à l’affut d’un plan, nous regardent nous caresser. Cela me gêne et m’excite en même temps.
L’un d’entre eux, un grand blond, s’approche et nous demande s’il peut s’assoir a coté de nous. Chéri me regarde : « c’est moi qui décide ! »
Et je dis oui. Je suis un peu flattée. Il s’assoit à coté de mon mari, la seule place disponible puisque le couple se trouve à coté de moi. Cela me sécurise. En discutant pour se montrer sympathique, il commence à tendre le bras pour mettre la main sur ma jambe. Je ne m’attendais pas à ça, et la situation m’intimide. Je ne veux pas me forcer. Mon mari qui a saisi, lui fait comprendre que nous ne sommes pas prêts pour un éventuel « trio » et qu’il perdrait son temps avec nous si c’est ce qu’il cherche. Je suis immédiatement soulagée qu’il s’en aille. Les hommes seuls me font encore un peu peur.
Je prends alors mon courage à deux mains, et commence à parler au couple à coté de nous qui semble tout aussi intimidé que nous le sommes. Ils sont là pour la première fois, et cherchent éventuellement une femme pour faire plaisir à mademoiselle. C’est un grand et beau jeune homme châtain d’un style class, et une jolie petite jeune femme brune à lunettes.
Nous expliquons nos envies d‘exhibition, racontons notre première visite et nos frasques sur le net. Nous réalisons soudain que nous nous connaissons déjà un peu par le biais de notre site favori. Il n’en fallait pas plus pour nous détendre et sympathiser.
Notre soudain rapprochement ne manque pas d‘attirer l‘attention des hommes seuls, et nous décidons de monter dans les coins câlins pour plus d’intimité. Nous croisons une nuée d’hommes désireux de nous regarder. Nous les trouvons un peu pathétiques et préférons la sécurité d’une pièce fermée.
Il s’agit d’une chambre avec une magnifique fresque sur les quatre murs et le plafond. Certaines couleurs s’illuminent sous la lumière noire. Nos chéris nous allongent sur le lit. Nous commençons par un cunnilingus côte à côte. C’est très amusant, et cela nous rappelle les séances d’exhibition entre couples sur le net. Sauf que là nous sommes très proches.
J‘ai un peu de mal à me concentrer sur mon plaisir, et suis assez surprise de voir avec quelle rapidité Sandra semble atteindre l‘orgasme. Nous entreprenons ensuite de sucer nos hommes respectifs. Je jette des coups d’œil et le sexe de mon mari me semble plus gros… Enfin, nos hommes nous couchent sur le dos pour nous pénétrer, en prenant bien soin de mettre nos deux visages à proximité l‘un de l‘autre. De là, je vois aussi bien Alex que Chéri.
« Allez embrassez-vous… »
Je ne suis pas vraiment excitée par cette idée, mais j’accepte quelques baisers avec Sandra pour faire plaisir à ces messieurs. Mais ce qui me fait vraiment plaisir, c’est de voir à quel point cela les excite.
Quand nous sortons pour prendre une douche, tous les hommes-mouches ont disparu. Propres et détendus, nous gagnons un coin un peu ouvert pour reprendre nos ébats côte à côte. A nouveau, Sandra et moi échangeons quelques baisers et nous caressons mutuellement les seins. La scène doit être très jolie, mais personne n’est là pour y assister car nous sommes à quelques minutes de la fermeture.
Il y a beaucoup de femmes bisexuelles comme Sandra dans le libertinage. Beaucoup d’entre elles ne savent pas qu’elles le sont avant d’avoir essayé. C’est donc par curiosité que j’ai accepté ces quelques attouchements légers. Mais je ne peux pas dire que j’étais vraiment à l’aise, juste excitée par la nouveauté.
Nous décidons, après ces doux moments, de prendre nos dispositions pour nous retrouver dès le lendemain. Le samedi c’est « spécial couple » Pas de mouches…
Chapitre 3
Toute la journée du samedi, nous avons restreint nos ébats, histoire de réserver notre libido pour la soirée. Juste une superbe fellation devant une trentaine de personnes sur notre site habituel avant de partir. Car parait t-il, « il ne faut jamais partir avec un fusil chargé. »
Dans la boite, nous retrouvons, avec joie Sandra et Alex. L’ambiance est encore plus agréable sans les hommes seuls, je me sens super détendue.
Autour de nous, tous les couples dansent ou se câlinent. L’un d’entre eux fait un petit show de câlins sur un grand lit en forme de cœur rouge au milieu de la discothèque. La fille déboutonne son chéri pour sortir le sexe et le sucer. Mais soudain, gênés, ils se rhabillent aussitôt. Je me demande si faire quelques petites gâteries en bas est autorisé.
Le samedi, il y a un buffet. Quelques salades et d’autres bonnes choses à manger. Nous nous installons et discutons un peu pour faire plus ample connaissance. Je me rends compte que je ne laisse pas Alex indifférent. Ils sont venus là pour trouver une relation bi pour Sandra, et voila que c’est lui qui tombe sur mon charme. Cette situation m’intimide un peu, je n’ai pas encore envie d’avoir des relations avec d’autres hommes que Chéri. De plus, le fait qu’il soit en couple me gêne.
Dans les coins câlins, nous nous installons à l’endroit de la veille, à la vue de tout le monde. Rien n’est gênant puisque qu’il n’y a que des couples qui passent pour se trouver un petit coin aussi.
On entend des gémissements, c’est inhabituel et excitant à la fois.
Mon chéri, était en super forme. J’échange quelques baisers et quelques caresses avec Sandra, comme la veille, mais sans plus. Cela excite toujours autant nos hommes, mais je n’apprécie pas plus que la veille. Par contre, être observée me rend l‘instant très agréable. Il y a d’autres couples pas loin. Un homme masturbe vigoureusement sa femme qui finit par avoir une éjaculation féminine. Je n‘avais jamais vu cela…
Nous faisons une pause boisson en bas où il y a toujours une super ambiance. Certains couples s’offrent quelques préliminaires dans les petits coins salons. Les spectacles nous excitent de nouveau, et nous remontons rapidement.
Chéri et moi nous nous installons sur un très grand lit qui donne dans le couloir central, complètement ouvert à la vue de tout le monde, et nos amis se mettent en face sur un autre lit plus petit. Nous pouvons nous observer mutuellement.
La situation me convint davantage. Commençant à être à l’aise avec l’exhibition, je suis excitée. Je me mets à cheval sur lui, et je vois un couple tenter une approche. L’homme adossé sur le lit se fait sucer par sa femme. Je suis a l’aise et nous nous câlinons, je suis vraiment bien et Chéri me fait l’amour comme à la maison. Concentrés sur nos ébats, nous ne nous apercevons pas tout de suite que nous ne sommes plus seuls sur ce grand lit. Deux autres couples se sont tranquillement installés.
Alors que je chevauche mon chéri, un sourire d‘extase passe sur son visage : dans la même position que moi, la fille du couple voisin est en train de lui caresser les couilles.
Je fais de même pour son mari, et nos bras créent des ponts de caresses entre nos deux couples. Alex et Sandra observe la scène de loin en se câlinant.
Après cette nouvelle expérience, nous parlons au bar avec nos nouveaux amis Chris et Pauline. Très sympathiques et déjà expérimentés, ils s‘étonnent de nous savoir débutants. Je leur pose toutes les questions qui me restent en tête. Après avoir fait mieux connaissance, nous aurions peut-être pu remonter, mais j’étais très fatiguée.
Une autre fois peut-être…
Chapitre 4
La semaine suivante, nos enfants étant en vacances chez les mamies, nous en avons profité pour expérimenter de nouvelles sensations. Malheureusement, la plupart des clubs sont fermés en semaine.
Nous avons trouvé un sauna pour hommes, ouvert aux couples le mercredi soir. L’idée de profiter d’un sauna, d’un hammam, d’un jacuzzi et d’UV, m’intéresse beaucoup.
Après avoir pris un verre, nous commençons par le sauna. L’endroit était déjà bien rempli. Il n’y a qu’un seul autre couple dans la pièce. J’entreprends de caresser la peau humide de sueur de mon Chéri. C’était très agréable. Puis, je caresse un peu son sexe. J’en vois certains qui se masturbent en nous regardant, et cela m’excite beaucoup. J’avais bien envie de le sucer un peu mais tant de promiscuité m‘effraie un peu. D’ailleurs voilà un homme qui me caresse la jambe. Je le repousse gentiment.
Nous tentons le hammam. Il y a trop de monde. Surtout des hommes. Nous sortons pour visiter le coin câlin qui se trouve à l’étage. C’est un long couloir avec plein de petites pièces ouvertes et sans charme. Juste des matelas posés par terre.
Pendant la visite, une dizaine d’hommes nous suit. Chéri n’est pas tranquille. Moi-même, j’ai peur de me faire sauter dessus à tout moment.
Nous retournons au bar où un homme me propose très lourdement un cunnilingus que je refuse immédiatement.
Nous quittons rapidement cet endroit glauque et malsain.
Sur Internet, mon mari avait repéré un autre club situé en Belgique. Nous avons peu d’informations, et mettons un certain temps pour le trouver. Il s’agit d’un café fermé, avec juste un panneau indiquant « soirée privée ». Nous sonnons. Un homme vient nous ouvrir. Il nous salue et d’un air désolé nous apprend qu’il n’y a personne ce soir.
Nous décidons donc de nous rendre dans le club le plus célèbre du coin. Là, il fallait de suite se mettre en petite tenue. Mon chéri ne portant pas de caleçon, nous hésitons un instant, puis nous décidons à entrer, espérant que tout le monde sera déjà nu.
Contrairement à notre club habituel, la femme qui nous accueille n‘est pas très souriante.
Par solidarité avec mon chéri, je décide de me déshabiller totalement. Il y a peu de monde au bar, et personne entièrement nu.
Après avoir emprunté des serviettes au jacuzzi, nous entreprenons de visiter les coins câlins. Il faut dire que le point positif de ce club, c’est le soin apporté à la déco. Vraiment très joli. Chaque coin a un thème. Il y avait une pièce avec un fauteuil de gynécologue. C’est la que nous décidons de nous amuser.
Chacun notre tour nous nous installons sur le fauteuil pour apprécier une caresse buccale. Il y a bien des trous pour que les gens regardent, mais malgré ça, certains, et pas que des hommes, se permettent d’entrer dans la toute petite pièce. Ils finissent par être tout à coté quand je leur demande poliment de sortir.
En face, nous trouvons une pièce que nous pouvons fermer. Ce qui m‘excite, ce sont les trous dans les cloisons et les miroirs qui nous renvoient notre image. C‘était ce que je voulais. Pouvoir faire l’amour avec mon homme, en étant observée, mais en toute sécurité sans devoir surveiller les intrus. Mon chéri me fait un cunnilingus, et je jouie.
Ce fut une immense satisfaction d’avoir eu un orgasme sous les regards d’autres personnes.
Vite, il décide de m’emmener dans un autre coin câlin, pour me prendre. Mais dès que les pièces sont ouvertes des personnes se permettent de rentrer sans y être invités.
Je ne connais pas les habitudes de ce club, mais visiblement personne ne se contente de regarder.
Le fantasme d’un plan à trois me travaille depuis longtemps, mais je ne sais pas ce qui est le mieux. Bien connaître l’invité, ou s’en remettre à un parfait inconnu ? Ce soir, l‘occasion d‘essayer va se présenter.
Mon mari m’a emmenée dans un espèce de « wagon ». Un coin câlin avec juste deux fauteuils de train se rejoignant au milieu pour former un lit. Peut-être trop naïfs, nous laissons le compartiment ouvert, pensant qu’il faudrait vraiment être sans gêne pour monter avec nous sur le lit. J’entrepris de sucer mon chéri. Nous offrons un superbe spectacle d’après les commentaires que j’entends.
C’est drôle d’avoir des commentaires aussi flatteurs en faisant quelque chose d’aussi banal qu’une fellation.
Soudain, je sens une main qui me caresse le dos. Bingo ! En voilà un qui à trouvé le point sensible. Je ne peux pas repousser une telle caresse.
Mon mari me demande si ça va, et je réponds que oui, tant que ça en reste là. Doucement l’homme entre dans le « wagon » et nous lui expliquons que nous ne souhaitons pas aller plus loin avec lui. Mon mari me prend en missionnaire, et l’homme se masturbe près de mon visage. Je suis un peu gênée, mais en même temps je me dis que c’est peut-être l’occasion de réaliser un de mes fantasmes. Je comprends que la scène excite beaucoup mon chéri, alors je prends la sexe de l’inconnu en bouche.
Je suis assez étonnée par sa forme et sa petite taille. Surprise, cela ne m’excite pas beaucoup. Mon mari me prend en levrette devant l’homme qui me présente toujours son sexe, mais je le suce à peine, toute à la jouissance que me procure mon mari. L’homme prépare un préservatif et mon mari écourte « la scène » en faisant semblant de jouir. J’explique à notre partenaire que nous n’irons pas plus loin. De toute façon, je n’imagine pas qu’il puisse me donner le moindre plaisir, et simuler n’est pas mon truc.
On ne peut pas dire que cette expérience ait été une totale réussite, mais elle a au moins eu le mérite de clarifier les conditions dans lesquelles je souhaite réaliser ce fantasme. Je sais maintenant que je ne veux pas le faire avec un inconnu. Je suis romantique, et j’aimerais le faire avec quelqu’un que j’aurai pris le temps de connaitre et d’apprécier.
Chose importante aussi, j’aimerais qu’il ait une bonne complicité aussi avec mon mari. Ces conditions sont un peu dures à réunir, mais je suis convaincue que c’est le plaisir en dépend.
Chapitre 5
Vendredi arrive enfin. Nous sommes de retour dans notre club habituel. Nous retrouvons Chris et Pauline avec qui nous avions échangé quelques caresses la semaine précédente. Ils nous présentent Sandrine et Franck, un autre couple d’amis. Nous sommes très heureux de les revoir mais nous ne voulons pas trop nous imposer.
Je rejoins la piste, mon chéri apprécie de plus en plus de me regarder danser. De temps en temps je le rejoins pour boire un verre. Je fais aussi quelques allers-retours au vestiaire, y laissant chaque fois un vêtement. Je finis par ne plus porter qu‘une nuisette sans sous vêtement et les magnifiques chaussures à hauts talons achetées pour les soirées libertines. A part à notre mariage, je n’en ai jamais porté et la tendance actuelle est plutôt au talon de dix centimètres.
Mais je m’habitue progressivement. Les femmes que nous connaissons dansent sur une estrade en se tenant à une barre verticale. Elles m’invitent à les rejoindre. Nous offrons un spectacle assez chaud. Je me demande si les femmes libertines finissent toutes par devenir bi. Est-ce que moi aussi, je le deviendrai ? Même si je sais que cela ferait plaisir à mon mari, pour l’instant je n’ai pas ce désir. Les seuls baisers que j’ai échangés ne m’ont excitée que par l’effet produit sur nos hommes.
Mon chéri veut me caresser et nous nous installons dans un coin à l’écart. Soudain, une femme avec deux hommes s’installe à coté de nous. Elle se met à quatre pattes sur le fauteuil pour en sucer un, pendant que l’autre lui lèche le sexe par derrière. Cela me confirme que nous ne sommes pas forcés de monter pour faire l’amour, et cette idée m’excite.
Je m’arrête de câliner mon chéri un instant pour regarder la scène. Je m’imagine à la place de la femme et je l’envie.
« J’ai envie de toi »
Mon chéri est bien excité par la vue lui aussi, il m’emmène sur un autre canapé. Il s’agit d’un coin salon, à la vue de tout le monde. Il veut avoir plus de place pour m’installer et me lécher. C’est alors que les deux couples avec qui nous discutions en début de soirée nous rejoignent en prenant place sur le canapé d’à coté. Les deux filles se mettent à sucer leurs chéris. Les gens au bar nous observent, c’est très excitant. Ils s’approchent mais gardent leurs distances. Les positions changent. Je suce mon chéri tandis que les deux garçons lèchent leurs femmes. Elles sont assises côte à côte, et en profitent pour s’embrasser et se caresser. Sous les regards des voyeurs, nous faisons l’amour dans toutes les positions.
Nous sommes près de l’entrée, et je pense à la première fois où nous sommes venus dans ce club. Je pense qu’un tel spectacle m’aurait alors effrayée ! Nous sommes bien. Les gens nous regardent comme si ils regardaient la télé. Nul ne s’impose. Une parfaite concrétisation de mes fantasmes exhib !
Finalement, c’est beaucoup plus agréable d’avoir des relations en bas, personne n’ose nous importuner !!!
Chapitre 6
Pressés de revivre de tels moments, nous revenons le lendemain.
Nous retrouvons Sandrine et Franck., Chris et Pauline sont quant à eux en visite dans un autre club car de sortie dans un autre club. Nous nous connaissons à peine et décidons de mieux faire connaissance autour du buffet. Nous discutons un moment, découvrant que chaque couple a ses propres limites. Depuis, trois ans qu’ils sortent en club, ils aiment le mélangisme, et n’iront jamais jusqu’à l’échangisme.
Je me demande quelles seront nos les limites à nous !
Au cours de la soirée, Sandrine et Franck saluent amicalement la plupart des nouveaux arrivants. Il y a parait-il un producteur de film X. Peut-être une blague…
Je danse un peu, puis nous décidons de monter dans les coins câlins. Nous nous installons sur le grand lit ouvert et commençons par un cunnilingus. Malgré les allers-venus des autres couples, mon chéri parvient à me faire jouir. Ca y est, j’arrive a avoir un orgasme clitoridien en public ! Nous sommes en plein ébat quand Sandrine et Franck nous rejoignent.
« On a commencé sans vous ! »
Ils s’installent à coté. Nous avons quelques échanges.
Pour la première fois de ma vie, je touche des seins siliconés. Mais je préfère lui caresser le ventre, laissant mon mari masser sa poitrine tandis qu’elle prend son pied.
Puis, Franck me caresse également et m’embrasse la poitrine. Me faire embrasser la poitrine par un autre que mon chéri est une sensation agréable. Je lui fais quelques caresses, mais je suis encore un peu hésitante.
Je ne sais pas encore où nous conduiront ces expériences. Ni quelles seront nos limites. Comme ces couples avec qui nous avons sympathisés nous contenterons-nous du mélangisme, ou irons nous jusqu’à l’échangisme ? Découvrirai-je que je suis bi ? C’est un domaine ou il ne faut jamais dire jamais. Fort de nos expériences, mon chéri est moi avons assez de matière pour parler de ce que nous cherchons. Il aime ces expériences mélangistes, et serait satisfait si nous développions cette pratique jusqu’aux jeux de bouche, sans que cela ne bascule dans l‘échangisme.
Je sais que pour l’instant je ne veux pas échanger. Je n’en vois pas l’intérêt. J’aime tellement faire l’amour avec mon chéri, mais le mélangisme avec jeux de bouche, pourquoi pas.
Chapitre 7
Tout en sachant que je préférerais bien connaître l’éventuel partenaire, j’aimerais retenter l’expérience d’un trio. Mais comment trouver une personne pour ce genre de relation?
Les rencontres que je fais parfois sur les chats libertins, et les hommes seuls dans les clubs, n’on pas l’air d’enchanter mon chéri. Il suggère de laisser faire le hasard. Mais comment ?
Ce jeudi soir, nous sommes sans enfants. Notre club habituel étant fermé, nous décidons de nous rendre dans une discothèque « classique » près de chez nous. Il y a du monde, des gens de tous âges.
La musique était vraiment détestable, et nous en plaisantons. Nous regardons toute les personnes qui nous entourent. Pas évident de « draguer » en couple dans une boite normale.
Nous squattons le bar. A coté de nous il y a trois jeunes hommes qui discutent avec une jolie fille. L’un d’entre eux danse. Nous nous amusons à le regarder s‘éclater sur cette musique ringarde. Je m’assoie à coté d’eux, mon chéri me câlinant un peu. Je cherche une façon de les aborder. Au loin, je vois deux femmes d’un certain âge danser. Alors, avec humour je dis au garçon assis à coté de moi :
« Il y a des femmes ici, vous devriez les inviter. »
J’ai droit à un petit rire. Après quelques plaisanteries, l’un des trois hommes nous demande si nous venons souvent. En lui expliquant la nature de nos sorties habituelles, nous nous rendons vite compte qu’il fréquente souvent le même club que nous !
La soirée devient agréable. L’occasion du trio se présente peut-être. Je fais une danse avec lui pour faire connaissance. Il s’appelle Bastien et a déjà une certaine expérience avec les couples. Cela me met en confiance.
Je n’avais pas imaginé qu’il serait si rapide de trouver quelqu’un qui nous convienne, et je décide de ne rien faire le soir même.
Nous décidons de rentrer et Bastien nous accompagne dehors.
« Tu es sure que tu ne veux pas ce soir ? »
Visiblement, j’ai bien l’approbation de mon chéri. Mais je ne m’attendais tellement pas à ce que l’occasion se présente si vite, que je ne suis pas sur d’être prête. Je préfère prendre un peu de recul sur l’excitation que je ressens, je veux encore réfléchir pour être sur de ne pas regretter.
Au fond du parking, nous sommes tranquilles. Mon chéri excité se colle derrière moi. Il baisse mon décolleté pour laisser apparaitre ma poitrine devant notre nouvel ami. Bastien se baisse pour m’embrasser les seins et sa main soulève ma jupe pour me caresser la cuisse jusqu’à l’endroit où, normalement, il aurait du y avoir une culotte. Il est surpris.
« Je n’en porte jamais. »
Nous nous donnons rendez-vous le lendemain dans notre club fétiche.
Chapitre 8
Le lendemain, au club, nous retrouvons avec plaisir nos amis Chris et Pauline. Quand ils sont là, la soirée et toujours agréable. Les garçons discutent au bar en nous regardant danser. Une autre femme s’approche. Un peu coincée, je me laisse caresser. Bastien arrive, mais pas seul.
Cela posa un problème à Chéri.
Pourquoi est-il accompagné ?
L’excitation ressentie toute la journée a tout a coup disparu. Nous nous éloignons pour décider de la suite des événements. Bastien nous rejoint et explique qu’il sort d’un dîner entre amis et que l’un d’eux s’est imposé mais va « vivre sa vie » indépendamment. Nous prenons un verre tous les trois pour détendre l’atmosphère, puis nous nous isolons derrière un paravent.
Je ne raconterai pas en détail nos ébats. C’était bien, la situation fut excitante, mais pas à la hauteur de ce que j’imaginais depuis la veille. J’ai eu du mal a me détendre complètement. Et notre invité n’a pas été au mieux de sa forme à cause des effets de l’alcool. Et oui ! Quand on est libertin, il vaut mieux limiter l’alcool si l’on veut assurer…
Un peu plus tard dans la soirée, je danse sur la piste en regardant de loin mon chéri, quand un autre homme s’approche de lui. Il n’est pas bien grand, des cheveux bouclées lui arrivent sur les épaules. Il a des poils plein le torse. Cela me plait. Je les rejoins.
Nous discutons et l’occasion d’un autre trio se présente à nouveau, mais je suis trop fatiguée. Nous échangeons juste nos adresses MSN. Il est brésilien et s’appelle Renato. C’est un homme marié qui sort sans sa femme, elle adore écouter les récits de ses ébats. Je comprends, car quand mon chéri me raconte ses expériences passées, c’est excitant.
Je discute un peu avec Renato et Bastien en MSN. Histoire de garder un contact au cas où se présenterait l’occasion de se revoir. Sur MSN, je suis « Flûte Enchantée » . Gothique, sexy et romantique.
Et quand je sors, je l’indique sur ma page. Une idée que j’ai piquée à Chris et Pauline. Ainsi mes contacts savent où me trouver.
Chapitre 9
Nous savions que rencontrer quelqu’un de notre entourage nous arriverait un jour ou l‘autre. C’est chose faites. Nous ne connaissons pas intimement Christelle et Frédéric, nous ne nous sommes rencontrés que deux ou trois fois à l’occasion de soirées entres amis. Nous ne pensions pas alors qu’ils étaient le genre de couple à fréquenter ce milieu. Christelle est une belle femme. Je sais qu‘elle plait à chéri. Mais moi j’ai un peu de mal à me détendre. Ça ne me plait pas de mélanger ma vie normal avec le monde libertin. Mais je décide de voir comment les choses se passeront.
Christelle nous raconte qu’elle a eu une expérience de trio avec deux hommes dans sa jeunesse. « Divin ! »
C’est le terme qu’elle emploie. Quand ils sortent, elle laisse parfois Frédéric aller avec une autre femme qui lui plait. Il apprécie, évidemment. En somme, pour l‘instant, elle « sort » surtout pour lui faire plaisir, il me semble.
A l’étage, Christelle nous a invite à les rejoindre. Je n’en ai pas tellement envie, mais chéri qui l’a déjà embrassée à pleine bouche sur la piste de danse est des plus enthousiastes. Malgré notre bonne humeur générale, j’ai du mal à me détendre, d’autant que Frédéric, pas bavard, ne manifeste que peu d’intérêt pour moi. Il est beau garçon, mais n’extériorise pas beaucoup. Il est un peu effacé. Sans doute à cause de sa timidité. La seule chose qui me rassure, c’était qu’elle n’était absolument pas bi.
Nous faisons l’amour côte à côte. A un moment, Frédéric part satisfaire un besoin, et Christelle me demanda : « Je peux ? »
Et pendant, l’absence de son chéri, embrasse le mien tandis que je le suce. C’était un bonheur pour lui, il adore embrasser. Un court instant, il a deux femmes.
Quand Frédéric revient, nous continuons un peu à nous mélanger. Chéri a passé une super soirée. Il adore le mélangisme. Je suis heureuse pour lui, mais il sent que ce ne fut pas aussi génial pour moi.
Chaque nouvelle expérience engendre pour nous une discussion. C’est indispensable pour un couple libertin de parler. Échanger nos impressions, être attentifs et complices. Pour pouvoir continuer à évoluer dans ce monde, il faut évidemment que les deux progressent en même temps.
Ce soir, Frédéric a manifesté moins d’intérêt pour moi que mon chéri pour Christelle.
Pour m’exciter, il faut plus qu’une belle gueule.
J’ai aussi besoin que l’homme se montre attentionné envers moi.
A suivre....
Signé : la flute Enchantée, sur Doctissimo.fr
Valy, la suite
Nous sommes donc samedi. Il est seize heures environ. Je suis venu chercher Valy chez elle. Nous partons chez mes amis qui nous attendent pour une soirée à qautre. J'avais fait leur connaissance un soir, Porte Dauphine à Paris, haut lieu de la drague partouzarde. Nous nous étions liés d'amitié, ce qui n'est pas du tout incompatible avec le plaisir que nous nous donnions.
Ils s'appellent Thierry et Marie. Comme personne n'est parfait en ce bas monde, ils exerçaient la coupable profession de Profs de Maths. Moi qui suis allergique à cette matière, j'éprouvais un plaisir presque pervers à enculer un prof de math. La revanche du cancre en quelque sorte.
Thierry et Marie avaient mon âge, nous étions tous trois des quadras. Ils avaient une très belle maison de campagne à Milly-la-Forêt dans l'Essonne. C'est là qu'ils recevaient pour les partouzes qu'ils organisaient fréquemment. Derrière la maison, il y avait une grande pelouse soigneusement entretenue où nous pouvions nous prélasser et nous aimer en toute tranquillité, car personne ne pouvait nous voir. Parmi nos points communs, Marie, Thierry et moi étions bisexuels, ennemis des poils, pubiens et autres, et absolument sans aucun tabou. Ce n'est pas cela qui crée une amitié, mais pour les jeux du sexe ça y contribue bougrement.
Valy et moi avons le temps de discuter avant d'arriver, la circulation est dense. Valy est en beauté, elle est vêtue très sexy, une petite jupe ultra courte sur une chatte sans culotte, un chemisier transparent sur une poitrine nue. Ses jolis pieds sont bien mis en valeur par des escarpins réduits à leur plus simple expression. La belle s'est parfumée à la vanille. C'est fou comme il se marie bien avec elle. Inouï ce que cette petite m'excite et son comportement durant le trajet ne fait rien pour me calmer. Elle a posé son pied droit sur le siège et elle se caresse gentiment la chatte, histoire d'exciter les chauffeurs des véhicules plus hauts que nous.
Enfin nous arrivons à Milly. Un petit coup de klaxon et la grille extérieure s'ouvre, nous entrons. Devant la porte d'entrée de la maison se tient Marie. Cheveux blonds très courts, elle a sa tenue des grands jours à savoir une petite robe qui donne à croire qu'elle a été attaquée par toutes les mites de France tant il y a de grands trous situés aux endroits stratégiques. Elle est belle et provocante comme ça. Elle me fait un baiser goulu et prend Valy dans les bras, l'embrasse sur la bouche et s'écarte un peu d'elle la déshabille du regard et lui dit :
«Valy, ma chérie tu es magnifique ! Je sens que je vais aimer jouer avec toi !»
- Merci Marie, tu es très belle aussi, Bruno ne s'est pas trompé quand il me parlait de toi ! Je suis sûre que nous allons bien nous entendre.»
Nous traversons la maison, pour nous rendre sur la pelouse. Là, Thierry, en short et polo s'occupe d'alimenter le feu du barbecue. Nous venons le saluer. Il regarde Valy d'un œil connaisseur, lui fait compliments sur sa beauté et nous demande de nous installer pour prendre l'apéritif. Nous nous empressons de lui obéir, tandis que Marie nous sert nos verres de Whisky-Coca dans lesquels dansent des glaçons.
Valy s'est assise sur un transat, elle le fait sans les précautions pudiques que prennent les femmes quand elles veulent s'assoir, et cela pour plusieurs raisons. D'abord, elle n'a aucune pudeur sans être vulgaire, ensuite, elle vit toujours nue, elle se sent à l'aise ainsi, et enfin, elle et moi sommes là pour une partie de cul. Marie en lui tendant son verre voit la chatte de ma belle amie. Elle marque un léger temps d'arrêt, laisse Valy prendre son verre et lui déclare avec un sourire dans la voix :
« Mais dis-donc, ma chérie, tu vas dans le monde cul nu ? Et tu n'as pas honte ? »
Valy la regarde avec dans les yeux des lueurs de coquinerie :
« Ben non, Pourquoi ?
- Tu mérites un gage pour cette impudeur ! » lui dit Marie en s'accroupissant devant elle.
Elle écarte les cuisses de Valy et se penche vers cette chatte si tentante, et elle ajoute : « Je vais te la bouffer tout de suite, ce sera ton gage. Et puis sache qu'ici tu peux agir comme tu l'entends, tout est permis !
- Tout ? Vraiment ?
- Oui, oui ! » lui répond Marie, avec dans l'œil tout le vice dont elle est capable.
Marie se met à laper la chatte de Valy. Elle remonte doucement vers le clito en lui mordillant légèrement les lèvres. Déjà, Valy commence à gémir, elle est très « bouffe-moi la chatte, ça me fait prendre un pied d'enfer».
Et quand Marie arrive au petit bouton, Valy commence à chanter la Marseillaise en Créole, tant elle jouit. Marie continue à s'occuper de cette chatte devenue toute liquide. Valy me jette un regard, et me fait comprendre qu'elle veut se laisser aller. Je ne sais pas de quoi elle parle, mais je lui fais signe de le faire. Elle n'en peut plus, elle ne se contrôle plus, et elle se met à pisser.
Marie aime les jeux Uros, aussi accueille-t-elle ce liquide chaud avec plaisir. Valy est arrivée au bout de son plaisir, il faut qu'elle récupère un peu. Marie lui accorde cette faveur et s'approche de moi. Elle me prend la bouche et me fait avaler une gorgée de la pisse de Valy. Elle est délicieusement sucrée.
« Ah ! Jolie salope tu m'avais caché que tu aimais ça toi aussi, et elle est très agréable ! » dis-je à Valy qui me réponds avec un sourire qui laisse entendre qu'elle a encore des surprises à m'offrir.
Elle m'avouera plus tard également que c'était la seconde fois seulement qu'elle baisait à plusieurs, et qu'elle avait été impatiente que ça se fasse.
Marie se remet à lécher la chatte de Valy, Elle voulait déguster le mélange de mouille et de pipi de sa victime. Celle-ci refait surface et prenant Marie par les cheveux, l’incite :
« Vas-y baise-moi avec ta langue, j'aime ça !»
Marie s'y emploie avec énergie. Je connais les qualités de lécheuse de Marie. Lorsqu’elle me sodomise avec sa langue, elle me fait vite grimper aux rideaux. Valy va m'en dire des nouvelles. Effectivement, elle monte en température. C'est lent et progressif, mais elle éprouve de plus en plus de plaisir. Elle vient en quelques minutes de se faire gouiner de la belle manière et elle explose, elle envoie son bassin d'avant en arrière dans des mouvements rapides en criant son plaisir. Marie a toutes les peines du monde à continuer son petit jeu. Elle est comme ça Marie, quand elle fait jouir quelqu'un elle ne s'arrête pas. Bien au contraire, elle persiste même si on lui demande d'arrêter.
Enfin, elle s'arrête, mais elle est en feu, il faut absolument qu'on s'occupe d'elle. Thierry, pour l'instant, est trop occupé avec son barbecue, bien que si on juge par la bosse de son short la séance des deux femmes l'a émoustillé. Valy et moi nous nous sacrifions donc pour nous occuper de Marie. J'avais parlé d'elle à Valy et lui avait expliqué que Marie n'avait pas de zone érogène particulière, non, son corps entier était érogène.
Cela a ravi ma petite camarade, ainsi elle pouvait pratiquer son jeu favori, faire jouir son ou sa partenaire par des caresses sur toutes les parties du corps. Caresses qu'elle fait avec sa bouche, ses mains son corps.
Aussi, elle entraine Marie sur la pelouse, la déshabille, se dénude aussi et s'accroupit prés de sa victime consentante. Comme elle vient de jouir abondamment, elle utilise son humidité pour que la peau de ses mains soit plus douce. Elle masse les pieds de Marie, ou plutôt, elle les caresse délicatement, en insistant là où c'est bon. Et ça marche, car Marie commence à émettre des gémissements.
Valy remonte doucement le long du corps, frôle la chatte sans s'y arrêter ce qui fait gémir un peu plus Marie. Ses mains caressent son ventre et sa taille, provoquant des frissons à Marie qui cambre ses reins, elle est pleine du désir de se faire prendre et le crie à Valy. Celle-ci sourit, elle est heureuse car elle réussit à donner du plaisir à une femme grâce à son talent. Enfin, elle s'allonge sur Marie et commence une longue reptation sur son corps avec le sien. Pour moi, c'est un spectacle de toute beauté que deux femmes qui s'aiment.
Ces deux jolies salopes m'ont particulièrement excité, je m'agenouille prés d'elles pour que Marie me suce. Elle s'empresse de me prendre en bouche, car faire une pipe a toujours été une gourmandise pour elle. Au même moment, Thierry nous avertit que tout est prêt pour manger, et que ça ne se réchauffe pas. Il met les plats sur la table et s'approche de nous. J'attrape son short et le tire vers moi. Je sors sa queue pour la sucer. Je ne sais pas ce qu'il nous a préparé, mais on s'en moque. Au besoin, on mangera froid. Pour l'instant, la seule chose qui compte, c'est baiser.
La séance des deux femmes a été un superbe aphrodisiaque. Thierry n'insiste plus pour son repas, et se laisse aller dans ma bouche. Sa bite est bien dure. J'aime son engin, il est long, pas très épais, mais bien droit. Son gland bien plus large que la hampe fait comme un champignon et comme il est circoncis c'est encore plus beau à voir. Et quand il m'encule, je sens bien son gland rentrer, c'est super comme sensation.
Thierry tout comme moi est hyper excité. Ma pipe ne lui suffit pas. Aussi je me couche sur le dos sur la pelouse, car comme d'habitude quand je me fais enculer, j'aime voir celui ou celle qui me le fait. Valy savait que j'étais bi, puisqu'on en avait parlé, mais elle ne m'avait jamais vu en action. Elle est à genoux à côté de Marie, et essaie de lui fister la chatte.
Elle voit la belle queue de Thierry me ramoner. Ca l'excite et le fait savoir en nous criant :
« Oui! Vas-y ! Thierry encule-le ! Vas-y ! A fond ! Je suis sûr qu'il aime ça ! »
Et elle cesse de s'occuper de Marie pour s'approcher de Thierry. Elle glisse deux de ses doigts dans son cul, son gémissement nous avertit qu'il adore ça. Marie, quant à elle, vient s'accroupir sur mon visage pour que je la broute. J'adore bouffer sa chatte car Marie est une femme fontaine, et je ne vais pas tarder à la boire. J'adore ses éjaculations, elles ont un petit goût légèrement acide qui me plait beaucoup.
Notre petit jeu dure un long moment.. Le temps que Thierry jouisse, ce qu'il ne fait jamais très rapidement pour le plus grand plaisir de ses partenaires. Marie, lui et moi avons une absolue confiance les uns envers les autres. Nous nous protégeons avec tout le monde sans exception. Ce qui nous autorise à baiser tous les trois ensembles sans capote. Cela nous permet de goûter au plaisir de sentir le sperme gicler en nous. Thierry donc éjacule en moi. Il se retire doucement, comme à regret.
Valy s'empare de sa bite et la nettoie méticuleusement avec sa langue. Marie me fait mettre à quatre pattes, écarte mes fesses, et récupère le sperme de son mari qui sort de mon ventre. C'est une grande gourmande que rien ne rebute.
Enfin, nous nous mettons à table pour reprendre des forces. Thierry nous a fait des brochettes. Elles sont pimentées comme j'aime. Une fois terminé, on débarrasse la table. pendant que Marie va chercher une bouteille de champagne. Valy s'allonge nue sur la table, Thierry en profite pour la brouter, il est le seul à ne pas avoir dégusté ma jolie copine. Marie arrive enfin. Elle débouche la bouteille, aussitôt fait, Valy, toujours allongée sur le dos, lève haut ses jambes pour que sa chatte soit bien à l'horizontale et elle dit à Marie :
« Verse le champagne dans ma chatte et vous allez le boire en moi ! »
Marie s'exécute. Le champagne frais pétille dans le vagin de Valy ce qui la fait glousser de plaisir. Chacun son tour nous buvons Valy. La mouille de ma petite copine donne un goût particulier au champagne. Je ne suis pas sûr qu'un sommelier lui donnerait une bonne note, mais je peux vous dire que pour nous, il est extraordinairement bon.
Cette façon très particulière de boire le champagne nous a mis à tous le feu dans les reins et les superbes cons affamés de nos deux amies attendent nos bites. Valy se précipite sur celle de Thierry. D'abord parce qu'elle n'y a pas encore gouté, mais aussi parce qu'elle a pu constater son endurance quand il m'enculait. C'est d'ailleurs dans son cul qu'elle demande de l'avoir, car elle a une passion pour la sodomie.
Elle demande à Thierry de s'asseoir sur une chaise, et lui faisant face, elle s'empale sur la belle queue bien raide qui l'attend. Valy fait un collier de ses bras autour du cou de Thierry, prend appui sur les barreaux de la chaise avec ses talons et entame son enculade. Sans être dominatrice, elle adore prendre les initiatives et diriger les opérations. Elle a une manière bien à elle de se faire enculer. Elle n'aime pas qu'on s'introduise doucement en elle.
Elle apprécie l'entrée brusque et presque forcée d'une queue dans son ventre. Et même si, comme celle de Thierry elle n'est pas très épaisse, la douleur ressentie quand ça rentre en elle est déjà une source de plaisir pour Valy. Thierry est surpris de la voir se laisser tomber sur sa queue et encore plus quand il l'entend crier :
« Oh! Putain, ça fait mal mais qu'est-ce que c'est bon ! »
Valy commence à monter et descendre sur son empal bien droit. Mais elle le fait en variant la cadence d'une manière désordonnée. Parfois elle fait sortir complètement la queue et s'empale à nouveau. Elle crie et gémit sans cesse en remuant la tête de droite à gauche. Le mouvement et les plaintes s'accélèrent, et elle a son premier orgasme. Il sera suivi de deux autres encore, avant que Thierry lui dise qu'il n'en peut plus, et qu'il va jouir.
Valy se dégage immédiatement et retire vite la capote de la queue de Thierry. Elle embouche la queue pour recueillir son bon jus. Mon camarade est non seulement endurant, mais il a aussi de belles éjaculations. Valy se régale à prendre ce liquide crémeux dans la bouche. En brave et partageuse camarade qu'elle est, elle nous embrasse tous pour nous le faire déguster aussi.
Marie et moi étions assis l'un contre l'autre, et nous excitions mutuellement tout en regardant Valy nous faire son show. Nous avions envie de baiser nous aussi mais comment résister au spectacle de Valy prenant du plaisir ? Cette fille n'était pas vulgairement vicieuse, non elle aime jouir et faire jouir. Pour elle le plaisir était aussi naturel que respirer Et durant les quelques années où nous nous sommes retrouvés pour des « transports en commun », Valy fut un spectacle. Je vous raconterai une soirée passée dans un sauna de province, où elle donna pleine mesure de son talent
Marie donc, bien chauffée par la vue de son mari enculant Valy se jeta sur ma queue et l'emboucha si loin qu'elle me fit une gorge profonde. Je ne voulais pas qu'elle me suce je voulais la prendre, elle aussi d'ailleurs qui se mit à autre pattes sur la pelouse et me dit : « Bruno, mon ptit chou, encule-moi ! Vite ! J'en peux plus moi ! »
Comment résister à un ordre pareil ? J'ignore si vous le pouvez mais moi je ne peux pas. Je me place derrière elle, ses mains écartent ses fesses. Je mets mon gland sur son anus pour le titiller, elle adore ça et dans ses bons jours ça peut même lui donner un orgasme Et c'est ce qui arrive cette fois-ci. Qon anus se dilate, 'en profite pour la pénétrer.
Contrairement à Valy, Marie aime la pénétration en douceur. Elle adore qu'on fasse de lents va-et-vient se plus en plus longs jusqu'à ce qu'enfin mes couilles claquent ses fesses. A ce moment là je peux agir comme j'aime. À savoir varier souvent le rythme, sortir mon sexe entièrement et la pénétrer vite et brusquement. Pendant ce temps, tout en chantant son plaisir Marie ondule des reins pour que ma queue caresse ses parois internes. Cette femme est extraordinaire, où qu'on caresse ou pénètre, on peut être sûr qu'elle va aimer. Et ce qui est valorisant pour notre orgueil de mâle, c'est l'intensité de ses cris de plaisirs qui se termine par un rugissement impressionnant quand elle arrive à l'orgasme. Une petite anecdote amusante, un jour qu'elle, son mari et moi passions une soirée dans un sauna, nous nous étions installés au coin bar pour nous relaxer, quand soudain Marie dit à son mari qu'elle va faire un tour dans le sauna. Un petit quart d'heure plus tard on entend un rugissement qui surprend les personnes qui étaient dans ce coin bar. Thierry les rassura en leur disant calmement :
« Non ! C'est rien c'est ma femme qui jouit ! »
Tout le monde fut étonné, et moi, j'ai éclaté de rire. C'était ça Marie.
Marie et moi avons baisé un long moment. Thierry avait besoin de récupérer après deux sodomies dont une exceptionnelle avec Valy. Aussi est-il parti prendre une douche. Valy quant à elle, voyant Thierry quitter la scène, lui avait demandé s'il avait un gode-ceinture. Comme c'était le cas, Thierry le lui donna. Ma jolie salope s'acharna avec cette instrument, le lubrifia et se plaçant derrière moi me pénétra d'un coup en poussant un
« Ahh ! Oui !!! » montrant le plaisir qu'elle avait de m'enculer.
Et elle ajoute :
« Depuis la première fois qu'on a baisé tous les deux j'avais envie de t'enculer ! »
Et voyant le plaisir qu'elle me donnait, ajouta :
« Et crois-moi, ce n'est pas la dernière ! »
Et effectivement, durant tout le temps où nous avons joué ensemble, j'ai eu droit à de nombreuses sodomies de sa part, avec des godes et autres objets qu'elle pouvait avoir chez elle.
Le fait qu'elle m'encule alors que j'en faisais autant, a accéléré la montée de ma jouissance. Je n'ai pu m'empêcher d'exploser dans le ventre de Marie, qui en profita pour nous jouer son Grand Air comme une Diva de l'Opéra. Je me suis bien gardé de me retirer de son cul pendant que Valy me sodomisait. Ca prolongeait l'orgasme de Marie, ça me faisait jouir du cul, et Valy était tellement à son affaire qu'elle ne tarda pas à avoir un petit orgasme.
Enfin nous sommes séparés et avons récupérés doucement, allongés dans l'herbe à, regarder les étoiles. Puis nous sommes allés nous doucher, et Valy et moi avons repris la route pour Paris, car le lendemain dimanche nous étions de garde et nous devions être très tôt à nos bureaux.
Valy fut ravie de notre soirée tout comme moi. Nous avons été complètement d'accord pour faire d'autres rencontres de ce genre. Je lui propose de venir avec moi le samedi suivant dans un sauna à trois cents kilomètres au sud de Paris où elle sut se faire remarquer par son endurance et sa faim de plaisir.
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Une soeur amie, une soeur aimante, une soeur amante... Chapitre 9 à 14
Chapitre 9 - Le sexe des anges
Elle était allongée sur le côté, un bras le long du corps, et l'autre replié pour laisser reposer sa tête au creux de sa main. La position rappelait celle de certaines statues monumentales de bouddha que l'on pouvait trouver en Asie du sud-est. Allait-elle me montrer la voie vers le nirvana ? Elle me souriait simplement, les yeux pétillants, alors que je ne me lassais pas de ce spectacle. Ses cheveux retombaient entre ses doigts en une cascade de feu qui s'apaisait, formant un petit lac sous sa tête. Elle n'avait rien à voir avec la plastique fade et lisse des filles de films érotiques ou pornographiques : elle avait ce très léger duvet sur la peau qui rappelait celle d'une pêche, elle avait cette expression douce qui était une invitation au voyage, et surtout son visage était beau. C'était le mot : elle était belle.
Une forte gêne me fit comprendre qu'il était temps de me déshabiller : Totor n'en pouvait plus d'être enfermé et il désirait prendre l'air. Je me défis donc de mes vêtements sans hâte. Ce n'était pas que j'étais détaché, tout au contraire j'étais si fasciné que j'avais du mal à faire deux choses à la fois. Je m'approchais enfin du bord du lit quand, arrivant à sa frontière, elle avança la main pour me caresser le sexe. Il réagit en se dressant d'autant plus fort.
« Viens contre moi et embrasse-moi. »
Cela faisait partie des ordres que le plus fermement réfractaire à l'autorité ne pouvait pas refuser. Je m'allongeai donc et me rapprochais. Elle se souleva légèrement pour libérer ses deux bras et me pris dedans, m'enlaçant dans une étreinte qui aurait suffit à combler mon cœur. Totor était, lui, d'un autre avis et il venait presser vigoureusement sur le nombril de Chloé. Gêné, je voulu le repousser, ou du moins le mettre dans une position qui exposerait moins mon désir. C'est alors qu'elle m'embrassa, se pressant de tout son corps contre moi. Nous lèvres s'unirent, puis nos langues. Je n'aurais pas pu le nier : j'étais amoureux.
Ses bras m'entouraient toujours, mais l'une de ses mains descendit vers mes fesses qu'elle caressa du bout des doigts, me faisant frissonner de désir. Je lui rendis volontiers la pareille, pressant ainsi mutuellement nos corps l'un contre l'autre. Elle se fit alors rouler sur moi jusqu'à ce que je me trouve allongé sur le dos, elle au-dessus de moi. Elle rendit le baiser moins profond, jusqu'à ne plus faire que moucheter mes lèvres de petits bisous. Ces bisous descendirent dans le cou, puis sur le torse alors qu'elle se faisait glisser plus bas. Ce fut alors le tour du ventre, et elle déposa enfin un premier bisou sur mon gland.
Entourant mon sexe de ses lèvres, elle fit monter le plaisir brutalement. Cette sensation douce et chaude autour de mon sexe, et parfois de douces caresses de la langue, c'était tout simplement fabuleux. Je fermai les yeux pour profiter pleinement de la sensation juste après l'avoir vue, mon sexe dans la bouche, me lancer un regard aussi espiègle que gourmand. Je la sentais qui me caressait tout en continuant, particulièrement mes testicules qu'elle caressait et massait avec précaution. Cela avait-il pour elle le même attrait que sa poitrine pour moi ?
« Ouvre les yeux. »
Ce n'était pas un ordre mais une demande, toujours d'une voix douce, sans rien d'autre dans le ton qu'une sorte de désir à l'effet diablement érotique. Elle avait simplement retiré sa bouche et attendait, la tête à côté.
« Il est temps de mettre la housse de protection je pense... il va pleuvoir ! »
Je la regardais un instant, toujours aussi belle, et saisis vivement le préservatif qui attendait sur la table de nuit. Je l'installai tant bien que mal sur mon sexe gonflé de désir : ce n'était bigrement pas facile à faire. Elle ne me quitta pas un instant des yeux, me regardant toujours dans les yeux en souriant. Le préservatif portait à son extrémité plusieurs belles marques de cutter, mais le latex avait tenu le coup et ne s'était pas déchiré. J'étais beaucoup trop excité, il n'était pas question que j'aille en chercher un autre !
La chance était avec moi : elle guettait la moindre expression de mon visage et agit sans rien regarder, se guidant uniquement des mains. Elle commença par s'accroupir au-dessus de mon bassin, les cuisses grandes écartées. Son sexe trempé ne laissait pas de grand doute quant à l'état de son excitation. Toujours me regardant, elle positionna mon sexe de la main, et vint s'asseoir dessus. J'étais fasciné, et regardais ma hampe dure s'approcher doucement du sien. Bientôt ce fut mon gland qui disparu en elle, puis le sexe tout entier. Elle gémit d'aise en me sentant en elle.
Je sentais la douce chaleur et l'étroitesse de ce sexe. Elle me fit entrer entièrement en elle puis se pencha en avant, pressant son clitoris contre mon pubis. C'est alors qu'elle commença le mouvement de va et vient, se frottant sur moi tout en allant et venant. Sa poitrine était tout juste à la portée de ma tête, et je la levai pour la téter et la caresser, chose qui sembla bigrement accentuer son plaisir. Elle n'attendit pas trente secondes avec de gémir bruyamment, puis de venir s'effondrer contre mon torse qu'elle caressa tendrement. Elle haletait mais son rythme se calma rapidement. Je la pris dans mes bras, lui caressant affectueusement les cheveux. Elle se releva alors et me sourit.
« Dis-moi que je suis belle. »
J’observais la poitrine fièrement dressé, les tétons durs et tendus, les cheveux qui retombaient en bataille et lui donnaient l'air d'une tigresse qui faisait patte de velours.
« Jamais je n'ai vu pareille merveille. »
Elle sourit presque timidement.
« Dis-moi que tu m'aimes.
- Mon cœur est à toi et à toi seule. »
A ces mots, elle se coucha sur moi pour venir m'embrasser dans un baiser où l'amour se mêlait au désir. Elle reprit ses mouvements de hanches, gémissant très vite à nouveau et jouissant sur moi sans retenue. Elle me regarda alors, les yeux toujours brillants.
« J'ai envie de quelque chose de sauvage...
- Tu veux dire dehors ?
- Pas vraiment... »
Elle se retira pour se mettre à quatre pattes à côté de moi, cambrant bien ses hanches. Elle bougeait ses hanches de gauche à droite comme une chienne en chaleur qui voulait affoler le mâle. Dans ces moments-là on doit être primaire, parce que ça a bougrement bien marché. Je suis allé me mettre debout derrière elle et j'ai attrapé ses hanches pour la tirer vers le bord du lit.
Elle rit comme une enfant qui chahute, mais ce rire s'arrêta soudain. Pour être plus exact, il fut remplacé par un gémissement de plaisir alors que je glissai en elle jusqu'à la garde. Puisqu'elle voulait du sauvage, elle en eut. J'y allais vite et fort, frappant à chaque fois au fond d'elle, et provoquant alors un grognement de plaisir. Très vite, ces grognements se firent gémissements, puis cris de plaisir, ce qui m'excitait plus encore.
L’orgasme vint très vite, et je frappais un dernier grand coup qui la fit gentiment crier et jouir tout au fond de sa féminité. Je sentis avec un soudain coup de fatigue, mais aussi une grande sensation de bien-être, mon sperme s'écouler en elle... ou plutôt en ce petit truc de latex. J'allais me retirer quand elle m'arrêta :
« Ne sors pas ! Je veux que tu restes en moi.
- Endormons-nous comme ça. »
Je n'avais aucune envie de lutter et acceptait, m'allongeant contre elle et la prenant dans mes bras. Nous nous endormîmes ainsi, mêlés jusqu'à l'intimité.
Chapitre 10 - Un petit-déjeuner royal
Le réveil fut d'une extrême douceur.
J'étais tout contre elle, ma peau contre la sienne et elle dormait encore. Elle sentait vraiment bond et ce corps chaud pressé contre le mien m'offrait tant d'idées tendres que je n'aurais alors sût comment offrir la priorité à l'une d'entre elles. Nous étions dimanche matin, et le réveil m'indiqua qu'il était presque sept heures. En me dépêchant je serai à l'ouverture de la boulangerie. Je n'avais qu'un désir : offrir à ma princesse un déjeuner de reine. Je le retirai donc avec une infinie précaution pour ne pas la réveiller et partis dans le silence le plus complet qu'il m'était possible de faire.
Arrivé à la boulangerie de notre village située à deux kilomètres de la maison (ce trajet là ne me tuerait pas), j'attendis une minute que le rideau s'ouvre et j'entrai. Je rentrai quelques minutes plus tard avec deux sacs contenant des croissants, des petites brioches, ainsi que des oranges, prises au marché du dimanche matin situé sur le chemin du retour.
En effet, nous étions dimanche, et je n'irai pas à l'église : j'avais ma propre déesse à adorer à la maison. Je me préparai pour lui monter un autel culinaire à la hauteur de mon envie de la dévorer. Rentré à la maison, je présentai le tout sur un plateau, pressait les oranges, disposai confiture et beurre, puis apportai le tout. Elle dormait encore. Le plateau déposé sur son bureau, je m'approchai et l'embrassai plusieurs fois sur le front, la joue, le cou. Elle se réveilla, et sa première réaction fut de m'offrir un sourire qui me payait amplement de tous mes efforts. Elle m'enlaça, m'embrassa, puis s'assit sur le lit en s'étirant paresseusement.
Sa surprise fit plaisir à voir alors que je lui apportai le plateau du petit déjeuner. Elle mangea avec bon appétit, puis reposa le plateau par terre à côté du lit.
« Tu sais que tu mérites une récompense...
- Ca m'a fait plaisir, ne t'en fais pas pour ça
- J'insiste… »
Elle se mit à marcher en avant à quatre pattes sur le lit, repoussant les draps et m'offrant la vue d'un corps dont je ne me lasserai jamais. Arrivée à moi, elle baissa d'un même mouvement mon short de sport et mon caleçon, révélant un sexe qui était déjà en train de se relever.
« On dirait que je lui fais de l'effet, à ce petit là... »
Je n'eus pas le temps de réagir. Elle me donna quelques coups de langue qui me firent dresser à la vitesse de l'éclair, puis me prit en bouche avec gourmandise. Elle m'observait l'air coquin, tout en faisant ça, guettant mes réactions. Je doute qu'elle y prit du plaisir physiquement, mais elle adorait voir ma réaction et voir comment mon plaisir montait sous ses caresses. Lorsque je fus bien dur, elle arrêta.
« Va donc chercher un préservatif... »
Sa voix était pleine de sous-entendus. Je me précipitai, mais elle m'arrêta arrivé à la porte.
« Attends ! Prends plutôt la boîte... sait-on jamais ! »
L'idée me donna un coup de fouet, et c'est en courant que je fis le voyage aller comme retour. Je la retrouvai debout à côté du lit. Elle me sauta littéralement au cou pour m'embrasser. Saisissant la boîte, elle sortit l'une des protections, l'ouvrit vivement et s'agenouilla pour la disposer elle-même. Puis elle se releva pour regagner le lit. Elle s'y allongea sur le dos, les cuisses ouvertes. L'état de son excitation ne faisait guère de doute.
« Viens Marc. »
J'avais attendu ce moment sans m'en rendre compte. Je sautai alors sur le lit pour venir m'allonger entre ses jambes. Il me fallu quatre coups de hanches, dans mon élan, pour me rendre compte que je n'arrivais décidément pas à trouver le bon alignement. Ce fut elle qui me prit en main et me dirigea. Ce qui suivi est un peu répétitif, donc je ne viendrai pas dans les détails.
Mais ce fut magique. Je lui baisai le cou, me tenant sur mes deux bras pour ne pas l'écraser. Elle m'avait saisi les fesses et m'attirait à elle en gémissant de plaisir. Elle n'eut hélas pas le temps de jouir tant mon plaisir vint vite. Il vint très vite en fait, à ma plus grande honte. Elle était à la fois frustrée et très fière. Ce fut de mes doigts que je lui offris l'orgasme qu'elle désirait.
CHAPITRE 11- Le calme avant la tempête
Une bonne douche pour se nettoyer de la sueur et se donner un bon coup de fouet, voilà ce qu'il nous fallait. Cette fois ce fut séparément que nous la prîmes, mais chacun resta là à assister à celle de l'autre. Nous nous embrassions tendrement au sortir de la salle de bain quand son téléphone portable sonna. C'était un texto. Elle alla le voir et son visage se fit plus sérieux.
« Rhabille-toi, je pense que c'est fini pour ce matin. On a besoin de moi.
- Qui est-ce ?
- Désolée, c'est personnel, je ne peux pas te le dire. Ne m'attends pas pour déjeuner, je ne rentrerai que ce soir, ok ? »
J'acquiesçai, déçu. Cela venait à peine de commencer, et nous étions déjà interrompus. D'un autre côté, il nous restait encore trois semaines devant nous avant que les parents ne reviennent, donc rien de grave. Elle me fit un bisou sur la joue, s'habilla vite et partit. Soudain seul je fis ce que j'avais à faire en respectant scrupuleusement l'ordre de priorité :
1) Vérifier l'état de mes téléchargements
2) Me mettre à jour sur mes forums
3) Suivre l'actualité du logiciel libre
4) Faire la vaisselle et le rangement.
Autrement dit, la maison fut propre et rangée en fin d'après-midi. Déployant là toutes mes compétences culinaires, je préparais le dîner : des raviolis en boîte avec du conté râpé. C'était une variante plus savoureuse de la version avec emmenthal râpé. Ce soir, ça ne rigolait pas. Je décidai de faire un petit dîner romantique aux chandelles. Après une bonne heure à chercher des chandelles, je me rendis compte que tout bien pesé, la luminosité serait la même avec un halogène bien réglé. C'est donc avec ce luxe de détails que j'attendis Chloé.
Je l'attendis même longtemps, suffisamment pour décider de m'installer sur mon MMORPG préféré. Je décidai d'abandonner l'affaire vers deux heures du matin. Le boss était trop fort, il allait falloir que je fasse du level-up pour récupérer l'épée des mille vérités, mais ça je suppose que vous vous en tapez.
Je croisai Chloé le lendemain matin à la table du petit déjeuner, les cheveux ébouriffés et les yeux cernés. Je m'avançai pour lui offrir un baiser, mais ce fut sa joue qu'elle me présenta. Elle devait être de mauvaise humeur, je décidai donc d'ignorer la chose et d'attendre qu'elle soit mieux lunée. Elle fut pour le moins évasive sur son emploi du temps de la veille, et je parvins à peine à lui arracher un mot d'excuse pour m'avoir fait ainsi attendre. Elle m'apprit qu'elle serait de nouveau de sortie cet après-midi et qu'il ne fallait pas l'attendre pour le dîner.
La chose dura une semaine. Ce fut une semaine sans baiser, sans caresse, sans amour. Je commençai à m'inquiéter et décidai donc de savoir de quoi il retournait. Alors qu'elle s'était couchée un soir, morte de fatigue, je me glissai dans sa chambre pour aller regarder sur son téléphone portable. Je sais que ce n'était pas très délicat de ma part, mais là ça commençait tout de même à faire beaucoup. Ce que j'y trouvai me mortifia : la mémoire était pleine de mots d'amours et de rendez-vous avec son ex, celui qui l'avait jetée comme une vieille chaussette deux semaines plus tôt. Apparemment, elle faisait plus que l'embrasser, et ça, ça me mettait dans une colère noire.
Le lendemain matin, je décidai de lui parler directement et de mettre les choses au clair. Je l'attendis donc à la table du petit déjeuner et, lorsqu'elle s'y installa, je lui demandai directement :
« Tu t'es remise avec Benjamin ?
- Pourquoi tu me demandes ça ?
- Vu ton comportement, tu as un copain, ça ne fait pas un pli.
- Oui, il m'a offert une seconde chance, je l'ai saisie. »
J'étais estomaqué. Une seconde chance ? Ce connard qui l'avait consommée puis jetée ? Mais elle était conne ou quoi ? Et moi, j'étais quoi dans tout ça ? Cette dernière pensée dépassa la barrière de mes lèvres avant que je ne m'en rendis compte. Elle eût l'air blessée, mais elle se reprit très vite et c'est avec un ton très froid qu'elle me répondit :
« Tu es mon frère, qu'espérais-tu ?
- Tu m'as dit que tu m'aimais !
- Tu m'as beaucoup aidé, je te remercie, mais maintenant j'arrive à marcher seule. »
Alors voilà ce que j'étais pour elle : un simple bouche-trou... Hé bien, elle allait voir de quoi était capable un bouche-trou !
CHAPITRE 12 - Du maître chanteur à la triple buse
La première chose à faire était d'identifier ce Benjamin. Ma sœur m'avait parfois parlé de lui, mais elle était toujours restée évasive, tant et si bien que je ne savais pas grand chose sur lui. Le souci était qu'ils se donnaient toujours rendez-vous sur la fac et jamais à la maison. Pour une personne n'ayant que son vélo comme moi, ce n'était pas du tout pratique. J'attendis donc qu'elle dorme, une fois encore, pour aller regarder dans la mémoire de son portable et y trouver le lieu du prochain rendez-vous.
Par chance tout avait été dit sur le texto : au pied de la fac de lettres à dix-huit heures. Il ne me restait plus qu'à y être en avance pour les espionner. Notre père étant un passionné d'ornithologie, le matériel d'espionnage ne manquait pas. Il avait des jumelles, des amplificateurs de lumière, un manteau à la couleur très neutre qui permettait de passer facilement inaperçu, et même une caméra faisant des films en HD avec un très bel objectif doté d'un zoom puissant.
Je pris le bus sous prétexte d'aller voir l'un de mes amis et allais à la fac pour me positionner au bon endroit. Je n'étais jamais venu, mais les visions aériennes que l'on trouvait sur internet me permirent de me préparer parfaitement. Présent une bonne demi-heure à l'avance et caché sous un buisson, je n'avais plus qu'à les surprendre. Une fois que je connaîtrai l'identité exacte de ce connard, j'aurais tout pour me venger. Ma patience paya et je les vis se rencontrer, suivant le tout sur la caméra avec un très bon zoom.
J'étais stupéfait : c'était un des profs de la fac. Je m'en souvenais bien, parce que je l'avais entendu s'exprimer à la télévision locale quelques jours plus tôt. Je l'avais surtout remarqué pour sa voix chaude et agréable, mais ce type avait largement cinquante cinq ou soixante ans. Qu'est-ce qu'il foutait avec ma sœur qui n'en avait pas même la moitié ? Un zoom me permit de bien observer une alliance au doigt. Ainsi, Monsieur était marié et il préférait se taper des petites jeunes. Dans le principe, tant que tout le monde était consentant, je n'y voyais pas d'inconvénient. La différence c'est que là, c'était ma sœur ! Au moins aurais-je du grain à moudre.
La rage au cœur mais attendant pour agir, je les filmai s'embrassant, prenant bien les visages pour qu'il soit facile de les reconnaître. Il se permettait de plonger les yeux dans le léger décolleté de Chloé et même de lui peloter le cul alors qu'ils partaient... Il allait payer ça, et le payer cher ! Un geek en colère ça n'a l'air de rien, mais ça représente un énorme facteur de nuisance. Armé de cela je rentrai à la maison. Il ne me restait plus qu'à me mettre à l'œuvre. Ils allaient le payer, tous les deux.
Une fois de retour à la maison, je me rendis sur le site internet de la chaine locale pour retrouver le nom de ce professeur. Grâce à ça il me fut facile de retrouver via internet et les pages blanches, entre autres, l'adresse du sinistre personnage. Avec le nom et l'adresse, ce fut un jeu d'enfant que de retrouver le nom de son épouse et l'adresse internet de travail de celle-ci. Il ne me restait plus qu'à me connecter sur un fournisseur d'adresse mail via un proxy, de me créer une adresse à usage unique et d'envoyer ainsi anonymement des clichés. Une femme jalouse, voici une bonne vengeance. Il faudrait attendre un peu, mais ce serait parfait.
Chloé était rentrée entre-temps et elle était allée directement dans sa chambre. Il ne me restait plus qu'à aller la voir pour profiter un peu de son visage. Elle qui était si heureuse, elle allait souffrir. En s'approchant de la chambre, ce fut quelque chose de complètement inattendu qui se passa. J'entendis des bruits de pleurs à travers la porte. Je venais à peine d'envoyer le mail, ce n'était donc pas à cause de moi... Que se passait-il donc ? Elle n'était pas heureuse avec lui, alors pourquoi y était-elle allée ?
La nuit était mon alliée, et après avoir beaucoup pleuré, Chloé s'endormit profondément. Je savais où elle cachait son journal intime, il ne me restait plus qu'à y regarder. Ce que j'y vit me terrifia autant que cela me fit rougir de rage : il avait essayé de la « prêter » à des copains ! Pour lui sa sœur n'était vraiment qu'un tas de chair !
Les deux jours suivants, Chloé resta à la maison, morose et muette. J'appris plus tard que le mail anonyme avait marché à la perfection. L'épouse l'avait mis au pied du mur et forcé à rompre toute relation avec celle que j'aimais. J'avais vaincu en un temps record et, le troisième jour, Chloé me fit un sourire timide et un peu mal à l'aise. Elle ignorait totalement mon rôle dans toute l'histoire, mais elle m'expliqua simplement : elle était tombée amoureuse bêtement il y avait quelques temps, il avait fait des photos de nu d'elle dans un moment d'amour et avait décidé de la faire chanter par la suite pour profiter d'elle à volonté. Mais il avait récemment promis de complètement arrêter et de ne plus rien demander. L'histoire nous apprendrait, deux ans plus tard, qu'elle n'était pas la seule et qu'il paierait cher cette infamie.
Mais ne nous avançons pas trop vite. Ma sœur était libérée de son emprise, et elle m'avait sourit. C'était pour moi un soleil qui se levait, et une journée nouvelle et prometteuse qui commençait.
CHAPITRE 13 : Les semailles et la récolte
Les jours qui suivirent furent étranges. C'était une sorte de jeu de chat et de souris entre elle et moi. Au vu des circonstances, je ne pouvais pas lui en vouloir. Je suis sûr qu'elle avait voulu me protéger, mais j'étais tout de même mal à l'aise. Je pouvais dire, rien qu'à son visage, qu'elle l'était elle aussi. J'étais passé de son frère à son amant, puis elle m'avait rejeté, même si elle ne l'avait pas vraiment voulu. Mais elle ne m'avait rien avoué de la véritable raison, et je n'allais pas lui dire que j'étais allé le voir dans son journal intime. Elle m'évitait donc parce qu'elle se sentait coupable, et moi aussi, parce que je ressentais la même chose, mais pour des raisons différentes.
En geste d'apaisement elle loua un film que nous regardâmes tous les deux le dimanche soir. Son attitude fut purement sororale ce soir là, et je ne m'avançais pas trop. Elle avait sûrement besoin de temps. Vu ce qu'elle venait de vivre, je ne voulais pas la brusquer. La dernière chose que je désirais fût qu'elle m'évita désormais. Mieux valait redevenir son simple frère que de la perdre complètement. Nous nous embrassâmes sur la joue avant de nous séparer pour aller nous coucher.
Les jours qui suivirent son attitude changea encore. Elle devint progressivement de plus en plus nerveuse, irritable. Elle s'énervait pour un rien, criait, puis changeait soudain d'humeur. Elle donnait en tous cas l'impression que j'étais vraiment un monstre. C'est au bout de presque une nouvelle semaine, le samedi alors que les parents rentraient le vendredi suivant, qu'elle m'attendit à la table du petit déjeuner. Elle voulait me parler.
« Dis-moi Marc, tu te souviens de notre première fois ? »
J'étais surpris qu'elle me parle de ça.
« Bien sûr ! C'était vraiment super !
- Pour moi aussi, mais je t'ai entièrement laissé faire... Es-tu sûr d'avoir bien mis le préservatif comme il le faut ? Tu ne l'as pas perdu en cours de route ?
- Évidemment qu'il était bien mis, c'est pas sorcier ! Et je l'avais sur tout le long. Je l'ai jeté le lendemain matin à la poubelle.
- Et tu n'as eu aucun souci ?
- Bah si, c'était super dur à ouvrir, j'ai du utiliser mon cutter à maquette... Il portait des marques, mais il tenait toujours. »
Elle se prit la tête dans les mains. Je devais avoir fait une connerie, mais laquelle ?
« Marc... Je suis en retard d'une semaine.
- Mais non, c'est pas la peine. Je comprends que tu t'en veuilles un peu mais les excuses c'est pas pressé...
- Marc, je te parles de mes règles putain ! Je suis enceinte ! Et ça ne peut être que de toi ! »
Elle éclata en sanglots. Ses doigts laissèrent bien vite passer des larmes qui gouttèrent sur sa jupe, formant des taches sombres. Je m'effondrai sur une chaise proche. Enceinte ? De moi ? Mais ce n'était pas possible ! Sauf peut-être si le préservatif avait lâché en cours de route mais... c'était ma sœur, ça ne pouvait pas être arrivé... Mon esprit cartésien le refusait en surface, mais avait déjà accepté l'idée en profondeur. J'étais dans une belle merde. En fait ce n'était pas moi qui était dans la pire situation, mais Chloé.
« Ce ne peut pas être un simple retard ? »
Elle essuya tant bien que mal les larmes qui roulaient sur ses joues, tentant d'affronter la situation avec plus de courage que je n'en aurai jamais.
« Une semaine, c'est trop long, surtout avec les nausées matinales et les sautes d'humeur. »
Sur le dernier point, je pouvais témoigner de leur véracité. Mais que faire ? La meilleure solution serait l'avortement, c'est certain. Sinon comme dire à l'enfant qui était son père ?
« Veux-tu le garder ?
- Quoi qu'on en dise, c'est vivant et c'est en moi... Je ne sais pas... Ce n'est pas juste un truc qui s'efface, tu comprends ? »
Je connaissais bien son avis sur la question. Elle était parfaitement d'accord avec certains avortements, comme ceux qui suivent un viol ou les raisons thérapeutiques. Ici, la raison était différente. Si l'enfant risquait de porter, par son existence même, préjudice à la mère, il était bien plus difficile de statuer quand on était concerné que quand il s'agissait d'un cas purement théorique ou entendu à la télévision. C'est là qu'elle me posa la plus dure des questions.
« C'est toi le père, tu as autant droit de donner ton avis que moi. Et pour moi cet avis a autant d'importance que le mien. Un enfant ça se fait à deux, pas seule. »
La vie de cet enfant était entre mes mains. D'un mot je pouvais sauver une vie ou bien la sacrifier pour le bien d'une autre. Je me retrouvai dans la position d'un dieu, en quelque sorte. Décider de qui doit vivre ou mourir... Ce poids était trop lourd pour moi.
Chapitre 14 : Le cœur a ses raisons
Comment faire ? Comment choisir ? Je savais bien qu'aucune décision ne serait la bonne, qu'il me faudrait faire la moins mauvaise. Laquelle était-elle la meilleure ? Je devais avant tout penser à Chloé.
« Tu ne m'as pas donné ton avis à toi. J'ai besoin de la connaître.
- Je ne sais pas, Marc. Je n'en sais rien.
- Alors, nous avons besoin de temps... Combien en avons-nous ? »
Elle parut réfléchir.
« Le plus tôt serait le mieux. Dans le cas extrême, on pourrait attendre un mois, voir un peu plus, mais c'est trop long. »
Oui : si c'est un avortement qu'il faut faire, alors il ne faut pas attendre. Mais est-ce cela qu'elle souhaite ? Et si l'enfant est gardé, comment faire ? Les questions étaient trop nombreuses. Du temps : voilà ce qu'il me fallait.
Elle me sourit faiblement. Je me rendis compte que cela faisait quelques temps que je regardais son ventre. Mon enfant y était, une vie y poussait et c'était une partie de moi qui grandissait. Cet enfant n'avait pas été prévu, mais n'était-il pas désiré ? Je n'en savais rien. Rien n'était clair, rien n'était simple. Ces politiques que j'avais entendu débattre sur le sujet n'avaient jamais été confrontés au problème, je le savais maintenant.
Nous déjeunâmes silencieusement, nous regardant. Nous étions tendus, nerveux. La journée entière fut faite de ces tensions et de cette inquiétude. Le temps jouait contre nous, ce n'était pas une décision que l'on pouvait repousser à plus tard et c'est pourquoi elle ne nous laissait pas de répit. Le soir vint, et après le dîner nous regardâmes ensemble le film qui passait ce soir-là. Nous avions le choix entre un vieux film de guerre et un film d'amour. Je choisis la seconde option pour Chloé. Elle avait un cœur qui souffrait de devoir faire ce choix, même si c'était peu, je voulais l'apaiser. C'était un film simple, je dirais même niais, dont la principale qualité venait du casting, mais cela faisait du bien de voir des gens heureux.
Tout au long du film, elle se blottit contre moi, et je lui caressai le dos distraitement, en regardant avec elle. Au moment du baiser final, je me tournai vers elle pour trouver ses lèvres entrouvertes en un baiser très doux et très tendre. Je l'embrassai en la prenant dans mes bras, la serrant contre moi.
« Ne me laisse pas seule ce soir. »
Elle avait juste dit ces quelques mots, et mon cœur avait fondu plus qu'en presque deux heures de film. Il se faisait tard, je la raccompagnais à sa chambre où nous nous déshabillâmes pour nous coucher, l'un tout contre l'autre. La douceur et la chaleur de sa peau calma en un instant mes craintes et toute la tension de la journée. Je l'étreignais et sentis la même chose chez elle. Ses muscles tendus se décontractèrent alors qu'elle se laissait aller. Morphée ne fut pas long à nous prendre à son tour dans ses bras. Cette nuit là je rêvai d'amour, de famille, d'enfants qui jouaient, mais la mère n'avait pas de visage. Était-ce Chloé ? Je n'en savais absolument rien.
J'ignore qui réveilla l'autre, mais les premiers mouvements du réveil de l'un arracha l'autre à l'étreinte du sommeil. Nous nous embrassâmes de tout notre cœur, simplement heureux d'être ensemble.
« Je t'aime. »
Elle rougit et se cacha le visage derrière les draps. La rougeur sur son visage la rendait vraiment craquante.
« Tu dis juste ça comme ça, pour me faire réagir.
- Tu es le Soleil quand je suis la Lune. Nous nous tournons autour, mais je ne connais de plus beau moment que lorsqu'une éclipse se forme. »
Elle rougit plus encore, en sortant timidement le visage des draps. Elle me répondit d'abord par un baiser. Il était comme celui de la veille : je pouvais sentir qu'elle y mettait tout son cœur. Ce fut d'une petite voix qu'elle me répondit :
« Je... je t'aime. »
Mon cœur explosa. Elle le ressentait, j'en étais persuadé ! Je la mangeai de baisers et elle se laissa faire en souriant. Je sentis bientôt sa main qui caressait mon érection matinale. Elle souffla à mon oreille :
« Elle est merveilleuse, cette éclipse. Fais-moi l'amour. »
Fou de joie je sautai hors du lit et me précipitai vers ma chambre pour aller chercher un préservatif. Elle m'arrêta juste avant que je n'atteigne la porte.
« Hé ! Marc ! Où vas-tu ?
- Chercher un préservatif !
- Pas cette fois. Je veux te sentir en moi... Je veux te sentir tout entier. Je veux t'appartenir. »
Cette dernière phrase avait été murmurée plus que dite clairement. Elle avait repoussé les draps et s'était allongée, les cuisses légèrement écartées en signe de bienvenue. Mon sang ne fit qu'un tour : je sautai sur le lit, me mis en position et lui offrit ce qu'elle désirait. Je vins en elle sans la moindre difficulté tant elle était prête et pleine de désir.
Alors que je bougeai mes hanches d'avant en arrière, nous arrachant à tous deux des gémissements de plaisir, elle me caressait le torse, le dos, jusqu'aux fesses qu'elle attirait en elle tout en me mangeant de baisers. Je ne tins guère longtemps, mais ça n'avait été ni sauvage ni sportif. Ceux qui cherchent la performance technique ne prennent pas vraiment de plaisir, tout était dans le cœur. Je le compris vraiment ce matin-là.
Je finis par jouir profondément en elle. Je l'embrassai une fois encore et allai me retirer mais elle me retint.
« Non, ne sors pas. Reste en moi. Reste tout contre moi. »
Nous roulâmes sur le côté et je m'allongeai contre elle, l'embrassant et la caressant. Mon cœur était en joie, ses yeux pétillaient. Nous étions heureux.
A suivre...
Signé : Sélénime sur Doctissimo.fr
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la suite vite mdr
merci et bonne idée sophie bize