Les Mémoires très Libertines de Sophie
Plaisirs à distance
Il y a six mois de cela…
Récemment séparé et refroidi par les relations homme-femme, j'étais en pleine remise en cause. Période sombre que chacun peut vivre à différents moments de sa vie.
Ma confiance en moi étant sauvagement émaillée, je regardais beaucoup les hommes, en me demandant ce qui pouvait etre attirant chez eux, ce que je pensais ne pas avoir. On nage en pleine frustration je vous l'accorde.
A force de les regarder avec cet œil interrogateur, je parvenais à être « séduit » par certains. Étant profondément hétéro, je flirtais avec ce nouveau regard, sans peur mais avec curiosité. Je me sentais encore incapable d'engager la moindre démarche envers une femme. Je n’avais pas non plus l'audace de tenter l'expérience homosexuelle, qui ne m'attire pas tant que ça.
Je me suis inscrit sur un site de rencontre... Par curiosité, pour le plaisir d'échanger, pour le plaisir des mots, ce plaisir là étant encore intact.
Quelques contacts rapides et émoustillants avec des femmes de mon ile m'ont enhardis et m'ont fait oser la rencontre réelle.
Des pétards mouillés. Beaucoup d'envies qui retombent très vite une fois la personne en face... Des gens comme moi, un peu tristes, seuls, perdus.
Mais aucune magie, aucune pulsion...
Je tourne alors cette page sordide, et me mets en contact avec des femmes, même loin de moi.
Je suis un homme de trente-six ans, au physique sportif et tonique. J'essaye d'être loyal dans ma description sur ma fiche.
J'ai rencontré trop de femmes généreuses sur leurs profils, mais loin de leur réalité.
Une femme de cinquante-trois ans de Saint Martin visite ma page, et la conversation s'engage...
Comme à chaque contact, il y a un petit pincement subtil.
La découverte de l'autre, et la machine à fantasmes qui se met en route doucement.
Après les banalités de rigueur, nous parlons ouvertement avec une confiance l'un dans l'autre
Je ne cache pas la pauvreté de ma vie sentimentale et sexuelle à cette femme. Nous parlons ainsi de la vie, de nos blessures, et, nous livrant ainsi, la confiance s'instaure.
Au détour de certains mots, je devine une personne très libérée. Certains sont un appel à pousser plus loin une fine provocation.
Jeu auquel je me plie avec délice.
Plusieurs de nos t’chats sont interrompus par ses rendez-vous, un masseur passe chez elle régulièrement. Je devine une femme mature, très bien conservée, élégante, sensible, vivant sa vie librement.
Nous échangeons nos adresses msn, et malgré le décalage horaire, nous bondissons sur le clavier dès que l'autre se signale.
Le thème du massage nous permet d'accoster les rives sulfureuses de la sensualité
J'aime son rapport au corps, et des envies de sensualité extrêmes s'emparent de moi en la lisant. Peu à peu, nous glissons avec complicité vers ce joli terrain de jeu… Je durcis au simple souvenir de cet échange...
Nos discussions se font sans cam, juste nos écrits. Un jour, ma jolie coccinelle, c'était un de ses pseudos, est sur le départ pour un rendez-vous extérieur.
Je la taquine sur sa tenue, lui demande ce qu'elle désire porter à cette occasion. J'ai besoin d'imaginer les étoffes qui la couvre...
Elle se plie au jeu et me décrit en détails ce qu'elle porte. Mes mots l'effeuillent ainsi pendant de longues minutes. Je suis sur mon lit, il fait chaud. Je ne porte qu'un simple tee-shirt et un boxer moulant, qui se tend puissamment à la lecture du bel insecte.
Je lui fais part de ma position, de ma tenue, et avec des mots subtils, de mon état.
Elle oscille entre sa chambre et son salon pour me décrire l'avancée de son habillage, puisqu'elle était en peignoir au départ de la conversation.
La voila debout face à une petite table, penchée en avant, portant un jean simple mais serrée, une chemise blanche ample couvre son dos, mais elle ne l'as pas encore boutonnée. Je devine ses seins qui respirent un doux alizé.
Ses cheveux tombent en cascade sur ses épaules. Elle me lit, je la lis. Elle apprécie autant que moi de connaitre la position que je tiens à cet instant précis...
Des images puissantes me dévorent l'esprit. Je me projette derrière elle. Je lui en fais part. Elle ralentit son habillage, et j'accélère le flot de mes mots.
Je décris la chaleur qui envahit mes mains à imaginer cette scène. Les vagues frissonnantes qui me parcourent lui font se cabrer au dessus du clavier.
J'accompagne ce mouvement de mon propre corps, et j'ondule savoureusement avec elle.
Mon envie durcit énormément, et se plaque sur mon ventre. Je ne suis pas long, mais relativement épais. Je suis moi-même surpris de sentir ma queue avec autant de vigueur.
Elle m'avoue être mouillée. Cela m'excite énormément. Je sens un jus d'excitation parcourir et longer mon sexe pour venir affleurer au bord de mon gland. Je titille du bout du doigt cette crème onctueuse, et mon sexe bat la chamade au rythme de mes pulsations.
Je gémis...
Je lui demande de baisser son jean. J'ai envie de sentir la peau de ses cuisses sur les miennes. Elle obéit. La situation m'excite, elle aussi. Je devine mon inconnue très sensuelle, et je le suis aussi à l'extrême.
Le col de son chemisier glisse sur son cou, dévoilant ainsi mon interlocutrice. Elle est debout, le jean à ses pieds, le dos nu. Une dentelle serre son petit berlingot trempé.
Elle est envahie de pulsions de caresses... Nous plongeons tout deux au cœur de nos envies. Ses mots se font plus rares, car elle a glissé une main entre son ventre et son sexe. Je libère le mien qui tisse une toile de plaisir entre mon ventre et le gland. Elle a envie de le sucer, et une décharge secoue ma queue. Je le décalotte doucement pour savourer la lente descente. Mes doigts visqueux fondent sur toute ma longueur. J’ôte mon tee-shirt, et sens les moindres parcelles de ma peau se hérisser de désir.
Lorsque je lui avoue mes mouvements, elle avoue être en elle. Le string, déformé par sa main, est imbibé de son jus. J'aimerai le boire, le sucer. Il coule le long de ses cuisses… Elle adore.
Je lui demande de me décrire les mouvements qu'elle s’inflige, leur cadence. Et je l'accompagne. Je me caresse copieusement et délicatement. La petite coccinelle montre des signes de montée en puissance, je l'encourage par mes mots qui l'engagent à perdre les moyens.
Puis je reprends mes caresses. Nue dans son salon, jambes écartées, elle jouit enfin. L’imminence d'une visite à ce moment crucial m'excite, et je jouis avec elle.
J'évite tout juste l'ordinateur, et mon sperme s'étend loin devant moi sur le lit. Je me couvre le torse avec. Et je n'ai qu'une envie, recommencer de suite, tellement mon excitation est forte !
Elle a joui aussi, mais son clito est encore électrique. Et nous reprenons nos caresses, pris d'une frénésie sexuelle intense. Nos mots sont crus, et rapidement, nous jouissons à nouveau. Mon lit est trempé de sueur et de sperme, ses cuisses sont inondées de plaisir, et son jean à ses pieds est bon pour être lavé.
Elle est en retard pour son rendez-vous, et doit filer se doucher. J'ai encore envie d'elle
elle part se doucher et s'y caresse une troisième fois, j'en fais de même en pensant à elle. Ma queue est toujours fermement levée et ne veut plus redescendre.
Son retard devenant honteusement long, nous nous quittons ainsi.
Le soir même, nous nous retrouvons, et reprenons notre échange avec le même plaisir, la même vigueur. Et la nuit s'étale outrageusement...
Nos deux vies nous séparent peu à peu. Mais même connectée à son magasin, lorsque les clients se font rares ou peu curieux, elle me laisse son attention. Ivre d'envie, je lui en fais part.
La voila donc à vendre des vêtements pour femmes chics, à son comptoir, à me lire.
A peine voyons-nous l'autre connecté que le désir s'empare de nous !
J'aime la savoir humide dans ses habits moulants, tenue à rester digne mais couvant un feu sauvage.
Il lui arrive mémé de glisser un doigt dans sa fente pour me parler de son état. Je lui demande de le sucer discrètement. Elle s'y plie, et j'en fais de même.
Cela a duré trois semaines. Puis la réalité de nos vies nous a obligés à reprendre un rythme plus normal. Nous avons ensuite échangé quelques mails tres respectueux, nous remerciant l'un et l'autre de cette aventure. Rien de triste, juste la vie.
Voila, j'ai beaucoup aimé ça. Cette femme m'a aidé à réveiller mon désir, mon envie de sexe, ma sensualité... Une parfaite inconnue, sans visage. Pourtant, nos émotions et notre jouissance fut bien réelle.
Que penser de tout ça ? C'est ainsi... Je suis passé par là, et je ne regrette rien.
Signé : Camille
- Commentaires textes : Écrire
Femme de chambre, ou la vie intime d'une famille bourgeoise
CHAPITRE 6 – Les fiançailles
Les fiançailles arrivèrent. Le temps était splendide voire un peu chaud. Un immense chapiteau blanc était installé dans le parc. Trois cents personnes étaient attendues. Le matin fut occupé par les visites chez le coiffeur, l’esthéticienne, la maquilleuse. Caroline, me permit de profiter des mêmes personnes qu’elle. J’étais pouponnée.
J’avais fait un chignon. Le maquillage léger rehaussait mes yeux en amande. Caroline, avait coupé ses cheveux en carré car, dit-elle, en riant :
« On ne sait jamais si je rencontre un jeune homme qui me prendrait fougueusement. Ce sera plus facile à refaire ! »
Le coiffeur avait ri de la plaisanterie car lui aussi aimerait qu’un flamboyant mâle fasse la même chose. Emma était splendide. Elle avait laissé ses cheveux pendre. Des ajouts de la même couleur lui donnaient un air de princesse.
La fête arriva avec son flot d’invités : des collègues de Jacques, des amis, des connaissances, des invités « obligatoires », des hommes politiques, quelques copains de Steve, des avocats, des juges, et celle que j’attendais, car c’était la seule que je connaissais dans ce lot, ce fut Florence.
Magnifique ! Ses cheveux noirs lui tombaient sur les épaules nues. Elle portait une robe à balconnet qui comprimait sa poitrine. Après les vœux de bonheur aussi bien aux fiancés qu’aux parents, elle vint vers moi et me dit :
« Tu es superbe ! A croquer !
- Chiche, fis-je en riant.
- Quand tu veux répondit-elle d’une voix trouble. Tu vas m’excuser un long moment car il y a plein de personnes que je dois obligatoirement saluer. A tout à l’heure.
- Oui ! A tout à l’heure. »
Je la vis partir. Sa remarque m’avait émue et un picotement annonciateur de plaisirs vint se loger au bas de mon ventre.
Lorsque tout le monde était là, on fêta les fiancés. Le champagne coulait presque à flot. La chaleur du jour et les vapeurs de l’alcool rendaient la plupart des gens gais et radieux.
J’errais au milieu de cette faune de la soi-disante « haute société ». L’aperçu que j’avais eu depuis mon arrivée m’en donnait une autre vue. Et c’est, le sourire aux lèvres, que j’imaginais tous ces gens en train de s’envoyer en l’air. Quel tableau pour certains !
Le premier flot d’invités, les moins importants, partirent après l’apéritif. Nous n’étions plus que cent cinquante. A part la table d’honneur, toutes les autres tables étaient rondes. J’avais à côté de moi un homme transpirant abondamment d’un âge certain, qui n’arrêtait pas de lorgner mon décolleté. A gauche, un homme, la cinquantaine qui minaudait en face de sa (très) jeune nièce. Nièce, mon œil. Sa femme, partie en voyage, n’avait pas pu revenir à temps. Il y avait aussi, à notre table, l’épouse de mon vieux lubrique, un couple dont la femme était plus occupée à railler les toilettes des autres femmes qu’à parler à son mari qui s’ennuyait ferme et un couple dont le mari se vantait des missions effectuées pour le compte du gouvernement. Entre la « nièce » du quinqua et moi, on avait placé un homme, la trentaine, célibataire, ni moche ni beau, et le verbe facile.
Caroline m’avait donné comme instruction de dire aux gens qui me le demandaient que j’étais une intime de la famille. C’est vrai que dire « femme de chambre », cela craignait.
L’homme à ma gauche, Pol, parlait, parlait, parlait et parlait de lui, de lui, de lui et parfois de lui. Un combat de coq s’anima entre lui et le vantard. La conversation me saoulait vachement. Florence était à la table « magistrate ». Des collègues à elles, sûrement. Le repas, enfin terminé, je pris congé afin d’aller me changer. Quel soulagement !
Je pris l’escalier vers ma chambre et arrivant à la porte de celle-ci, quelqu’un me prit par les épaules et sans ménagement plaqua sa bouche contre la mienne.
La lumière s’est éteinte en même temps que je fus embrassée. Pas moyen de connaître l’identité de la personne mais vu la rudesse de ses gestes, je fus sûre que c’était un homme. Il me plaqua au sol, remonta ma robe. J’essayais de protester mais une main opprimait ma bouche.
Morte de peur, je tendis le bras en essayant d’allumer la lumière mais en vain. C’est lorsque je commençai réellement à paniquer que l’homme alluma. C’était Rodrigue.
« Tu étais devant nous, je t’ai vu monter, et tu m’as donné envie. Excuse-moi de t’avoir fait peur. »
Sans attendre d’excuses, il s’introduit en moi brutalement. Est-ce la situation ? Ou juste de savoir que j’avais son gros sexe en moi mais cela m’excitait. Il commença à me limer sans retenue en me murmurant :
« Ne fais pas trop de bruits car Emma est dans sa chambre en train de se changer. Il faut que je vienne vite et être devant sa porte lorsqu’elle sortira. Un petit coup de main alors ? »
Savoir que je baisais le fiancé maintenant officiel de cette garce et que celle-ci se trouvait à moins de dix mètres de moi, m’excita d’avantage, et telle une furie, j’imprimai à mon bassin un va-et-vient fulgurant.
Rodrigue me regardait droit dans les yeux prendre mon pied. C’est vrai que je jouis vite la première fois et il dut un moment reprendre le mouvement.
« Tu sais ce qu’il me ferait arriver plus vite ? »
Je fis non de la tête.
« Ce serait de juter dans ton cul ! »
Pour toute réponse, je l’écartai de moi, fis glisser la robe sur le sol et à quatre, je lui présentai mon cul. Il ne demanda pas son reste et sans ménagement, il s’introduit en moi. Il me déchirait. La douleur était vive, mais sans connaître de nouveau orgasme, il jouit assez vite en moi.
A peine après avoir fini de frotter son gland contre mes fesses, il emballa son service trois pièces dans son pantalon et descendit rapidement les marches en faisant le moindre bruit possible. Il venait juste d’arriver que j’entendis :
« C’est chou d’être rester ! Cela n’a pas été trop long ?
- Non !
- Dommage que l’on nous attend sinon je t’aurais bien fait ton affaire ! » dit-elle en quittant sa chambre.
Pantelante, j’arrivai dans ma chambre, nue. Je m’écroulai sur le lit. Au bout de cinq minutes, je réussis à me lever. Cela faisait nettement moins mal. Rapidement, j’allai sous la douche, pris le pommeau et sans mouiller mon visage et mes cheveux, je pris une douche rafraîchissante. Ragaillardie, je me refis un peu mon maquillage et mis l’ensemble rouge qui exposait mes seins de façon affriolante. Je me sentais sexy dans cet ensemble. D’ailleurs, la frustration de ne pas avoir joui une deuxième fois m’avait permis de garder un désir sexuel constant.
« Ce soir, j’ai envie de sexe ! » fis-je.
Je descendis les marches et vis la chambre de Caroline ouverte. Des cris étouffés me firent stoppés. Je tendis l’oreille et entendis distinctement cette fois :
« Tu vas rester là pendant que je vais chercher à boire, espèce de salope. Tu m’as désobéi ce soir. Je t’avais dit que tu le devais porter aujourd’hui. Mais avant de partir, je vais te boucher la bouche, les oreilles et les yeux. Ainsi, tu ne m’entendras par arriver. Ta femme est au courant que tu te fais baiser comme une lopette ? Non ? Donc, si elle arrive, elle aura un choc ! Parce que tu crois que je vais fermer la porte à clé ? Tu ne me connais pas encore ! Tes invités ? Ils attendront ! Maintenant ta gueule ! »
Je reculai, courus vers la porte donnant dans l’escalier menant à ma chambre et attendis. La porte de leur chambre s’ouvrit. Je vis une femme, jeune, assez belle sortir de la chambre. Elle regarda à droite puis à gauche et discrètement, elle descendit les escaliers. J’avançai vers leur porte lorsque j’entendis au rez-de-chaussée :
« Thérèse ? Ma chère ? Comment allez-vous ?
- Bien Caroline. Je viens d’aller me rafraîchir le visage. Avec cette chaleur ! Je me sens mieux. Et vous ?
- Merveilleusement. Vous n’avez pas vu mon mari ?
- Je crois qu’il est dans votre chambre en train de se reposer, m’a-t-il dit. Il avait un peu mal à la tête.
- C’est bien lui. Je lui ai dit de ne pas abuser du champagne. A chaque fois, c’est pareil. Je vais aller le voir. »
L’autre ne se démonta pas en répliquant :
« Laissez-le en paix. D’ici une demi-heure, il n’aura plus rien et il reviendra parmi nous ! Et puis si vous disparaissez aussi, on se posera des questions.
- Oui ! Vous avez raison. Alors, venez ! Je vais vous présenter une amie. »
Elles partirent. Prenant mon courage à deux mains, j’ouvris la porte de la chambre. Le boudoir était désert. J’avançai à pas de loup en ayant pris soin de fermer la porte avec précaution et passai ma tête dans la chambre.
Jacques était à moitié nu. Il était à genoux sur le lit, face à la fenêtre bien ouverte sur le jardin. La chemise et la cravate étaient toujours mises. Par contre le pantalon et les sous-vêtements envolés. Encore que ne voyant que le pantalon au sol, je doutai qu’il ait porté autre chose. Il avait un bandeau sur les yeux, une corde en travers de la bouche et une boule Quiès dans chaque oreille.
Le plus surprenant fut un rond noir en latex dépassant de son cul ! Cela avait l’air de vibrer, car il tortillait sans cesse du derrière. Son sexe, pas trop grand mais fort trapu, était en érection. Je sortis mon gsm de mon sac et sans plus attendre, je flashai à qui mieux-mieux sans me faire voir par la fenêtre. Puis j’actionnai la vidéo et fis le tour du lit. Il gémissait de plus en plus et lorsque je fus presque en face de lui, il émit un long râle et jouit en éjaculant longuement.
Le sexe palpitant se mollit tout doucement. J’avais le film de l’année ! Alors comme cela, le grand chirurgien n’était qu’une lopette servant d’esclave à une femme ? Qu’il avait l’air pitoyable car le plaisir passé, je vis des larmes couler le long de ses joues. Peut-être qu’il ne pouvait pas jouir ?
Je ne me le demandai pas plus longtemps, sortis de la chambre et descendit dans le jardin. La fraîcheur de la nuit atténuait la chaleur que le soleil nous avait apporté la journée.
La soirée allait commencer par l’ouverture faite par les fiancés. Je m’approchai de la piste de danse.
« Ah Gwendoline, vous fûtes bien longue ! me lança Caroline seule.
- Oui, j’ai eu un petit accroc.
- Rien de grave ?
- Non, j’avais trop chaud, alors j’ai pris une douche rapide.
- Si je pouvais en faire de même. Je suis en nage mais j’attends un moment propice, quand mon mari sera descendu, pour faire de même.
- Vous avez raison. Belle fête !
- Oui ! Il est beau quand même. Enfin, je veux dire Emma et Rodrigue.
- J’avais compris, fis-je.
- Et vous n’avez pas trouvé de chevalier servant pour ce soir ? C’est vrai qu’Emma vous a mis à la plus mauvaise table. Pourtant, je lui avais dit de vous installer autre part.
- Ce n’est pas trop grave. J’ai réussi à m’éclipser très vite. »
Et en pensée, je me dis qu’elle allait le payer chèrement cette pouffiasse.
« Bien ! Votre ensemble vous va à ravir. J’adore votre veste et vos seins qui sont ainsi mis en valeur.
- Si vous le désirez, un jour, essayez-le. Nous devons avoir à peu près la même taille au niveau de la poitrine. »
Je ne sais pas pourquoi j’avais dit cela et Caroline, heureuse que j’aille dans le même sens qu’elle, me répondit.
« Ce sera avec grand plaisir, mais vous serez avec moi pour me dire tout de suite votre opinion.
- Cela va sans dire. Vous aussi vous êtes très… sexy dans votre robe, dis-je en finissant timidement ma phrase.
- Cela fait longtemps que personne ne m’a dit un si beau compliment. Merci. Mais attendez, dit-elle en chuchotant, de voir l’autre ensemble, je me sens en toute beauté dans celui-là. Cela vous dirait de m’aider à l’essayer ? »
Si cela n’était pas une invitation à s’envoyer en l’air, je ne comprenais plus rien. Si je disais oui, je passais peut-être pour une salope, si je disais non, elle se vexerait peut-être. Ce fut Rodrigue qui me sauva car, la première danse finie, il vint chercher Caroline pour la seconde danse. Il lui dit quelque chose à l’oreille et Caroline sourit.
Florence, m’ayant vue, vint près de moi.
« Tu es superbe ma chérie ! Tu as une de ces paires !
- Tu les a déjà vus, fis-je en souriant.
- Oui, et même touchés… ».
Subjuguée par sa bouche, je lui murmurai le plus suavement possible :
« Cela te dirait si ce soir, tu les embrassais ? J’en meurs d’envie !
- Depuis le temps que j’attends cela. A chaque fois que je te vois ou t’entends, j’ai envie de ton corps. Tu mes fais mouiller comme une folle.
- Mais pas tout de suite car il faut que j’aille aider Caroline à s’habiller.
- Pas de problème, je suis ouverte tu sais.
- A quoi ?
- Que tu couches avec Caroline !
- Mais je n’ai jamais couché avec elle, fis-je sèchement.
- Cela viendra. Tu ne seras pas la première et encore moins la dernière.
- Ah ?
- Moi par exemple, je lui ai résisté un mois, mais un soir de travail, sur son bureau, au milieu des dossiers, elle m’a fait jouir comme jamais personne ne l’avait fait. A ton avis pourquoi les femmes de chambre ne restaient pas ? Soit parce qu’elles lui disaient non, soit parce qu’elles n’étaient pas capable de lui procurer du plaisir. Je parie qu’elle t’a offert ces ensembles.
- Euh, oui !
- Elle l’a fait avec moi. Je parie qu’elle a gardé ton string ou ta culotte. Je crois qu’elle doit en avoir une belle collection ! Elle est un fétichiste, je pense. Rien qu’à en parler, tu m’as rendue toute chaude. Je vais aller me chercher un petit rafraîchissement. J’ai un feu à éteindre mais t’inquiète ! Il ne sera pas éteint complètement lorsque je te verrai. »
Elle partit vers un groupe de femmes et d’hommes. Puis parlant à l’oreille d’une femme, elle la prit par la main, et s’enfonça dans le jardin.
Caroline vint vers moi, et me dit sans que je la voie :
« Elle est superbe ?
- Oui !
- Tu seras peut-être la première à réussir ?
- A quoi, fis-je sans lâcher du regard Florence.
- Qu’elle tombe amoureuse !
- Quoi ?
- Florence adore le sexe avec les femmes exclusivement mais jamais elle ne s’attache. Je la connais un peu. Au fait, je venais te dire que cela ira pour me changer. Je veux que tu t’amuses. Je me débrouillerai bien toute seule cette fois-ci.
- Ah », dis-je le regard dans le brouillard.
Caroline partit. Je ne réalisai que lorsque je vis Rodrigue passer devant moi et ayant laissé Caroline prendre de l’avance, il entra dans la maison par la même porte. Je vis l’éclairage du bureau de Caroline s’éclairer et s’éteindre presque aussitôt.
« Les fenêtres fermées et le bruit de la musique ne permettront pas aux amants de jouir intensément, » me dis-je.
Je ne savais plus qui j’étais. Aimai-je Florence comme Caroline le pensait, ou était-ce juste une attirance ? Je décidai de ne pas y penser, et allai m’éclater sur la piste de danse.
Je dansai à en perdre l’haleine. Je fus draguée par quelques hommes ainsi que par une femme qui, complètement saoule, provoquait tout ce qu’il passait à portée de son regard.
J’allai prendre une bonne pinte bien fraîche. Je m’assis et vis que tout le monde regardait dans la même direction. Je tournai aussi la tête et vis une femme sublime. Les cheveux défaits de toute entrave, la bouche pulpeuse, elle marchait. Non, elle flottait. Cette déesse venait vers moi. Son regard croisa le mien et je fus subjuguée par tant de grâce.
Elle était vêtue d’une robe ou plutôt d’un entrelacs de lamelles noires couvrant les parties les plus intimes de son anatomie. Une fine bande passait juste sur les tétons complètement dressés, une autre camouflait juste son petit abricot, qui vu la minceur de la bande devait être parfaitement rasé, qui devait palpiter, les fesses étaient zébrées par ces lames et on devinait la forme ronde et ferme de ces deux lobes de chair. Cette robe s’arrêtait juste en dessous de ses fesses. Les jambes, longues, se terminaient par deux souliers aux talons impressionnants.
L’effet de surprise passé, tout le monde retourna à ses conversations, ses embrassades ou ses danses. Cette femme s’arrêta juste devant moi.
« Comment me trouves-tu ? » me demanda Caroline.
Je ne sus répondre.
« Je crois que j’ai fait de l’effet, me dit-elle en s’asseyant à mes côtés.
- Oui, » réussis-je à lui dire.
Caroline avait l’air un peu bizarre. Les yeux étaient grands ouverts et son comportement me rappelait étrangement celui de personnes qui ont sniffé ou avalé l’une ou l’autre saloperie.
« J’aime cette robe que j’ai découverte hier dans une boutique où le sexe est partout. Un love shop ! Tu en connais ?
- Non !
- Il faudra que je t’emmène y faire un tour. J’en connais un joli près de la Bourse, dans le quartier gay. (véridique !) Je te plais ?
- Beaucoup. Et pas qu’à moi !
- Tu n’as pas vu Emma ?
- Si, elle danse là-bas.
- Avec sa copine !
- Oui, fis-je en taisant l’épisode que j’avais filmé car la fille se trouvait être l’amante d’Emma.
- Ou devrai-je dire sa gouine de copine.
- Ah, fis-je faussement surprise.
- Emma est une vraie salope. Elle aime autant les femmes que les hommes. Il n’y a que Jacques qui ne le sait pas et il vaut mieux ainsi. Je sais que son mariage avec Rodrigue n’est qu’une façade. Ces deux vont bien ensemble. Lui a besoin du nom de mon mari pour sa future clinique, et elle a besoin d’un homme riche afin qu’elle puisse faire tout ce qu’elle veut. Jacques est tellement obnubilé d’accueillir dans la famille un aristo qu’il ne voit pas qu’ils le mènent par le bout du nez. Tu étais au courant ?
- Non !
- Et bien voilà, c’est fait mais ne leur dit pas. Je préfère qu’ils ne sachent pas que je sais. Je vais te donner un conseil : tu dois toujours avoir une carte dans ta manche au cas où !
- Et vous en avez une pour moi ? demandais-je
- Pour être franche, non ! Tu es la première personne que je n’arrive pas à cerner. En fait, je crois que tu es entière ! Tu prends ce qu’il t’arrive comme un bonheur et pas comme une fatalité. Tu vis vraiment le jour présent. »
Elle n’avait pas tout faux ! Depuis mon licenciement surtout le départ de mon mec, j’avais décidé de me laisser porter par la vie. A quoi bon se morfondre et regarder le passé. La vie est devant nous !
« En fait, je crois que je t’envie, dit-elle manifestement sous l’emprise de la drogue et oubliant les barrières entre nous, tu es belle même très belle. Je crois que j’en ai même mouillé la première fois que je t’ai vue. Tu me rappelles la fille que j’étais à ton âge. Mais ne fais pas comme moi ! Ne t’enferme pas dans une vie routinière. Bien que je sois heureuse de ma vie, j’ai toujours un manque qui me tenaille. J’aurais voulu voir d’autres choses parfois, mais c’est ainsi. Quels sont tes projets maintenant que tu as un petit pécule devant toi ? »
Elle faisait référence au chèque j’avais reçu la semaine dernière.
« Je ne sais pas, mais je crois que je vais retourner dans mon appartement et ne plus vous déranger.
« Je te l’interdis ! fit-elle presque en colère. D’ailleurs, tu vas amener tous tes meubles ici. Depuis que tu es là, j’ai l’impression de revivre une seconde jeunesse à travers toi. Et puis, je sais que j’ai une oreille compatissante. Tu ne me juges pas car je crois que tu dois avoir compris que je n’étais pas toujours l’épouse parfaite. D’ailleurs, la prochaine fois que tu me filmes, fais-le discrètement. N’est-ce pas ma petite chatte ? »
Elle m’avait vu sur le balcon alors ! J’en étais toute chamboulée.
« Tu vois, j’aurais pu m’en servir mais je t’aime trop pour le faire. Et toi, tu allais t’en servir ? »
Je crois qu’au plus profond de moi, je ne l’aurais jamais fait. Avec les autres membres de la famille, sans aucun problème mais avec elle, chaque fois que je regardais le petit film, c’est avec un regard d’envie d’être à la place de Rodrigue que j’avais. Pas un sentiment de vouloir lui faire du mal.
« Non, répondis-je franchement.
- Tu as tort, moi, je l’aurais fait si j’avais été à ta place. Mais ce que tu viens de me dire me touche.
- Vous êtes la seule personne qui fut là lorsque j’en avais besoin. Vous m’avez permis d’avoir cet emploi.
- Tu n’as pas encore compris que je t’ai donné ce boulot ce n’est pas pour les quelques courses ou ménages que tu fais, cela n’importe quelle conne peut le faire mais parce que tu m’as plue tout de suite. Chaque fois que tu es dans la même pièce que toi, je dois me faire violence pour ne pas te retourner et bouffer ta chatte qui doit être délicieuse. Si tu pouvais mettre un doigt sur ma chatte, tu verrais comme elle coule. Mais j’attendrai le temps qu’il faudra car c’est toi qui devras faire le premier pas. Toutes les idiotes qui sont passées avant toi n’ont pas compris que je voulais plus qu’une aide chez moi, mais une confidente, une amie quoi ! Il y en a bien l’une ou l’autre qui ont bu mon plaisir directement au calice, mais elles n’étaient pas à la hauteur question psychologie. Tandis que toi, en plus d’avoir un corps sublime, tu es intelligente, franche, subtile et surtout tu ne me juges pas. »
J’étais sur le cul ! Jamais personne ne m’avait dit autant de bien de moi ! Est-ce sous l’effet de sa drogue qu’elle me disait tout cela ou le pensait-elle réellement ? Je choisis la deuxième solution.
« Bon assez parler, tu viens danser ? Ah oui ! Une autre chose que je voudrais que tu fasses pour moi : arrête de me vouvoyer ! J’en ai marre de t’entendre dire « vous ». Et si tu es d’accord, je vais m’occuper de toi comme j’aurais voulu que quelqu’un le fasse pour moi.
- D’accord », fis-je, subjuguée par son charme.
Elle se leva, prit mon verre qu’elle vida d’un trait me prit la main et m’entraîna sur la piste.
Caroline se déchaîna. Lascive, sensuelle, magique, elle en remettait aux gamines. Ses mains me frôlèrent, me caressèrent tout en paraissant fait par hasard. A un moment, elle fixa une fille aux formes plus que généreuses. Elle avait une proie. Elle s’approcha d’elle et lui murmura quelque chose.
La fille répondit oui et bien vite, elles partirent dans le jardin. Je sais que la curiosité est un vilain défaut, mais j’avais envie de les voir s’envoyer en l’air car c’était cela qu’il allait se passer.
Elles prirent un petit chemin entre deux buissons, puis un autre qui les mena au fond du jardin. Une petite pelouse entre de hautes haies de buis était garnie par une table et deux chaises en fer blancs. Une tonnelle en fer forgé abritait le lieu. Je trouvai dans la haie un petit trou me permettant de tout voir.
Caroline s’assis sur une chaise, écarta un peu les jambes et dit :
« Viens me lécher. Viens me montrer que tu appris tes leçons ! »
La fille obéit, s’agenouilla et timidement d’abord dada sa langue sur les lèvres luisantes de mouille. Caroline lui prit la tête et lui plaqua sur son sexe béant.
« Plus fort. Passe à l’étape supérieure ! Suce-moi mon clito ! »
La fille, en apnée, prit le bouton entre ses lèvres, et aspira comme un bébé sur le téton de sa mère. Caroline gémit.
« Oh oui ! Vas-y ! Mets-moi tes doigts dans mon con ! Branle-moi ! »
La suceuse obtempéra et je vis quelques doigts s’engouffrer facilement dans la chatte.
« Tu as de la chance que je me sois lavée, fit Caroline. Il y a encore une heure, j’étais remplie de foutre. »
Pour la première fois, j’entendis la fille.
« Tu le sais bien que je l’aurais bu avec plaisir. Ce n’est pas ce que je fais le mieux ?
- Oui ! T’adores me boire lorsque je suis encore pleine !
- Et comment ! J’adore être sous ton bureau et te sucer pendant que tu reçois un client. »
Tout en parlant, elle n’arrêtait pas de doigter le sexe.
« Arrête de parler et soulage-moi ! »
La fille, sûrement une secrétaire très particulière de Caroline, reprit ses succions.
« Oui ! C’est ça ! Continue ! Je sens que je vais jouir. Elle m’a encore fait mouiller comme une fontaine cette Gwendoline. Elle doit être bonne ! Plus fort ! Plus fort ! Oui ! Oui ! Fais-moi juter ma mouille sur ton visage d’ange. »
Caroline se tut et on entendit juste le clapotis que les doigts faisaient en bougeant dans le sexe inondé. Puis, la bouche grande ouverte, Caroline jouit comme une furie. La fille continua et ce fut lorsque Caroline la supplia d’arrêter qu’elle s’ôta de la chatte luisante.
« Tu es une bonne lécheuse. J’adore. C’est pourquoi je te garde dans mon cabinet. Sinon, il y a longtemps que tu serais dehors.
- Tu sais que je suis ta salope de service. Je fais avec plaisir tout ce que tu me demandes.
- Alors, branle-moi et raconte-moi ta dernière conquête.
- C’était pendant l’apéritif
- Chez moi, maintenant ? Branle aussi mon cul !
- J’ai commencé à discuter avec la juge machin et je l’ai draguée. Comme je l’avais deviné, elle n’a pas apprécié que je lui fasse plein d’allusion sur le sexe. Elle est vraiment coincée. Heureusement que nous étions un peu seules sans son mari. Elle fut surprise lorsque je lui ai dit qu’elle me faisait mouiller. Comme il y avait du monde, elle n’a pas pu se mettre en colère. Et j’ai continué à lui dire par le détail ce que je ferais avec sa chatte ! Je voyais ses yeux s’agrandir.
Son mari est arrivé, et il lui a demandé si elle allait bien car elle était toute rouge. Elle a répondu qu’elle avait chaud. Et j’ai vu par après que ce n’était pas qu’à la tête. Je lui ai proposé de l’accompagner se rafraîchir. Elle a refusé d’abord, mais sous l’insistance de son mari, elle a du céder. Je l’ai accompagnée vers les toilettes et lorsque nous fûmes devant ton bureau, j’ai ouvert la porte et je l’ai balancée dedans. Surprise, elle s’étala de tout son long sur ta moquette.
- Qui t’a permis d’utiliser mon bureau, salope ? Hum… encore… va plus vite !
- Personne ! Mais j’utilise bien l’autre.
- Si je jouis bien, tu seras pardonnée. La suite…
- J’ai donc refermé la porte rapidement à clé, je me suis jetée sur elle, relevé sa jupe et ai attaqué directement la chatte. Elle gesticulait mais mes années de judo m’ont servi. Je lui ai dit d’arrêter de gueuler sinon je lui éclatais la face. Je lui ai enlevé sa culotte et tout en la regardant je l’ai branlée. Elle mouilla rapidement, la vicieuse. Sous ses airs de sainte nitouche, elle fut rapide à venir. Elle n’a pas arrêté de me demander de cesser. Tu me connais plus on me le dit, plus je fais l’inverse. Elle a joui et croyant que j’en avais fini, elle s’est redressée. Je l’ai de nouveau plaquée au sol, je l’ai enjambée, j’ai relevé très haut ma jupe, et je lui ai plaqué ma chatte sur sa bouche. Interdite, elle ne bougeait pas. Je lui ai donné l’ordre de me faire jouir.
- T’es une vraie salope et mets-moi ta main. »
La main de la secrétaire entra sans aucun problème. Je ne pus m’empêcher de me caresser le bouton tellement la vue m’excitait.
« Mauvaise lécheuse au début, je lui ai dit de s’appliquer et alors là, ce fut l’extase. Je crois que ce n’était pas la première fois ! Je jouis très vite. Puis je me suis relevée. Ronge de honte mais aussi d’avoir pris son pied, elle avait du mal à se redresser. Elle m’a dit qu’elle irait porter plainte ! Que j’allais perdre ma place car elle te raconterait tout ! J’ai ri en lui disant qu’elle n’avait aucune preuve, juste un peu de mouille sur le menton et qu’elle allait avouer avoir prit son pied ? Elle pleura !
Pour la réconforter, je l’ai prise dans mes bras et je lui ai chuchoté que la prochaine fois, elle ne devra pas porter de culotte. J’adore ce moment où elles se rendent compte qu’il y aura une seconde fois. Bouche bée, elle stoppa de pleurer. Je lui ai dit que je viendrai lundi à dix heures dans son bureau, que je savais qu’elle n’avait pas de jugements à procéder. Elle me dit que jamais elle ne refera cela. Et moi, j’ai répondu que si je ne pouvais pas la voir lundi, j’enverrais un petit film instructif au bâtonnier ! C’est alors que je lui ai montré la petite caméra de sécurité qui se trouve au dessus de ta porte et que j’avais accès aux enregistrements. Je me suis rajustée et je lui ai dit à lundi en sortant de ton bureau.
« Oui ! C’est bon ! Tu crois qu’elle… oh oui, je vais jouir.
- Oui ! Je crois qu’elle sera comme les autres, au début, elles font mine de ne pas aimer mais après ce sont elles qui en redemandent.
- Pour… pourquoi… oh encore… suce-moi ! »
La fille suça le clito de Caroline qui dès la première succion rejeta sa tête en arrière et jouit. Au bout d’un long moment, elle reprit ses esprits et continua sa phrase.
« Pourquoi tu fais cela ?
- Pour me venger d’une salope de juge qui m’a envoyée en maison de correction.
- Ce n’est pas là que tu as appris tout ce que tu sais sur le sexe.
- Et comment ! Mais se faire violer pendant deux semaine d’affilée par les femmes matons et les hommes, juste pour te faire comprendre qui est le maître, cela te marque un peu. Depuis, je me venge.
- D’accord ! Tu en as combien sous ta coupe ?
- Entre dix et vingt, cela dépend. J’ai aussi quelques hommes, parfois même le mari. Et le plus drôle, c’est lorsque je couche avec les deux l’un après l’autre sans qu’ils le sachent. Mais le coup de la caméra factice, cela marche à chaque fois !
- Factice ?
- Co… comment, tu m’as dit qu’elle était fausse !
- Celle au dessus de mon armoire, oui ! pas celle-là. Je vais encore me donner du plaisir lorsque je visionnerai le film. Cela te dérange ? Comme celle dans mon autre bureau, j’en ai une factice bien visible et une vraie bien dissimulée.
- T’es la pire des salopes ! »
Et d’une voix rauque, elle continua :
« Mais tu sais bien que je ne peux pas me passer de toi !
- Normal, avec le salaire que je te donne !
- Je pourrais aller ailleurs.
- Vas-y ! Il n’y entre toi et moi qu’un contrat de travail ordinaire. Rien d’autre. Bon, ce n’est pas tout cela ! J’ai des invités.
- Si tu veux, je peux m’occuper aussi de cette Gwendoline qui hante tes pensées et en faire une des pires salopes.
- Celle-là ! Pas touche ! Sinon je te tue ! Et crois-moi, à force, je connais pas mal de types qui, grâce à mes services sont sortis libres et qui seraient prêts à me rendre service.
- Ok ! J’ai compris.
- Brave petite chienne, » fit Caroline en lui tapotant le cul.
Elles partirent sans me voir. Sans avoir joui, je regagnai la piste de danse où je trouvai Florence accompagné d’un beau mâle.
« Salut chérie ! Tu vas bien ?
- Oui !
- Caroline aussi ?
- Oui, mais pas grâce à moi !
- J’ai compris en la voyant arriver avec sa secrétaire. Une vicieuse celle-là !
- Oui, je les ai vues.
- Chaude alors ?
- Un peu !
- Jean, viens ! je te présente Gwendoline une amie. Gwen voici Jean, un collègue qui a flashé sur toi.
- Flo ! Tu ne devais rien dire.
- Écrase ! Il a très envie de te connaître très profondément.
- Quoi ?
- Il envie de te baiser !
- Tu me prends pour « une marie couche-toi là » ?
- Non mais je sens que tu aimerais bien être soulagée, me fit-elle en susurrant à l’oreille. Et puis, une collègue, très intime qui aime aussi les hommes, m’a raconté qu’il avait un engin incroyable et surtout qu’il savait s’en servir. »
Elle m’excitait. C’est vrai que j’avais envie de me baiser. J’étais déjà d’accord lorsque je l’avais vu mais voulant résister un peu, je fis ma sainte nitouche.
« D’accord mais je ne le connais même pas !
- On ne te demande pas de le connaître. Il te demande de te baiser juste parce que tu le fais baver.
- Hm ! C’est à voir !
- A voir quoi ?
- Je veux bien à deux conditions.
- Acceptées, fit-il !
- Ce n’est pas à toi que vont les conditions, fis-je en le repoussant un peu afin qu’il n’entende pas mais à toi ma chère Florence.
- Ah oui ?
- Primo, je veux que tu y participes.
- Avec un homme ? Jamais !
- Tu t’occuperas juste de moi.
- Ok ! Mais seulement toi ! Et la suivante ?
- Que tu me rendes un service.
- Lequel ?
- Je te le dirai plus tard.
- Et si cela ne me convient pas plus tard.
- Je te rembourserai.
- Comment ?
- Je serai ta chose pendant une nuit !
- Un week-end ! marchanda-t-elle.
- D’accord, fis-je. Donc si cela ne te convient pas, je serai ta chose du vendredi midi au dimanche soir.
- Tope-là ! »
Elle me présenta sa main mais pour réponse, je pris son visage et l’embrassai sur la bouche. D’habitude cela m’aurait arrêté d’être vue avec tous ces gens mais ici je m’en foutais royalement. Elle me rendit le baiser. J’étais envahie par pleins de sentiments que jamais je n’avais goûtés. C’était un moment magique. Le baiser s’arrêta, on se regarda dans les yeux. Je ne sais si je l’aimais à ce moment-là, mais il y avait quelque chose entre nous, c’est indéniable.
Jean arriva pour lui aussi avoir son dû. Il m’énervait déjà et son attitude gâchait la première impression que j’avais eue sur lui. Je fis volte face et lui dis :
« Écoute-moi mon p’tit père. S’il te faut une gonzesse pour arranger ton coup, je te plains. J’ai changé d’avis, si tu veux baiser, ce sera sans moi !
- Mais tu m’as dit que si les conditions étaient remplies…
- A toi, je n’ai rien dit. Et qui te dit que Florence a accepté ?
- Ben le baiser, j’ai cru que…
- Laisse croire les béguines, elles ont plus de temps que toi !
- Et ce sera sans moi aussi », fit Florence.
Je la regardai un peu triste.
« Je parle pour lui ! Coucher avec un mec ! Je l’ai fait une fois dans ma vie, plus jamais ! Et surtout pas avec toi ! Va voir Natacha là-bas, elle t’a déjà essayé non ?
- Oui mais…
- Mais quoi ? Ah oui, le mari ! Ben essaie aussi avec lui ! Tu aimeras peut-être.
- T’es folle ! Je ne suis pas une tarlouze !
- Il faut goûter avant de dire que l’on n’aime pas. J’en suis la preuve. Et puis on ne dit plus tarlouze ! Gay, oui ! J’en ai plusieurs qui seraient ravis de t’initier.
- Parle pour toi mais ta copine elle aime la bite non ?
- Écoute-moi bien. Je veux bien plein de choses mais être grossier comme tu l’es envers mon amie, jamais. Alors, maintenant, tu prends ta queue, tes couilles et tu vas faire joujou avec autre part qu’ici ! Compris ou tu veux que je me fâche ?
- Espèce de…
- De quoi ? Gouine ? J’assume ! Lesbienne ? Encore plus ! Salope ? Oh oui !
- Allez vous faire foutre !
- C’est ça. Va tirer sur ta ficelle et laisse-nous tranquilles. »
Il partit la queue entre les jambes.
« On va où ?
- Chez toi, fit-elle !
- Je ne peux pas recevoir de gens ! dixit Caroline.
- Elle ne dira rien car elle m’a dit cet après-midi qu’il y avait une chambre au deuxième que je pourrais partager avec l’occupante si le cœur m’en disait.
- Elle t’a dit ça ?
- Oui !
- Viens alors ! J’’ai faim.
- Et moi alors ! »
Je la pris par la main et sans courir, nous allâmes vers ma chambre. En passant près de Caroline, elle me fit signe d’aller près d’elle. Je lâchai Florence, me penchai et à mon oreille sans que les autres l’entendent elle me dit :
« Je suis jalouse. J’aimerais être à sa place mais que veux-tu ? C’est ainsi. Je ne sais pas si cela ira entre vous deux mais je vous souhaite de réussir. Vous le valez bien toutes les deux. Et demain matin, il aura une place pour elle à table. Tiens, prends cela ! On a vite soif ! »
Elle me tendit une bouteille de champagne. Je l’embrassai sur la joue. J’allai partir lorsqu’elle ajouta :
« J’ai une amie qui a presque tout entendu lorsque Florence parlait avec son connard de collègue. Tu diras à Florence que demain, il aura du mal à s’asseoir. Je vais lui préparer une petite surprise. »
En passant la porte qui donne accès au hall, je vis Caroline se lever et se diriger vers Jean. Il fut ravi.
« Le pauvre, dis-je.
- Cela lui fera les pieds ou plutôt le cul !
- Vivement lundi que je lui demande son opinion. »
On grimpa quatre à quatre les marches de l’escalier. En passant devant la chambre d’Emma, on entendit celle-ci crier.
« Je crois qu’elle jouit ! »
La voix d’un homme émit aussitôt un grognement de contentement. Mais ce n’était pas celle de Rodrigue car celui-ci était à table près de Caroline.
« Espèce de nympho !
- N’empêche, sa langue est divine.
- Quoi, fis-je en faisant semblant d’être furieuse.
- Oh… j’ai un passé qui ne t’appartient pas.
- Je rigolais. Et puis on n’est pas mariée !
- Pas encore ? fit-elle en m’arrêtant et en me plaquant contre le mur.
- Quoi ?
- A mon tour de t’avoir eue ! Viens ! J’ai une envie de te boire. »
Je ne sais pas mais la réponse qu’elle fit me sembla sonner faux. C’est vrai que l’on n’était pas mariés, et puis où notre relation allait nous mener ? Ni elle ni moi ne le savions. Il fallait profiter du moment présent et à cet instant j’avais envie d’elle comme jamais.
Nous fûmes vite nues. J’étais sur le lit, à genoux. Florence se mit dans la même position que moi. Elle me faisait face.
« Maintenant laisse-moi faire ! » me dit-elle.
Elle introduisit directement deux doigts dans mon sexe dégoulinant de désir.
« Ben dites donc ! Mademoiselle est trempée ! Pas besoin de préparatifs ! »
Je ne sus rien répondre car ses doigts, imprimant un léger mouvement de rotation me faisaient chavirer.
« Ne ferme pas les yeux ! Je veux te voir jouir les yeux grands ouverts. »
Je dus faire un effort mais y parvins. Elle stoppa ses mouvements dans mon sexe. L’autre main vint flatter mes seins devenus durs et sensibles.
« C’est vrai que tu as des seins superbes. L’autre soir, je me suis branlée comme une folle rien qu’en y pensant. »
Chacun à leur tour, elle pinça mes tétons. Sans me faire mal, elle les prenait entre deux doigts, tirait vers elle et relâchait subitement. A chaque fois que le sein revenait à la position normale, une vague de plaisir me submergeait.
Le manège dura longtemps. Je fus plusieurs fois au bord de l’orgasme. Elle jouait avec moi et j’adorais.
« Tu aimerais jouir ? Non ?
- Oui… arrivais-je à dire entre deux gémissements.
- Demande-le moi !
- Fais-moi jouir ! S’il te plait !
- Il suffisait de le demander. »
Continuant le pincement de mes seins, elle plaça le pouce de l’autre main toujours figée en moi sur mon bouton devenu gros et ultra sensible. Elle fit le tournoyer tout autour. Cet attouchement bref mais ô combien électrisant me fit atteindre le nirvana. A chaque pincement, l’orgasme reprenait encore et encore.
Au bout d’un moment, je n’arrivai plus à me maintenir sur les genoux et je m’effondrai de tout mon long secouée par les spasmes du plaisir. Elle vint se blottir contre moi et sensuellement, elle fit passer sa main sur mon corps.
La plénitude après l’orgasme me faisait flotter comme une plume dans le vent. Je me sentis légère, aérienne. Florence me regardait en souriant. Son regard me fit lentement mais sûrement revenir sur terre.
« Que c’est bon !
- N’est-ce pas !
- Mais toi tu n’as pas encore…
- Chut ! Pas maintenant… »
Le sommeil me gagna rapidement et c’est dans ses bras que je m’envolai vers les cieux apaisant de Morphée.
Un oiseau chanta sur le balcon de ma chambre. Je me réveillai avec un sentiment de plénitude. Il fut de courte durée car la place à mes côtés était vide. Juste un petit mot sur l’oreiller :
« Ma douce,
Tu es magnifique lorsque tu dors. Ta fabuleuse poitrine rythmant la cadence m’a fait
Fantasmé » à un point que tu n’imagines pas.
Je suis désolée d’être partie mais il le fallait. Tu es, depuis ton entrée dans ma vie, ce qu’il m’est arrivé de meilleur depuis longtemps. Malheureusement ma vie ne fut pas toujours aussi gaie qu’aujourd’hui. Tu as apporté dans mon cœur des sentiments que je croyais enfoui à jamais. Et ce remue-ménage me perturbe énormément.
Un jour, une personne m’a dit que je devais trouver mon âme sœur. Je ne sais si c’est toi ! Seul l’avenir nous le dira.
Ne sois ni triste ni fâchée de mon départ. Il le fallait pour moi… pour nous.
Ta chérie
Florence.
PS : La vie vaut la peine d’être vécue. Alors vis-la à fond. Ne m’attends surtout pas pour « assouvir tes passions et je crois que tu es gourmande pour cela ! »
Je ne fus ni fâchée ni triste mais apaisée par ce merveilleux mot d’amour. Moi aussi, je ne savais pas si je l’aimais. Oui, elle était magnifique, oui, elle m’attirait, oui, je l’aimais. Mais pas encore d’un amour avec un grand A. Peut-être un jour…
Je me levai, allai sur le balcon et m’étirai complètement nue. En bas dans le jardin, un ouvrier occupé à démonter le chapiteau me vit. Je ne me cachai pas du tout. Je me sentais radieuse et belle. Alors que je sois son rayon de soleil.
Je me rafraîchis le visage et surtout les dents, mis une légère nuisette et, légère, je me rendis dans la cuisine prépare le déjeuner. Caroline, resplendissante dans un vaporeux déshabillé, avait déjà tout préparé.
« Bonjour.
- Bonjour, répondis-je.
- Non ! pas comme cela !
- Quoi, fis-je un peu décontenancée.
- Ceci ! »
Elle s’approcha de moi et me dit :
« Voilà le bonjour que je veux. »
Elle avança son visage vers le mien pour m’embrasser sur les deux joues mais au dernier moment, je plaquai ma bouche contre la sienne et forçai le passage avec ma langue. J’en avais eu subitement envie. Elle répondit à mon baiser. Il fut sensuel. Sa langue fraîche comme la rosée du matin caressait la mienne dans un ballet langoureux. Je sentis que ma corolle s’ouvrait et se garnissait par la rosée du plaisir.
Au bout d’un moment, je quittai sa bouche.
« Ton bonjour est encore meilleur que le mien.
- Merci ! J’en ai eu subitement envie.
- Pas de problème mais si tu veux recommencer, et ce sera avec plaisir, fais-le lorsque nous sommes seules. Je ne voudrais pas que les hurluberlus de cette maison le voient.
- Je le concevais aussi comme cela.
- Bien dormi, dit-elle malicieusement en me versant un café.
- Superbement, juste que…
- Elle est partie.
- Oui !
- Je l’ai vue quitter la maison lorsque je rentrai dormir.
- A quelle heure, fis-je !
- Vers les cinq heures.
- Mais il est à peine huit heures et tu es déjà debout fringante comme pas deux !
- Je suis comme certains grands de ce monde. Je n’ai besoin que de deux ou trois heures de sommeil.
- Et vous avez fait la fête jusqu’à cette heure-là ?
- Non, vers deux heures tout était terminé sauf pour moi et quelques personnes. Nous nous sommes, comment dirais-je, accordés quelques délices charnels, si tu vois ce que je veux dire.
- Je me doute, dis-je en riant.
- Tu es la première personne qui ne me juge pas. Je te dis que je me suis envoyée en l’air presque toute la nuit et tu en rigoles. Tu as une belle âme.
- Merci, fis-je en rougissant.
- Ah oui ! A propos de s’envoyer en l’air, ton copain Jean en a bien profité hier ! Mais je ne sais pas s’il a réussi à s’asseoir ce matin encore que…
- Encore que ?
- Finis de déjeuner, et on ira sur la terrasse. Je te raconterai tout dans les détails et je peux te dire qu’ils sont aussi croustillants que ce croissant ! »
A suivre...
Signé ;:un Mari Heureux, sur Doctissimo
- Commentaires textes : Écrire
La vendeuse de parfum
J'achète pas mal d’objets sur e-bay notamment des objets de collection. Il y a trois semaines, je me rends pour la deuxième fois chez une vendeuse privée pour récupérer un parfum SeXeS acheté sur eBay. C’est vrai que le nom du parfum est en soit sexy mais j’ai déjà acheté SeXeS à plusieurs vendeurs sans la moindre anecdote, sauf que là, mon achat va se passer différemment…
C'est entre midi et deux et je suis en uniforme car je suis militaire.
Pour ce que j'ai pu noter lors de ma première visite, Laurence est une belle blonde d'une quarantaine d'années, bien faîte, une belle poitrine et une nature assez vive et enjouée au look classique et même un peu sévère... Elle est mariée et mère de famille.
Elle m'accueille avec sympathie, me fait entrer dans son salon, me propose un café, que je refuse, et semble nerveuse. Nous discutons 5 minutes de banalités pendant que je fais mon chèque. Elle part le lendemain en famille pour un mois faire du naturisme sur la côte d’Azur.
Elle m'invite ensuite à la suivre dans son "atelier" pour récupérer le parfum. Il s'agit en fait d'un coin de son garage aménagé pour son travail. Arrivée en bas, elle farfouille, prend le parfum SeXeS et me le tend. Je remarque ses yeux bleus extraordinairement dilatés et brillants.
Une fois ses mains libres, elle dénoue brusquement la pince qui tenait ses cheveux attachés, s'adosse à son atelier en s'y appuyant avec ses mains de part et d'autre de son corps et me dit d'une voix rauque et tremblante : "prends-moi !" Je crois avoir mal entendu, j'hésite, je ne sais quoi faire tellement ma surprise est grande... Elle regarde le sol sans rien dire... elle tremble comme une feuille.
Je sens en moi une chaleur brûlante monter, ma queue est dure, mes mains ont faim de sensualité. Je pose SeXeS au hasard, m'approche et pose mes mains sur ses épaules avant de me coller à elle...
Tout va alors très vite... Je défais les boutons de son chemisier, remonte sa jupe et découvre par la même occasion qu'elle ne porte rien au dessus de ses bas. Dépoitraillée, troussée, elle gémit et branle nerveusement mon sexe de sa main droite tandis que la gauche s'agrippe à un étau fixé à l'atelier... Je l'y allonge sommairement et j'entreprends de la doigter, elle est trempée, ses cuisses sont relevées et elle m'offre une vue magnifique sur son intimité. Je lèche sa chatte, malaxe ses seins, m'aide du manche d'un marteau pour la pénétrer dans l'anus tandis que je fais virevolter 4 doigts dans son vagin... Elle ne cesse de gémir, de murmurer des mots crus : "baise-moi soldat, prends-moi fort et loin, fais-moi bien jouir...." Je bande comme un taureau !
Au bout de quelques minutes, après ce que je crois être chez elle un premier orgasme, elle me fait signe d'arrêter, ouvre une boîte et en sort un préservatif qu'elle me tend.
Je la fais descendre de son autel de plaisir, la retourne, descend mon pantalon de treillis sur mes rangers, enfile la capote... et ma vendeuse dans la foulée.
Je la bourre sans ménagement par derrière, debout elle se cramponne comme elle peut et gémit longuement à chaque fois que ma queue arrive en butée au fond de sa chatte en feu. Elle ne cesse de répéter "un gros sexe d'homme au fond..."
Je jouis en elle peu après elle et en hurlant d'une voix sourde de mâle en rut comme cela m'arrive peu souvent.
J'ai racheté d'autres objets sur e-bay depuis sans pour l’instant revivre ce genre d’aventure...
Par Olivier de Puteaux
- Commentaires textes : Écrire
L'autre violon d'Ingres d'une virtuose du violon !
Virtuose de violon dans sa tendre enfance et au-delà de son adolescence dorée, elle est devenue par la force des choses, enseignante du savoir-faire de l'archet. Et depuis peu, elle assure chez elle des cours particuliers pour les prodiges des gammes mélodiques, et de passionnés des subtilités des concertos de grands maîtres.
Ainsi, depuis un certain temps, elle reçoit dans sa demeure luxueuse deux apprentis violonistes, qui viennent avec un plaisir certain recevoir le savoir des mains mêmes de cette belle veuve, partie en retraite un peu trop tôt.
La cinquantaine, toujours très agréable à dévisager, le corps svelte et à l'allure distinguée. Elle dégage à travers ses yeux d'un vert doux, une sérénité apaisante qui pourrait la faire passer pour une adepte des dojos zen des arts martiaux. Mais voilà, son seul art à elle est le violon, et "occasionnellement", un violon d'Ingres particulier à savoir le plaisir de séduire ses jeunes étudiants, comme pour se convaincre à elle même qu'elle est toujours vivante et désirable dans tous les registres.
Alors, les langues se sont déliées pour casser sur son dos du sucre au goût acidulé et même très sulfureux. La rumeur, il faut dire, à horreur des femmes d'un certain âge, libres et côtoyant sans tabous des jeunes hommes qui pourraient être les rejetons de ses esseulées bien dans leur peau. Mais elle n'en a cure.
Pour sa part, elle met un maximum de soin dans sa présentation pour accueillir ses élèves particuliers. Parfums et tenues soigneusement étudiées sont arborés par tous les temps. Surtout qu'aujourd'hui, elle reçoit deux spécimens qui lui font chaud au cœur.
Quatorze heures, la sonnerie retentit au portail de sa villa refuge. Elle sursaute de joie, plus que ravie, un sourire malin aux lèvres, elle se dirige, inspirée vers la porte d'entrée.
Deux messieurs d'une vingtaine d'années, se présentent à la porte. Après les salutations coutumières, et leur entrée dans le jardin fleuri avec goût, elle referme énergiquement le portail dans un silence poli. Elle les précède d'un pas baladeur, tout en essayant de briser la glace en leur faisant des compliments poussés sur leur ponctualité royale.
Tous les trois longent dans une sérénité apparente, d'immenses plates-bandes bien vertes et une espèce de triomphe muet étincelait dans ses yeux à elle. Elle semblait narguer tout entendement. Au fond de l'allée, les eaux d'un bassin d'eau sont apparues en contrebas, pareilles à une tapisserie d'argent.
A l'intérieur de la maison, nos deux musiciens en herbe ont posé délicatement leurs étuis à instrument sur une table du séjour, comme pour ne pas trop déranger l'ordre qui régnait en maître.
Mais, très vite, elle les met à l'aise en leur offrant une boisson de bienvenue, accompagnées de quelques réflexions subtiles et peu innocentes sur leur look branché. Sans perdre une minute, tout se beau monde se met en place, les deux lui faisant face, et elle, dans un première temps assise, tout en leur expliquant le déroulement du cours.
Quand je dis assise, je suis loin de la réalité. Disons, affalée dans un divan, comme pour leur expliquer qu'elle n'était pas en forme pour leur communiquer son savoir musical. Et que si elle pouvait les détourner de leurs violons pour d'autres jeux plus passionnants, elle l'aurait fait volontiers. Sa posture était un appel sans équivoque pour une récréation à trois.
Défiant tous les protocoles, l'un des protagonistes de la séance de l'après-midi, l'air volontaire et la timidité de circonstance renvoyée avec pertes et fracas, pris son audace à deux mains pour aller s'asseoir au pied de sa maîtresse. Un sourire radieux traversa son visage, alors qu'il commençait à lui caresser son mollet. D'un coup d'œil révélateur, elle invita l'autre à les rejoindre dans cette improvisation inespérée.
Le deuxième, plus timoré, mais apparemment très assoiffé d'apprendre les autres choses de la vie, s'exécuta dans l'instant même.
Elle avait maintenant de beaux gaillards à son service. L'un, le plus téméraire à ses pieds, et le deuxième plus réservé, en train d'amorcer, tout en étant agenouillé, un baiser audacieux d'une rare violence. Fougueux et d'une imprévisibilité diabolique, le futur concertiste, apprend vite. Et elle, tout autant impétueuse et décidée de se faire plaisir tout naturellement et en donnant à son cours très particulier un note tellement intimiste.
Le début de la bataille suprême, mais néanmoins pacifique, celle qui demande un sacrifice total de soi, allait se jouer dans ce salon chiquement décoré par les soins de celle qui venait de lancer sans sommation des hostilités où inexorablement tous les trois allaient sortir vainqueurs.
Une victoire qui restera gravé à jamais dans l'esprit de tous. Surtout dans la mémoire de nos deux néophytes qui semblent avoir reçu les pleins pouvoirs afin de mener à bien leur mission. Déjà, elle se retrouvait assaillie de tous les côtés.
Les deux élèves débarrassés de leur devoir de réserve, avaient une faim de loup et étaient bigrement excités à l'idée d'arriver vite aux allégros de la béatitude.
Mais, ils se décidèrent à coordonner leurs mouvements pour essayer de laisser dans la mémoire de leur anticonformiste prof un souvenir indélébile. Alors instinctivement, ils la font descendre doucettement de son canapé cuir, pour la mettre à quatre pattes sur une moquette, plus apte à recevoir ce trio fantasque.
Elle avait les lèvres peintes et souriait de toutes ses dents, deux fossettes se dessinaient distinctement et lui conféraient un air encore plus juvénile.
Son parfum, donnait à cette scène excessivement érotique, la sensation que des milliers de perles de fleur d'oranger voletaient autour d'elle et, ainsi ses deux bienfaiteurs ne se faisaient pas prier pour humer et boire plus que raison dans cette fontaine de jouvence.
Affairés dans un premier temps à la dépouiller de sa tenue de grande marque, une jupe noire et un chemisier grenat. Restaient les bas résilles et un string rouge qui pouvaient rester en place en attendant le coup de feu final.
De façon très méticuleuse et à l'unisson, les préliminaires indispensables à mettre toutes les fusées de l'extase en orbite, étaient mis en route dans un silence religieux. Elle dégustait toutes ses bonnes choses dans un relâchement total, faisant entière confiance à ces novices animés d'une effronterie insoupçonnée.
Lorsqu’une meute de deux loups s'attaque à une proie consentante, le plaisir est partagé, et donc la convivialité reste de mise. Mais, comme dans le règne animal, l'hiérarchie doit être respectée. Le dominant à toujours les honneurs de croquer le premier un butin inespéré.
Ce que fait le plus dégourdi des deux, lui arrachant sauvagement son string tel un taureau, énervé sûrement par la vue excitante du tissu de couleur rouge qui cachait peu pudiquement l'entrée de cette terre tant promise.
Juste un soupir de sa part, et voilà son autre archet, fait de sang et de chair planté au plus profond des entrailles de la maîtresse des lieux. Frottant crescendo les cordes sensibles, plus de quatre, qui tapissent ce tumultueux, mystérieux et délicieux vagin... opéra.
L'autre, le deuxième couteau, avec un aplomb de chef, bascula les deux corps vers l'avant pour mieux terminer de jouer la partition entamée, et ainsi accéder facilement au deuxième orifice. Dans un mélange de râles jubilatoires et de respirations désordonnées il lui enfonça sans coup férir sa baguette magique dans un anus élargi à l'extrême.
Donnant ainsi le signal, à l'envolée lyrique des trois corps. Du grand art fait de sonorités mélodieuses et d'envie de se surpasser, qui cohabitaient dans une symbiose presque trop parfaite.
Prise en sandwich, par ces deux « innocents » chérubins, elle pouvait ainsi atteindre le paradis dans un concert dédié aux seuls plaisirs du corps.
De temps en temps, un changement de place se faisait rapidement, sans freiner aucunement le tempo, et ceci pour le plus grand bonheur d'une virtuose qui ne finissait de parfaire ses connaissances, tout en accomplissant bénévolement son sacerdoce sacré... Faire dispenser son savoir en donnant de sa personne... tout en recevant autant !
Je quitte sur la pointe des pieds, ce cours particulier peu conventionnel, qui devrait se terminer à des heures pas possibles. Convaincu que d'autres rencontres studieuses et de même nature se feront dans les jours à venir.
Ce ne sont pas les candidats qui manquent. Certain que le bouche à oreille fonctionnera à merveille, faisant de l'enseignement de notre virtuose du violon un modèle dans l'apprentissage de la vie.
Signé : Le Persifleur
- Commentaires textes : Écrire
Une soeur amie, une soeur aimante, une soeur amante - chap 15 à 20
Chapitre 15 : Petits jeux entre amis
Nous fîmes l'amour presque chaque jour qui suivit, et dormîmes ensemble toutes les nuits, puis vint vendredi et le retour des parents. Ce fut un repas de rois auquel nous travaillâmes tous deux et les retrouvailles furent plus que chaleureuses. Nous étions tous les quatre en pleurs et dans les bras les uns des autres. Notre famille est très unie, pour nous un mois c'était vraiment énorme. Chloé n'eût pas besoin de me donner de consigne : notre secret le resterait. L'arrivée des parents marquait la fin de cette parenthèse. Je regrettai que ça doive finir, mais puisqu'un jour ça devait avoir une fin, autant qu'elle soit claire.
Le mois d'août arriva. Papa était instituteur, il resterait toutes les vacances à la maison, mais maman, cadre supérieur, dû reprendre le travail. Un soir, alors que j'étais sur mon PC sur le site de doctissimo, je choisis de raconter mon histoire. Je ne devais pas être le seul à qui c'était arrivé. Je fus très surpris de voir la réaction des autres internautes.
Dans la plupart des cas, ils étaient curieux, mais gênés, mais certains m'insultaient franchement, disant que j'étais contre nature. Je reçu cependant un message privé d'une internaute. Elle disait avoir vécu quelque chose de très similaire et avoir énormément aimé. Elle me conseillait aussi d'aller voir ma sœur et que celle-ci se languissait sans doute de moi.
Nous discutâmes ce soir là par messages privés. Elle m'expliqua que si ma sœur m'avait reproché plusieurs fois de ne pas lui avoir désobéi, et si elle avait globalement agit comme ça, c'est qu'elle désirait très probablement que je la prenne en main. D'ailleurs n'avait-elle pas qu'elle voulait m'appartenir, tout comme si elle était un objet ? Cela me fit voir les choses différemment. Alors que je discutais avec elle, je lis plusieurs histoires de domination qu'il y avait sur le site. Jamais je n'avais pensé à ça, mais cette position de force m'excitait beaucoup. Peut-être était-ce simplement parce que mon ego malmené de geek demandait une revanche. Elle n'était en rien coupable, mais si nous pouvions y trouver mutuellement notre plaisir, que demander de plus ?
Il était tard, je me déconnectai. N'ayant pas envie de me coucher tout de suite, je pris une feuille de papier et écris quelques mots :
« Tu ne porteras pas de soutien gorge sous ta nuisette demain matin au petit déjeuner. Signé : ton maître. »
Je pliai le papier et allai le glisser sous sa porte. Nous verrons bien le lendemain, et au pire elle se moquerait de moi. Je m'endormis après une bonne demi-heure. J'étais vraiment impatient de voir sa réaction le lendemain matin. Je me levai tôt : elle était matinale et je ne voulais pas la rater. Enfilant vite un short de sport, j'allai petit déjeuner. Mince, elle n'était pas encore là !
Mon ventre se mit à gargouiller, signe que quitte à l'attendre, autant le faire en apaisant mon estomac. Après tout j'étais bien venu pour petit-déjeuner. Elle arriva cinq minutes à peine après moi. Elle portait bien sa nuisette et rien d'autre. On voyait parfaitement la forme de ses seins et de ses tétons à travers le tissu, elle ne portait donc rien en dessous. Il était évident qu'ils étaient bien durs et dressés, et au vu de la douceur matinale, ce n'était certainement pas à cause du froid. La chose m'excitait bougrement. Je me glissai dans son dos et vins faire couler mes mains le long de sa poitrine pour aller sous le tissu. Elle me retint.
« Et si papa arrive ?!
- Tu oses désobéir à ton maître ?.. ».
Ce fut comme un coup de fouet pour elle. Elle me libéra les mains et pencha sa tête en arrière pour mieux encore libérer sa poitrine. Cela faisait une semaine que je faisais ceinture... ce qu'ils étaient doux ! Je jouai avec les tétons fièrement dressés. Je la vis alors se mordre la lèvre pour ne pas gémir. Je chuchotai à son oreille :
« Alors Chloé, tu aimes ça ? »
Elle hocha la tête, préférant ne pas ouvrir la bouche. Ses deux mains vinrent saisir les barreaux du dossier. Elle avait fermé les yeux et son souffle était devenu haletant.
« Écarte les cuisses que je puisse voir ton excitation. »
Elle s'exécuta. A mesure qu'elle les écartait, la nuisette remontait et finit par découvrir un sexe aux poils collés par son impatience. Moi qui étais déjà dur comme le roc, cela me donna encore un nouveau coup de fouet !
« Maintenant retire-la entièrement et donne-moi la main, je te ramène à ta chambre.
- Et si papa...
- Obéis ! »
Ma voix était autoritaire, et j'avais du prendre sur moi pour lui donner cet ordre. Ce n'était pas dans mes habitudes. Je fus cependant joliment récompensé. Elle se leva, ôta complètement sa nuisette qu'elle tient sur le bras, et me donna la main. Elle était visiblement nerveuse, à l'affut du moindre bruit. Je la raccompagnai dans sa chambre.
« C'était un test, Papa est parti faire des courses et j'ai effacé son message sur la porte du frigo. Maintenant dis-moi ce que tu es !
- Je suis ta soumise, ton objet de plaisir. »
Ses yeux brillaient. Ce n'était qu'un petit jeu, mais j'étais très, très joueur.
Chapitre 16 : Jouons ensemble
J'avais envie d'elle et lui aurais bien fait l'amour immédiatement, mais ça me parut trop simple, trop crû. Si je l'avais fait, j'aurais bien sûr ressenti la satisfaction physique ; si je l'avais fait il n'y aurait eut que la satisfaction physique et non intellectuelle. Je décidai donc de la faire poireauter un peu.
« Ainsi tu es mon objet, tu m'appartiens ?
- Oui ! »
Sa réponse n'avait demandé aucun temps de réflexion. Elle était coquine et avait visiblement une très forte envie de s'amuser sous les draps avec moi. Je devais attendre pour faire monter le plaisir. Comment est-ce qu'on faisait pour ça ? Il me fallait de la documentation, et ce de toute urgence ! Je la congédiais donc pour le moment en lui demandant ce qui me semblait le plus coquin.
Je n'ai pas envie de jouer avec mon jouet pour l'instant. Retourne dans ta chambre et habille-toi, mais attention ! Il t’est interdit de porter quelque sous-vêtement que ce soit et rien d'autre que des jupes ou des robes. Je veux que tu sois accessible partout et tout le temps !
Elle voulut protester mais se retint. Elle piaffait d'impatience, voilà qui flattait mon ego et faisait croire à Totor qu'il était un dieu vivant. J'avais gagné un peu de temps... Dès qu'elle quitta ma chambre je sautai sur mon PC pour me connecter à Doctissimo et retrouver ma correspondante. Elle semblait bien plus experte que moi, elle saurait quels conseils me donner.
Par miracle elle se connecta quelques minutes après. Je lui expliquai alors ma position, tout ce qui s'était passé le matin même. J'étais impatient mais je voulais un truc vraiment bien pour elle. Elle commença par me demander si j'aimais ma sœur ou si c'était purement sexuel comme attirance. Cela me fit sortir de mes gonds ! Je réagis vivement en l'insultant presque.
Ma sœur c'était mon air frais l'été, mon ciel étoilé, ce qui rendait ma vie plus douce chaque jour. Elle mit du temps à répondre, sans doute réfléchissait-elle. Elle me conseilla enfin d'aller dans un sex-shop. J'y trouverais certains jouets qui me permettraient de jouer avec elle en toute discrétion et avec du respect. Elle me parla de différentes choses, comme d'un œuf vibrant dont le principe était amusant. Je ne la forcerais pas à l'utiliser, mais si ça nous permettait de jouer, ce serait volontiers !
J'appelai alors Chloé dans ma chambre en criant dans la maison. D'abord je ne savais pas du tout où on pouvait trouver un sex-shop, et ensuite étant mineur je doutais de pouvoir y entrer. Elle arriva bientôt, les yeux rouges. Elle avait pleuré.
« Que t'arrive t-il ? Est-ce que je suis allé trop loin ? J'arrête tout dans ce cas !
- Non ! Ne t'en fais pas ! J'ai lu une très belle histoire et elle m'a beaucoup ému.
- Tu n'es pas si sentimentale d'habitude. »
Je lui souris, soulagé. Jouer avec elle, s'amuser avec elle, c'était là ce que je désirais, mais jamais je n'aurais voulu le faire à ses dépends. La seule idée de la faire souffrir me répugne. Je lui tendis alors ma petite liste de course en lui demandant de les faire le matin même. Elle ne parut pas surprise mais me fit un petit clin d'œil avant de partir. Dieu qu'elle était belle...
Ce fut alors à mon tour de piaffer d'impatience. J'avais hâte qu'elle revienne, le temps était vraiment trop long. Ma doctinaute n'était pas non plus connectée, je tournais en rond. Un seul choix s'imposa : retourner sur mon MMORPG. C'est ce que je fis jusqu'à ce que j'entende frapper à la porte. Je dis d'entrer, prêt à lui sauter dessus. Mon self-control me permit d'éviter un gros malaise : c'était mon père qui me demandait de l'aider à ranger les courses. Chloé arriva dans la cuisine avec un sac blanc opaque et neutre, et elle fila dans sa chambre dès qu'elle vit papa. Vite de retour, nous nous préparâmes à passer une journée très calme. Une journée trop calme... Vivement le soir qu'on soit tranquilles !
Chapitre 17 : Voyage au bout de la nuit
Le dîner vint enfin, et il fut suivit du film du soir en famille avant que tous n'aillent se coucher. J'attendis minuit pour aller toquer à la porte de Chloé. Une voix douce m'invita à entrer. Je la trouvai assise nue sur son lit en train de lire. Elle reposa l'ouvrage sur la table de chevet et me sourit. Mon cœur fondit tant et si vite qu'on eût pu m'appeler le fondant au chocolat. Qu'elle était belle, que son sourire était doux... J'étais venu pour des jeux sexuels, mais l'idée était déjà bien loin dans mon esprit. Je vins m'asseoir à ses côtés et la pris dans mes bras pour l'embrasser tendrement. Ce fut finalement elle qui prit la parole :
« J'ai trouvé tout ce que tu voulais, mais j'ai du faire deux boutiques pour ça.
- On ne t'a pas regardé trop bizarrement ?
- Il y avait bien quelques pervers, mais tout s'est très bien passé, ne t'en fais pas. Vas donc regarder ta commande. »
Elle me désigna du doigt un coin de la pièce où le sac était à moitié dissimulé derrière un paravent. Il y avait là l'œuf vibrant, un godemiché, un tube de lubrifiant, des attaches, ainsi que différentes petites choses bien pratiques. Alors que je sortais ces affaires, elle souriait malicieusement. Je n'allais certainement avoir aucun mal à la faire jouer avec moi ! Mais tout ça pouvait attendre. C'était bien de l'avoir pour plus tard, tout simplement. Je la regardais avec amour lorsque je la vis qui se mit à quatre pattes par terre et s'avança vers moi comme une chatte. Arrivée à mon niveau elle s'agenouilla, me baissa pantalon et slip, et vint me donner des petits coups de langue sur le sexe comme un chat lape du lait.
« Aurais-tu tes chaleurs, ma petite chatte ? »
Elle me répondit par un regard à la fois faussement innocent et tellement coquin qu'il ne laissait aucune place au doute. Elle cessa une fois mon sexe bien dur pour me présenter son dos. Elle se cambra magnifiquement, m'offrant une vue imprenable sur son sexe tout en miaulant à voix basse comme une vraie chatte en chaleur. Ses mouvements de hanche de gauche à droite attiraient le regard, le ramenant invariablement à son sexe. Je me retins difficilement de lui sauter dessus. Au contraire je fouillai dans le sac pour en sortir un collier et une laisse.
« Présente-moi ton cou, nous allons t'emmener dans ton milieu naturel pour ça. »
Elle me jeta un regard furieux d'impatience et de frustration, mais elle se releva pour venir me permettre de l'attacher. Je fixai la laisse au collier et l'emmenai dans le jardin. Il faudrait marcher dix minutes pour atteindre le bout de la propriété, mais là-bas nous n'aurions pas à nous inquiéter du bruit que l'on pourrait faire. Nous partîmes donc sous les étoiles pour rejoindre un lieu plus propice. Au dessus de nous, la voie lactée offrait une belle trainée laiteuse, et les étoiles dessinaient le plus beau des fonds pour notre union prochaine. Si j'étais habillé, elle était totalement nue, à l'exception du collier. Je pris donc soin de ne la mener que par les endroits où l'herbe était haute et dénuée de gravillons pour qu'elle n'en souffre pas.
Qu'elle était belle, marchant ainsi d'un pas digne, d'un port altier, presque royal. On eût dit l'un de ces films « heroic fantasy », où une noble elfe était amenée en esclavage par des créatures bien plus viles. Ces dernières semaines ses seins s'étaient alourdis et ses mamelons avaient doucement viré du rose pâle à une teinte plus sombre, entre le rose et le brun. Elle portait la vie en elle, une vie qui était pour moitié la mienne, pour moitié la sienne, et pourtant totalement nouvelle.
Était-ce mon regard sur elle, ou bien peut-être la situation ? Toujours est-il que ses tétons étaient dressés et durs, que sous la pleine lune son sexe brillait parfois comme une fleur couverte de rosée à la lueur de l'aube. Je me sentais puissant, je me sentais fier, et ce entièrement grâce à elle. Nous arrivâmes finalement à destination. Il s'agissait de terrasses en gradins qui avaient autrefois été un lieu de promenade pour nobles fortunés. L'ensemble était à moitié en ruine, mais un ruisseau coulait toujours dans un ancien chemin de pierre pour aller tomber de de minuscules cataractes, emplissait l'air du bruit blanc de l'eau, à la fois apaisant et rafraîchissant. Le décor était idéal, et je me sentais joueur.
« A quatre pattes, esclave ! Prépare-toi à recevoir ton maître ! »
Elle me regarda dans les yeux, me fit un sourire espiègle, et se mit en position comme exigé. Je me déshabillai et vins m'agenouiller derrière elle. Du doigt je vérifiais son état d'excitation en la faisant courir sur ses lèvres et son clitoris. L'état de détente et d'humidité, lié à un gémissement de plaisir, me fit comprendre que j'étais déjà le bienvenu. Je glissai mon gland entre ses lèvres, puis pris appui sur ses hanches. La nuit s'annonçait délicieuse.
CHAPITRE 18 : Songe d'une nuit d'été
Assurant la prise de mes mains sur ses hanches, je m'en aidai pour venir glisser doucement en elle. La pénétration était facile et je ne ressentais aucune friction ni résistance. Elle en avait déjà bougrement envie. Je fis des vas et viens à un rythme lent pour laisser le plaisir monter chez elle sans qu'il soit trop fort chez moi. Je me sentais dominateur. Ça me plaisait et, visiblement, qu'elle aimait tout autant ça que moi. Elle ne fut pas longue à gémir doucement de plaisir. Cela m'excitait plus encore, mais pas uniquement. Même dans ces moments là sa voix restait très douce et agréable. J'admirais ma sœur qui s'offrait à moi. Que ce soit sa peau douce, ses cheveux couleur de feu, ou l'aspect éthéré que prenait sa silhouette blafarde sous la lumière de la Lune. Je faisais l'amour à un rêve.
Alors qu'elle commençait à gémir vraiment fort, indiquant l'arrivée prochaine d'un orgasme, je ralentis la cadence, maintenant son plaisir mais l'empêchant de monter. Le sentant, elle grogna de frustration et tenta de compenser en bougeant elle-même les hanches pour accélérer le mouvement, mais je la tenais fermement. Le jeu commençait vraiment.
« Dis-moi qui je suis.
- Tu es Marc, mon frère bien aimé. »
Je ralentis encore un peu la cadence. La réponse me plaisait, mais ce n'était pas celle que j'attendais.
« Dis-moi qui je suis !
- Tu es mon frère ! Heu... Je veux dire... Tu es mon maître ! Tu es le maître auquel j'appartiens, à qui je suis entièrement soumise ! »
Je ponctuai sa phrase d'un puissant coup de hanches qui vint frapper son col et lui arracher un grognement de plaisir. Mon rythme accéléra doucement puis vint se stabiliser. J'admirai le mouvement de ses fesses sur lesquelles je venais frapper et qui, à chaque mouvement de recul, reprenaient leur forme avec souplesse et élasticité. Vraiment elle avait une magnifique chute de reins.
« Et toi, qui es-tu ?
- Je suis Chloé, ta sœur. Je suis ta soumise, ton objet de plaisir. »
Je la récompensai par un vigoureux coup de hanches qui la fit hurler de plaisir. Elle était toute proche de l'orgasme, et rien que de la voir prendre tant de plaisir, mon cœur s'en gonflait de joie et d'orgueil.
« Continue !
- Je suis à toi, ta chienne, ton esclave ! »
C'en était trop. Je lui fis vigoureusement l'amour, la faisant jouir. J'avais envie que ça dure alors je me retirai peu de temps avant d'arriver au moment suprême. Elle s'effondra sur l'herbe, haletante. Moi j'essayais de faire redescendre le plaisir, sinon j'exploserais dans les secondes qui suivaient. J'allais nettoyer mon sexe du désir de Chloé qui l'avait maculé dans le petit ruisseau. L'eau froide fit des miracles et mon sexe retrouva vite des proportions plus modestes. Alors que je finissais je sentis la poitrine de Chloé se presser contre mon dos et ses mains vinrent vite faire le tour pour caresser mon torse. Elle m’embrassa le cou, et me murmura à l'oreille :
« Hé bien maître, comment est votre esclave ?
- Parfaite. Je ne peux pas en imaginer de meilleure, mais diablement difficile à satisfaire dirait-on. »
En effet, alors que je parlais, l'une de ses mains était descendue sur mon sexe et le caressait, le faisant vite revenir au garde-à-vous. Je tournai la tête pour l'embrasser sur la bouche.
« Insatiable, hein ?
- Ce n'est pas ça, c'est que je suis la seule à avoir joui... Ce n'est pas drôle...
- Dans ce cas, remets-toi en position, je vais t'offrir ce que tu désires. »
Elle se précipita pour aller retrouver sa position initiale, tournant la tête pour me gratifier d'un beau sourire d'encouragement. Il ne m'en fallait pas tant, et je glissai bien vite en elle. Elle était toujours aussi humide et gémit immédiatement. Pour elle le plaisir avait à peine baissé dirait-on. Il n'en était pas différemment pour moi : le plaisir revint si vite que je sentis que je n'aurai guère de temps.
« Alors esclave, es-tu heureuse ?
- Oh oui mon maître !
- Et quel est ton rôle ?
- Vous servir maître ! Et vous donner du plaisir.
- Et me donner une belle portée de petites chiennes ! »
Non mais quel con ! Pourquoi avais-je abordé le sujet ? Évidemment, s'il y avait un sujet sensible, et un seul, c'était bien la grossesse. Et moi, tranquillement, je le remettais sur la table en plein coït ? Ce n'était pas que les deux n'étaient pas logiquement liés, mais vu la situation actuelle...
« Oh oui Maître ! Mon ventre est à vous ! Je vous ferai un harem de soumises pour votre seul plaisir. »
Elle le prenait bien, j'avais eu très, très chaud... Et en même temps elle m'excitait bougrement.
« Voici ma semence, prends-en soin !
- Oh oui maître ! Fécondez-moi ! Plantez vos graines en moi ! »
Je jouis alors en elle dans un grognement de plaisir. Cela voulait-il dire qu'elle avait fait son choix ? Ils devaient en parler... mais plus tard.
CHAPITRE 19 : La cruauté du destin
Il se retira lentement, laissant son sperme s'écouler du sexe de Chloé pour aller goutter au sol. Elle gardait sagement sa position et avait tourné la tête vers lui pour lui sourire. Qu'elle était belle... et elle était à lui. Il lui flatta la croupe comme à une pouliche qui a bien travaillé. Allait-il continuer à jouer avec elle ? Non, il était trop tard et elle avait bien mérité de dormir un peu.
« Tu as été parfaite Chloé, tu peux te redresser. Il est temps de rentrer.
- Merci maître. »
Ce dernier mot avait été prononcé avec une ironie joueuse : elle était sortie de son rôle. Je la laissai se rincer avec l'eau du ruisseau et se sécher avant de la prendre dans mes bras pour l'embrasser tendrement. Nous décidâmes spontanément de rentrer nus tous les deux, main dans la main, profitant de la brise tiède qui nous caressait. La curiosité fut trop fort et je lui posai la question à mi-chemin :
« Au sujet de l'enfant, as-tu pris ta décision ?
- Ca dépend de toi, je te l'ai dit, je n'en prendrai pas sans toi.
- Oui, je sais, mais que désires-tu ?
- Cet enfant il est de toi, et c'est le fruit d'un amour sincère... je voudrais l'élever. »
A ces mots, je la fis voler en l'air dans mes bras. C'était merveilleux ! C'était sans doute la plus grosse connerie que j'aie jamais faite, mais c'était merveilleux. J'allais voir grandir mon enfant, notre enfant... C'était un rêve qui se formait dans mon esprit. Je fus d'ailleurs surpris par ma propre réaction mais la mangeai de baisers. Elle pleura de joie et de soulagement dans mes bras. Nous nous aimions, et c'était tout ce qui nous importait. Ce fut en nous embrassant tous les dix pas que nous fîmes le reste du chemin, et se séparer pour rejoindre chacun sa chambre fut aussi dur qu'à deux jeunes mariés devant se séparer le temps d'un service militaire. Je me sentais parfaitement heureux et rêvai bien avant de m'endormir. Ce sommeil fut, lui, sans rêve hélas. Au réveil je me précipitai dans la chambre de Chloé pour aller l'embrasser.
Elle prit fort bien ce réveil et séparer nos lèvres fut plus dur que d'arracher un jeune américain à la télévision qui l'a élevé. Je passai la main sur son ventre et le caressa tendrement. Elle mit sa main sur la mienne pour m'accompagner, me souriant.
« Tu as fait du bon travail Marc.
- Tu es le meilleur des professeurs. »
Ma main remonta pour aller caresser la poitrine qui s'était alourdie. En malaxant un sein, un liquide pâle en sortit. C'était doux et très sucré. Après en avoir profité un peu je lui demandai :
« Tu as déjà du lait ? Je croyais que ça n'arrivait qu'après avoir eu un enfant ?
- Oui, c'est bizarre. J'en ai entendu parler, ça arrive parfois en tout début de grossesse à cause du dérèglement hormonal. Ca ne devrait pas durer.
- Ca te dérange que je me serve ?
- Non, au contraire ! J'ai l'impression d'être déjà mère. »
Je tétai un sein, puis l'autre. Il n'y en avait pas beaucoup, mais elle semblait vraiment heureuse de pouvoir me nourrir ainsi. Je crois qu'au fond, elle avait un très fort désir de maternité, et moi de paternité. La journée fut faite d'amour, et nous eûmes le plus grand mal à tout dissimuler à nos parents. Nous nous couchâmes d'assez bonne heure et, une fois encore, je me précipitai dans sa chambre le lendemain matin. Ce fut pour la trouver en pleurs, des grosses larmes qui roulaient sur ses joues. Je me précipitai vers elle pour savoir ce qu'il y avait. Elle me désigna ses draps, tachés de sang. Le bébé que nous avions accepté et désiré était parti dans une fausse couche précoce.
A suivre...
retrouverez l'auteur, Sélénime, sur Doctissimo :
- Chapitre 15 : petits jeux entre amis
- Chapitre 16 : Jouons ensemble
- Chapitre 17 : Voyage au bout de la nuit
- Chapitre 18 : Songe d'une nuit d'été
- Chapitre 19 : La cruauté du destin
- Commentaires textes : Écrire