Les Mémoires très Libertines de Sophie
Kaline
Il m'est arrivé quelques fois de rencontrer des personnes à la fois sympas, pleines d'humour et très ouvertes dans les relations sexuelles. Il m'est arrivé aussi de tomber sur des fantasmeurs et fantasmeuses de haut vol. Il y a quelques temps de cela, j'ai envoyé un mail à une quinqua qui me semblait particulièrement intéressante. Les photos qu'elle montrait étaient assez sages, mais me permettait d'admirer son corps de femme mûre aux formes pleines d'où se dégager une sensualité certaine.
Dans sa description elle disait vivre nue, tout comme moi, et être passionnée par la sodomie, passive ou active. Elle cherchait des hommes Bisexuels ou Gays ou alors des Travestis pour satisfaire son plaisir de sodomiser les hommes. Elle avouait aussi aimer les jeux Uros. Autant de choses que j'aime, et qui me donnèrent envie de la rencontrer. Dans le mail que je lui envoie, je mets toute la galanterie possible et j'élimine les mots qui peuvent éventuellement la choquer tels que « bite, cul, couilles' ». On ne sait jamais, n'est-ce pas ? J'ai eu du flair, car dans sa réponse elle me déclara la joie qu'elle avait d'avoir lu un message « bien écrit ».
On se donna donc très vite rendez-vous chez moi. Seule ombre au tableau, elle me dit que cette rencontre ne serait suivit que peu d'autres, car elle ne voulait pas courir le risque de s'attacher. Elle changeait souvent de pseudo et de site. Tant pis, on verra bien. Le soir de sa venue tout était prêt pour la recevoir. Malgré que comme elle je vive nu, je me dis qu'il serait tout de même mieux que j'enfile quelque chose pour son arrivée. Un short et un polo firent l'affaire.
Kaline, c'est le pseudo qu'elle utilisait, se présenta avec un chemisier très peu boutonné et un pantalon hyper moulant qui mettait bien en valeur son corps. L'absence de culotte mettait en relief sa motte. Un bisou léger sur les lèvres et son parfum qui m'attire. Je la fais entrer dans le salon et l'invite à s’asseoir. Je lui tourne le dos un instant pour sortir verres et bouteilles. En me retournant e faillis lâcher mon plateau. Kaline était assise sur le canapé, entièrement nue. Bon sang qu'elle était belle!
Elle éclata d'un grand rire en voyant mon air ébahi et me dit :
« Qu'y a-t-il ? T'as bien dit que chez toi, on vit nu ?
- Oui,, oui, c'est vrai, mais c'est ton corps. T'es superbe ainsi. »
Je posai vite mon plateau et avant de nous servir je me suis dévêtu sans cacher mon érection naissante. Je lui tends son verre et prend le mien. Pour me remercier du compliment que je venais de lui faire, elle se pencha et effleura mon gland de ses lèvres. Nous avons bavardé un moment de choses et d'autres et sommes vite arrivés à ce qui nous intéressait le plus ce jour-là.
Tout en parlant, de sa main libre elle se caressait l'entrejambe et plus particulièrement le pubis, juste au dessus du clitoris. Une absence totale de poil me permettait d'admirer sa chatte aux lèvres charnues et appétissantes. Son clito, sous les caresses de Kaline,montrait le bout de son nez. Ses soupirs me donnaient une idée assez précise de ce qu'elle éprouvait.
Et soudain, alors que je bandais fort, elle se lève et me dit :
« Excuse-moi, Bruno, j'ai envie de faire pipi ! »
Je la conduis à la salle de bain et la fais entrer dans la baignoire où je la rejoins. Je m'allonge et Kaline debout s'apprête à s'accroupir, mais elle décide de changer de position et me tourne le dos avant de se baisser.
« J'ose pas pisser en te faisant face, pardonne-moi. »
Où va se nicher la pudeur tout de même !
Sans plus attendre elle se met à pisser, le jet est puissant et long. C'était une grosse envie. Je passe une main entre ses jambes pour caresser sa chatte en fuite, de temps à autres je la porte à ma bouche (ma main pas sa chatte). Elle a la pisse chaude et presque sucrée. J’adore ça. Son débit ralentit. Je continue à caresser sa chatte un petit peu puis je la prends par la taille et la fais se baisser un peu plus, pour pénétrer sa chatte mais ma queue bien dressée rate son coup et entre d'un seul coup dans son petit trou.
Elle pousse un « aie » très bref et se baisse encore plus pour être bien pénétrée. Elle commence alors à coulisser le long de ma bite ses gémissements vont croissant, accompagnés des miens car elle a un anus particulièrement étroit qui emprisonne ma queue d'une manière délicieuse. Je fais de gros efforts pour ne pas jouir vite, tant j'aime ce que nous faisons, et je suis content d'y parvenir car elle s'arrête soudain pour tourner sur elle même afin de me faire face.
Elle reprend ses va-et-vient. Son visage a un étrange sourire, visiblement elle est ailleurs, dans un autre monde. Soudain, elle cesse de remuer, tend tous ses muscles, pousse une sorte de rugissement et jouit en éjaculant abondamment à m'en asperger le visage. Je me pourlèche les babines pour déguster ce qu'elle m'offre si généreusement. Je souris intérieurement des plaisirs à venir. Kaline est femme fontaine.
Elle se remet doucement de son « émotion », toujours amarrée sur ma queue, se penche sur moi et nous nous embrassons comme des affamés. Je me dépêche de me séparer de Kaline avant de jouir et sortons de la baignoire. Nous rejoignons le canapé et lui sers un autre verre. Pendant qu'elle le déguste, je caresse son corps à la peau si douce en m'attardant ici ou là, en fonction de ses réactions. Je fais un long arrêt sur sa chatte, ses lèvres charnues sont si appétissantes. Je lèche et mordille ce beau fruit, ma langue pénètre entre les lèvres. Elle est encore toute humide de sa jouissance. Aussi, gourmand j'en profite pour déguster sa mouille au goût étrange. Son bassin remue sous mes coups de langue et elle soupire en chuchotant des mots sans suite auxquels je ne prête pas trop attention.
Je sursaute soudain, car sa chatte est à nouveau inondée, mais cette fois ce n'est pas sa jouissance, c'est du champagne que cette coquine laissait couler doucement de sa flûte. Kaline éclate d'un grand rire et change de position, elle est maintenant couchée sur le canapé ou du moins sa tête repose sur le siège, son dos s'appuyant au dossier. Elle écarte les jambes, sa chatte affleure le haut du dossier. Elle me tend alors sa flûte vide qu'elle agite devant moi avec un sourire vicieux.
J'ai compris, je la débarrasse de son verre et prend la bouteille. D'une main j'écarte les lèvres de sa chatte et je la remplis de champagne. Les bulles pétillent en elle et la font gémir de plaisir. Personnellement, je ne suis pas fana de champagne, mais quand il est servi dans une telle coupe, je me régale. Je lape et le champagne se partage en deux, une petite partie que ma langue récupère et le reste qui s'écoule le long du ventre de Kaline. Nous sommes à la fête tous les deux. Son clito tendu est ''victime de ma langue champagnisée'' et si j'en juge par les réactions de Kaline à chaque passage sur sa tige elle ne va pas tarder à jouir.
Je continue donc de plus belle à la lécher et soudain je la sens se raidir et haleter plus vite. Je m'arrête un bref instant et sans que je le sente venir, elle m'envoie sa jouissance en pleine figure. Ma Kaline a l'orgasme aspergeant. Je me ressaisis vite pour essayer de consommer son plaisir. Je ne fais que récupérer la fin, ce qui est déjà très bien. Elle se détend et reprend une position allongée plus confortable.
Je la rejoins, m'allonge à ses côtés et nous nous caressons tout en mélangeant nos langues. Un petit moment de tendresse pour lui permettre de reprendre ses esprits. Elle se redresse et me dit :
« A mon tour de jouer avec toi un petit peu ! Je vais m'occuper de ton cas tu vas voir ! »
Menace gentille proférée avec un petit sourire en coin. Elle me fait m’allonger, se lève et va rejoindre la petite table sur laquelle, j'avais posé deux godes dont un ceinture et un pot de lubrifiant. C'est lui qu'elle saisit, l'ouvre en prend une grosse noisette et me rejoint en s'enduisant consciencieusement les mains. A sa demande je relève mes jambes et les écarte. Elle me lubrifie l'anus en des gestes qui sont déjà une source de plaisir tout en me regardant de ses beaux yeux verts.
Elle semble satisfaite de son travail si j'en juge par son « Voilà ! Je vais pouvoir jouer avec ton petit trou… »
Je sens un de ses doigts qui me pénètre, il fait des va et vient, tourne autour du… euh... pot durant un moment, puis fait entrer un second doigt et recommence son manège. J'éprouve de plus en plus de plaisir. Kaline de son autre main entoure ma queue et la branle doucement. C'est bon ce qu'elle me fait là. Un troisième doigt rejoint les deux autres. Je commence à me sentir de mieux en mieux, moi.
Il se passe un long moment pendant lequel elle me sodomise de ses trois doigts. Ces gestes et mon excitation font que je suis de plus en plus dilaté, elle le sent bien, et rentre un quatrième doigt. Manque plus que le pouce à faire entrer, elle se dépêche de le faire. Ça y est, sa main entière est en moi. Sa main fermée en poing donne l'impression d'avoir quelque chose d'énorme dans mon ventre. Elle actionne son bras de plus en plus vite. Je gémis de plaisir. C'est super bon ce qu'elle me fait.
Sa main libre me branle, je sens que je ne vais pouvoir tenir bien longtemps, elle s'en rend compte, aussi arrête-t-elle , retire sa main, prend ma queue en bouche et la suce, la suce. Elle adore aussi faire des pipes. J'ai beau me retenir, rien y fait, j'explose dans sa jolie bouche. Elle poursuit sa sucette un moment. Kaline se couche sur moi et nous nous embrassons goulûment. Nous nous partageons mon sperme. Nous adorons ça tous les deux.
Nous restons, un instant comme ça à jouir encore de ce que nous venons de faire. Puis nous quittons le canapé pour la table, où j'avais installé des assiettes de charcuteries et autres salades que nous arrosons d'un bon rosé bien frais. Rien de tel que cela pour nous ragaillardir, reprendre des forces et retourner jouer comme deux cochons que nous sommes. Tout en buvant et mangeant nous parlons de ce que nous venons de faire. Devenus soudain plus intimes chacun de nous raconte l'anecdote ''Q'' qui nous a le plus marqué. Bien sûr, c'est humain, nous enjolivons un peu beaucoup pour rendre l'histoire encore plus croustillante. Ainsi tout doucement nous redevenons opérationnels. Pour le dessert j'avais prévu des «esquimaux». Elle m'avait dit adorer cela.
Bien sûr, je ne pus m'empêcher de caresser avec insistance sa chatte avec mon esquimau pour, paradoxalement la chauffer avec une caresse glacée. En effet, en dehors d'un léger sursaut au contact, elle remua vite son bassin pour accompagner la caresse. Nous jouons un moment comme ça jusqu'à que nous reste en main que le seul petit bâton qui maintenait notre sucette glacée. Elle éprouve le besoin de fumer une cigarette aussi nous nous revêtions sommairement d'un pagne improvisé avec des écharpes longues et larges et allons sur ma petite terrasse. Ainsi les voisins ne pourront dire que nous faisons de l'exhib'. Appuyés à la balustrade nous regardons les passants et plaisantons sur certains.
Durant qu'elle fume sa sucette à cancer ma main droite est entre ses fesses qui les caressent. Elle les remue en souriant. Comme elle déguste sa clope lentement, ma main se hasarde entre ses fesses et je l'encule avec deux de mes doigts. Elle pousse alors un « Aaaah ! » de plaisir qui fait sursauter des touristes qui passaient. Je vis au premier étage, ça facilite l'audition des passants. Mon pagne improvisé devient nettement trop petit pour ma queue toute dure. Le petit trou de Kaline est de plus en plus humide, je le sens sur mes doigts. Il est temps d'aller nous allonger je crois. Je me retourne avec précaution pour cacher ma bandaison aux voisins et nous allons vite nous jeter sur le canapé qui commençait à se languir de nous.
Nous nous allongeons et le canapé me confirme par son soupir qu'il nous attendait impatiemment. Kaline est toute chaude. Je pénètre sa chatte avec un gode et la baise ainsi un moment, elle pousse son bassin en avant pour aller encore plus dans le plaisir. Elle monte en température. Je la fais alors se retourner et se mettre à 4 pattes. Je lui demande de maintenir le gode
en elle. Je présente mon gland à son anus. Celui-ci me fait une sorte de clin d’œil pour m'inciter à le rejoindre. Son anus est tout mignon, tout petit mais cache bien son jeu car il est d'une souplesse extraordinaire. J'entre en elle. La voici prise des deux côtés.
Un « OUIIIIIIIII!!!!! J'adore, mes deux trous en maintenant ! Vas-y !! » me fait bander encore plus, si c'est possible. Nous voilà donc partis, elle se godant la chatte et moi l'enculant. La bite de plastique frotte contre ma queue à travers la membrane.
Personnellement, j'aime ce moment mais je préfère de loin quand c'est une vrai queue que je sens. Ça c'est mon côté bisexuel amoureux des bites qui parle. Kaline et moi arrêtons de temps en temps pour ne pas jouir et reprenons de plus belle. Parfois je sors complètement d'elle et entre à nouveau en poussant fort, chaque fois ça la fait crier de plaisir. Mon gode et moi baisons ainsi la belle Kaline pendant un long moment. Je lui dis que je ne vais pas tarder à jouir et commence à me retirer.
Elle hurle d'un coup :
« Nooon ! Reste dans mon cul, je veux que tu exploses en moi !!! »
Je ne me fais pas prier et crache tout mon venin dans son ventre. Ça fait venir son orgasme et comme un peu plus tôt dans la baignoire elle se déguise en fontaine et s'affale sur le canapé, en l'inondant. Faut bien qu'il participe à la fête, lui aussi, non? Nous restons ainsi allongés, ma queue toujours en elle jusqu'à ce qu'elle soit complètement débandée. Nous nous retournons alors pour être face à face et nous caresser et nous embrasser comme si nous n'avions pas encore baisé.
Enfin nous nous relevons et faisons encore honneur au reste du buffet froid, puis une bonne douche et Kaline repart chez elle non sans que nous nous soyons donnés rendez-vous pour une prochaine fois.
Cela se passa dans un sauna où nous avons pu aller encore plus loin dans le plaisir….
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En Argentine
Première étape, l'Argentine ! Partir seul en voyage n'était pas une première pour moi, mais cette fois je n'étais plus célibataire, et je laissais ma copine en France. Elle travaillait et ne pouvait pas m'accompagner tout de suite.
Le début de ce voyage fut donc un peu morose. Alors que j'avais enfin rejoint mon 1er objectif, après deux avions et plus de vingt heures de bus, je débarquais, plus seul que jamais, dans un camping un peu glauque. Coup de blues, qu'est ce que je fous seul à l'autre bout du monde, loin de ma copine ? Décidemment, le cœur n'y était pas !
J'ai passé ma première journée à tenter de tromper la solitude en visitant la ville, sans grand succès, avant de revenir au camping pour le diner. Alors que je me battais avec le peu de charbon que j'avais réussi à trouver pour faire un feu, une jeune fille est venue vers moi, une bière à la main. C'était une fille du coin, métis, indo-européenne.
Elle avait de grands yeux sombres, une magnifique peau matte et des lèvres très charnues. J'étais plutôt content qu'elle vienne vers moi. je me sentais vraiment seul et j'avais besoin de contact social. Elle parlait deux trois mots d'anglais et moi, deux trois mots d'espagnol, et nous avons commencé tant bien que mal à parler de tout et de rien. D'où nous venions, ce que nous faisions là, etc. Nous buvions ensemble, à même la bouteille, la bière qu'elle avait amenée.
Très vite, ma belle inconnue a orienté le sujet sur nos tentes respectives, qui se trouvaient être côte à côte. Ma tente est une tente de randonnée minimaliste, et elle faisait mine de se demander si elle pouvait venir vérifier comment on pouvait bien tenir la dedans ! J'avais bien compris que ce n'était pas particulièrement ma tente qui l’intéressait, mais je n'avais encore rien déballé, ni matelas, ni duvet ! Et c'est donc tout naturellement que je lui ai proposé d'aller plutôt voir comment était la sienne !
Une fois entrés, nous nous sommes immédiatement embrassés. Sa bouche charnue contre la mienne. Lentement, j'ai glissé ma main sous son t-shirt, caressent ses hanches, puis sans seins. Que ce contact doux et chaud était bon, après ces trois jours de solitude complète ! Son haut et son soutient gorge retiré, je pouvais admirer sa petite poitrine. Ses tétons étaient larges et très sombres, un régal pour les yeux ! Je les pris à pleine bouche, et laissais mes mains descendre pendant ce temps-là vers son intimité.
Elle avait retiré son pantalon, mais portait toujours sa culotte, dans laquelle je glissai mes doigts. Quelle surprise de découvrir qu'elle était intégralement glabre ! Je caressai ses lèvres, titillai son clitoris, tout en continuant à lui lécher les tétons, et l'embrasser alternativement. Finalement, n'y tenant plus, je lui ai enlevé sa culotte et je suis descendu lui dévorer son adorable minou des Andes.
Quelle douceur, quel gout incroyable ! El le se tortillait comme une folle sous mes coups de langue laissant échapper des cris qui ne laissait aucun doute aux autres occupants du camping sur ce que nous faisions. j'ai continué comme ça pendant plusieurs minutes, ne me lassant pas de ce corps et ce sexe si doux, buvant sa mouille avec autant de délectation que si c'était le nectar des dieux.
Finalement, n'y tenant plus, je finis de me déshabiller et lui enfournai ma bite dans son sexe trempé, qui n'opposa aucune résistance. Que c'était bon de ce sentir enfin son sexe brulant envelopper le mien ! Nous reprîmes nos fougueux baisers tandis que lentement, je commençai mes aller et retours lents dans sa chatte, tout en caressant ses fesses, ses hanches et ses seins. J'accélérai mes mouvements, la baisant pour de bon, ses petits seins tressautant tandis qu'elle gémissait de plaisir.
Ne pouvant plus me retenir tant mon excitation était à son paroxysme, je finis par exploser en elle. Voyant qu'elle n'avait pas encore joui, je repris lentement mes mouvements. Mais elle saisit mon sexe et d'elle-même, le fit sortir complètement, puis re-rentrer, plusieurs fois de suite, gémissant en anglais : « so big, you're so big ».
Et c'est ainsi qu'elle finit elle aussi par exploser de plaisir. Je restai encore quelques instants au fond d'elle, puis repartis dans ma tente de bien meilleur humeur ! Finalement, ce voyage commençait très bien !
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Prostitution, rêves, fantasmes et ….
Ce fantasme m’est venu petit à petit au fil du temps. Pas vraiment celui de me prostituer, non bien sûr. Mais celui de me sentir comme une marchandise, une marchandise ou un objet que l’on regarde avec envies. Une marchandise convoitée désirée, un objet de désir et de plaisirs que l’on pourrait louer, acheter ou vendre.
Cela a commencé au travail, les jours où il y avait peu de monde. Je suis vendeuse dans une parfumerie d’une grande ville du sud du pays. Nous sommes deux vendeuses, Sylvie et moi. Nous sommes plutôt complices toutes les deux, complémentaires, comme nous dit souvent notre patronne. Sylvie, et une jeune femme blonde, alors que je suis brune. Elle est aussi blonde que moi, suis brune. Nous avons toutes les deux vingt-sept ans, et nous sommes toutes les deux mariées.
Lorsque nous sommes seules, nous aimons faire des commentaires coquins sur les clients ou les clientes qui viennent de quitter le magasin. Mutuellement, chacune d’entre nous surveillons discrètement les clients de l’une et de l’autre. Nous surveillons particulièrement leurs regards, les comportements de chacun d’eux. Il est amusant aussi de voir les choix et les hésitations de certains qui préfèrent s’adresser à l’une plutôt qu’à l’autre. Pourtant, nous sommes toutes les deux aussi jolies, l’une que l’autre.
Plutôt petite et mince, mes cheveux sont noirs mais coupés très, très courts comme ceux d’un garçon, les yeux noirs, je suis toujours souriante. La peau mate, je suis très légèrement typée. Sylvie, elle, a des cheveux blonds qui lui arrivent jusqu’aux épaules, de jolis yeux verts et une peau claire. Comme je le disais, nous nous amusons des regards de nos clients et nous en jouons aussi. De savoir que celui-ci me regarde les fesses alors que j’ai le dos tourné, me fait beaucoup plus que, simplement m’amusée. J’ai très vite imaginé, fantasmé des situations toutes plus invraisemblables, et immorales les unes que les autres.
« Sylvie, laissez, Andrea finira ce paquet cadeau. Accompagnez Monsieur…. Montrez-lui nos échantillons dans la réserve. »
J’imagine très bien le sourire et la voix de notre patronne nous disant cela. Ce serait quelque chose de naturel, d’habituel mais uniquement réservé à quelque privilégies, à quelques rares et bons clients. Je viendrais prendre la place de Sylvie au comptoir et finirais de recouvrir d’un joli papier cadeau un petit flacon hors de prix. Nous échangeons toutes les deux un regard complice avant qu’elle ne disparaisse avec un son client.
« Ne soyez pas fâchée Andrea, vous savez très bien que beaucoup d’hommes préfèrent les blondes. Votre tour viendra bien assez vite. Me dirait ma patronne en me souriant.
- Je sais Madame, je ne suis nullement fâchée. »
Bien sûr, je le savais. Je ne serais ni fâchée ni jalouse sachant très bien que mon tour viendra. J’imagine à cet instant Sylvie accroupie devant le type ayant les mains dans sa chevelure blonde. D’ailleurs, ils ne tardent pas à réapparaitre. Lui semble très heureux et beaucoup plus détendu. Sylvie me sourit en me rejoignant et lissant le devant de sa robe. Lui nous quitte, après nous avoir chaleureusement remerciés.
Je regarde ce couple d’un certain âge que je finis de servir. Il vient d’offrir un magnifique vaporisateur et un très bon parfum à ce qui semble être vraisemblablement son épouse. Elle aussi veut faire plaisir à son mari, et lui parle à l’oreille. Tous deux me dévisagent. Leurs regards se posent un instant sur Sylvie avant de revenir sur moi. J’entends leurs paroles pourtant prononcées à voix basses.
« La quelle des deux te ferait plaisir ? »
La patronne s’approche d’eux en souriant
- Je peux vous aider ? »
Je n’ose imaginer les tractations échangées à voix basses entre eux. C’est complétement immorale.
« Andrea s’il vous plaît.
- Madame …
- Venez, vous allez accompagner Monsieur.
- Bien Madame…. Monsieur, si vous voulez bien me suivre.
- Sylvie finissez de servir Madame. »
Avant de refermer la porte du petit salon, je croise le regard de l’épouse complice. Elle semble ravie et heureuse du présent qu’elle vient d’offrir à son mari.
« Vous avez une préférence Monsieur ?
- Vous pouvez vous mettre entièrement nue, sur le canapé ?
- Bien Monsieur. »
Je m’imagine alors descendre la fermeture éclair de la robe, sous le regard de cet homme. Lui aussi se déshabille devant moi. Je pose la robe sur le dossier d’un fauteuil, lui pose ses vêtements sur un autre. J’évite de le regarder, de croiser son regard tout en dégrafant mon soutien-gorge. Je laisse mes escarpins et roule mes collants avec ma culotte, sur mes hanches et le long de mes jambes. Nue, j’apparais à son regard, la peau légèrement, mate une toute petite poitrine aux seins ronds, un ventre plat entièrement lisse et doux, une jolie petite fente semblable à un délicieux petit abricot doré.
« Vous pouvez, vous allongez s’il vous plaît … Andrea. C’est bien Andrea ?
- Oui Monsieur, c’est Andrea.
- Allongez-vous…. Oui sur le dos… Vous êtes très jolie Andrea. Je peux vous appeler Andrea ?…. »
J’adore ce fantasme. Je l’adore, car il me permet d’imaginer une multitude de situations toutes plus invraisemblables, différentes et plus perverses les unes que les autres. Même et surtout parce qu’il est absolument impensable et complètement immoral. C’est un fantasme, dans un fantasme, on peut tout imaginer, même et surtout le pire. Rires…
Chapitre deux.
J’ai visionné plusieurs fois, et j’ai adoré le film de Catherine Deneuve « Belle de jour ». Une jolie jeune femme qui se prostitue par ennui, et par plaisir. Bien sûr, j’ai aussi remarqué ces jeunes femmes qui font le trottoir ou celles qui attendent les clients sur le bord de certaines routes. Je regarde leur tenue, leur visage, essayant d’imaginer leur parcours, leur détresse. Je sais, je suis bien consciente qu’elles ne le font pas par plaisir. Je suis aussi consciente des risques d’agressions et de maladie qu’elles peuvent avoir, ainsi que des horreurs qu’elles doivent endurer. Je sais tout cela. Mais, un fantasme ne tient pas compte de tout cela, il ne tient pas compte de la réalité. Un fantasme est toujours très excitant à élaborer, à imaginer, même le pire des fantasmes. Pour moi, la peur peut aussi faire partie intégrante d’un fantasme, c’est aussi quelque chose de très excitant.
Mariée depuis cinq ans, nous n’avons pas d’enfant. Il se trouve que mon mari a un métier qui l’oblige à s’absenter de très longues semaines loin de moi. Je le savais en l’épousant. En semaine avec le travail, ses absences passent presque inaperçues. Les soirs sont bien sûr plus difficiles, ainsi que les jours de repos. Je fais partie d’un club des épouses dont les maris ou amis ont le même travail. Nous nous rencontrons lorsque, ils sont absents. Nous organisons entre nous des randonnées ou des déjeuners chez les unes, chez les autres, ou au restaurant pour ne pas rester seule. Mais les soirées, ainsi que les nuits, sont parfois très longues. Pour certaines de mes amies, c’est aussi très difficile. On en discute souvent.
Prendre un amant, ce n’est pas vraiment une solution. C’est très compliqué à gérer, et peut être dangereux. On s’attache, on peut finir par le préférer à son mari, non. Sortir en boite, avoir des relations sans lendemain n’est pas non plus la solution idéale. On finit forcement par être reconnue et la, aussi, cela devient très compliqué et dangereux. Ne rien faire, être sage comme une image. Le désir, et la libido peuvent s’estomper petit à petit.
Puis, toutes les images ne sont pas si sages, sourires. Utiliser des jouets, avoir recours au petit canard… . C’est très agréable, je le conçois. Mais j’ai peur que cette solution entraine une habitude préférentielle. Il resterait les rencontres sur Internet, mais là aussi, c’est frustrant et peut-être très dangereux, les récentes actualités en témoignent.
Alors, en secret chez moi j’élabore mon fantasme. Je l’imagine, je le vis. Je m’habille en prostituée. Au début, avec les vêtements de ma garde-robe qui me semblent être les plus adaptés. Regardant le quel pouvant aller avec quel autre. Très vite, j’ai acheté sur Internet une tenue que je trouve plus appropriée à ce genre d’activités. Je prends aussi une perruque noire, mi-longue, qui me change le visage d’une façon vraiment étonnante. Une paire de lunette neutre en accentue encore plus l’effet. Je me regarde dans le miroir, je prends des poses. Je me trouve très sexy. Je ressemble aux jolies prostituées que je vois sur le net.
L’idée de le faire réellement, m’a très vite traversé l’esprit. Mais, je n’ose pas aller dans une rue déserte, la nuit, habillée en pute, ou au bord d’une route. J’y pense. Petit à petit, c’est devenu une obsession. Juste me montrer cinq dix minutes, que des hommes des inconnus me voient dans cette tenue me suffirait. Seul le danger me retient, pour le moment. Je me trouve mille raisons de le faire et autant de ne pas y aller. Si un homme m’aborde, je ne sais pas ce que je dois lui dire, lui répondre. En vérité, je ne sais pas ce que je veux, le faire ou pas ? Jusqu’où je veux aller et surtout ce que je suis capable de faire.
Ma décision a était très longuement réfléchie. Oui, je veux le faire, vivre cette expérience, au moins une fois, une seule et unique fois. Je veux aller jusqu’au bout si l’occasion se présente en la personne d’un homme correct et bien. Je choisis le jour, l’heure, l’endroit. Cela doit se passer obligatoirement dans la nuit d’un dimanche à lundi. Les lundis, je ne travaille pas, le magasin est fermé. Mais aussi le plus loin possible de mon lieu de résidence, à plus d’une trentaine de kilomètre de chez moi. Une aire d’autoroute, tard dans la nuit, loin de chez moi me parait être l’endroit et l’heure idéaux. J’achète des préservatifs, je dois être prête à toute éventualité. La décision prise, je compte les jours avec une certaine fébrilité.
Ce dimanche précisément, je dois sortir avec des amies du club. Nous devons déjeuner à plusieurs dans restaurant du bord de mer, passer une partie de l’après-midi ensemble. Nerveuse et plutôt anxieuse, je regarde ma montre, je trouve le temps inhabituellement long. Je ne peux pas les laisser, de toute façon, il ne sert à rien de les abandonner si je dois ensuite attendre la nuit pour me préparer. Chaque minute me parait interminables. Plus l’heure avance, plus mon angoisse augmente, j’ai la frousse.
Chapitre trois.
Je me regarde dans le miroir. Je me trouve superbe, prête à vivre mon fantasme. Je me suis préparée et parfumée comme pour un premier rendez-vous. Pour essayer de me détendre, J’ai pris un long bain parfumé. J’imagine mille scénarios pour cette nuit. Je ne suis plus très sûr de moi. Du moins, plus aussi sûr de vouloir aller jusqu’au bout. Me montrer, oui, je veux le faire, plus … ? Je ne sais plus, je ne sais pas. Je porte une paire de collants en voile noir très fin, sous un petit short en skaï rose qui enveloppe mes fesses. La paire de botte noire a talon que vient de m’offrir mon mari. Pour le haut, un petit soutien-gorge en voile et dentelles transparentes noires, sous un petit blouson en skaï noir que je me suis offerte sur Internet avec le short. Je laisse et laisserais le blouson ouvert.
J’ai essayé avec, et sans le soutien-gorge. Finalement, apercevoir les dentelles du soutien-gorge est un petit plus érotique, enfin, je crois. Il m’est impossible de sortir de la résidence dans cette tenue, même après-minuit et demi. Le risque de croiser un voisin ou une voisine n’est pas complètement nul. J’enlève ma perruque ainsi que le blouson que je mets dans un sac. Je mets un chemisier ainsi qu’une jupe assez ample par-dessus mon short. Je suis ainsi, beaucoup plus présentable aux yeux de gens honnêtes. Mouchoirs en papiers, préservatifs, je ne dois rien oublier. Je deviens de plus en plus fébrile.
Je ne croise personne en quittant la résidence. La nuit est claire et silencieuse. Je prends ma voiture et me dirige vers l’entrée de l’autoroute qui se trouve huit à dix minutes de chez moi. Les rues de la ville sont vides et silencieuses. L’anxiété qui m’a quittée chez moi commence de nouveau à me reprendre. Il y a relativement peu de circulation sur l’autoroute. Le panneau indiquant l’aire de repos ou j’envisage de me remettre en tenue m’apparait au loin. J’actionne mes clignotants et ralentis pour m’engager sur la bretelle de sortie. Quelques camions, tous feux éteints sont stationnés sur les emplacements qui leur sont réservés. Trois ou quatre voitures seulement, les chauffeurs sont certainement venus pour se soulager ou se reposer. Je gare ma voiture le plus loin possible des autres, à l’abri du regard des camions. J’ai un peu peur, je ne suis pas rassurée. Je regarde autour de moi. Je sors la perruque et essaie de l’ajuster correctement en me regardant dans le rétroviseur. Je déboutonne le chemisier et l’enlève, Je mets le blouson en vitesse.
Enfin, je sors de la voiture pour enlever plus facilement la jupe. Je la range avec le chemisier dans le sac, ne sachant pas si je dois prendre, quelqu’un avec moi. Je reste assise un très long moment, Je réfléchis, essaie de reprendre confiance en moi. Je ne suis plus si rassurée que cela. Je m’encourage mentalement. Je pense à toutes ces filles, ces femmes qui ont dû elles aussi le faire pour la toute première fois par obligation. J’éprouve à mon égard de la honte vis-à-vis d’elles. Je ne recherche que le plaisir, que l’adrénaline dû au stress et à la peur de vivre une expérience dangereuse. Je regarde l’heure. Il est déjà presque une heure du matin. Je remets ma voiture en route et reprends l’autoroute. J’ai chaud. J’ai peur. Je suis décidée. Je suis excitée de ma décision.
Je viens de dépasser le panneau indiquant la prochaine station-service. Il ne me reste plus que quelques kilomètres avant d’être arrivée. J’ai repéré l’endroit quelques jours auparavant. Il y a beaucoup plus de passage sur une aire ayant une station-service que sans. Je m’engage sur la bretelle de sortie. Quelques voitures, deux ou trois sont stationnées près des pompes de carburant. Derrière la station, une aire de repos est aménagée pour les poids-lourds, une autre est réservée pour les voitures particulières. Il y a beaucoup plus de voitures par rapport à la première aire de repos. Les automobilistes qui désirent reprendre la route directement après avoir fait le plein, doivent emprunter une voie plus directe, parallèle à celle où sont stationnées les voitures. Je gare ma voiture assez loin des autres.
La voie qu’empruntent ceux qui quittent la station-service passe juste devant moi là, à quelques mètres, trois ou quatre. Je reste assise un long moment à regarder les voitures qui passent. En grande majorité, je constate que les conducteurs sont seuls. Je n’ose pas sortir. Il me faut du courage. Je laisse passer dix, quinze, puis vingt voitures. Je regarde l’heure. Je dois le faire ou rentrer. Je ne peux pas passer la nuit assise ici à compter les voitures.
J’ouvre la portière, sors et viens m’appuyer sur le capot de devant. Je me sens devenir rouge de confusions. J’ai honte. La fermeture éclair du blouson n’est pas descendue. Je n’ose pas. J’ai si honte. Les sensations érotiques sont mitigées et commencent à peine pour l’instant. Les voitures passent à intervalles plus ou moins réguliers. Lorsqu’un conducteur seul m’aperçoit, il ralentit. Il doit se dire que suis une autostoppeuse, avant de comprendre que je ne suis qu’une pute. Je n’ose pas croiser leur regard au début. Lorsqu’il y a un couple, ou une femme seule, je suis encore plus gênée, je baisse alors les yeux. Une trentaine de voiture ou plus passe. Aucune ne s’arrête, certaines ralentissent plus que d’autres. Je mords mes lèvres. Je descends et ouvre entièrement la fermeture éclair du blouson. Je détourne le regard, n’ose pas regarder les conducteurs en face. Je regarde ma montre. Je me donne encore dix minutes, non-quinze puis, je rentre. L’expérience me plaît assez, le stress et l’adrénaline sont au rendez-vous. Mais, je ne dois pas prendre plus de risques.
Une grosse voiture noire ralentit. Le type me regarde. Nos regards se croisent l’espace d’une seconde. Je me sens rougir. Il continue sa route sans accélérer comme les autres. Je remarque qu’il ne prend pas la direction de l’autoroute, mais tourne vers les aires de stationnement. Je suis la voiture du regard. Mon cœur se met à battre plus fort. Il ne tourne pas dans mon allée, mais dans celle plus haute. Il remonte vers la station avant de revenir dans la mienne. J’ai peur. Je suis morte de trouille. Une boule d’angoisse me tord l’estomac. Il vient à petite vitesse et stoppe juste derrière ma voiture.
Je vais m’évanouir, j’en suis sûr. Je regarde, sa vitre est baissée, il me dit quelque chose que je ne comprends pas. Mon stress est au maximum. Je suis paralysée par la peur. J’avance le long de ma voiture en tenant les pans de mon blouson.
« Vous prenez combien ?
- Combien je prends ? »
Je ne comprends pas, je suis perdue. Je ne sais pas quoi lui répondre. Je suis trop stressée. Je dois dire quelque chose, donner un chiffre.
« Oui, combien vous prenez ?
- Cent francs, je veux dire cent euros. »
Je bafouille, Je ne sais pas combien demander, quel sont les tarifs. Le type me regarde de bas en haut. Il me déshabille du regard. Je me trouve conne. Je ferme les pans du blouson. Je suis si gênée, je voudrais mourir, disparaitre là maintenant.
« Tu fais quoi ? »
Voyant qu’il a devant lui une prostituée, il la tutoie. Sa question me déconcerte, lui répondre quoi ? Je ne sais pas ce qu’il faut répondre. Personne ne m’a dit, ne m’a appris.
« Tout, je fais ce que vous voulez… Tout ce que vous voulez. »
Je vais mourir de honte, c’est une certitude.
« Ici ? »
Je ne sais absolument pas quoi répondre, comment me comporter.
« Oui. »
Je crois que je suis au bord des larmes. Je dois lui dire que ce n’est qu’un jeu, qu’un fantasme. Il me regarde un moment avant de dire.
« Tu ne veux pas que l’on aille plus loin ? On pourrait sortir de l’autoroute et trouver un endroit beaucoup plus discret ? »
Sa demande a l’avantage de faire reculer l’échéance de plusieurs minutes. Et me laisse encore le choix et l’occasion de me sauver.
« Oui, je veux bien.
- Je te suis où tu me suis ? Tu connais un endroit ?
- je ne sais pas, je ne connais pas d’endroit.
- on trouvera, je passe devant, je t’attends. »
Il me regarde monter dans ma voiture et avance un peu la sienne une fois que j’ai démarré. Je suis perdue. Je tremble.
Chapitre quatre.
Je tremble vraiment. Je ne vais pas pouvoir conduire. J’ai du mal à fermer ma ceinture. Je dois me ressaisir. J’essaie de respirer calmement. Je sors du parking, il m’attend juste là. Je le suis. Nous reprenons l’autoroute. Il ne roule pas trop vite. Je sais qu’il y a une sortie à quelques kilomètres, celle que je dois prendre et faire demi-tour pour rentrer chez moi. Je regarde le numéro de sa plaque d’immatriculation. Il n’est pas d’ici, de la région. Je ne sais pas à qu’elle région correspond son numéro d’immatriculation. Il m’a semblé avoir la cinquantaine. Il a la peau du visage assez pâle, blanche. Habillé d’une veste sombre sur un pull gris, il me fait un peu penser à un ecclésiastique. Même si je n’ai pas remarqué de croix sur sa veste. Je n’ai pas pensé à regarder s’il porte ou pas d’alliance. Le ton de sa voix était plutôt rassurant. Un cadre d’entreprise ou un voyageur de commerce est mon sentiment.
Il met ses clignotants, tout va beaucoup trop vite. Au péage, je remarque qu’il me regarde dans son rétroviseur. Nous continuons jusqu'à l’intersection d’une nationale. La nuit me semble beaucoup plus intense que sur l’autoroute. Des nuages passent certainement devant la lune, ou les arbres. Il semble hésiter un moment sur la direction à prendre à l’intersection. Il prend celle de droite. Je ne sais pas ou mène cette route. Je n’ai pas retenu le nom sur les panneaux. Nous roulons trois ou quatre kilomètres. Je ne sais pas exactement. Peut-être plus avant qu’il ne mette son clignotant et s’engage sur une aire de stationnement aménagée. J’ai chaud. J’ai du mal à respirer, même si je me sens moins stressée que sur le parking de l’autoroute. Comment faire ? Aller jusqu’au bout ? Le faire vraiment, j’ai encore le choix. Je peux encore me sauver, rentrer chez moi. Mais je sais, je comprends que c’est maintenant que je dois prendre ma décision. Après, il sera trop tard, je devrais assumer mon choix.
J’ai cru qu’il s’arrêtait. Qu’il voulait le faire ici, sur ce parking. Jusqu’ici, aucune voiture, ne nous a croisés. Il continue à faible allure et s’engage sur une route minuscule qui débouche au bout de l’aire de stationnement sur la droite. Je le suis, prenant ainsi la décision de vraiment le faire. Je sais que maintenant, je ne peux plus reculer. Je respire profondément. Je ne regrette pas la décision que je viens de prendre, du moins pas encore. Quelques centaines de mètres plus loin, la route passe sous le pont d’une ligne de chemin de fer. La route est si étroite que les croisements doivent être difficiles. Il n’y a aucune maison, l’endroit est vraiment très isolé. Un doute, une pensée traverse mon esprit. Non, il ne va pas. Je ne dois pas penser à ça. Il arrête sa voiture sur la gauche, contre des arbres. De nouveau, la trouille, la peur revient. J’essaie de chasser de refouler les très mauvaises pensés qui me sont venues. Je stoppe ma voiture juste derrière la sienne. J’éteins le moteur et les lumières.
Les quelques secondes dans la pénombre où il ne se passe rien me parurent interminables. Dois-je le rejoindre dans sa voiture ou attendre qu’il vienne dans la mienne ? Je me mets à trembler, j’ai chaud. Je regarde sa voiture. Nous sortons ensemble de nos voitures. J’ai réellement la frousse. Il vient vers moi. Je remarque qu’il a enlevé sa veste. Mes yeux s’habituent à la pénombre. La lune est revenue. Il tient quelque chose dans les mains.
« C’est bien cent euros que tu veux ?
- Oui, cent euros. »
Je suis morte de honte. Il plie les billets qu’il tient dans sa main et me les tend. Je prends les billets et les mets dans la poche zippée supérieur de mon blouson. Il est près de moi. Je n’ose pas le regarder dans les yeux.
« Enlève ton blouson. »
J’enlève le blouson. Il m’aide un peu, le prend et le met sur le toit de ma voiture. Il me pousse doucement contre la portière de ma voiture. Je me laisse faire. Il vient contre moi, son corps contre le mien, son visage dans mon cou.
« Tu sens bon. »
Je ne réponds pas, ne dis rien. Ses mains courent sur mon corps. Les bras, les hanches, la taille, mes seins sont écrasés. Il respire, s’enivre de mon odeur, de mon parfum. Sa bouche court dans mon cou, sur mes épaules. Mes seins sont de nouveau pétris malaxés sans ménagement. Je le tiens pas les épaules. Il cherche mes lèvres ma bouche.
« Enlève ton soutien-gorge. »
Il se relève pour que je puisse le dégrafer. Je l’enlève et le pose sur mon blouson. Il se rapproche de moi et déboutonne mon short. Il se recolle contre moi. Il cherche de nouveau ma bouche. Il pétrit ma poitrine d’une main avant d’essayer de la glisser dans mon short. Il en descend la fermeture éclair. Il essaie de descendre le short en le poussant vers le bas. Il me touche à travers le collant essayant de me pénétrer.
« Suce-moi, fait moi bander. »
Il se relève, déboutonne son pantalon et descend la fermeture éclair. Je m’accroupis devant lui. Son pantalon tombe sur ses chevilles. Il porte un boxer noir. Il sort son sexe qui est déjà en petite érection. Je le tiens d’abord par les hanches puis, le prends dans la main. Il est chaud, doux. J’avance le visage, ouvre la bouche, en le tenant d’une main. Ses mains sont sur ma tête. Il est long. Je le sens durcir dans ma main, dans ma bouche. Je m’applique le mieux possible, aspirant l’enveloppant de mes lèvres, allant le plus loin possible. Combien de temps cela dure ? Je ne sais pas, ne sais plus.
« C’est bon, viens lève-toi. Enlève ton short. »
Je me relève, dos contre la voiture. Il me regarde enlever mon short. Je lui donne un préservatif que j’avais dans la poche de mon vêtement, lui demande de le mettre. Pendant qu’il le fait, je roule et baisse mes collants jusque sur mes bottes. Je suis prête. Je ne me reconnais pas. Ce n’est pas moi, c’est impossible. Il me pousse contre la voiture et se colle contre moi. Je le tiens par les épaules, me laisse faire. Il essaie de me pénétrer debout de face contre la voiture. Il y arrive un peu, mais la position n’est pas idéale. Je me rends compte que j’aurais dû mettre des bas et une minijupe, plutôt que des collants et un short.
« La prochaine fois », pensais-je.
« Retourne-toi, penche-toi sur le capot. »
Je m’exécute sans protester. Les mains posées sur le capot. Il a payé pour m’avoir, pour profiter pleinement de mon corps. Je me penche. Il pose une main sur mes hanches, de l’autre, il me touche, ses doigts me fouillent le ventre sans ménagement. Je ferme les yeux en sentant qu’il se présente. Je tourne la tête, je veux le voir. Cela va très vite, il vient, s’enfonce dans mon ventre. Je retiens ma respiration. Le stress, la peur, l’excitation, la tension, tout depuis deux heures est si intense que je suis sur le point d’avoir un orgasme presque immédiatement. Je dois faire un effort pour le retenir. Il commence à bouger, au troisième ou quatrième coup de reins, je ne peux me retenir, je jouis très vite, en silence en fermant les yeux et en serrant les dents, les points.
Un orgasme très rapide qui ne me soulage aucunement. Il continue de me faire l’amour, serre ma poitrine à m’en faire mal. Une de ses mains vient sous ma gorge et me soulève, la tête. Je me sens si fragile contre lui. Il serre avec force mes hanches mes seins comme pour me faire mal. Il respire très fort, je gémis de bonheurs de douleurs de plaisirs mélangés. Puis, il se raidit et jouit à son tour dans mon ventre, de le sentir venir provoque presque immédiatement un nouvel orgasme plus profond, plus intense que j’essaie de lui cacher. Je me mets à trembler. Il reste quelques secondes sans bouger. Puis il se relève.
« Dommage que je ne puisse pas rester, ou t’emmener ailleurs. J’aimerais m’occuper un peu plus de toi. Tu dois aimer ça toi. »
Je me relève, sans lui répondre. Je prends des mouchoirs en papier dans la poche de mon blouson. Je lui en donne un pour qu’il s’essuie. Il se rhabille en vitesse. Je m’essuie et me rhabille en lui tournant le dos. Je remonte mes collants remet mon soutien-gorge. Il semble hésiter un moment.
« Pourquoi tu fais la pute ? »
Je ne réponds pas, je n’ai pas envie de lui répondre.
« Tu as un numéro, je peux te revoir ? Je passe souvent dans la région.
- Je suis désolée, je ne peux pas.
- Je comprends, salut. »
Il remonte dans sa voiture et redémarre sans un mot de plus. Je reste seule, presque nue dans la nuit silencieuse. Je remets ma jupe et mon chemisier. J’enlevé ma perruque, range short, perruque et blouson dans le sac. Je m’assois devant le volant et reste un très long moment à réfléchir. Je suis plus détendue, le stress et la peur ont disparu. Je me sens bien, mais j’ai envie de rentrer chez moi, de prendre une douche de me rincer la bouche. Oui, je ne suis pas trop fière de moi. Le tout a dû durer huit à dix minutes, à peine. Des jours à y penser, à me préparer. Puis des heures de stress, de doute, de peur pour seulement six, huit petites minutes de délire, ou d’actions. Je ne regrette rien. Le plus agréable, a été sans conteste avant ses huit minutes. Je touche ma poitrine, elle est toujours sensible. Je suis consciente d’avoir pris un très, très gros risque.
De retour chez moi vers quatre heures, je prends une longue et bonne douche. Je me couche et ne me réveille qu'à dix heures. En retournant dans la salle de bain, et en voyant mes affaires sur le sol, je me rappelle des frasques de ma nuit, je les ai oubliées en dormant. Je reprends une autre longue douche, me regarde longuement dans le miroir. Les seins, les hanches n’ont aucune trace. Je suis parfaite, comme chaque jour, chaque matin.
Cette nuit, cette aventure n’a jamais existé. Il ne sait jamais rien passé. J’ai jeté là-bas le reste des préservatifs. Deux mois plus tard ou plus avec mon mari, à la table d’un café en bord de mer. Je reporte pour la première fois le blouson en question sur un jean. Au moment de payer, je dis à mon mari de ne rien en faire, que j’ai, je crois de l’argent sur moi. Je viens de me rappeler que je ne l’ai même pas touché. Je regarde dans ma poche. Il y a bien deux billets. Mais deux billets de cinq euros. Dix euros, il m’a bien baisé. Je me souviens que je n’ai pas vérifié les billets. Dix euros, cela ne paye même pas l’essence et les péages. Je ne lui en veux pas. Je garde secret au fond de moi de beaux souvenirs. Sourires.
Alors, s’il y a des lecteurs qui se reconnaissent dans ce texte !! Rires, c’est très peu probable, mais qui sait ? Après-tous !
Fantasme, réalité ? Où s’arrête le fantasme, où commence la réalité ? De toute façon, cela n’a aucune importance. Ni pour vous, ni pour moi. Ce qui est important, c’est que vous ayez pris autant de plaisir à me lire, que j’en ai pris à vous l’écrire. Le reste, cela me regarde. Rires.
À bientôt.
Sandrine
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Aimée
Je passerais totalement inaperçue si ce n'était une poitrine affichant un excellent 95E et une chute de reins assez spectaculaire, au dessous d'une taille plutôt fine. Je ne puis rencontrer d'hommes dont le regard ne se fixe sur l'un ou l'autre de mes attributs. Les yeux de ces pauvres hères sont comme aimantés à ces endroits et incapables d'entrer en contact avec les miens. C'en est parfois gênant...
Mais surtout, j'ai gardé d'un long séjour professionnel chez les sourds-muets, un talent particulier, celui de lire avec précision sur les lèvres de mes interlocuteurs sans n'avoir aucun besoin d'entendre leur voix. Je m'y exerce quotidiennement et en ai fit mon gagne pain. Les agences de détectives privés de la ville font très souvent appel à moi pour des missions aussi amusantes que rémunératrices.
Ce matin là, à peine réveillée, je consomme, comme à l'habitude, mon petit déjeuner au café en bas de chez moi. La salle est vide, hormis deux jeunes hommes apparemment intrigués par ma plastique et en grande conversation. A la fin du premier croissant, je commence à m'intéresser à eux. Les lèvres du plus athlétique des deux sont fiévreuses :
« Tu as vu ce cul et ces miches ! Dénudées ça doit être géant. Oh putain, j'en bande déjà! Je la vois me faire une cravate de notaire avec ses gigantesques loches. »
- Et moi enculer ses superbes fesses » dit l'autre à l'allure maigrichonne et intello.
Et la conversation de devenir de plus en plus obscène, alors que les yeux semblent leur sortir de la tête.
Je me sens chargée d'une mission pacificatrice de leurs sens et, mon café bu, je m'approche de leur table et leur lance :
« Je possède à mon domicile de fort belles estampes japonaises, seriez-vous intéressés de les voir ? »
Ils jaillissent littéralement de leur chaise en bafouillant et m'encadrent alors que nous nous dirigeons vers la sortie. Dés que nous arrivons dans la rue, je les attrape par la taille, frémissants. Quelque pas plus loin, alors que nous franchissons le hall de mon immeuble, ils sont collés à moi et leurs mains effleurent discrètement mes seins et mes fesses. Dans l’ascenseur, la gestuelle devient plus précise et plus envahissante.
La porte de mon logis à peine passée, me voici dénudée avec une telle précipitation que les coutures de ma robe craquent et que ma culotte se déchire. Je reste là, debout et complètement nue, livrée à ces mains indécentes qui violent mes orifices avec une fébrilité incroyable. L'un pénètre ma bouche de trois doigts en malaxant violemment mes lourds seins délivrés de leur gaine. L'autre engage ses doigts sans précaution dans ma vulve et mon cul en un douloureux mouvement de va et vient. Je me sens maltraitée et violée et pourtant j'exulte. Lorsque mon ventre se contracte pour le premier spasme d'une longue série, je les sens tous deux qui éjaculent dans leurs vêtements en poussant de petits cris aigus. Bien, voilà, on va pouvoir se calmer et s'aimer vraiment maintenant! A moins qu'ils ne s'enfuient honteux?
Certes non! Les voilà tout penauds de s'être ainsi souillés, figés sur place, les yeux toujours rivés sur les protubérances de mon anatomie. Je les prends par le bras pour les amener dans ma chambre ou je commence à les déshabiller. Je me sens à la fois indécente et émue de ma nudité devant les deux éphèbes. Lorsque je baisse le pantalon de l’athlète, ses fesses musclées et son long sexe gluant émerge du vêtement. J'en essuie soigneusement le foutre avec une telle douceur que celui-ci commence à se raidir.
Son maigre ami, dont j'ai débouclé la ceinture, dévoile lui même son anatomie et se rend présentable. En quelques minutes, le contraste entre leurs deux corps sveltes totalement dénudés et mes courbes généreuses tout aussi exhibées devient d'un érotisme rare. Je suis rapidement à nouveau envahie de désir.
Alors qu'ils me font face, je les enserre dans mes bras au niveau de la taille et laisse mes mains glisser entre leurs fesses. J'entre simultanément un doigt dans leurs deux culs offerts et les sens se tortiller de plaisir. Leurs deux sexes durcissent contre mes hanches et leurs poitrines compriment mes seins. L'excitation monte. Leurs mains se joignent sur mon bas ventre épilé et mes fesses. Leurs doigts agiles essaient de pénétrer mon sexe et mon cul. Leurs lèvres flirtent avec les coins de ma bouche. Nous chutons lourdement ensemble sur le lit.
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, me voilà installée à quatre pattes, la tête enfoncée dans un oreiller et les fesses en l'air. Mes amants se succèdent dans ma vulve en levrette puis dans mon cul à demi lubrifié de cyprine. Mon excitation est à son comble et je pousse de longs hululements. Le maigre intellectuel se glisse entre mes jambes et soulève mon buste alors que mon bassin s'abaisse vers ses hanches.
Sa langue envahit ma bouche et son sexe glisse dans mon vagin humide jusqu'à ce que ses couilles ne s'écrasent sur mon aine. Son athlétique ami, posté dans mon dos, enfonce lentement son long vit en mon cul. Je me sens envahie, transpercée. Lorsqu'ils bougent tous deux en rythme, j'exulte pendant de longues minutes jusqu'à ce qu'ils se vident dans mes orifices. Lorsqu'ils sortent de mon corps et se relèvent, je reste ainsi, grotesque, le cul offert, puis je m'effondre et me retourne.
Mes amants commencent alors à étriller mon anatomie. Mes seins sont pétris, bousculés, ma bouche envahie de leurs organes, mes fesses écartelées, mes grandes lèvres étirées pour montrer leur contenu, mon clitoris titillé. Les orgasmes se succèdent et mon corps indécent se tord, écartelé. Le désir ne me quitte pas et je leur montre de fines cordelettes que je garde à mon chevet. Ils lient mes mains et mes pieds aux montants du lit et les écartent à l’extrême.
Tandis que le maigrichon enfonce son sexe dans ma bouche en malaxant violemment mes seins durcis, son ami entre son index dans mon cul et son pouce dans ma vulve. Il pince fermement mon périnée et fait rouler ses deux doigts sur mon muscle. Je hurle de douleur et de plaisir. Dans le feu de l'action les deux enfants éjaculent sur mon visage et mon ventre en m'insultant. J'entends dans une demi-inconscience les mots « pute » et « salope » affublés de superlatifs. Mais je suis toute à mon plaisir.
Ils s’écartent et se rhabillent en silence de leurs vêtements souillés et quittent mon domicile en me laissant ainsi, sale et ligotée sur le lit. J'ai mis de longues heures à me libérer.
Je les ai revus par la suite, notamment dans mon bar préféré occupés à raconter leurs exploits. Ils n'ont plus jamais accepté de rejoindre l'intimité de ma chambre. Pour avoir un peu de plaisir, je dois désormais venir au café sans aucun sous-vêtement, les laisser à leur guise glisser leurs mains dans ma vêture. Parfois ils dévoilent mes seins, mon cul ou mon sexe aux autres consommateurs et me masturbent ainsi en public. Je retiens autant que je peux mes manifestations sonores de plaisir et me tords sous leurs perverses caresses. Ils invitent d'autres mains à violer mes orifices. Puis je jouis et je pleure ma dignité perdue.
J'ai gardé de cette expérience une envie fréquente de laisser envahir tous mes orifices par des doigts et des sexes J'ai souvent mendié ces faveurs auprès d'amants minables incapables de me donner quelque plaisir. J'ai aussi découvert que les filles valent bien les garçons pour me délivrer ainsi quelque ivresse. Dés que je peux, je renonce aux sous vêtements pour me sentir excitée et prête au plaisir. Il m'arrive parfois de sentir mon sexe devenir chaud et humide alors que je me promène ou que je suis tranquillement assise dans un véhicule, sur un banc ou une chaise de bistrot...
En tout cas, dès que je lis sur les lèvres de quiconque un qualificatif qui s'adresse à mes formes, aussi vulgaire soit-il, je l'aborde toute séduction dehors, et plus si affinités...
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Massage japonais
Quand le stress du boulot est trop intense, j’ai pris l’habitude d’aller me faire masser dans un établissement situé dans le quartier de l’Opéra une semaine sur deux. L’avantage de cette localisation et le confort des installations modernes me l’ont fait choisir plus qu’un autre plus proche de mon job ou de mon domicile.
Dès l’entrée, on est accueilli dans un hall meublé de profonds fauteuils disséminés au milieu de grandes plantes vertes, et de bambous en pots. L’hôtesse est assise derrière un comptoir d’où elle peut surveiller sur des mini écrans de télévision ce qui se passe dans les salons de massage, afin de savoir qui va être disponible pour les clients suivants qui n’ont pas de masseuse ou de masseur attitrés.
Au début, c’était mon cas puis avec l’habitude, c’est Sylvie que je demandais en prenant mon rendez vous. Pratiquement à chaque fois, elle était disponible à l’horaire demandé. Si elle ne l’était pas, je décalais mon heure de façon à ce que ce soit elle qui me masse.
La dernière fois, il y a eu un imprévu qui a empêché Sylvie d’honorer le planning et j’ai du choisir Fleur, une autre masseuse qui se trouvait disponible. Je ne l’avais jamais vue auparavant et j’ai été surpris de découvrir une asiatique, en fait une japonaise. Elle n’avait pas la silhouette habituelle de ses compatriotes, grande et mince, les cheveux courts teintés de reflets roux, elle portait sa blouse de travail très ajustée sur son corps. On distinguait une paire de seins menus retenus par son soutien gorge. La ceinture très serrée à la taille en faisait ressortir sa minceur et les hanches qui s’élargissaient au dessous.
En nous dirigeant vers le salon, Fleur m’expliqua en anglais que son prénom en japonais signifiait «Fleur de lotus» et qu’elle n’était là que depuis quelques semaines. Elle venait des Etats-unis pour apprendre le français tout en travaillant. Elle m’offrit de me faire découvrir les massages japonais traditionnels, du moins, ce que permettaient les installations françaises. J’en avais entendu parler mais je ne savais pas exactement ce que cela recouvrait.
Une fois déshabillé dans le salon, elle-même fit glisser mon boxer et le remplaça par une serviette en tissu de coton nouée comme un pagne autour de ma taille. Nous nous sommes dirigés vers le fond de l’établissement et entrés dans un ensemble de petites pièces au sol en marbre gris, les murs totalement recouverts de carrelages avec de nombreux miroirs. Dans l’une il y avait la table de massages classique, dans une autre il y avait un grand bassin rond d’eau bleue et diverses installations de jets et accessoires.
Avec un jet qu’elle maniait, elle me donna d’abord à une douche puissante, où le chaud et le froid alternaient. Fleur enduisit ensuite mon corps de mousse odorante et elle le laissa s’imprégner de longues minutes avant de me rincer. Je ne sais pas quels produits se trouvaient dans ce gel car le flacon ne portait aucune étiquette mais je sentais mes muscles décontractés et j’avais l’impression d’être un peu euphorique.
Mettant en route les remous dans le bassin elle m’invita à y entrer pour achever de me décontracter dit-elle. Des buses disposées à diverses hauteurs permettaient des massages à différents endroits. Personnellement je choisis de me laisser masser entre les épaules car c’est là que je ressens la fatigue. J’étais bien dans ces remous qui me berçaient en même temps qu’une musique orientale était diffusée par des hauts parleurs.
J’avais fermé les yeux pour savourer ces instants quand soudain, j’ai senti deux mains commencer à masser le haut de mes épaules et le bas de la nuque. Ouvrant les yeux, j’eu la surprise de voir dans un des miroirs Fleur qui était désormais sans sa blouse. Elle ne portait plus qu’un soutien gorge et un string assorti en tissu fleuri !
C’était effectivement un joli brin de femme et je ne pus m’empêcher de la désirer. Immédiatement ma bite se redressa sous le pagne mouillé. Fleur ne s’était pas rendu compte de l’état dans lequel sa vision m’avait mis car elle m’invita à sortir du jacuzzi et à m’installer sur la table de massage. C’est en me couvrant d’une grande serviette pour me sécher qu’elle vit ma bite dressée.
Avec un petit sourire elle défit mon pagne et elle goba ma queue et, malgré sa taille respectable et l’étroitesse de sa bouche, l’introduisit dans sa bouche d’un seul trait. Elle n’acheva pas sa fellation. En disant «ça suffit!», elle me fit descendre pour m’installer sur un grand matelas gonflable. Elle y déversa en grande quantité une sorte de gel parfumé translucide et elle enduisit mon corps d’huile parfumée.
Otant prestement son maillot de bains, elle vint se coucher sur moi pour me masser de tout son corps. Je lui posai la question des caméras reliées à l’accueil. Elle répondit de ne pas m’inquiéter, celles de cette partie de l’établissement étaient en panne depuis quelques jours.
Elle avait effectivement des seins menus avec des bourgeons très saillants de la taille d’une olive. C’était très érotique. Je n’en n’avais jamais vu d’aussi gros. Son pubis était orné d’une belle toison noire et drue taillée en triangle dont la pointe basse se terminait sur le capuchon du clitoris. Fleur me massait de tout son corps ce qui n’arrangeait pas mon érection et l’envie que j’avais de la prendre.
Elle avait placé ma queue entre ses cuisses à hauteur de sa chatte. Je me trouvais comme dans une gaine chaude et humide. Elle me dit à l’oreille :
« C’est interdit ce que je fais. Normalement je dois conserver mon maillot de bains mais là, quand j’ai vu ta belle bite, j’en ai eu envie immédiatement. En plus je n’ai pas baisé depuis que je suis arrivée en France ! »
Ce n’était pas prévu non plus à mon programme, d’autant que ma copine devait revenir de voyage le lendemain.
En se redressant Fleur est venue se placer en me tournant le dos de manière à ce que ma queue frotte le long de son vagin sans y pénétrer. En se tenant à mes jambes au dessus des genoux elle maintenait son équilibre. J’avais devant moi le spectacle de son bassin qui montait et descendait le long de mon bâton d’amour, sa taille étroite et son dos à la peau légèrement ambrée.
Quand ses fesses arrivaient sur mon bas ventre, je voyais sa raie s’ouvrir et m’offrir la vision de son anus plissé. C’était trop tentant et je ne résistai pas à tenter d’y glisser un doigt. Dans un souffle en anglais elle me dit :
« Non pas là ! «
Je n’insistai pas et je me concentrai sur les sensations. D’une main, elle a pris ma bite pour la masturber jusqu’à ce que je crache trois jets de sperme puissants alors qu’elle jouissait aussi. Elle acheva son massage corps à corps en me mettant à plat ventre pour venir masser le haut de mon dos avec sa poitrine.
Après une dernière douche, elle me sécha entièrement pour me permettre de me rhabiller. Je la remerciai de son bon massage et je pris congé. Je suis passé à l’accueil pour prendre mon prochain rendez-vous avec Sylvie.
Quant à Fleur, je l’ai redemandé deux fois mais là, ce ne furent que des massages traditionnels… Plus question de massages orientaux, les caméras avaient été réparées et en plus quelques semaines plus tôt, un autre établissement du quartier avait été fermé pour cause de prostitution…
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