Les Mémoires très Libertines de Sophie
Les yeux bandés
Ce samedi-là, donc, je suis allée à une exposition de masques africains.
J'avais mis pour l'occasion une belle robe noire, droite et assez courte, avec des sandales à haut talons.
Le haut de mon ensemble venait se terminer très près du cou, mais laissant entièrement nus mes bras légèrement bronzés. Mes longs cheveux blonds et bouclés étaient attachés et formaient un chignon assez classique. Légèrement maquillée, j'avais surtout cherché à souligner le regard de mes yeux noisette et verts.
La salle principale était assez petite, au regard du grand nombre d'invités. Je me pliais aux salutations d’usage, avec de vagues connaissances. Impossible de regarder les œuvres exposés !
Enfin seule après pas mal de rencontres plus ou moins drôles, je profitais d'une coupe de champagne méritée. C'est à ce moment que Simon, mon amoureux, me rejoignit avec deux couples amis.
Les premiers devaient avoir une petite quarantaine d'année. Elle était brune, les cheveux courts, yeux bleus, une robe légère, particulièrement élégante. Lui était classique en costume noir et chemise blanche. Les seconds étaient manifestement plus jeunes, elle châtain cheveux au carré, en robe décolletée rouge et noire. Ses formes généreuses étaient particulièrement mises en valeur. Lui était plutôt ramassé, visiblement sportif, en costume gris.
Mon ami m'expliqua qu'ils étaient de ceux qui l'avaient aidé à démarrer sa nouvelle entreprise d’organisations d’évènements, et qui leur était très redevable. De plus, sous le sourire de ses amis, il avouait avoir vécu avec eux de « sacrés expériences », et en avoir de très bon souvenirs.
Intéressée, comme toujours lorsque l’on parle de sexe, j'essayais d'en savoir plus. Le champagne augmentait d'ailleurs ma curiosité naturelle. C'est alors que Simon me proposa de les rejoindre pour finir la soirée d’une façon identique à celle qu’il le faisait souvent avec ses amis.
Nous quittâmes l’exposition juste après une dernière coupe de champagne. Arrivée dans la voiture, les plus jeunes de ses amis montèrent avec nous, et les autres nous montrèrent le chemin. À peine sortis du parking, Angélique, c'était son prénom, me banda les yeux à l'aide d'un ruban de soie rouge. Simon expliqua que c'était comme ca que l'on commençait toujours... Intriguée et un rien excitée, je me laissais faire.
Quelques minutes plus tard, nous arrivâmes à destination, descendîmes, mes yeux toujours bandés. Nous entrâmes dans le jardin d’une maison et marchâmes sur ce que j'imaginais être du gravier. Puis nous montâmes quelques marches et entrâmes à l'intérieur de ce que je pensais être une grande maison. Personne ne parlait. J'osais un timide :
« Où sommes-nous ?
- Chez nous, répondit Mélanie, la femme du premier couple. »
Nous passâmes au salon, ils m'aidèrent à m'assoir, et m'offrirent une coupe de champagne. Ils se mirent à discuter de cette heureuse époque, sans toutefois dévoiler les pratiques auxquelles ils s'adonnaient. Je les entendais parfois bouger, mais sans savoir se qu'ils faisaient. Des sons de tissus qui se froissent, de verres qui trinquent, de bouteilles qui se posent, tout ça se mélangeait.
L'espace d'un instant, mon cerveau émoustillé par l'alcool et troublé par tout ces sons, j'eus la curieuse pensée de les imaginer se déshabiller. « Ressaisis toi, Amandine, voyons il y a du monde. »
Il était tard, Nous fûmes tous invités à passer la nuit ici. Acceptation générale. Simon me proposa de rejoindre la salle de bain. Ma tête tournait, et bien sur je ne voyais toujours rien. Il m'aida. Heureusement que la salle de bain était à l'étage. Je demandai à retirer mon bandeau, mais Simon me signifia que la soirée ne faisait que commencer. Il me défit mon chignon, en prenant garde à ne pas retirer mon bandeau, et me demanda si je souhaitais prendre un bain. J'acceptai. L'eau se mis de suite à couler. Pourtant, je le sentais près de moi. Il y avait quelqu'un d'autre qui nous avait suivis. Je pensai alors avoir compris leur manège, ils voulaient me voir toute nue, prendre un bain.
L’idée de sans doute de réaliser mon fantasme, je me laissai faire.
Un homme dégrafa ma robe, qui tomba au sol. Je portais dessous une fine guêpière noire en tulle brodé, qui faisait office de porte-jarretelles pour tenir mes bas en dentelle. Je portais aussi un string assorti, lacé au dos. Adepte de la lingerie fine, je ne sors que rarement en société sans un joli ensemble. Celui-ci était particulièrement raffiné et sexy.
Ce sont mes bas qui furent les premiers à m'être enlevés. Puis je sentis le torse d'un homme venir se coller contre mon dos. Ses mains glissaient sur mes hanches, et se concentrèrent à retirer ma guêpière. Je sentais sa virilité, certainement encore prisonnière d'un sous-vêtement, douce et torride, faire pression dans le bas de mon dos. Sans aucun doute, cet homme était plus grand que Simon. Ses mains revinrent au niveau de mes hanches, et d'autres mains montèrent le long de mes jambes. Douces, très douces, elles vinrent me masser lentement les fesses, et je sentis le lacet de mon string glisser, et se défaire.
Mon excitation devenait vraiment apparente, ma poitrine s'était toute raffermie, mes tétons pointaient vers l'avant, le bas de mon ventre était en ébullition. Privée de la vue, mes sens étaient décuplés. Pour ne rien arranger, j'entendais déjà d'autres caresses, et des respirations qui s'accéléraient. Lentement, mon string me fût retiré. On m'aida à rejoindre la baignoire, qui semblait immense. En entrant, je sentis la chaleur d'une autre personne. Une femme je pense. Je m'allongeais face à elle. Ses jambes croisèrent les miennes. Elle s'avança jusqu'à retrouver son pubis collé au mien. Puis elle serra un peu plus ses jambes, et commença à se frotter à moi. Quelle douceur !
A n'en pas douter, elle était complètement épilée. Comme moi. Pendant que mon clitoris se délectait de ses contacts chauds et humides, des mains se mettaient à glisser partout sur mon buste. Mes seins devenaient la cible de caresses incessantes. Toutes ses sensations, la vue supprimée, m'emmenèrent rapidement dans un très grand état d'excitation. Mon cœur palpitait, ma respiration hoquetait. Celle qui me faisait face s'était sans aucun doute rendue compte de mon état, et se rapprocha encore.
Les frottements de nos entre-jambes s'intensifièrent. Puis je sentis des doigts venir masser mon pubis. Ma chatte vint à sa rencontre, désirant accentuer le contact de mon clitoris. J'entendais ma partenaire de bain gémir à son tour. Elle aussi devait prendre un grand plaisir à ses attouchements saphiques. Malgré les nombreuses caresses des nombreuses autres paires de main, je concentrais mon attention sur mon minou. Mais je sentais que les spectateurs en profitaient en nous caressant et en se caressant certainement aussi les uns-les autres.
J'entendais en effet des gémissements de plaisir survenir de tout autour de la baignoire. Les ébats se sont poursuivis, intenses, torrides. Les droits agiles fouillaient mes lèvres, les ouvraient, laissaient entre l’eau chaude du bain. L’eu et ma liqueur facilitaient grandement cette masturbation inédite. Elle titillait mon bouton bandé. D’autres mains caressaient mes seins, mon ventre, mon cou. Des langues venaient avaler la mienne…
La jeune femme enfonça soudain sa main entière au plus profond de mon vagin... Elle me fistait !!! Ce ne m’était pas arrivé depuis mon après-midi orgiaque, l’an dernier !!! Une douleur m’avait transpercée, avant de céder la place à une euphorie intense. Et j’adorais cela au-delà des mots !
Un spasme d'une violence rare survint du plus profond de mon corps. Un cri aigu s'échappa de ma bouche. Mon bassin, mes hanches étaient en oscillation autour de cette femme qui me faisait tant de bien. Je ne contrôlais plus mon corps, qui explosa de plaisir. Je criais à m’en déchirer la gorge, tant cette expérience est hallucinante.
Nous sortîmes du bain, aidés de nos amis. On me passa un peignoir. On m'aida à me sécher. Puis nous nous dirigeâmes dans une pièce à l'étage. Des mains baladeuses m'aidaient à trouver ma route. Nous entrâmes dans une pièce, certainement une chambre. Une des femmes - peut-être l'autre, me prit dans ses bras. Mes mains se posèrent sur ses hanches nues, et glissèrent sur ses fesses. Elle ne portait rien sur elle.
Elle commença à m'embrasser sur la bouche. Mes lèvres humides s'entr'ouvrirent, et une fraction de seconde plus tard, nous entremêlions nos langues avec la fougue d'un désir charnel intense. J'eu l'impression qu'un homme se collait à elle, dans son dos. Je sentis à mon tour une poitrine derrière moi. J'entendais sa respiration rapide. Je sentis un point de contact dans le bas de mon dos, qui glissa et se retrouva ente mes jambes. Un sexe !
Quel pieu ! Il semblait énorme ! Je le coinçai entre mes jambes pour ne pas qu'il m'échappe. Son propriétaire me saisit les mains pour les conduire à hauteur de son gros engin. La chaleur de ma chatte toujours aussi avide me fit répondre au quart de tour. J’avançai mon pubis, écarta d'un rien les jambes et relâcha sa bite, pour la prendre dans les mains. La première impression de taille fût confirmée par les mains. J'entrepris de le branler.
Pendant se temps, ma partenaire me couvrait de baisers, sur les bras, dans le cou, sur les seins. Les deux hommes entre lesquels nous nous trouvions, nous forcèrent à nous rapprocher, et nous poussèrent vers un gigantesque lit. Je tombai à la renverse sur des draps d'une exceptionnelle douceur. Soie ou satin ? Jamais je n'avais eu de telles sensations. Même si je ne les voyais pas, j'entendais mes partenaires s'organiser autour de moi. Couchée sur le dos, les jambes un peu écartées et le buste un peu relevé, je sentis deux hommes venir me rejoindre.
Le premier devait être accroupi devant mon minou. Le second s'assis à califourchon sur moi, face à face et je sentis sa queue entre mes seins. Dans un reflexe, je saisis mes globes pour enserrer ce chibre glabre. Je commençais une savante cravate de notaire, pur son plus grand plaisir, si j’en juge aux gémissements entendus…
Mon autre compagnon de jeu du moment, accroupi devant mon abricot trempé, n'avait pas demandé son reste, il avait entrepris un cunnilingus enflammé, en gémissant lui même de plaisir. Sa langue me fouillait sans répit, suçant, aspirant chaque recoin de mon vagin, de mon clito… je me tordais sous cette caresse adorée. Cet homme était vraiment doué…
J’ignorais lequel des trois cela pouvait être. Ma cyprine débordait, j'étais prête à accueillir le pénis d'un de ses messieurs. Je ne tardai pas à être satisfaite : on me souleva les fesses et me les posa sur un coussin. Puis l'homme à califourchon sur mon abdomen retira sa bite d’entre mes seins et se retourna. Je sentais ainsi toujours la chaleur de ses fesses sur mon ventre. Je sentais aussi le gland, ou une autre chose phallique chaude et humide, jouer entre mes lèvres intimes. Et se faire absorber par mon vagin entièrement lubrifié et dilaté par le fist de ma complice. Je sentais une présence se rapprocher de l'homme assis sur moi, et qui visiblement s'occupait de lui faire une petite chose agréable. Je tendis mes mains et découvris une poitrine généreuse. Je crus reconnaitre sa propriétaire.
Pendant se temps, les premiers va-et-vient en moi avaient pris un rythme de croisière. Essayant de deviner les faits et gestes des deux autres partenaires, je pensais deviner des bruits d'ébats à côté de nous. Ils ne semblaient pas s'ennuyer non plus. Mes deux gaillards échangèrent leur place. Mais le baiseur ne semblait vouloir que de moi, et s'agenouilla à hauteur de ma bouche et me fit deviner qu'il désirait que je remercie pour son passage dans mon étroit jardin secret. J'obéis. D'autant que j'étais à nouveau honorée par un bâton de joie, d'ailleurs encore plus agréable que le premier. Mais il n'y teint plus très longtemps, se mit à crier, se retira violement, et je sentis un liquide chaud gouter sur mon bas ventre. Le troisième homme repris immédiatement la place vacante, comme pour ne pas laisser mon excitation re-tomber. Ca ne risquait rien, avec ce que j'avais dans la bouche... A son tour, l'homme sur moi gémit. Lui aussi explosa de joie, sur ma poitrine, en prenant juste le temps de se retirer de ma bouche. J'étais couverte de sperme. Mes deux consœurs vinrent me nettoyer, mais a petits coups de langues perverses. L'homme en moi continuait de plus belle.
Les deux femmes semblaient avoir terminée leur tâche ménagère. L'une d'entre-elle s'installa sur moi, tête bèche. Mon visage faisait face a son pubis, d'une douceur surprenante pour un minou non-entretenu. Sans attendre, elle vint se frotter a mes lèvres et mon nez. Je lui saisi les fesses de mes deux mains, m'agrippa et lui entama une exploration intime a coups de délicates lapées. Ses lèvres semblaient toutes décontractées, peut-être avaient-elles déjà accueilli un hôte dans l'obscurité de la soirée. Je me rendis compte une fois de plus que la vue mise de côté, les sensations donnait encore plus libre cours à mon imagination.
Mon vagin avait accumulé bien des stimulations. Il n'en pouvait plus. Je n'en pouvais plus. J'allais avoir un second orgasme. Mon homme attendait ça. Je sentais qu'il était prêt. Je me laissai doucement aller. Lui aussi. C'est en moi que nous partageâmes la sensation violente de la jouissance réciproque. Sans bouger, il resta quelques instants en moi. Puis se retira. Comme ma partenaire de cunnilingus.
J'entendis quelques personnes quitter la pièce. Et Simon me parler...
« Ca t'a plu ? »
Je répondis avec un grand sourire... Il me retira le bandeau, la lumière était éteinte. Il se coucha près de moi, nu comme un ver. Dans la nuit, nous fumes réveillés par un orage. Nous avons deviné des bruits de couple faisant l'amour. Nous aussi fîmes à nouveau l’amour pendant plus d'une heure. Nous nous rendormîmes.
Le lendemain matin, après un petit déjeuner sans paroles mais pleins de sourires, nous rentrâmes chacun chez nous, sans jamais rencontrer nos hôtes.
- Commentaires textes : Écrire
Caroline et Blakos
Nous étions à une semaine des examens de mi-trimestre et j'avais désespérément besoin d'un coin tranquille pour étudier. L'appart était exclu d'office, depuis que Valérie, ma colocataire, s'adonnait à des marathons de baise incroyablement bruyants avec son crétin de petit ami. Ma mère ne pouvait, elle non plus, m'offrir le silence tant souhaité, puisqu'elle recevait ses anciennes amies de collège.
Par bonheur, je rencontrai Alain James, un copain étudiant à la maîtrise, à qui je confiai mon problème. Fils de militants socialistes ayant fui la dictature de Pinochet, Alain me semblait incarner l'archétype du sud-américain, grand, frondeur, viril, athlétique et basané, d'une galanterie sans faille et d'une finesse d'esprit qu'on retrouve rarement chez nos congénères nordiques. Il m'offrit immédiatement de passer le week-end dans le chalet de ses parents :
« Ils seront absents jusqu'au mardi matin, me dit-il avec son accent enjôleur, et je comptais de toute façon travailler intensivement sur mon mémoire. »
Enchantée, j'acceptai immédiatement, heureuse d'avoir enfin la paix pour travailler.
Le samedi suivant, je m'habillai chaudement, mis quelques vêtements et mes bouquins dans un fourre-tout, puis pris l'autobus à destination de CHamonix. Le trajet fut un peu plus long que prévu parce qu'un verglas d'une intensité rare avait transformé les routes en patinoires. Arrivée au village vers seize heures, je suivis l'itinéraire donné par Alain et marchai une vingtaine de minutes jusqu'au chalet de la famille James. Arrivée sur les lieux, je trouvai un mot collé avec un morceau de scotch sur la porte :
« Caroline,
Je suis parti en promenade avec Blakos. De retour dans quelques minutes. Entre et installe-toi dans la chambre au deuxième. Alain «
Je décrochai le morceau de papier et entrai me réchauffer près du foyer. J'étais devant l'âtre en train de conjecturer à propos de cette note sibylline, lorsque la porte s’ouvrit et entrèrent Alain et un énorme berger allemand.
« Bonjour Caroline ! me dit Alain. Je vois que tu as ranimé la flamme...
- Salut Alain! En effet, avec ce froid, on se réchauffe comme on peut ! »
Il me fit la bise, puis retira son manteau.
« Tu as eu mon message ? » me demanda-t-il.
- Oui, et on peut dire que tu m'as intriguée, avec tes histoires de Blakos. Mais maintenant que j'ai vu ton chien, je crois avoir compris...
- Quelle perspicacité ! Caroline, je te présente Blakos, mon gros toutou adoré. Blakos! Aux pieds ! Viens saluer notre invitée ! Blakos ! »
Le chien accourut avec empressement et s'assit au pied de son maître. Alain le fit donner la patte, aboyer, puis rapporter la balle. C'était un chien splendide de quelques années, qu’Alain avait récupéré à la SPA, et qu'il baptisa Blakos, à cause de sa belle couleur d’ébène. Blakos se coucha sur le dos pour se faire caresser le ventre.
« Belle bête, lui dis-je, en caressant Blakos entre les oreilles. Je ne te savais pas amoureux des animaux...
- Que oui ! me dit-il. Et plus je les fréquente, plus je perds les derniers vestiges de mon humanisme.
- On croirait entendre Brigitte Bardot, lui dis-je, en rigolant. Allez, montre-moi ma chambre, que je défasse ma valise. »
Nous montâmes tous les trois (si on compte Blakos, bien sûr) au deuxième étage et Alain me fit faire la tournée du propriétaire. Après m'avoir donné des serviettes et des draps propres, il m'invita à prendre mes aises pendant qu'il préparerait le repas. Après avoir rangé mes trucs et m'être changée, je rejoignis Alain au rez-de-chaussée et m'attablai.
Végétalien de longue date, Alain avait préparé un délicieux ragoût aux légumes et au quinoa, accompagné d'une salade d'endives au roquefort, le tout arrosé d'un Pessac-Léognan, cuvée 1990. Blakos nous accompagna pendant toute la durée du repas, grugeant un os à nos pieds, sous la table. Nous en étions au dessert lorsque la discussion dévia vers la question des droits des animaux.
« Tu sais Caroline, me dit Alain, sur le coup, j'ai été piqué au vif lorsque tu m'as comparé à la Bardot, mais plus j'y pense, plus je trouve que la comparaison a du sens.
- Ne me dis pas que tu deviens militant ! Vas-tu te mettre à lancer de la peinture rouge aux vedettes en manteau de fourrure?
- Bien sûr que non, je suis beaucoup trop allergique à la politique ! Par contre, on doit reconnaître que notre civilisation occidentale a trop longtemps méprisé les animaux.
- Voyons Alain, tu ne penses pas ce que tu dis ! L'occident est fou de ses bébêtes ! Les vétérinaires font des affaires d'or, on bichonne les toutous et on les nourrit avec de la bouffe hors de prix... D'ailleurs, nomme-moi un seul pays où il y a plus d'animaux domestiques par habitant que les Etats-Unis...
- Peut-être, mais d'un autre côté, tu dois reconnaître que les Américains sont les champions de la consommation effrénée de viande et de l'expérimentation médicale sur les animaux. L'humanité souffre d'un complexe de supériorité qui la pousse à reléguer les animaux au rang de commodité. Quel con ce Descartes...
- Qu'est-ce que Descartes vient faire là dedans?
- Tu n'as jamais entendu parler de la théorie des animaux-machines?
- Non, je regrette.
- Non mais, c'est incroyable ! Qu'est-ce qui vous enseignent, au premier cycle ? Tu n'as pas encore étudié Descartes !
- Ecoute, j'en suis encore à la première année. Permets-moi d'avoir des lacunes ! »
Un sourire moqueur sur les lèvres, Alain se lève et va chercher une bouteille et des verres.
« Voilà ma chère un petit digestif qui t'aidera à combler toutes tes lacunes. Je l'ai importé en fraude après mon dernier séjour en Espagne. »
Je regardai la bouteille.
« Ah ! Ta fameuse absinthe ! Mais n'est-ce pas toxique ? Poison ?
- Mon absinthe Mari Mayans, un poison ! Quelle insulte à ce nectar ! Allez, ingrate, admire ce « louche » superbe ! »
Il versa le liquide émeraude, puis ajouta de l'eau après avoir disposé sur le verre un tamis et un morceau de sucre. Il me tendit ensuite la boisson, devenue jaune suite à cette opération.
« Trinquons à la santé de Descartes ! » dit-il.
Le goût amer de l'absinthe brûla mon palais et me fit presque immédiatement tourner la tête. Ce qu’Alain avait omis de mentionner, c'est que son jus de gazon était à 70% d'alcool. Son effet se fit d'ailleurs sentir assez tôt au cours de la soirée...
« Justement, si on en revenait justement à Descartes ? dis-je après m'être remise de ma première gorgée.
- Et bien ma chère, dit-il, pour ton éducation, Descartes considérait que la raison est le propre de l'humanité. Pour lui, tout esprit bien conduit peut parvenir à la connaissance de la vérité. La pensée représente la première certitude, et de là, Descartes déduit sa propre existence.
- Je sais. C'est le « Je pense donc je suis » des Méditations métaphysiques.
- C'est juste. Dans son Discours de la Méthode, Descartes explique que les animaux n'ont pas de psychisme, que leurs mouvements se réduisent à un ensemble de processus purement matériels.
- D'où le concept de machine.
- Exact. Et dans la Lettre à Morus, il écrit : « Les bêtes n'ont pas seulement moins de raison que les hommes, mais elles n'en ont point du tout ». Et dans une philosophie qui fait découler la valeur de l'usage de la raison, il n'est pas surprenant que les animaux soient considérés comme des objets, comme des commodités pour les êtres raisonnants que sont les humains.
- Et comme tu es volontariste plutôt que rationaliste, il est évident que tu n'adhères pas à cette façon de penser...
- En effet, puisque le nouménal est la volonté. Je suis entièrement de l'avis de Blakos sur ce point. »
Le berger allemand releva la tête à l'appel de son nom. Alain se mit à rire et remplit mon verre.
« Mais non, Blakos, pas toi ! Je parle du philosophe, celui qui a écrit que derrière les phénomènes se trouve la réalité des désirs. Ainsi, la volonté est le principe sous-jacent de la nature animée et inanimée à travers le cosmos...
- Les animaux, renchéris-je, étant des êtres de désir, sont donc unis aux humains par ce noumène... »
Alain recula sur sa chaise et sourit.
« Certains sont même plus unis aux humains que tu ne le penses, » dit-il d'un air mystérieux.
Il vida son verre, se leva et quitta la pièce, son chien trottinant derrière lui. Il revint à table un livre à la main, qu'il déposa devant moi, sourire en coin.
« Toi qui apprécie les curiosa, voici une lecture qui pourrais t'intéresser … »
Intitulée « Le chien », la plaquette ne portait aucune mention d'auteur ou de maison d'édition. Le papier jauni semblait indiquer que l'ouvrage datait de plusieurs années.
« Qu'est-ce que c'est ? demandai-je.
- C'est un livre qui se trouvait dans un lot que j'ai acheté lors d'une vente aux enchères. À en juger la typographie et la reliure, il a probablement été imprimé et vendu sous le manteau dans les années vingt.
- Et de quoi ça parle ? C'est un roman ?
- Pas exactement. Il s'agit plutôt d'un mode d'emploi. Allez, lis ! »
Je me mis donc à lire le texte à haute voix :
« Je m'appelle Ernestine et j'aime les chiens. Je les élève, je les soigne, je leur donne de l'affection et ils me le rendent bien. Au cours des années, j'ai acquis un certain savoir au sujet de la reproduction canine et le texte qui suit est le résultat de longues et patientes expérimentations. Je pratique la bestialité depuis plus de vingt ans et.. »
J'arrêtai ma lecture, stupéfaite. «
Continue Caroline, je te jure que ça vaut la peine d'être lu ! » me dit Alain, en remplissant mon verre.
Je poursuivis donc ma lecture :
« Je pratique la bestialité depuis plus de vingt ans, et ai initié de nombreuses femmes aux plaisirs de l'amour canin. J'espère que mon guide vous aidera à profiter entièrement de vos séances zoophiles avec votre meilleur compagnon. »
« C'est pas vrai Alain, dis-je, elle a vraiment baisé pendant vingt ans avec des chiens ?
- Comme tu vas le constater, son mode d'emploi est si précis que je doute fort qu'il s'agisse d'une fiction. »
Bien que profondément dégoûtée, ma curiosité m'empêcha de refermer le livre :
« Il importe, dans un premier temps, de bien comprendre l'anatomie sexuelle du chien. Première constatation: le pénis du chien est proportionnel à sa taille. Ainsi, le vit d'un cocker mesure entre cinq et six centimètres de longueur pour à peu prés deux centimètres d'épaisseur, alors que celui du grand danois varie entre treize et vingt centimètres de longueur et quatre à six centimètres d'épaisseur. J'insiste sur l'épaisseur, qui est cruciale pour la bonne raison que le pénis canin est très différent de celui dont sont pourvus les hommes. »
Cette dernière remarque me sembla bien évidente. Je levai les yeux et regardai Alain, qui me fit signe de poursuivre ma lecture :
« Les chiens n'ont pas de prépuce ; leur membre est entièrement conçu comme le gland humain, rougeâtre et très sensible. Cette absence de prépuce s'explique par la faculté de leur pénis de rester caché dans la cavité pelvienne lorsqu'il n'est pas en érection. Au repos, la seule partie visible est le fourreau, qui est recouvert de poils. En érection, le pénis est pointu et son méat se résume à un trou circulaire. Autre caractéristique fondamentale : les chiens éjaculent dés l'érection et ne cessent de décharger jusqu'à la fin du coït. Les chiens les plus gros peuvent émettre jusqu'à six fois plus de foutre que les hommes.
Enfin, le vit du chien est pourvu d'un nœud. Lorsque le chien monte sa femelle, la base de son pénis se met lentement à enfler. Il se met alors à besogner rapidement afin de pousser son nœud à l'intérieur du vagin. Lorsque le nœud est introduit, le chien cesse de bouger, alors que sa bite poursuit son expansion jusqu'à ce qu'il soit impossible pour lui de se retirer du vagin. Cette phase du coït canin s'appelle le lien. La fonction du nœud pendant le lien est d'assurer un dépôt suffisant de sperme pour ainsi faciliter l'insémination. La phase du lien dure généralement entre cinq et quinze minutes, mais peut se poursuivre jusqu'à quarante-cinq minutes... »
« Tu te rends compte ! interrompit Alain. Quarante-cinq minutes soudée à un chien, le vagin qui déborde de foutre ! C'est ce que j'appelle une véritable communion avec la nature !
- Une vraie erreur de la nature oui ! Franchement Alain, je suis surprise qu'une telle aberration puisse t'exciter. »
Hilare, Alain remplit une nouvelle fois nos verres, puis alla chercher une petite boîte métallique d'où il extirpa un joint qu'il alluma et me tendit. Après m'être bien étouffée, je repris mes remontrances :
« Cette Ernestine, si elle a vraiment existé, était probablement une pauvre folle. Lire ses malheurs pour s'exciter, ce n'est pas très glorieux... »
Alain continuait à rigoler. Un peu vexée, je lui lançai :
« Vous êtes bien tous pareils, vous les gars. Une femme humiliée, qui se fait pénétrer par des chandelles et des bouteilles de bière, ça vous fait bander. Alors, pourquoi pas un chien...
- Ma chère Caroline, il ne s'agit pas ici de discuter si une telle pratique m'excite personnellement ou pas, mais plutôt de juger si elle est moralement acceptable, » me répondit Alain d'un ton amusé.
Je tirai une réjouissante bouffée du pétard et le rendit à Alain.
« Question facile, répondis-je. Pour qu'une relation sexuelle soit morale, il faut qu'il y ait consentement mutuel. Or, la bestialité est une agression envers les animaux, comparable au viol...
- Je crois que tu fais erreur. Je te l'accorde, on peut sans conteste violer un animal, mais il est tout aussi possible d'obtenir son consentement.
- Je ne vois vraiment pas comment. Pour consentir à une relation sexuelle, il faut d'abord savoir ce qu'est une relation sexuelle, et être conscient de toutes les conséquences du geste en question. Ce n'est évidemment pas le cas des animaux! Et puis, comment avoir un consentement verbal? Je n'ai encore jamais rencontré de chien parlant...
- Un chien ne peut pas parler, mais il sait se faire comprendre, me rétorqua Alain. Si un animal désire s'accoupler, son comportement le laissera clairement voir. N'as-tu jamais vu un jeune chiot pubère se soulager sur la jambe de son maître ? Et si l'animal ne souhaite pas de relations sexuelles, il le fait savoir en résistant, en grognant, en mordant... »
Bien que les effets conjugués du cannabis et de l'absinthe commençaient sérieusement à entamer mes capacités intellectuelles, les arguments de Alain me parurent peu convaincants.
« Même si l'animal peut consentir, la relation reste basée sur l'exploitation, rétorquai-je. Tu veux savoir le fond de ma pensée ? Ton Ernestine se servait de ses chiens comme on se sert d'un vibrateur, comme un jouet sexuel jetable après usage. Et ça c'est, comme tu l'as si bien dit tout à l'heure, reléguer les animaux au rang de simple commodité. »
Auréolé par les volutes chanvrées, Alain me regardait en caressant distraitement la tête de son berger allemand. Tout en me passant le dutchie, il me répondit :
« Tu te trompes, Ernestine dit exactement le contraire. Ses chiens ne sont pas pour elle de simples godemichés animés; ils sont ses amants, ses amoureux.
- Le grand amour romantique, en somme, raillai-je.
- Peut-être pas, mais il s'agit quand même d'un amour partagé. Si tu en doutes, lit le second paragraphe de la page onze. »
J'y lus :
« Mais surtout, n'allez pas croire que le chien n'est pour moi qu'un accessoire érotique, qu'un simple jouet de plaisir. Mes chiens sont mes amants, je leur suis dévouée corps et âme. Et il en va de même pour eux. Les mâles de cette espèce ne souhaitent qu'une chose, c'est de nous posséder, nous, femelles humaines. Par l'odorat, ils savent détecter notre excitation. Combien de fois, visitant un chenil, n'ai-je vu de séduisants mâles, bandant ostensiblement à mon passage, fous de désir devant une femme prête à les satisfaire. »
Je refermai la plaquette, songeuse. Cette Ernestine avait beau être folle, sa rhétorique restait exemplaire.
« Je vois que madame Archet commence à être tentée par l'expérience, me dit Alain, témoin de mon trouble.
- Tu peux toujours rêver ! répondis-je, outrée.
- Voyons ! Comment peux-tu résister à un si charmant toutou ? dit-il en caressant son chien.
- Parce que je ne couche jamais après le premier rendez-vous ! » lui répondis-je.
Nous pouffâmes d'un rire causé autant par l'absurdité de nos propos que par les effets conjugués de l'absinthe et du cannabis. Surpris de cette soudaine effusion de joie, Blakos se mit à japper en frétillant la queue, ce qui ajouta à l'hilarité générale.
Le reste de la soirée reste confus. Je crois me rappeler qu’Alain a allumé un autre joint, et que nous avons bu jusqu'aux petites heures. Je sais que Alain a imité le molosse en rut de façon fort convaincante pendant que je m'époumonais à chanter « Combien pour ce chien dans la vitrine ».
Je me souviens vaguement d'avoir grimpé les escaliers avec l'aide d’Alain, d'avoir trébuché en enlevant mes jeans et d'être restée par terre sur le dos, incapable de me relever, morte de rire. Et je pense avoir réussi à me coucher après un déshabillage laborieux, empêtrée que j'étais dans les vapeurs éthyliques. Tout ça sous l'œil amusé d’Alain, vraisemblablement moins stone que moi, et assez gentleman pour ne pas profiter de la situation. Le reste n'est que brume et amnésie.
* * *
Ma nuit fut pénible et agitée. Je rêvai que je courrais nue, dans une sombre forêt, poursuivie par une meute de chiens aux jappements sinistres. J'étais prise de panique, les jambes fouettées par les ronces, à bout de souffle, sentant dans mon dos le souffle des molosses qui gagnaient du terrain. Je trébuchai sur une souche et tombais face contre terre dans les feuilles mortes. Un chien en profita pour sauter sur moi, appuyant ses pattes sur mes épaules, écrasant mon nez dans la mousse humide. Et je me fis prendre par l'animal, impuissante, la bouche remplie d'humus. La meute me possédait, j'étais leur chienne, j'avais beau me débattre, les repousser de mes bras et de mes jambes, les chiens restaient fichés en moi, salivant et grognant, et j'en pleurais de peur et de rage.
* * *
Lorsque j'émergeai de ce long cauchemar, il faisait déjà jour. Nue dans les draps humides et froids, j'avais tous les symptômes d'une solide gueule de bois. La tête sur le bord d'éclater, la langue pâteuse, je quittai mes draps moites de transpiration, enfilai la robe de chambre de ratine verte qui se trouvait dans le placard et me dirigeai vers la salle de bain, en quête d'un verre d'eau et d'une aspirine. Le miroir de la pharmacie me renvoyait un portrait peu flatteur de moi-même, blanche comme le lavabo, les cheveux en bataille et les yeux ornés de lourds cernes violacés. Après avoir évalué l'ampleur des dégâts, je descendis à la cuisine.
Le chalet semblait désert, si ce n'est Blakos qui m'attendait au bas de l'escalier. Sur la table de la cuisine, je trouvai un mot :
« Caroline,
Comme tu dormais encore et compte tenu de nos libations de la veille, j'ai cru bon de ne pas te réveiller. Je suis parti chez un ami de mes parents pour l'aider à déneiger le toit se son chalet. Je serai de retour en fin d'après-midi. Je te laisse Blakos. Il y a des croissants, des muffins et du jus d'orange sur la table. Fais comme chez toi et bonne étude !
Alain »
Me sentant l'estomac un peu trop barbouillé pour les croissants, je me versai un jus d'orange et m'installai à la table de la salle à manger. Blakos me suivit en dandinant et se coucha à mes pieds. Tout en buvant mon jus à petites gorgées nauséeuses, je me remis à feuilleter « Le chien », qu’Alain avait négligé de replacer dans sa bibliothèque.
Tout de même, quelle fascinante pièce de collection ! Dans la seconde partie de son opuscule, Ernestine racontait ses amours cynophiles en long et en large, prodiguant à ses lectrices des conseils sur les précautions à adopter, commentant les mérites respectifs des diverses positions, tant pour la pénétration vaginale, anale et le cunnilinctus. Le passage où elle décrit avec délectation ses séances de fellation sur son grand danois aggrava considérablement mon haut-le-cœur. Le dernier chapitre s'intitulait « Ode au nœud » :
« Le lien constitue le zénith des relations charnelles avec mon chien. Pour lui comme pour moi, c'est l'événement crucial, notre raison d'être, la source de notre jouissance et de notre passion.
Même après vingt années de cynophilie, la simple évocation du lien me fait encore frissonner d'excitation. Lorsque mon chien vient frapper à ma porte, la première poussée me coupe le souffle, sa chaleur et sa dureté me prenant toujours par surprise même si ma chatte dégouline d'impatience. Ce n'est qu’en moi que le nœud se met à croître. Je peux alors le sentir étirer mes parois vaginales, pousser sur mon clitoris, m'étreindre jusqu'à former un lien indissoluble. Ce n'est que lorsque que je sens la chaleur diffuse des premiers jets de sa semence dans mon ventre que nous nous mettons réellement à faire l'amour. La douce pression provenant à la fois du nœud turgescent et des jets incessants de sperme finit même par faire gonfler légèrement mon ventre - comme si j'étais enceinte !
Divine sensation de plénitude! Union mystique entre le mâle et la femme! Beauté baroque et sauvage du lien! J'en verse chaque fois des larmes de bonheur et de reconnaissance. Le désir est palpable lorsque le chien m'étreint la taille de ses pattes puissantes et que mon vagin se contracte et embrasse sa virilité démesurée et palpitante. Nous ne formons alors plus qu'un seul animal mythique, mi-homme mi-bête, qu'une seule créature béatifiée au panthéon de l'extase.
'Amoureuse, je suis, indéniablement et irrémédiablement. Loin de mon amant canin, je n'ai de cesse que de retrouver l'étreinte virile de ses pattes, le battement de son cœur sur mon dos alors qu'il me couvre, sa douce fourrure caressant mes hanches, le choc baveux de son corps contre le mien, et le lien - le lien, le lien, le lien qui nous unit si intimement ! On ne peut oublier un amant qui nous porte, frissonnante et gémissante, au paroxysme de la jouissante à cinq ou six reprises par une seule et même étreinte interminable. Il habite nos pensées, nos désirs, notre âme même.
Croyez-moi, chère lectrice, le lien est dangereux - il peut isoler la femme de sa propre espèce, lui faire tourner le dos à l'humanité. Mais c'est un risque à prendre pour enfin connaître l'extase. Si vous acceptez de vous plier entièrement à l'instinct immémorial de conservation de votre amant canin, si vous consentez à devenir complètement sienne, vous connaîtrez la félicité d'être prise totalement, d'être prise comme jamais vous n'avez osé espérer l'être. »
Le livre se terminait par une déclaration toute simple, imprimée en caractère gras:
' Seule la femme qui a connu l'amour d'un chien a connu la plénitude '
Troublée, je refermai la plaquette. Le lyrisme d'Ernestine m'avait rendue toute chose. L'idée de baiser avec un chien me semblait toujours aussi révoltante, mais l'humidité de ma culotte témoignait du trouble dans lequel cette lecture m'avait plongée.
Je tournai mon regard vers Blakos, assoupi sous la table, à mes pieds. Comment pourrais-je m'abaisser à m'accoupler avec ce cabot ? L'idée était dégoûtante... délicieusement dégoûtante.
Honteuse d'entretenir de telles pensées, je me convaincs qu'une douche me permettrait de me changer les idées. Je me levai et montai à l'étage, suivie du chien de James.
* * *
L'eau chaude coulait depuis quelques minutes et je ne cessais de penser à Ernestine et à ses amours cynophiles. Machinalement, ma main se posa entre mes jambes. Je commençai par caresser ma vulve, question d'agacer mon clitoris alors que je roulai entre les doigts le bout érigé d'un sein. Je glissai ensuite deux doigts près de mon bouton et me masturbai lentement, doucement, le front appuyé sur le mur de la douche... jusqu'à ce que le réservoir d'eau chaude soit vidé. Le contact désagréable de l'eau glacée me fit crier et m'expulsa de la douche, interrompant ainsi abruptement ma séance de frotte-minou. Dépitée, je m'asséchai puis me drapai avec la grande serviette accrochée près de la douche, puis me dirigeai vers ma chambre.
Cette masturbation interrompue m'avait laissé les nerfs à fleur de peau. Assise au bord du lit, je brossais mes cheveux lorsque mon regard se posa sur Blakos, couché dans le couloir en face de ma porte. Nous nous toisâmes, la bête et moi, immobiles, comme incertains du comportement à adopter.
Et si j'essayais ?
Alain ne serait pas de retour avant au moins trois heures...
Je me mis alors à soliloquer à haute voix, pesant le pour et le contre.
« Pour: l'expérience pourrait être agréable, si je me fie au témoignage d'Ernestine, d'autant plus que je suis passablement excitée. »
« Contre: il s'agit ici de s'abaisser à se laisser baiser par un animal, ce qui est peu glorieux, pour ne pas dire carrément honteux. »
« Pour: c'est l'occasion où jamais, je suis seule et j'ai un chien à ma disposition. »
« Contre: et si je me faisais surprendre ? »
« Pour: si l'expérience est aussi jouissive qu'Ernestine semble l'indiquer, je serais bien folle de ne jamais la tenter. »
« Contre: et si j'attrapais une maladie ? Et si le chien me blessait ? »
« Pour: Blakos est un bel animal. »
« Contre: c'est dégoûtant... non ? »
« Pour: j'ai envie de baiser. »
« Contre... contre... euh... «
Curieusement, je ne trouvais pas d'arguments à m'opposer à cette dernière constatation.
Et puis zut.
Me fiant aux directives d'Ernestine, je me mis en quête des accessoires nécessaires à une relation cynophile réussie. Accompagnée de Blakos, je descendis donc à la cuisine où je trouvai une grande nappe bleue en vinyle et une bouteille d'huile végétale. Blakos tournait joyeusement autour de moi, croyant probablement que je m'apprêtais à lui donner une friandise. Mais il ne fut pas déçu outre mesure lorsque je retournais dans la chambre sans lui donner son milkbone, puisqu'il me suivit en remuant gentiment la queue.
Tremblante et nerveuse, je fermai les stores et tirai les rideaux de la chambre, puis étendis la nappe sur le lit après l'avoir poussé contre le mur. Je retirai ensuite ma robe de chambre et appelai Blakos. Pleine de trac, je m'accroupis près de lui et me mit à le flatter en lui parlant gentiment. Plus je le caressai, plus sa queue s'agitait rapidement.
Après un moment, je le renversai sur le dos et commençai à frotter et gratter son ventre, de plus en plus près du fourreau. Je ne voulais pas l'effrayer et procédai avec circonspection. Je crois avoir agi avec doigté, puisque au moment où je me mis à masser franchement son fourreau, il se mit à geindre doucement et j'aperçus rapidement la pointe de son pénis.
Je continuai mes caresses et observai son membre s'ériger. Il était très rouge, pointu et humide, d'une taille imposante. Je pris la bouteille d'huile, en versai dans ma main et touchai à sa bite. Blakos se raidit mais ne tenta pas de se sauver ou de se retourner, alors je commençai à aller et venir sur sa tige, délicatement au début, et le branlant franchement par la suite. Son érection était vraiment énorme, épaisse et écarlate.
Est-ce l'instinct ou la symbiose entre les espèces ?
Blakos se remit sur ses pattes et se mit à renifler mon arrière-train. Je me levai alors et posai mes fesses sur le bord du lit, les jambes bien ouvertes, et dirigeai son museau vers mon entrejambe. À ce point, je mouillais déjà abondamment, et l'odeur marine de mon sexe incita probablement le corniaud à lécher mon conillon de longues lapées visqueuses.
Ma vulve fut rapidement détrempée de salive canine. Blakos s'affaira sur mon sexe avec enthousiasme. Il appuyait son museau contre ma toison et explorait de sa langue les moindres recoins de mon minou. Respirant de plus en plus bruyamment, je basculai légèrement vers l'arrière pour lui présenter mon petit trou, qu'il bénit également de ses caresses linguales. Malgré mes appréhensions, la sensation était divine. Je me surpris à émettre des petits cris étouffés alors que des tremblements de félicité secouaient mon périnée et remontaient ma colonne vertébrale. Après quinze minutes de lèche intensive, je fus secouée par un premier orgasme et me trouvai à l'orée d'un second. J'étais au paradis du cunnilinctus bestial.
Toujours bandé et frémissant, le cabot tenta alors de se redresser pour me monter. Dans un réflexe craintif, je le repoussai et me levai brusquement.
« Pas touche ! » criai-je.
Le pauvre Blakos me regarda avec un air tout penaud et désemparé.
Il était si attendrissant qu'après un moment de réflexion, je décidai de le soulager en lui rendant la pareille.
Pour éviter que ses griffes ne me blessent, je relus les conseils d'Ernestine et allais quérir dans mon sac de voyage une paire de gros bas de laine. Je m'accroupis devant le chien et les lui enfila sur les pattes de devant, puis utilisai plusieurs épaisseurs de ruban adhésif pour les faire tenir en place. Je plaçais ensuite la nappe maculée de bave de berger allemand et de mouille féminine par terre et me couchai sur le dos, en invitant Blakos à me rejoindre.
Avec mon aide, le gros toutou se posta au-dessus de moi, la bite turgescente ballottant près de mon visage. Ne connaissant pas les goûts canins en matière de fellation, je me dis que les chiennes sont probablement incapables de sucer, alors j'entrepris de lécher son engin, d'abord sur la pointe et ensuite sur toute sa longueur. Le berger allemand semblait apprécier et écrasa légèrement son arrière-train pour me faciliter la tâche. Pris d'un élan d'enthousiasme, je décidai de le sucer franchement.
Dès que je me mis à pomper, Blakos éjacula un liquide clair et légèrement salé, qui n'était probablement pas du sperme mais un genre de lubrifiant. Ce liquide s'écoulait en petites quantités, mais de façon ininterrompue. Un peu plus tard, le jet s'intensifia et ma bouche déborda de semence. Je lâchai alors prise et reçu du sperme sur le visage, les cheveux et les seins.
Tremblante, je me relevai et m'épongeai un peu avec la serviette de bain. Blakos était agité, la bite toujours bien raide et dégoulinante. Je m’assois quelques secondes pour bien prendre conscience de l'ampleur de la situation. J'étais nue, dans la chambre d'invité du chalet d'une de mes connaissances, maculée par le foutre du chien de la famille. Il n'y a que moi pour me retrouver dans pareille situation!
La sagesse m'ordonnait de m'en tenir à ces distractions buccales, mais la curiosité doublée par l'excitation du moment me poussèrent à aller jusqu'au bout. J'essuyai la nappe et m'y installai à quatre pattes, la joue contre le vinyle poisseux et le cul bien relevé. Ecartant légèrement les cuisses, ma vulve s'entrouvrit, offerte.
Blakos se présenta, renifla ma moule et entreprit de me monter. Il appuya ses pattes (heureusement enveloppée par mes bas de laine) sur mon dos et fit buter son pénis contre mon sexe. Avec une délicatesse surprenante, il inséra la pointe de son sexe entre les lèvres de ma chatte trempée. Ce n'est qu'après ce premier contact que je compris réellement la portée de mon geste. Ce sale cabot allait vraiment me mettre !
S'agrippant autour de ma taille avec ses pattes de devant, le chien de James me tenait si fermement que je n'avais que peu d'espoir de me dégager. Je cédai alors à la panique, tentai de me dégager, mais je ne faisais pas le poids. Je tremblai de peur, regrettant amèrement mes audaces animalières. Je sanglotai de résignation, les larmes coulant sur mes joues. Malgré mon appréhension, j'eu le réflexe d'ouvrir les jambes et d'arquer le dos, m'offrant ainsi involontairement à la saillie. Je sentis ma chatte, comme une fleur, s'ouvrir d'anticipation.
Aidé par mon attitude soumise, Blakos amorça sa pénétration. Il se pencha lourdement sur mon dos, ajustant sa position pour obtenir un effet maximal. Je sentis la pointe chaude de son pénis frotter sur ma vulve, taquinant mes grandes lèvres, m'avertissant de l'intromission imminente. Encore un peu tremblante, je baissai la tête et regardai entre mes jambes. Je sursautai. Dans cette position, sa bite, raide et toujours dégoulinante de sperme, me sembla immense, démesurée. Comment allai-je encaisser l'assaut d'un tel engin?
Je ne sais pas comment ma petite chatte a pu l'avaler, mais j'étais convaincue d'être dilatée au maximum. Je me mis alors à crier, davantage de peur que de douleur, mais son membre continua d'avancer dans mon vagin frémissant. Il n'était qu'à mi-chemin et j'étais déjà bourrée à bloc. J'écartai mes jambes du mieux que je pus pour faciliter la manœuvre, mais je ne pouvais pas faire grand-chose.
Haletant comme une chienne, je fus prise d'une frénésie érotique incontrôlable. Mes craintes s'étaient volatilisées, je n'étais plus d'une chatte béante enserrant une verge bestiale et palpitante. Je voulais que ce chien me mette, me bourre. L'expérience resterait insatisfaisante et incomplète tant que sa pine démesurée ne sera pas enfoncée jusqu'à la garde. Blakos s'y employa si bien que je me retrouvai vite embrochée, ses couilles canines ballottant sur mes grandes lèvres. Ma chatte serra convulsivement son mat animal alors que je me lassai aller l'orgasme. Je jutai abondamment et sanglotai d'anticipation à la pensée de la baise que Blakos allait me prodiguer.
-Baise-moi Blakos ! Baise-moi comme une chienne ! » criai-je, sans me soucier d'être entendue par d'éventuels passants. J'étais sur le point de me mettre à hurler comme une femelle en chaleur... Et la possibilité d'être surprise, nue et montée par un berger allemand était alors le cadet de mes soucis.
Blakos saisit mon enthousiasme. Il fit pistonner son pénis de plus en plus frénétiquement. Mordant l'intérieur de ma joue à chaque estocade, je soupirai béatement alors qu'il pilonnait mon petit sexe sans ménagement. Mes seins ballottaient de façon indécente, et lorsque je penchai ma tête, je pus constater de visu comment mes petites lèvres s'étiraient et bavaient de sperme canin sans pudeur à chaque retrait de sa verge et l'accueillaient goulûment lorsqu'elle replongeait en moi.
Malgré tout ce foutre, ma chatte brûlait sous la friction de cette bite qui allait et venait en accélérant sans cesse. Il me pilonna encore et encore, j'en perdais la notion du temps, tout se confondait en une seule masse informe de pulsions primitives. Je chavirai dans un orgasme échevelé au moment où Blakos réussit à introduire le nœud en s'enfonçant au plus profond de moi. Il s'arrêta, les couilles écrasées contre mon clitoris.
Je sentis alors la verge canine prendre de l'expansion à l'intérieur de moi. Sortant de ma torpeur, je pris soudainement conscience que c'était son noud qui gonflait. J'allais être liée à ce cabot! Le nœud gonfla et gonfla, étirant mon vagin d'une façon qui lui était encore inconnue. Je criai, et me tortillai sous lui, tentant de le déloger de mon sexe, mais sans succès. Blakos était probablement clebs fort expérimenté, sachant contrôler les chiennes récalcitrantes, puisqu'il resta sans efforts bien calé contre ma matrice. Je hurlai lorsque son nœud eut atteint son zénith, me dilatant le vagin au maximum.
Son nœud devait avoir la taille d'une orange. Je n'osai pencher la tête et regarder, de peur de m'évanouir à la vue de cette pénétration gargantuesque. Mes lèvres se contractèrent à la base de son nœud, l'étreignant dans une caresse convulsive. Le chien était solidement attaché aux replis soyeux de mon intimité, et ne se retirerait qu'au moment où sa femelle serait inondée de foutre.
Je me résignai à mon sort et m'appuyai contre lui. Sa respiration s'accéléra lorsque je sentis des jets puissants éclabousser mes entrailles. Je jouis en tressaillant, mon connillon tétant sa bite comme un veau avide de lait. Blakos me pompa légèrement, projeta plusieurs jets puissants, puis enfin s'immobilisa. Son nœud scellait alors mon sexe à la perfection, ne laissant échapper une seule goutte de sperme.
Pour le berger allemand, j'étais identique à toutes ses autres chiennes et le lien allait permettre d'assurer sa postérité en m'imprégnant adéquatement de sa semence. Je m'esclaffai à la tête que ferait ma mère en m'apprenant enceinte suite à un malencontreux accident canin. Elle m'enverrait probablement à la campagne, chez sa cousine Berthe, où j'irais accoucher de mes chiots pour éviter le scandale!
Pendant tout le temps où nous fûmes liés, Blakos continua à éjaculer, tant et si bien que je vis mon ventre gonfler ! Éreintée par l'épreuve, j'attendis une vingtaine de minutes que le nœud se désengorge. Finalement, Blakos en eut fini avec moi et se retira avec le bruit baveux de succion.
Toujours accroupie sur la nappe souillée, je tremblais de tous membres alors que s'écoulait un ruisseau de foutre de mon con, créant une flaque opalescente sur le vinyle bleu. Trop épuisée pour bouger, je m'effondrai sur le sol et baignai dans le sperme en position fœtale. J'étais hagarde et gluante, la semence canine séchant sur mes cuisses, mon ventre, mes seins, mon menton, mes joues, mon nez, mes cheveux. Toujours aussi galant, Blakos me lécha tendrement toutes les parties de mon corps maculé de son foutre, pendant que je sombrais lentement dans le sommeil.
* * *
Lorsque j'ouvris les yeux, Blakos dormait, couché près de moi. Je me levai, la peau craquante de sperme et de bave séchée, le sexe endolori et le dos courbaturé. Je me dirigeai comme une automate dans la salle de bain, laissant derrière moi une traînée de liquide d'origine douteuse sur le parquet. Je ne reconnus pas mon reflet dans le miroir, c'était une harpie aux traits tirés et aux cheveux englués de semence qui me toisait. Je me douchai donc en espérant reprendre figure humaine.
Je m'appliquai par le suite à effacer toutes les traces des mes égarements canins, lavant la nappe dans la baignoire, rangeant la bouteille d'huile dans la cuisine, essuyant les flaques de foutre du parquet. J'eus même le temps de ranimer le feu du foyer et d'installer mes bouquins sur la table de la cuisine avant qu’Alain ne revienne.
« Quel temps de chien ! dit-il en secouant ses bottes sur le paillasson de l'entrée. Bonsoir Caroline ! Tu t'es bien amusée en compagnie de Blakos ? »
Il ne croyait pas si bien dire….
Femme de chambre ou la vie secrète d'une famille bourgeoise (chap 10)
Les danses se succédèrent. Cerise était visiblement une habituée car nombres de femmes vinrent la saluer. Chacune avait un mot gentil à mon propos et je dois dire que j’étais fière d’être avec Cerise. Même si on n’était pas officiellement en couple, elle et moi étions collées continuellement l’une à l’autre.
Minuit arriva et la salle devint noire. Juste les lumières violettes éclairèrent trois poteaux. Des lignes fluos descendirent le long de ceux-ci. Cerise me tira vers l’un des trois.
« C’est elle ! »
Je vis une naïade descendre. Le bleu réfléchissant soulignait ses formes d’une manière éblouissante. Ses seins serrés dans un ridicule morceau de tissu étincelant appelaient à la gourmandise. Ses jambes longues et fines appelaient à être prisonnière. Ses yeux en amande appelaient à la luxure. Ses fesses, rondes et fermes, appelaient à la débauche.
Bien qu’elle n’eut que quelques morceaux de tissus sur elle, elle arriva se faire sentir complètement habillée. Chaque geste était fait avec grâce. La lumière la vêtait comme un halo entourant une déesse.
J’étais sous le charme. Cerise me tenait par la taille et je sentis que son pouls s’accélérait sans cesse.
Elle se retrouva nue, mais l’essentiel n’était pas cela. Le plaisir qu’elle réussissait à faire passer dans son effeuillement était presque palpable. J’en tremblais et j’étais complètement inondée.
Je désirais ce corps si inaccessible. Pourtant le spectacle fini, Cerise m’entraîna vers l’arrière salle.
« Viens, je vais te la présenter. Je crois que tu as envie de la connaître, non ?
- Ben oui ! Elle est si…
- Magnifique, oui ! »
On entra dans un couloir et Cerise frappa à une porte.
« Entrez ! »
Elle était là, dans un peignoir, assise sur un fauteuil, buvant une coupe de champagne.
« Cerise, ma chérie, comment vas-tu ?
- Super ! Tu as été divine, comme toujours.
- Arrête ! Je ne fais que mon boulot. Et qui c’est cette charmante demoiselle ?
- Gwendoline !
- Ta nouvelle conquête !
- Oui et non.
- Bonsoir me dit-elle.
- Bonsoir répondis-je sous le charme de sa voix. C’était merveilleux.
- Merci. Une coupe ?
- Oui ! J’ai soif. »
Elle nous servi une coupe et on s’installa dans un immense divan.
« C’est quoi cette histoire de oui et non ?
- Ben… Gwendoline et moi, bien que cela fait que deux jours que l’on se connaisse, on s’aime bien, mais on n’en est pas encore à tout partager.
- Même les anciennes copines, fit-elle en me regardant dans les yeux.
- Ce n’est pas à moi de répondre fit Cerise. Tu sais bien que je ne peux jamais te dire non !
- Et Gwendoline, elle en pense quoi ? »
Je ne rêvais pas, cette femme que je ne connaissais que depuis deux minutes proposait de me partager avec Cerise.
« Alors Gwendoline, cela te dirait que Marie et moi, on s’occupe de toi en même temps ? »
Je devins cramoisie, et pour toute réponse, je me levai, avançai lentement vers Marie, me penchai et l’embrassai. Sa bouche si pulpeuse s’entrouvrit sous mon assaut. Sa langue rafraîchie par le champagne pétillait encore. Elle passa une main sur mes fesses.
Je me dégageai.
« Cela ira comme réponse ?
- Je crois que oui ! Laissez-moi le temps de me démaquiller, et je serai à vous !
- On t’attendra au bar. Viens ma chérie, me souffla pour la première fois Cerise, je t’offre un verre. »
On la quitta. Cerise prit un verre et un quart d’heure plus tard, notre déesse arriva. Elle nous emmena vers son appartement non loin de là. Il était grand et sublime. La porte fermée, elle déposa son sac et sans me laisser le temps de respirer, elle happa ma bouche avec la sienne. Cerise était derrière moi et commençai déjà à me déshabiller.
Je me suis retrouvée nue sans m’en rendre compte. Cerise était derrière moi et Marie m’embrassait toujours. Un ballet à quatre mains en rut majeur commença. Je devenais leur instrument de musique. Marie était l’archet et faisait virevolter ses doigts sur mon corps. Cerise jouait un instrument à vent. Sa bouche m’embrassait encore t encore descendant imperceptiblement le long de mon dos.
J’étais debout, nue, et me laissais emporter par la symphonie à quatre mains pour un trio de choc. Marie quitta ma bouche, et un ton plus bas, atteignit mes seins qui tels des cordes ne demandaient qu’à être pincés, caressés, effleurés. J’émis rapidement des vibratos.
Cerise trouva l’embout et souffla légèrement sur l’instrument à vent. Je frémis. Sa langue était le piston qui s’enfonçait et se retirait. A chaque appui, j’émis un son tantôt aigu tantôt grave mais qui se réunissaient afin de provoquer l’ultime note, la jouissance.
Marie délaissa les instruments et s’appliqua à les humidifier afin qu’ils soient plus dures et plus prolixes aux gémissements que j’émettais. Je chantai presque.
Cerise, bougea, se retrouva en face de l’instrument le plus abouti. Dès qu’elle plaqua ses lèvres sur mon petit embout, je devenais soprano surpassant les castrats. Elle joua de l’harmonica en soufflant et surtout en suçant tant et plus. Elle ajouta ses doigts qui en brave piston vinrent chercher le meilleur accord afin que je puisse terminer en apothéose mon concert.
Marie voulut aussi partager et jouer de l’instrument. Elle s’agenouilla à côté de Cerise, darda sa langue et vint accompagner Cerise. Je n’étais plus que vibratos. La fréquence augmentait sans cesse.
Les deux archets titillant de concert le même instrument, je ne pus qu’émettre arias et autres cantates.
Chaque entrée fut investie par des pistons ravageurs. La fin de l’opéra arriva et dans un dernier acte, je jouis sans retenue. Le corps devint foule et ce furent mille et mille claquements qui vinrent le fouetter.
Elles eurent le temps de me rattraper et de me porter jusqu’au divan tout proche. Mes jambes ne répondaient plus, mon corps ne m’appartenait plus. Je n’étais que frissons, que plaisirs.
Une couverture me recouvrit et dans un dernier moment de conscience, j’entendis marie :
« Dors ma douce ! Et toi mon amour, je t’emmène. Ton corps m’a manqué... »
Elles quittèrent la pièce. Je me laissai aller dans les bras accueillants de Morphée.
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« Aujourd’hui, cours de jardinage ! »
Caroline, la poitrine serrée dans un chemisier blanc et les jambes habillées d’une jupe bleue se tenait droite devant son bureau.
« Nous allons apprendre à biner la motte. Comme je ne peux pas m’occuper de vous tous en même temps, je ne prendrai que les quatre garçons. Les filles, je vais vous donner d’autres activités. Cerise et Florence, vous apprendrez à vous servir d’un tuyau d’arrosage. Toi, Gwendoline, comme tu n’as encore rien compris de la fois dernière, tu prendras Oscar et tu réapprendras ton cours d’anatomie.
- Bien madame, » acquiesames tous en chœur.
Je n’aimais pas apprendre ce cours ! La dernière fois, Caroline m’avait punie le cul nu ! Je regardai mes jambes et je vis que ma jupe avait disparu. J’étais à moitié nue.
« Alors Gwendoline, avance au tableau et récite ta leçon.
- Mais je suis presque nue !
- Et alors ?
- Bien madame. »
J’avançai au tableau et commençai ma récitation. Mais arrivée à la hauteur des hanches, je vis un os rose qui n’apparaissait dans aucun manuel d’anatomie. Et je ne connaissais pas le nom de cet os !
« Bien et maintenant, l’os rose. Je veux son nom !
- Je ne sais pas ! Je ne l’ai jamais vu !
- Impossible ! Tout le monde le connaît. Florence, donne-moi son nom !
- Sexus vibratus !
- Bien ma petite Florence. Comme récompense, tu te feras lécher par Cerise. Quant à toi, Gwendoline, penche-toi.
- Bien madame. »
Je me penchai et Caroline arriva derrière moi !
« Comme tu as mal répondu, ce sera le chemin des écoliers. Recule ! »
Je reculai et sentis l’os entrer en moi.
« Maintenant, tu vas me réciter tous les os jusqu’à ce que je te dise d’arrêter. Mais pour corser la punition, je vais mettre le mode vibration. Tu connaîtras le vrai sens du mot vibratus ! »
Je commençai à réciter lorsqu’elle appuya sur un petit bouton. Les mots devinrent un peu hachés. Pendant ma récitation, elle s’occupa des deux autres filles.
« Mes belles, mettez-vous couchées, les jambes écartées. Je vois que tu ne t’es pas épilée Cerise !
- Je n’ai pas eu le temps madame.
- Comme punition, tu ne devras te raser devant tout le monde dans la cour ! Et toi Florence ? Parfait ! C’est bien lisse. Bon, maintenant passons à l’exercice, vous voyez les deux tuyaux ? Dès que je le dirai vous devez prendre le bout qui ressemble comme deux gouttes d’eau à des phallus et vous vous l’introduirezIl y a quarante mètres de tuyau et je veux que vos petites mottes les avalent sans problème. Compris.
- Oui madame, firent-elle en chœur.
- Dans ce cas allez-y. Bon, les garçons, je vais vous apprendre à biner une belle motte. Mais auparavant, dégager votre poireau que je vérifie s’ils ont la bonne taille car trop petits, cela ne servira à rien. »
Elle s’accroupit et chacun à leur tour, ils s’enfoncèrent dans la bouche de Caroline. Chacun de leur poireau était monstrueusement long et épais mais elle les avalait sans peine.
« Parfait, quatre poireaux bien grands et gros ! »
Elle se déshabilla, s’assit sur son bureau et écarta les jambes.
« Rodrigue, viens me biner la motte. Et surtout applique-toi. Si je jouis, tu auras deux points de bonus. Et surtout, je ne veux qu’aucun d’entre vous lâchiez votre engrais dans ma motte, sinon vous viendrez en retenue ce soir chez moi ! »
Chacun à leur tour, ils s’introduisirent en elle. Leur poireau à chaque fois augmentait. Ils devenaient presque monstrueux. Quant à moi, le sexus vibratus m’apportait une certaine excitation mais pas plus. C’est frustrée que je récitais les os de l’anatomie humaine.
Caroline jouit sous les coups de binage de Rodrigue. Elle le gratifia de la cote maximale.
« Ce fut bon, mais il vous reste encore à apprendre beaucoup de choses. Le binage est un art qui s’acquiert au bout de longues pratiques. Pour votre peine, je veux que vous me preniez tous ensemble.
- Mais madame, nous somme quatre et il n’y a que trois places.
- Pour qui me prends-tu ? Je le sais ! Pour ta punition, tu iras biner cette chère Gwendoline. Je veux l’entendre crier. Rodrigue vient te coucher sur le bureau. »
Rodrigue obéit et Caroline accroupie vint s’empaler sur lui. Le poireau de Rodrigue entra tout entier dans le chemin des écoliers. Le deuxième se présenta devant elle et s’introduisit dans la voie normale. Le troisième, lui, se plaça devant la bouche de Caroline qui l’avala sans peine tout entier.
Le quatrième se mit en face de moi.
« Redresse-toi ! »
Ce que je fis. Je m’assis presque sur le sexus vibratus, et tout à coup il me souleva par la taille et m’empala sur son poireau qui avait encore grossit. J’étais prise par devant et par derrière. Son poireau monstrueux m’emplissait ma motte. Le plaisir arriva.
Cerise et Florence avait réussi à faire avaler à leur motte les quarante mètres de tuyau. Aussitôt, l’allumage automatique de l’arrosage s’activa et c’est dans un jet continu qu’elles mouillèrent leur motte déjà humide par la rosée.
Cela provoqua la montée de sève des trois étudiants. Le mien binait sans cesse et je sentis que l’engrais allait être délivré.
Caroline ne savait où donner de la tête et elle leur dit :
« Venez m’arroser. J’ai besoin de votre engrais dans ma bouche. »
Ils se retirèrent ensemble de leur motte respective, et se mirent en face d’elle. La bouche grande ouverte, elle se présenta devant les trois légumes prêts à faire jaillir leur engrais.
Chacun à leur tour, ils envoyèrent leur semence dans la bouche de Caroline. Elle avala tout. Heureusement, car elle nous avait prévenu que cet engrais tachait et qu’il coûtait assez cher pour le gaspiller.
Le mien binait toujours ma motte qui s’humidifiait sans cesse. Je sentis qu’elle allait exploser et je lui en fis la remarque mais il ne s’arrêta pas. Une grosse boule envahit ma motte et je criai en même temps que son engrais arrosa ma motte.
J’ouvris les yeux.
Le jour se levait doucement. J’avais une main presque enfoncée dans mon sexe tout baveux et le ventre complètement endolori.
Le temps de me rappeler où j’étais que je regardai ma montre. Il fallait que je parte sinon j’allais arriver en retard. L’orage tant attendu avait éclaté aussi bien en moi que dehors. La chaleur accumulée avait fini par céder et avait libéré les eaux salvatrices.
Je me levai, allai me rafraîchir et passai devant la chambre de mon hôte. Cerise et marie étaient enlacées dormant du sommeil des justes. On lisait sur leur visage que la nuit fut remplie de plaisirs et surtout d’amour.
Je venais de perdre un probable amour, mais je gagnais deux amies.
Je fis un petit mot en les remerciant, et je partis prendre le premier tram.
A suivre !
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Le hamac
Un pied ne sert pas seulement à marcher… En voici la preuve :
Je me souviendrai toujours de ce dimanche, sur la terrasse... J'étais debout, près d'un hamac, où une amie se balançait doucement. Nous parlions de sexe, bien évidemment. Il me faut vous préciser que c’était une amie familière de parties carrées, et nous pratiquions souvent l’échangisme avec son ami et le mien.
Son pied était hors du hamac. A chacun de ses balancements, il venait heurter mon mont de venus, nu sous un paréo juste noué. Elle a fini par réaliser son geste, et une lueur lubrique s'est allumée dans ses yeux...
Elle a alors commencé à diriger son pied, et petit à petit, son pouce est venu se frotter contre mes lèvres intimes, de plus en plus mouillées par ce geste très érotique. Elle accentuait à chaque passage la pression de son pied contre mon sexe. A ce moment-là, nous nous sommes tues. Presque sans m’en rendre compte, j’ai commencé à me caresser les seins, durcis par l’excitation. Je l’ai vue passer sa langue sur ses lèvres, ce qui était le signe de son excitation grandissante. Elle a saisit le fauteuil voisin du hamac, pour s’immobiliser. Et là, sans plus de cérémonie, elle a carrément enfoncé son gros orteil dans ma chatte bien trempée. C’était une sensation inédite, qui m’a fait jouir très vite. Bien sur, elle m’a souri, et m’a dit : « on ne va pas en rester là… »
D’autant que nos hommes avaient entendu mes cris de jouissance très reconnaissables, et étaient arrivés sur la terrasse. Ils ont ainsi pu nous voir, elle son pied bien fiché dans mon con qui coulait, et moi, en train de me branler le clito pour jouir encore.
Nos hommes ont réagi tout de suite ! Son ami, Daniel, est venu illico s’agenouiller près de moi, a ôté le pied de Sylvie, et l’a remplacé par sa bonne langue, que j’aimais par-dessus tout. Il avait une façon de m’aspirer toute la chatte, entre ses grandes lèvres de black, et de pointer sa langue comme une petite bite à l’intérieur de mon vagin…. J’adorais, et ne résistais jamais longtemps à ce traitement !
Eric, mon ami, lui, s’est approché de Sylvie, et lui a présenté son gros pieu déjà bandé devant la bouche. Elle adore faire des pipes. Et en moins de trois secondes, elle lui faisait une gorge profonde. J’ai toujours admiré la façon qu’elle avait de pomper un mec en entier, sa bouche aspirant même les poils pubiens de l’homme qu’elle suçait avidement. De voir mon mec ainsi sucé, et de sentir la grosse langue de Daniel me fouiller la chatte bien profondément, j’ai joui une nouvelle fois. Presque au même moment, Eric se retirait prestement pour jouir aussi et lâcher son foutre chaud sur les joues de Sylvie. Sans attendre, Daniel s’est relevé, pour aller lécher amoureusement le visage de sa femme. Il mangea tout le sperme, comme il le faisait souvent.
Nous n’allions pas en rester là, et nous sommes rentrés, pour être plus à l’aise sur un lit.
Entre la terrasse et la chambre, nous avons eu le temps de nous délester rapidement du peu de vêtements que nous avions.
D’un regard, nous avons décidé de faire le « carré ». Nous nous sommes donc allongés en carré, le sexe de chacun à portée de bouche de l’autre. Sylvie emboucha la bonne queue de son Daniel, lui-même continua de me lécher bien profond, alors que je pompais goulument la bite d’Eric. Dans le même temps, Eric aspirait de toutes ses forces le clito de Sylvie. Le « carré » était formé. Cette situation est très excitante, tout le monde suce, mange, lèche, aspire tout le monde, et en plus, on la vue sur les autres. Cette situation m’excite tout particulièrement. Sylvie et moi avons joui en rafales, aspergeant nos compagnons de notre jus abondant. J’étais aux anges, mais je n’en n’avais pas encore eu assez… D’autant que les hommes n’avaient pas joui.
Pour leur faire un petit plaisir, nous avons décidé toutes les deux de leur offrir un joli 69.
Je m’allongeais sur le dos, Sylvie sur moi. Sa chatte trempée par ses orgasmes et la salive de mon homme était juste à hauteur de mes lèvres. Sans attendre, je fourrais ma langue au creux de son vagin odorant. Sylvie en a fait autant. Nous étions là, en tain de nous gouiner lascivement, avec un plaisir non dissimulé. D’autant que nos hommes se branlaient juste à côté de nous, mais nous caressaient aussi. Eric titillait l’anus de Sylvie, qui frémissait et s’ouvrait sous cette caresse.
Je vis du coin de l’œil Daniel se lever, et sortit de la pièce. Il revient quelques secondes après, un gros concombre à la main. Plus tôt, j’avais vu des photos de Sylvie, godée par ce légume. Les photos étaient prises le matin même, juste avant notre arrivée…. Il déroula un préservatif sur le gros légume, le lubrifia avec du gel, et commença à forcer la rondelle brune de Sylvie. Là, juste sous mes yeux, à quelques centimètres, je voyais le concombre rentrer progressivement dans le boyau serré de ma copine. Elle se tordait de désir, pour activer la pénétration.
Pour mieux vous situer la scène, je vous précise que nous étions toute les deux en travers du lit, ma tête tout près du bord. Daniel était donc debout décalé sur ma gauche. Je vis alors Éric s’allonger près de moi, et sans hésiter, il goba d’un trait la bite dure Daniel, juste à bonne hauteur de sa bouche. Daniel était là, en train de baiser le cul de sa femme avec le concombre, et la bouche de mon mec avec son gros pieu bien gonflé.
Le résultat ne se fit pas attendre : Sylvie explosa dans un énorme orgasme, le légume de plus de 20 cms bien planté dans son conduit anal, Daniel jouit dans la bouche d’Eric, qui avala le tout sans broncher.
Je fis basculer Sylvie sur le côté, pour que mon homme vienne me prendre. J’avais aussi joui dans la bouche de mon amie. Mon sexe était béant, appelant être très vite rempli par le chibre de mon mec. Il ne se fit pas prier, et vint me saillir en levrette. Il me besognait avec force, ses couilles tapaient contre mon clito devenu très sensible.
Très vite, trop vite, Eric vint projeter sa semence au fond de mon vagin. Je sentis avec bonheur les soubresauts de sa grosse queue me remplir….
La partie ne faisait que commencer, et pendant toute la fin de la journée, nous avons continué à nous prendre, nous baiser, nous sucer, nous pomper…
Ce fut un dimanche mémorable !!!
Le Maitre de Stage
Nous sommes en pleine période de congés estivaux. Comme dans la majorité des entreprises, beaucoup de personnes sont parties et certains postes sont en sous-effectifs.
Dans ce genre de situation, on a souvent recours à des intérimaires ou –et les patrons préfèrent de genre de solution moins onéreuse– à des stagiaires.
Ce matin, mon patron, vient me voir en me disant qu’un de nos bons clients à une nièce qui cherche un stage dans mon domaine de compétence.
Ne pouvant refuser cela à un client, il m’informe que cette stagiaire prénommée Marie se présentera le lundi deux août 2010 pour un stage de six semaines.
Le jour en question arrive. J’ai préparé une liste de tâches et d’objectifs longue comme le bras. J’aime beaucoup avoir des stagiaires. Cela me rappelle lorsque moi-même j’étais à leur place. Généralement je fais de mon mieux pour leur apprendre quelque chose. On frappe à la porte de mon bureau.
Une petite jeune fille brune, avec des lunettes rouges, se présente devant moi.
« Bonjour.
- Bonjour. Tu es Marie je suppose ?
- Oui. »
Vous savez maintenant que je suis ce qu’on peut appeler un obsédé du corps féminin. Je ne peux donc pas m’empêcher de regarder cette petite stagiaire de plus près.
A peine vingt ans, fraîche, pas très grande, dans les un mètre soixante-cinq. Des cheveux longs mais ramenés en chignon rapide, des yeux verts, des lèvres fines.
Elle est mince mais pas squelettique. Sa poitrine est petite, mais compte-tenu de son âge, elle doit être bien ferme. Là où j’en prends plein les yeux, c’est le côté pile : son petit cul, bien moulé dans son jean’s, est splendide. Un cul juste assez gros pour me donner envie de m’en saisir à pleines mains et le pétrir avec force…
Mais bon, je ne peux pas me taper tout ce que je vois, donc je passe à autre chose.
Voilà une semaine que Marie arpente nos couloirs. Je n’ai rien à lui reprocher : elle est vraiment gentille et efficace. Mes contrôles de son travail sont de moins en moins détaillés. A vrai dire, la seule chose que me rend triste, c’est qu’elle ne vient jamais en jupe. Toujours ses jean’s. Malgré tout, elle continue d’attirer mon regard sur son joli postérieur mais aussi sur ses pieds.
En effet, je suis un peu fétichiste des pieds féminins ; je les trouve très érotiques. Et il se trouve que la petite Marie –il fallait que je la fasse– porte chaque jour de petites ballerines, sans chaussettes. J’en suis fou. Le pire, ou le mieux, c’est quand on fait le point ou lorsqu’elle vient me poser une question. On parle, et puis d’un coup, inconsciemment, elle ôte une de ses ballerines et vient frotter son pied nu sur sa jambe, ou son autre pied… Quand elle fait ça, je sens mon regard être attiré et mon bas-ventre se réveiller…
En plus, je trouve ses pieds magnifiques, sensuels…
Je ne sais pas si en langage corporel cela veut dire quelque chose, mais j’ai remarqué que beaucoup de femmes faisaient ce geste, et que cela m’a toujours excité.
Avant de continuer, il faut savoir que je travaille dans un domaine où l’on est amené souvent à changer de chaussures pour enfiler des chaussures de sécurité.
N’ayant pas de vestiaires, généralement mes chaussures sont dans mon bureau. Il en va de même pour Marie.
Deux semaines environ après son arrivée, elle enfile pour la première fois ses nouvelles chaussures de sécurité…. dans mon bureau ! J’avoue n’avoir rien raté du spectacle.
Faisant mine de m’intéresser à un document posé sur mon bureau, mon regard ne la lâche pas. Elle enlève sa ballerine droite. La vue de ce pied si menu fait gonfler ma bite. Elle enfile sa chaussette puis glisse son pied dans la chaussure. Evidemment, un manège identique se déroule pour le pied gauche. Mon sexe commence à déformer mon pantalon. La bosse sera bientôt visible.
Fin prête, Marie sort du bureau. Il est déjà dix-sept heures… Il n’y a plus grand monde dans le coin…. Je sais qu’elle ne reviendra pas avant un bon quart d’heure.
Je craque.
Je me lève, je saisis une ballerine, et chose que je n’ai jamais fait avant, je la porte à mon visage. Je renifle… même l’odeur de ses pieds me fait bander encore plus fort. Je passe ma main à l’intérieur et pris d’une envie soudaine, je la glisse dans mon pantalon et la frotte sur ma verge en érection. Je repose la chaussure et m’empare de la seconde ballerine. Je prends plus de risques cette fois : je déboutonne mon pantalon, sort ma queue du caleçon et je l’introduis dans la ballerine, mon gland vient taper le fond et le plaisir s’accentue…
De mon autre main, je reprends la première chaussure et la porte à nouveau à mon nez. Imaginez la scène. Un homme debout dans son bureau, en train de renifler une chaussure et de se branler avec la deuxième… Sous le coup de l’excitation, je ne remarque pas le « ridicule » de la situation. Ma bite se frotte sur le fond de la ballerine et le plaisir continue de monter, de monter et encore monter…
Dans un sursaut de lucidité, je retire ma verge juste à temps !!
Une belle giclée de sperme jaillit de mon gland surchauffé et vient salir le sol du bureau…
Je me remets doucement de mon plaisir solitaire, me rhabille, essuie les tâches sur le sol et m’apprête à remettre les ballerines à leur place…
La porte s’ouvre. Marie rentre dans le bureau. Je suis pris ! Me voilà accroupi, les ballerines de la stagiaire en main. Marie me regarde, incrédule…
Je me sens obligé de me justifier :
« J’ai tapé dans tes chaussures sans faire gaffe. Je suis désolé.
- Ah….Euh pas de problème. »
Je retourne à mon bureau. Marie enlève ses chaussures de sécurité et remet ses ballerines. Au moment où elle enfile la première, elle pousse un cri :
« Ahhhhh !!! Mais qu’est-ce que c’est !!!???
- Qu’est ce qui t’arrive ? »
Je deviens rouge, probablement de honte. Elle retire son pied, met sa main dans la chaussure et la sort avec un fluide gluant au bout des doigts… Je sais plus où me mettre. Je n’avais pas senti que j’avais en partie éjaculé dans la ballerine…
Elle me regarde, puis à nouveau ses doigts.
« Euh Marie, …
- Mais c’est du…. Putain !! C’est du sperme ???!!!!
- Ecoutes, je…
- C’est dégueulasse !!! T’es un pervers !!!
- Mais…
- T’aurais pu nettoyer au moins….
- Je… »
Je ne sais pas quoi répondre. « T’aurais pu nettoyer au moins » ? C’est tout ce qui la dérange ?
« J’ai bien vu que tu matais mes pieds, mais de là à jouir dans mes chaussures….
- Excuse-moi.
- Ils te plaisent alors ? »
Elle s’approche du bureau. S’assoie dessus en ramenant ses genoux, posant ainsi ses pieds nus, dont un souillé, sur le bureau. J’en profite. Je me rapproche d’elle, passe ses mains sur ses jambes, me penche vers son visage. Sans difficulté, ma langue glisse entre ses lèvres. Nous nous embrassons un moment, mes mains parcourant ses seins, sa chute de reins, ses cuisses. Sans réfléchir, tout en l’embrassant, je prends sa main. J’ai un mouvement de recul lorsque me doigts entre en contact avec ma semence, mais elle attrape mes doigts. Elle déboutonne ma chemise, sans me lâcher la main, me repousse doucement, et pose son pied souillé sur ma poitrine.
« Il faut nettoyer… et ôter ce pantalon… »
Je m’exécute. Pendant ce temps, elle aussi ôte son tee-shirt et caresse mon torse de son pied. Grâce au sperme, sa plante glisse facilement de mon ventre à ma poitrine. Je me retrouve à poil. Elle, en soutien-gorge et jean’s, me scrute.
« Belle bite…Mais elle est toute sale… Il faut nettoyer ! »
J’en reste sans voix, elle descend du bureau, s’agenouille et sans user de ses mains, avale entièrement ma queue, faut-il le dire, raide comme un piquet !
La petite stagiaire est en train de nettoyer les résidus de sperme sur ma verge avec sa langue !!! Elle pompe mon dard sans s’arrêter. Sa langue s’enroule autour de mon gland, ses vas-et-viens sont rapides et profonds….
« Oh merde !! Marie, Oh putain oui ! »
Elle se relève rapidement. Dans un râle étouffé, j’éjacule à nouveau… Mon sperme vient se répandre en grande partie sur son jean’s… Elle sourit. Quelle garce !
« Il est sale maintenant… Je ne peux pas le garder comme ça. »
Elle enlève son pantalon. Elle porte une jolie petite culotte transparente. Je l’attrape, je la soulève. Son corps est chaud et sa peau douce, et je la pose sur le bureau.
Je prends son pied dans mes mains. Je le caresse, le masse. Elle pose l’autre sur mon visage. Je le prends dans ma bouche, lèche chacun de ses orteils. Elle gémit doucement.
« Ca t’excite hein !! Tu les kiffes mes pieds… J’espère que ta bite est encore en forme. »
Je baisse mon regard vers mon bas-ventre. La voilà au garde-à-vous ! Je lui souris :
« Mets-toi à quatre pattes. »
Pendant qu’elle se retourne, je sors une capote du tiroir, l’enfile sur ma bite, lui retire sa culotte, monte sur le bureau et présente mon gland devant sa fente.
L’orifice est humide, bouillant. Ma verge pénètre cette jeunette délicatement mais sans rencontrer de résistance.
Son petit cul, si torride se dresse devant mes yeux. Je saisis une fesse dans chaque main, écarte bien sa croupe et lui assène de grands coups de bite. Mes bourses viennent frapper sa vulve émettant un « plac » régulier.
Après deux éjaculations à la suite, j’avoue que je me concentre pour garder mon pieu bien raide. Mon objectif est de la faire crier.
Je redouble d’efforts. Mes coups de boutoirs en deviennent presque violents. Elle halète mais ne semble pas craquer. Elle gémit de plus en plus fort :
« Oh ouais !!! Ouhhh oui comme ça……ahhhhhhh, encore, oui…. »
Ma main droite se glisse sur son ventre puis descend vers sa petite chatte. J’attrape son clitoris et le titille de mes doigts.
« Ouhhhh….Mmmmmhh
- C’est ça qui te plaît ?
- Ohhh ouiiiiiiiiii… »
J’ai trouvé son point faible. Je m’occupe de son clito plus vigoureusement et ralentit ma pénétration.
En moins de deux minutes, sa chatte ruisselle de liqueur, son corps se tend. Elle relève la tête, ouvre la bouche pour hurler son plaisir, mais aucun son ne parvient à sortir…
Elle retombe sur le bureau. Je me retire. Ma bite est « épuisée » mais j’ai atteint mon objectif. La petite stagiaire en a pris pour son grade…. Mais moi aussi.
Durant tout le reste de son stage, elle a joué avec moi. Tous les jours, elle m’allume ouvertement, se frotte à moi, m’aguiche avec ses petits pieds… mais ce n’est que le soir, qu’elle ferme la porte à clés et que nous baisons comme des bêtes.
Nous voici maintenant à la fin de son stage. Le dernier jour, elle m’apporte un papier : l’évaluation du stagiaire par l’entreprise.
Elle pose le document devant moi, se faufile sous le bureau et entreprend une fellation monumentale. Apothéose : elle ne se retire à aucun moment et me vide entièrement les couilles directement au fond de sa gorge ! C’est divin !!!
Une fois la gâterie terminée, elle récupère son évaluation. J’ai honte, mais jamais je n’ai mis d’aussi bonne note pour un ou une stagiaire….
Les hommes sont faibles !
Kukaman
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vraiment un trés beau récit , je vous encourage a écrire le plus souvent , je sois changer ma culotte , je suis completement mouillée