Les Mémoires très Libertines de Sophie
Vice Présidentielle 2012
31 mars, vingt-trois heures trente.
Marine a fini son meeting de Nice dans une salle surchauffée, et elle est heureuse de voir le succès grandissant dans les salles, quoiqu’en disent les sondages…
Sais elle est encore plus heureuse, car elle va retrouver son amant... Pour une fois, il n’est pas loin !
Jean-Luc tenait son propre meeting à Marseille.
Ils vont enfin avoir une nuit complète pour eux seuls ! Cette campagne pour la présidentielle 2012 est épuisante, et leur histoire cachée ne rend pas les choses faciles…
Il ne lui reste plus que quelques minutes pour arriver à Sainte Maxime, à mi-chemin entre le deux villes. Un ami fidèle leur prête discrètement sa saison. Le plus dur a été de faire partir les gardes du corps qui la suivent partout. Surtout Thierry*, son garde du corps le plus fidèle. Il est vrai que les militants du Front de Gauche ne l’épargne pas. Il faut qu’elle en parle à Jean-Luc… Mais demain matin. Inutile de gâcher une nuit de plaisir…. Elle sort de sa voiture, fébrile. Il ne devrait plus tarder. Et en effet, elle a à peine fini de sortir son sac de voyage, que des phares trouent la nuit étoilée. Une Clio grise ralentit, et elle distingue la silhouette aimée à la place du passager : c’est bien LUI !
Il se gare, et sort en trombe de sa voiture, toujours pressé, toujours aussi vif.
« Bonsoir son amour, lui souffle-t-elle dans le cou…
- Bonsoir sa beauté, tu m’as manqué !
- Mon amour, il serait temps que tu passes ton permis ! Je suis toujours inquiète de la discrétion de tes chauffeurs !
- Mais non, ne t’en fais pas. C’est Benoît** mon plus vieil ami, une vraie tombe. Tu sais, il aurait aussi à perdre si on nous découvrait !
- Je suis rassurée, alors… mais avoue que c’est moins facile pour nous retrouver !
- Oui, soupire-t-il, tu es toujours trop loin de moi ! Allons, rentrons vite, on ne sait jamais... Ces charognards de journalistes… ils trainent là où ne les attend pas ! »
Elle sort les clés de son sac, et ouvre la porte vivement. Ils entrent, pouffant comme deux collégiens. La porte est à peine refermée, qu’il la saisit dans ses bras et l’embrasse goulument. Elle gémit sous le tendre assaut de son amant. Ils s’embrassent à pleine bouche, se dévorant mutuellement. Ca fait déjà dix jours qu’ils ne se sont pas vus. Entre les meetings partout en France, et la discrétion obligatoire, ce n’est pas simple…
En un tournemain, ils sont nus, serrés l’un contre l’autre, affamés de sexe et d’amour. A petits pas maladroits, ils arrivent à trouver la chambre. Ils connaissent les lieux, pour y venir tous les mois… Marine se dégage pour tirer les rideaux, réflexe de survie, malgré tout. Jean-Luc en profite pour défaire le lit. Il s’affale dessus, et Marine vient le rejoindre, s’allongeant à coté de lui.
Elle voit son boxer déformé par une bosse prometteuse. Elle la caresse doucement. Il vibre sous sa main... Il y a encore un moment de quasi immobilité….
Et brusquement, il écarte franchement la dentelle, dévoilant sa chatte trempée. Il a une mine gourmande, et sans plus hésiter, elle abaisse son boxer pour voir enfin l’objet de son désir. Il jaillit, fier et insolent, raide comme la justice, le gland brillant de sa mouille… Instantanément, elle a envie de le gober… Mais il la devance, en se penchant sur elle pour manger sa fleur qui n’attendait que ca…
Elle sursaute sous la caresse douce et forte à la fois. Elle ne s’était pas trompée ! Sa langue est d’enfer. Il lape son clito à tous petits coups très rapides. Elle enserre sa belle bite entre ses doigts, elle en fait à peine le tour. Il ne mesure guère plus de quinze centimètres, sais son diamètre la fait toujours sautant rêver…
Un doigt inquisiteur se glisse dans sa fente, et comme s’il devinait ses pensées, il en insère un second pour m’offrir bien profond à sa vue. Il recule un peu, regarde son inimité profonde… Elle est en extase : elle aime être ainsi ouverte exhibée.
Mais vu les circonstances, ce ne sera jamais possible !
Il l’écarte encore plus, elle me dilate sous ses mains expertes. Et il le faut, vu son diamètre ! Il enfonce sa langue aussi loin qu’il le peut, son nez venant branler son clito.
Quel talent ! Elle ne s’en lasse pas ! Malgré ses soixante-et un an, il est un amant hors pair.
Cette simple évocation agit comme un détonateur, et elle jouit une première fois, étouffant ses cris dans la toile de coton. Comme toujours, elle fait un peu attention... La crainte de voir leur secret dévoilé la taraude.
Pour toute réponse, elle le relève un peu, pour enfin emboucher cette belle queue épaisse dont elle ne se lasse pas.
Elle la gobe comme elle peut, mais le gland pénètre à peine dans sa bouche, tant il est large. Elle l’aspire, puis décide de le lécher sur toute la longueur, d’enrouler sa langue autour. II se met à gémir doucement, ce qui lui donne du cœur à l’ouvrage…
Elle continue une savante fellation sur le méat, la veine bleue (qu’elle devine), le gland, la hampe, les couilles bien pleines. Il ne résiste pas bien longtemps à son savoir-faire et bientôt, elle a la bouche et la gorge remplies de sa liqueur, très abondante et chaude.
Elle continue le massage buccal jusqu'à tout nettoyer et avaler, ce qui lui permet de reprendre forme. Visiblement, il a la forme, pour rebander aussi vite !
Ses mains parcourent son corps, se crispent sur sa tête pour enfoncer toute sa hampe de chair dans sa bouche distendue, il est enfin à point.
Il lui dit doucement :
« Viens, j’ai envie de te prendre à fond !
- Oui, mais vas-y doucement, tu es si large… »
Il embrasse ses seins, les pétrit sans cesse, il prend sa bouche dans un baiser infernal de sensualité. Puis il se met sur ses avant-bras, écarte de ses épaules ses jambes. Il glisse doucement sur son bas ventre où elle sent passer son membre arrogant jusqu'à l'entrée de ma grotte en feu.
D'un petit mouvement des reins, il place son gland turgescent sur sa chatte en feu, et, d'une poussée lente mais inexorable, introduit son mandrin dans son con. Elle le sent s’étirer sous l'assaut. Il reste en équilibre un instant pour que son corps s'habitue, puis d'un puissant coup de reins, prend entièrement possession d’elle.
Elle ne peut que pousser un :
« Oh ! ouiiii » de plaisir intense.
Il agite lentement ses reins afin de s'habituer à son antre et me lubrifier. Elle sent son sexe taper au fond de son con et sur son utérus. Elle agite ses reins à son tour, allant au devant du mâle, s'empalant à fond. Elle s’enhardit à glisser ses mains en dessous de ses cuisses et à caresser ses couilles, à sortir son sexe et à passer son gland sur son clitoris turgescent et douloureux d'excitation. Elle ne peux résister plus longtemps et se livre, à cet amant hors-pair :
« Oui ! Vas-y à fond, bourre-moi, cogne à fond. Crache ton jus ! »
Elle met ses bras autour de son cou et ses jambes autour de ses reins, ses pieds calés sur ses fesses. Mais il veut profiter d’elle à fond, il se retire, la retourne et la prend en levrette, lui arrachant un cri, la pénétration étant encore plus violente et large que sur le dos. Sa main passe devant et caresse son clitoris, prêt à exploser. Elle ne peut résister au traitement et se met à jouir violemment, secouée de spasmes qu’elle ne peut contrôler. Elle crie tant et plus, sans se soucier de quelque journaliste que ce soit…
Il en profite pour la retourner et la reprendre sur le dos avec des grands coups de boutoir, et enfin, épancher son plaisir en elle avec de longs jets chauds de sa semence qu’elle sent éclater dans son antre en feu. Il se retire d’elle, et s'allonge à coté.
Reprenant chacun leur souffle, il la caresse d'une main pour affirmer sa possession. Il ne semble pas vouloir en finir là, et elle est sure qu'il en veut encore….
« Jean-Luc tu es insatiable !
- Mais ma beauté, tu sais comme je t’aime… et comme j’aime ton corps de vraie blonde !
- Moi aussi, je t’aime, et je n’aurais jamais cru que tu aies une telle vitalité au lit.. Surtout avec les journées de dingue que nous avons ! Au fait, ils étaient combien à Marseille aujourd’hui ?
- Plus ou moins dix mille, je pense. Et pour toi, ma chérie ?
- Un peu plus de trois mille. Mais tes sympathisants ne nous facilitent pas la tâche ! Ce serait bien de leur dire d’être moins nerveux ! Tu sais si nous voulons réussir notre deal, il faut quand même que mes sympathisants puissent venir assister à mes réunions publiques. Ils y on été fort, à la Réunion, quand même…
-Tu as raison, ma beauté, je vais leur dire de mieux « respecter la démocratie »… en étant moins rudes avec toi.
- Merci mon amour, c’est aussi pour cela que je t’aime ! »
Elle se love contre lui, et l’embrasse à nouveau goulument. Elle hésite encore à lui parler d’une chose qui la taraude depuis un mois… Ils se sont promis de ne rien se cacher, mais il est parfois si impulsif !
Ils ne finissent pas s‘endormir, blottis dans les bras l’un de l’autre, savourant cette nuit providentielle. Demain sera un autre jour !
Qui aurait qu’un jour, es deux-là se rencontreraient, et tomberaient un jour amoureux... Mais ne dit-on pas qu’il n’y a qu’un pas entre l’amour et la haine ?
A suivre, si vous voulez tout savoir de cette histoire secrète !
* Thierry Légier, garde du corps de Marine Le Pen
** Benoît Schneckenburger, garde du corps de Jean-Luc Mélenchon
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Doux souvenirs
Les vacances de Pâques étaient presque finies. Normalement, nous aurions dû, avec Jean mon mari, remonter en voiture rechercher notre fils. Il était chez ses grands-parents à Vichy, mes beaux-parents. C’est eux qui étaient descendus à Toulon avent les vacances, et qui après avoir passé quelque temps avec nous, l’avaient emmené. Nous aurions dû allé le rechercher et passé ensemble quelques jours dans cette jolie petite ville. Mais Jean est marin à bord d’un des navires de la Marine Nationale.
Et, lorsqu’on est dans la Marine, bien souvent, on ne peut pas faire ce que l’on veut. Un appareillage d’urgence, et je me retrouve seule. Seule pour m’occuper de la maison, de l’éducation de notre enfant. Je le savais avant d’épouser Jean il y a quatre ans. C’était à notre retour de la Réunion où, il y avait été affecté durant deux ans.
Nous nous sommes connus sur cette île magnifique d’où je suis originaire. J’avais tous justes dix-neuf ans, je suis de suite tombée sous son charme. Remarquez, lui aussi n’était pas insensible au mien. Je suis plutôt mignonne, légèrement typée. Les cheveux noirs très courts, coupés presque comme un garçon. J’ai un regard profond et sombre. Petite, mais un corps parfaitement proportionné, je fais beaucoup de sport. Je me trouve jolie, et Jean aussi me trouve ravissante.
C’est, à mes yeux l’essentiel. Remarquez, toutes les filles de l’île de la Réunion sont toutes très jolies d’ailleurs. Bref, il ne nous fallut que deux ou trois danses ce soir-là, pour que l’on tombe dans les bras l’un de l’autre. Depuis, la jolie petite Réunionnaise et le beau marin ont un petit bout de chou. Petit bout de chou que je devais allée rechercher seule, car le papa avait été rappelé par son unité à l’improviste.
Mais, faire l’aller-retour en voiture seule ne me disait trop rien. Ce n’est pas que je sois mauvaise conductrice, non. Mais c’était l’hiver, et avec tous ces camions sur les routes je ne me sentais pas trop rassurée. Alors j’ai pris le train sur un coup de tête sans prévenir mes beaux-parents. Je n’étais pas trop enthousiasmée de me retrouver toute seule. J’avais eu le cafard. Puis je voulais faire une surprise à mon fils en venant le retrouver deux jours avant. Il ne savait pas encore que son papa était reparti plus tôt en mer. Je ne voulais pas obliger mes beaux-parents à revenir sur la côte, à faire le déplacement pour ramener notre fils. Ne rien leur dire était préférable. Mais la rentrée était proche et je devais impérativement y aller.
Lui, était monté à Avignon. Il avait la soixantaine passée, très grand, maigre presque décharné. Ses cheveux étaient gris et rares, un regard très clair, une peau presque translucide, comme un vieux parchemin. Le costume gris lui donnait un air important. Il s’était installé sur la banquette face à moi. Le wagon de première n’était pas plein, mais les numéros des places faisaient que c’était la sienne, donc. Depuis Toulon j’avais fait le voyage seule, et il ne me semblait pas être de mauvaise compagnie. C’est lui qui, au bout d’un petit moment engagea la conversation.
Il venait de passer deux ou trois jours chez son fils à Avignon et regagnait Lyon, ou il y vivait seul, étant veuf, depuis un certain temps. Je lui expliquais le but de mon voyage. Il me parla de lui, de sa vie. Il était en retraite et s’occupait d’une ou plusieurs associations. Il connaissait très bien la Réunion pour y avoir été en poste comme instituteur bien des années auparavant. Il me parlait de ses souvenirs, je lui racontais une partie de ma vie. Il était charmant et très agréable. Des yeux bleus magnifiques et ses mains étaient presque jaunes avec des doigts très longs. Des mains de pianiste m’avait-il dit un moment.
Le contrôleur qui passait, nous demanda nos billets, et j’en profitas pour lui demander des renseignements sur les correspondances. Je savais que je devais changer à Lyon, un contrôleur me l’avait dit ce midi à Toulon. Je n’en savais pas plus. Lorsqu’il me répondit que je devais changer de gare et, que de toute façon ma prochaine correspondance pour Vichy via Saint-Germain-des fossés nécessitait plus de cinq heures d’attentes. J’étais pour le moins surprise et ennuyée. Je lui demandais d’avoir la gentillesse de bien vouloir vérifier.
J’avais bien cinq heures d’attente et n’arriverais que le soir tard à Vichy. Je m’en voulais d’avoir pris à midi le train sur un coup de tête. Sans avoir au préalable demandais plus de renseignements. Jean m’avait bien dit que si je devais y aller en train, je devrais changer à Lyon et à Saint-Germain-des faussés. Mais j’aurais dû partir plus tôt pour avoir une meilleure correspondance. Je ne le savais pas. Je pensais que les trains, c’était comme les cars a la Réunion, ils y en avaient toute les trente ou quarante minutes.
Mon nouveau compagnon de voyage qui m’avait dit son nom, Roger comprenait mon désarroi. Ce n’est pas très agréable de passer plus de cinq heures dans le hall d’une gare ou en salle d’attente. Surtout en hiver, depuis mon départ ce midi, le temps c’était dégradé. Et, plus on approchait de Lyon plus il faisait gris.
Il tenta de me redonner confiance en me disant qu’il fallait se renseigner à Lyon sur d’autres correspondances. Et que de toute façon, il lui serait agréable de me recevoir chez lui ce laps de temps. Qu’il vivait à quelques minutes de la gare. Il me raccompagnerait à la gare, en taxi le moment venu. Je déclinais l’invitation bien sûr. Je ne voulais pas l’importuner et le déranger. Il était trop gentil.
A Lyon, dans cette gare immense, il m’aida à trouver les renseignements. J’étais un petit peu perdue. J’y serais arrivée seule, bien sûr. Mais bon, avec lui je me sentais moins vulnérable. La catastrophe, c’est qu’il y avait bien qu’une seule direction pour aller à Vichy. Et qu’il y avait bien cinq heures d’attentes et que je devais en plus changer de gare. Les prochaines correspondances étaient le lendemain matin et une vers les onze heures. Je m’en voulais. J’étais en colère après le type de Toulon qui ne m’avait pas suffisamment renseigné. Roger me dit qu’il était vain de se lamenter. Il me demanda de le suivre d’un ton légèrement autoritaire. Je ne pouvais pas rester cinq heures ici à attendre.
Je protestais un petit peu. Il en avait trop fait pour moi, je ne voulais pas le déranger. Je prenais néanmoins mon sac de voyage et le suivais comme il me l’avait demandé. Nous sommes sortis de la gare et dirigés vers la station de taxi. Je me laissais guider. Je ne savais pas trop où aller. Et c’est vrai que rester cinq heures assise dans une salle d’attente, n’avait rien de très réjouissant. Roger était beaucoup plus vieux que papa. Il avait en plus un coté paternaliste et sûr de lui qui me mettait en confiance.
Je ne connaissais pas Lyon. Le trajet en taxi jusqu'à chez lui ne dura guère que quelques minutes. Il y avait peu de monde dans les rues. Le soir tombait, il faisait froid. Nous sommes passés devant de très beaux bâtiments qui étaient éclairés. La voiture s’est arrêtée à la fin d’une rue très longue et étroite qui était vide. Roger me demanda de le suivre après avoir payé le taxi qui s’en allait. Lui aussi, avait qu’un simple sac de voyage. Un long couloir étroit menait à une petite cour intérieure. L’immeuble était ancien. Il n’y avait pas d’ascenseur. Roger s’arrêta devant une porte double au deuxième ou troisième étage, je ne sais plus.
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L’appartement était dans l’obscurité. Un long couloir sombre avec plusieurs portes, le salon, et la salle à manger étaient dans la pénombre. Je posais mon sac de voyage sur une chaise. Roger allumait çà et là des lampes sous abat-jour. Malgré les lampes allumées l’atmosphère était étrange. Les plafonds étaient très hauts, des meubles anciens étaient disposés harmonieusement, c’était magnifique. L’appartement, les meubles étaient d’une autre époque. Roger me dit qu’il en avait hérité de ses parents. Le seul élément moderne devait être la télévision. Il me proposa de me débarrasser de ma veste, ayant laissé un minimum de chauffage durant sa courte absence, la température était relativement correcte.
Il me proposa un thé. Je voulais l’aidé, mais il déclina mon offre. Il servit le thé avec un gâteau que lui avait donné sa belle-fille. Durant notre conversation qui s’en suivit, il me demanda de bien vouloir rester coucher cette nuit. Je prendrais le train de onze heures demain matin et, n’obligerais pas mes beaux-parents à venir me chercher à la gare en pleine nuit. Je déclinais gentiment son offre. Disant que d’ici un moment j’appellerais un taxi pour me rendre à la gare.
Puis, il m’a beaucoup parlé. Je ne sais plus les termes exacts de ses paroles. Je comprenais ce qu’il voulait, que je reste coucher cette nuit, mais dans son lit. Il m’a dit tour à tour que ma famille me croyait à Toulon. Que j’étais loin de chez moi, dans une ville inconnue avec un inconnu. Personne ne saurait jamais quoi que ce soit. Il me trouvait jolie, désirable. Avouant qu’il m’avait emmené chez lui dans le seul espoir de me coucher dans son lit.
Il était assis en face de moi, et me parlait normalement comme si ce qu’il me disait était naturel. J’étais bien sur troublée. Je ne me sentais pas en danger. Je savais que si je me levais et reprenais mon sac il ne ferait rien pour me retenir. Qu’il s’excuserait pour ses paroles. Je lui répondais que ce n’était pas possible. J’étais mariée et jamais je n’avais seulement pensé à tromper Jean. C’était en plus la vérité. Je n’étais pas fâchée, mais embarrassée. Je voulais me lever et partir.
Son téléphone sonnait. Il décrochait, c’était son fils. Je restais assise, j’étais perdue dans mes pensées, mes doutes. Ce monsieur qui avait presque deux fois l’âge de papa voulait coucher avec moi. Cela serait très agréable pour nous deux avait-il dit. Mais comment lui faire comprendre que sa demande ne me choquait pas, au contraire.
Il reposait le téléphone. Il me regardait, me souriait en silence. Mon portable se mit à son tour à sonner. C’était mon fils. Je m’accrochais à lui comme à une bouée de sauvetage. Roger m’écoutait parler à mon fils, il me dévisageait. Je sentais qu’il me déshabillait du regard. Il est venu s’asseoir à mes côtés. Je parlais à mon fils. Je n’osais pas bouger. Je fermais les yeux. Je disais à mon fils que papa était parti en mer. Roger avançait vers moi. Son visage se posait sur ma nuque. Je n’osais pas bouger. Je disais à mon fils que je viendrais le chercher. Je sentais sa bouche sur ma nuque dans mon cou.
« Je partirais demain matin mon chéri pour te chercher. J’aurais voulu le repousser. Ses lèvres venaient à la limite de mes cheveux. Il déposait de doux baisers sur la nuque…
– Non mon chéri, maman ne peut pas prendre le train cette nuit. »
Je mordais mes lèvres. Il avait posé son bras autour de moi….
« Oui mon trésor, je t’aime moi aussi. »
Il me serait doucement. Je ne le repoussais pas. Je n’étais pas trop fière de moi….
« e dois raccrocher trésor, maman t’aime beaucoup, je serais à Vichy demain à midi. »
Je fermais mon portable en silence. Il avait posé une main sur mon genou.
Il me demandait tout bas si c’était vraiment la toute première fois. Je n’osais pas lui répondre. Je restais prostrée, n’osant plus bouger. J’étais vraiment gênée. Je voulais m’éviter de penser à mon fils, à Jean. Je restais un long moment perdue dans mes pensées, mes doutes, mes appréhensions. Son bras posé sur mon épaule, lui aussi a gardé un moment de silence. Il me regardait. Puis il a murmuré.
« Tout se passera bien poussin… Je vais te faire couler un bain… Il faut te détendre poussin… Cela sera très agréable…. »
Je ne répondais pas de suite. Puis j’ai dit tout bas, que oui, c’était vraiment la première fois. Je crois qu’il a murmuré qu’il allait bien s’occuper de moi.
Il me laissa seule avec mes pensées. L’eau du bain coulait. Je me levais et regardais les meubles, les tableaux. J’ouvrais mon sac et en sortais mes affaires de toilette dans leur pochette, ainsi que la chemise de nuit que j’avais emmené pour dormir à Vichy. C’était celle que Jean venait juste de m’offrir pour mes vingt-quatre ans. En satin et dentelles bleu-nuit, elle est très subjective, et m’arrive à mi-cuisses. Mais de savoir que lui, allait la voir, la toucher, la froisser et aussi peut-être la souiller ne me laissa pas indifférente. Dans mes fantasmes, il y avait souvent un ou deux hommes murs dans mon lit. Mais bien-sûr, ce n’étaient restés que des fantasmes. Fantasmes que je n’avais même pas avoué à Jean.
L’eau avait cessé de couler. Il est revenu, me chercher. Mon bain était prêt. Il me parlait tout bas. Me demandait si cela allait ? Il me dit que je devais prendre mon temps, nous avions le temps, nous avions toute la nuit… Il avait préparé un drap de bain à mon intention, ainsi qu’un peignoir en tissu éponge rose qui avait dû appartenir à sa femme. Il me laissa seule dans la salle de bain, refermant la porte. Instinctivement je tirais le verrou. La salle de bain était petite mais haute de plafond. Il y avait une petite fenêtre aux vitres dépolies.
La baignoire en fonte, le lavabo, le WC et un bidet étaient d’un autre âge. Je restais un moment sans bouger. Je me regardais dans le miroir dépoli. Ce matin, j’étais loin de me douter de ce qu’il m’arriverait. Je devais réagir. Je me déshabillais entièrement. Sous la mousse bleu et odorante, l’eau était chaude, agréable. Je m’allongeais dans l’eau. Une sensation de bien-être de chaleur et de confort m’envahit. J’étais bien. Je fermais les yeux et me laissais aller. Je me souvenais de mes fantasmes. C’était flou dans mon esprit, il était difficile de les transposer à l’instant présent. Mon appréhension, mes doutes, c’était de ne pas être à la hauteur.
Je regardais mes mains, et en voyant l’alliance en or je me mordais les lèvres. Je l’enlevais, ainsi que mes boucles d’oreilles, la fine chaîne autour du cou et mon autre bague. Je déposais tous mes bijoux sur une petite tablette en verre. Il était temps de me préparer. Trois petits coups frappés à la porte me firent sursauter.
« Cela va poussin ?
– Oui très bien, j’ai bientôt fini.
– Prend ton temps, Sandrine. »
C’est la première fois qu’il m’appelait par mon prénom. Je sortais de l’eau et m’essuyais. Je trouvais dans ma trousse de toilette un flacon de crème odorante pour le corps que j’avais pris ce matin sans m’en rendre compte. Pour lui aussi, je voulais être parfaite, la peau toute douce et délicatement parfumée. Je passais ma chemise de nuit. J’hésitais à mettre ou pas une petite culotte. J’avais avec moi une culotte de rechange en coton très blanc, très fine et douce.
Finalement, je ne voulais pas paraître trop impudique, je l’enfilais. Voilà, j’étais prête. Mais, je ne voulais pas sortir ainsi. Je pris le peignoir et le mis. Je sortais de la salle de bain en peignoir, pieds nus avec mes vêtements et chaussures dans la main.
Il m’attendait devant la porte d’une chambre.
« J’ai déposé ton sac ici poussin.
– Je te laisse, je fais ma toilette, je ne serai pas long. »
Il me montra mon sac sur un fauteuil, puis sur la table de nuit un petit verre et un cachet.
« Je t’ai préparé un verre d’alcool et un léger soporifique. Tu serais plus détendue, prends-le uniquement si tu sens que tu en aurais besoin. Je te laisse poussin. »
La chambre était comme les autres pièces de la maison, grande et froide. Le lit était très haut et très grand, avec une tête de lit en fer et des boules en cuivres. Il y avait aussi une grande armoire avec un miroir. Au-dessus du lit, il y avait un immense crucifix. Un fauteuil crapaud et deux tables de nuits en étaient le reste du mobilier. Une lampe avec abat-jour était allumée, il l’avait recouverte d’un tissu bleu qui donnait à la pièce un air lugubre.
Le crucifix au-dessus du lit n’arrangeait rien, bien au contraire. Les draps étaient propres. Il venait certainement de les changer. Je quittais mon peignoir et le posais sur mes affaires qui étaient sur le fauteuil. Le lit était froid. J’étais plus trop rassurée maintenant. Une boule d’angoisse commençait à me nouer le ventre. Je ne touchais pas à l’alcool, mais je pris le cachet et le laissait fondre sous ma langue. Il était légèrement amer.
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J’attendais, couchée dans le lit les draps relevés jusqu’au menton. Je l’entendais dans la salle de bain prendre sa douche. J’essayais de ne pas trop réfléchir. J’étais un peu anxieuse. Je regardais le crucifix qui semblait m’observer. Ce n’était pas fait pour me déculpabiliser, bien au contraire. Je frissonnais, il sortait de la salle de bain. Il est rentré dans la chambre avec un peignoir blanc. Il l’a enlevé et laisser tomber sur le sol. Il était entièrement nu. Je ne pouvais pas ne pas le voir.
Maigre et grand, la peau très blanche il avait la poitrine en partie recouverte de poils gris et blancs. Son sexe en demi-érection sous l’effet d’une pilule de viagra semblait plus long, mais moins épais que celui de Jean. Le gland entièrement décalotté de couleur presque violette était humide. Il s’asseyait sur le lit avent de venir sous les draps et de se tourner vers moi. Mon cœur allait d’un coup un peu plus vite. Je lui demandais de bien vouloir éteindre, que cela m’aiderait au début. Il voulait bien, et me comprenait.
L’obscurité la plus totale dans la chambre, pas un seul bruit ne venait de l’extérieur, le silence. Il s’est approché de moi. Il s’est collé contre moi, son corps contre le mien, m’a prise dans ses bras. J’ai senti son visage contre le mien. Sa bouche qui venait sur mes yeux, mon front et mes lèvres. Ses lèvres, son souffle sur mon visage, je le prenais dans mes bras. Il est venu en parti sur moi. Je sentais son sexe contre ma hanche.
Ses lèvres sur les miennes, premiers baisers doux, rapides. Puis son visage dans mon cou, il respirait mon odeur, puis me mordait doucement, me léchait. Je le suppliais à voix basses de surtout ne pas me faire de suçon. Il me le promettait. Sa main venait sur mes bras nus, puis sur mon corps. Elle descendait sur mes hanches, le long de ma cuisse nue et remontait jusqu'à mes seins. Il frottait doucement son corps contre le mien. Je sentais son sexe devenir dur contre moi.
Il pressait mes seins doucement. Me murmurait qu’il les aimait. Je le serrais contre moi. Je donnais mes lèvres lorsque je sentais qu’il les recherchait. Je caressais son dos ses hanches ses reins. Il était chaud, doux. Sa main est venue contre moi, au bas de mon ventre. J’ai écarté ma jambe doucement. La chemise de nuit le gênait. Je l’aidais à la remonter sur mon ventre en soulevant les hanches. Je lui demandais s’il voulait que je l’enlève entièrement. Non, il voulait que je la garde encore, mais au-dessus du ventre.
Sa main est passée sous la chemise de nuit remontant sur ma poitrine. J’ai une petite poitrine, mon sein tenait dans sa main ouverte. Il me pétrissait les seins doucement. Il les comprimait en remontant. Il écrasait de ses pousses le bout de mes seins. Puis sa main est venue sur mon ventre. Consentante, j’ai ouvert un peu plus mes jambes, remontant un genou. Sa main ses doigts sont passés sur mon sexe puis à l’intérieur de ma cuisse ouverte pour revenir entre mes cuisses. Je sentais qu’il cherchait les contours de mon sexe à travers le fin tissu. Pendant un moment, il m’a caressé doucement à travers ma petite culotte. Il me parlait tout le temps à voix basse. Me complimentant sur ma poitrine, mes seins, il me demandait si cela allait, si j’étais bien, m’encourageait doucement, il me disait que j’étais douce, que je sentais bon. Il m’avait demandé si mon mari me parlait et si je lui parlais pendant l’amour.
Il a baissé ma culotte le long de mes cuisses et de mes jambes. Je l’aidais à l’enlever entièrement avec mes pieds. Il était très dur contre ma cuisse. J’osais doucement le caresser. Ma main est venue sur sa hanche puis devant, sur son sexe que je touchais doucement. Je le tenais doucement comme me l’avait appris mon mari. J’avais l’impression qu’il était moins épais mais plus dur et long. Je le lâchais. Sa main sur mon ventre, entre mes cuisses allait et venait tout doucement. Il appuyait légèrement, cherchait mon petit bouton. Ouvrait mes petites lèvres humides. J’avais envie de lui. Malgré l’obscurité, je fermais les yeux. J’entendais sa respiration dans mon cou.
« Tu veux poussin.
– Oui je veux faire l’amour avec toi. »
Il est venu sur moi. Je le prenai dans mes bras, j’ouvrai et relevai mes cuisses. L’obscurité aidant, j’osais lui murmurer des mots doux, des mots d’amours. Je lui demandais de me prendre, de me faire l’amour, je l’appelais mon amour et lui disais plusieurs fois que je l’aimais. C’est lui qui a guidé son sexe contre le mien. Il a frotté doucement le gland entre mes lèvres durant quelque secondes qui me paraissaient trop longues, tant je désirais être pénétrée. Je le serrai de toutes mes forces, alors qu’il glissait doucement dans mon ventre, je sentais les parois vaginales s’écartaient sous la pénétration. Lui aussi me murmurait des mots d’amour, il cherchait mes lèvres pour de longs baisers.
Lorsque Jean me pénètre, il bouge de suite, me fait l’amour avec vigueur presque immédiatement. Lui, Roger, est resté un long moment immobile une fois dans mon ventre. Il me parlait me caressait le corps les seins, mais ne bougeait pas. Je sentais son sexe vivre en moi. Je contractais mes muscles vaginaux pour le sentir. Puis, il a commencé à bouger, mais doucement. Il venait tout doucement en moi. Mais chaque fois, j’avais l’impression qu’il voulait venir plus profondément en moi. Qu’il voulait venir jusqu’au fond de mon ventre. Il forçait, il appuyait avec ses reins, me remontant sur le lit. Je me tenais à lui. Je le sentais en moi comme je n’avais jamais senti Jean.
J’endentais, je recevais son souffle sa respiration contre dans mon cou à chaque mouvement. Il avait soulevé ma chemise de nuit au-dessus de mes seins. Je me tenais toujours à lui. Je gémissais doucement à chaque fois qu’il butait au fond de mon vagin. Ses mouvements étaient plus amples, mais plus lents, plus profonds. J’avais l’impression des fois qu’il voulait me faire mal. Il pétrissait mes seins avec plus de force. Je continuai à lui murmurer des mots doux. J’ai senti que j’atteindrais l’orgasme très vite. J’essayais de ne pas y penser, d’attendre, de le repousser. Je m’en sentais incapable. Je lui murmurais que j’allais venir. Je crois qu’il a répondu « je t’aime », je ne sais plus. Doucement je me suis senti partir. Je l’ai serré très, très fort lui disant que je venais. Puis la délivrance une fois le point de non-retour franchi. Je me suis laissée glisser dans le bonheur.
Ce que j’aime aussi dans l’amour c’est ces quelques secondes qui suivent l’orgasme. Cette impression de n’être plus maître de soi. J’aime m’abandonner ainsi. Je me relâche complètement, et suis incapable de faire le moindre geste durant quelques secondes.
IL est resté un moment sans bouger. Il caressait mes cheveux, mon visage, prenait mes lèvres. Il m’a demandé tout bas, si cela allait.
Puis lentement il a recommencé à bouger doucement. Je ne sais pas combien de temps il m’a fait l’amour. De temps en temps il pressait un de mes seins. Ou, il soulevait et écartait une de mes cuisses. A voix basses toujours, il me demandait de me laisser aller. Il m’appelait « mon poussin », « ma chérie », « mon amour ».
Il me disait très souvent « je t’aime ».
Cela me faisait étrange de lui murmurer des mots d’amour, de lui dire moi aussi je t’aime. Puis, je me suis senti partir de nouveau. Je le serrais très, très fort, je lui disais que je venais. A cet instant, il a accéléré ses mouvements. Sa respiration est devenue plus rauque. J’ai compris que lui aussi allait jouir. J’ai essayé de toutes mes forces de ne pas partir, de me retenir encore quelques secondes. Mais c’était impossible. Je suis partie et dans le même instant, j’ai senti que lui aussi se contractait et éjaculait dans deux à trois jets importants. Il a murmuré
« Petite pute, tu m’as fait jouir »
« Il y a si longtemps »
« … ».
J’étais morte. Il est resté un long moment en moi sans bouger. Sa tête dans mon coup ses lèvres contrent ma peau. Je le sentais toujours dans mon ventre. Puis, je suis tombée dans les bras de Morphée sans m’en rendre vraiment compte. Je me souviens uniquement qu’il avait rallumé la lumière et l’impression érotique que l’on me suçait les seins. Je me réveillais le lendemain matin. J’étais seule dans un lit inconnu, entièrement nue, ma chemise de nuit à côté de moi. Les volets étaient entrouverts et la clarté du jour rentrait dans la chambre. Je reconnais qu’il m’a fallu deux à trois secondes pour comprendre et me souvenir où j’étais. Je me levais, j’avais la pointe des seins beaucoup plus sensibles. Je mis le peignoir qui était toujours sur mes affaires et suis sortie de la chambre. J’avais besoin d’aller à la salle de bain.
Il était dans la cuisine. Me souriait en me disant bonjour et en déposant un petit baiser sur mes lèvres. Je filais à la salle de bain, et prenais une douche bien chaude. Je suis sortie propre et nue sous mon peignoir. Il m’attendait dans le salon devant un plateau de petit déjeuné. Il avait déjà pris sa douche et était lui aussi nu sous son peignoir. Il souriait et me demandait si cela allait. Disant qu’il avait eu tort de me donner un soporifique hier soir.
Je m’étais endormie trop vite. Il avoua qu’il en avait profité pour m’examiner entièrement avec beaucoup d’attentions. Je n’osais imager son examen. Nous avons déjeuné tous les deux. Il restait plus de trois heures avent d’aller à Perrache. Il alla chercher sa plaquette de Viagra. Il me disait qu’il l’avait depuis des années. Il en manquait deux, une qui avait été utilisée hier soir. Et une qu’il avait prise en faisant le petit déjeuné. Je comprenais ce que cela voulait dire.
Le petit déjeuné était terminé depuis un moment déjà. Il s’est levé et a pris ma main, m’obligeant à le suivre dans la chambre. Je me suis assise et ensuite allongée sur le lit. Il s’est penché sur moi. A dénouer la ceinture du peignoir, en a écarté les pans. Il a regardé mon corps. Sa main est venue sur mes seins, mon ventre entre mes cuisses qu’il a écarté. Il s’est penché sur moi. Il a posé ses lèvres sur mes seins, puis sous mon nombril.
Son visage sa bouche sont venues à l’intérieur de mes cuisses. Je regardai le crucifix alors que ses lèvres humides et chaudes, que sa langue humide et chaude ce posaient sur mon sexe. Je serrai les draps, je caressai sa tête, je regardais cette chambre inconnue. Je me levai pour le voir, pour voir que le type qui me léchait n’était pas mon mari.
Sa langue venait autour de mes lèvres. Puis, elle les a écartées, cherchant mon petit bouton d’amour. C’était bon, je le guidais à voix basse. J’aime lorsque le bout de la langue humide effleure le clitoris. De temps en temps, il me pénétrait et revenait exacerber mon petit clitoris. Je me suis laissée aller aux plaisirs sans essayer de le retenir. C’était bon, merveilleux, de me voir dans cette chambre sous cet homme. Puis il est venu sur moi. Sa bouche avait le gout, l’odeur intime de mon sexe.
Il s’est allongé sur le dos. Son sexe était dur. J’ai attendu de reprendre un peu mes esprits. Puis, je suis venue sur lui. Je me suis mise à genoux sur lui, face à lui, mes genoux de chaque côté de son corps. Le peignoir est tombé dans mon dos. Il me regardait, regardait mon corps, mes seins, mon ventre. Son sexe était devant moi, contre mon bas ventre. Je me suis relevée sur les genoux, j’ai pris son sexe dans ma main, et je l’ai dirigé entre mes cuisses. Il me regardait faire. Je me suis pénétrée doucement.
Je bougeais à mon rythme. Il me regardait. Il me tenait et serrait ma taille, mes hanches. De temps en temps il tenait mes seins. Il serait aussi mes cuisses, ou prenait mes bras et me tirait vers lui. Ses mains caressaient alors mon dos, mes fesses. Il appuyait et me massait tout doucement entre les fesses mais, sans jamais aller au-delà. De le voir lui., de voir son regard, ses yeux sur moi sur mon corps, dans mes yeux accentué mon désir, je me sentais partir doucement.
Il m’encourageait de la voix avec des mots doux. Qu’il puisse me voir ainsi, dans cette attitude, dans ce moment, cela me gênée terriblement et cela avait aussi un très fort pouvoir érotique et stimulant. J’ai pris mon plaisir en le regardant. Il a pris mes bras et m’a tiré contre son corps. Je me suis blottie contre lui, dans son coup, il me serrait, les derniers soubresauts de mon orgasme finissaient Il ne m’a pas laissé trop de temps pour revenir.
Il m’a retournée sur le lit, sur le dos. Il est venu sur moi, entre mes jambes. De nouveau une pénétration profonde mais à un rythme plus intense que la veille. De nouveau je le serrais de toutes, toutes mes forces. De nouveaux il me murmurait que j’étais une adorable petite pute. Je ressentais de nouveau, deux longues éjaculations.
Nous sommes restés un long très long moment tous les deux nus l’un contre l’autre, à discuter à voix basse. Il me parlait de lui, de sa femme disparue. Je lui parlai plus intimement de moi, de mon couple. Je répondai à ses questions parfois très indiscrètes sur mes fantasmes, ma vie sexuelle. Mais l’heure avançait inexorablement. J’ai repris une douche réparatrice. Nous nous sommes rhabillés.
Et gentiment il m’a raccompagnée jusque la gare en taxi. Il m’a donné son numéro de téléphone. Je n’ai pas voulu lui donner les miens, trop dangereux. Je lui promettai de le rappeler à Toulon avec une carte prépayée que j’achèterai. Il me disait qu’il regrettait hier soir de ne pas avoir regardé dans mon sac, plutôt qu’entre mes fesses alors que je dormais. A Toulon, j’ai écrit son numéro deux chiffres, par deux chiffres au crayon dans les marges de plusieurs feuilles d’un livre. Je ne l’ai pas encore rappelé.
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Dans un récit comme celui-ci, il y a toujours une part de vérité et une part de fantasmes ou de récits. Celui-ci c’est :
- 95 % de vérité. L’histoire en elle-même, la rencontre dans le train, Lyon, les correspondances, le taxi, son appartement, le thé, la salle de bain, le bain, les bijoux, la chemise de nuit, sa chambre, le crucifix, le soporifique, l’obscurité dans la chambre, le nombre d’orgasmes, pour moi, pour lui, les positions du soir, du matin, les mots doux et d’amour, le petit déjeuné et son dialogue, le viagra, sa description, son âge, mon âge, ma description sauf une toute petite partie. Oui c’était la toute première fois que j’ai fait cela avec un autre homme que mon mari.
- 4,9 % de récit, sont mes pensées à un instant donné. Comment se souvenir de ses pensées ? Je n’ai pas retranscrit mot à mot, et phrase à phrase nos dialogues. Je ne peux pas m’en souvenir avec une telle précision. Je les ai beaucoup abrégé, notamment ceux du train, du thé, du petit déjeuner et ceux de la fin. Mais pour le reste, ils restent plausibles même si ce n’était pas exactement ces phrases qui ont été employées. Je n’ai pas pris de note aussi concernant la chronologie du temps et des actes sexuels. Mais ils se sont passés ainsi ou quelque chose d’approchant.
- 0.1 % de mensonge concerne certains prénoms et le nom de certains lieux précis, une petite, toute petite partie de mon physique (cheveux)
Dernière précision : Pourquoi ? Le voyage en train en sa présence, il était relativement bel homme, et il a bousculé ma libido. Le train et lui, ont eu un pouvoir érotique sur moi. Son âge, correspondait à certains de mes fantasmes qui me sont revenus. Une ville inconnue, être moi-même une parfaite inconnue dans une grande ville. Beaucoup de gènes et de doutes de ma part, celle de ne pas être à la hauteur, de ne pas lui plaire, une toute petite pointe d’anxiété. Beaucoup, beaucoup de plaisirs. Un seul petit regret, de ne pas être restée une journée et une nuit de plus.
Je m’excuse mille et une fois, pour les nombreuses fautes de ponctuations, d’orthographes, de Français, d’accords, de conjugaisons, de participes passés, et même de gouts. Par contre, si l’une ou l’un d’entre vous, aviez l’extrême gentillesse d’accepter la correction de mes récits, j’en serais ravie. N’hésitez pas à prendre contact.
Sandrine.
- Commentaires textes : Écrire
La bourgeoise en banlieue
Attention ! Ce recit a été publié dans mon autre blog dans la rubrique "TRASH". Il peut choquer les personnes sensibles.
Me voici dans ce bouge. Néon de couleur, sono assourdissante, odeurs de frites grasses et de mauvaises grillades, la clientèle qui va avec… Un samedi soir ordinaire dans cet abominable bar-tabac de banlieue qui fait office de brasserie et où circule toutes sortes de merdes. Les chiottes ou le parking servent de lieux d’échange. Mais ce n’est pas la drogue qui m’attire ! Je n’en prends que rarement et je l’achète plus chère, mais de meilleure qualité, à mon dealer patenté. Le tenancier d’une boîte de nuit chic des beaux quartiers.
Non, je suis ici pour satisfaire un autre vice. Mon vice, la queue ! J’ai besoin de mâles. Tant et plus ! Pas du raffiné, mais du vrai, du brut de décoffrage. Bien macho, un tantinet arsouille. Celui qui vous tronche sans façon ni tendresse. Juste attentif à son plaisir mais capable de vous exploser la rondelle.
Je n’en peux plus. Voici des mois que je me contente des étreintes ordinaires de mes amants ordinaires. Mon équilibre mental exige que je me fasse mettre deux ou trois fois par jour. Minimum ! Si je n’ai pas ma dose, je deviens nerveuse, irritable, détestable même.
Heureusement, j’ai un cheptel de choix grâce à ma boîte de pub. Commode de diriger une grande agence, cela multiplie les occasions. Et comme je suis plutôt bandante, les mecs tombent dans mon pieu facilement. Je recrute de beaux garçons et pas un seul pédé. Que du mâle bien monté et dispo. J’ai ainsi sous la main une horde de collaborateurs toujours ravis de sauter leur patronne.
Et puis, de temps en temps, les clients de l’agence ne sont pas tous ventripotents ou chauves. J’ai horreur des gras-du-bide ! Je n’apprécie la grosseur qu’au niveau de l’entrejambe. Jamais au-dessus ! Non, il arrive que les grandes entreprises qui font ma clientèle me fassent cadeau de superbes étalons qui me ravissent le temps de monter une campagne. Il y a aussi les hommes politiques ou les stars du show-biz. De temps en temps, il y en a qui ne sont pas complètement nazes et baisent comme des divas. Sans compter les rencontres de hasard, un soir de théâtre ou dans les boîtes de nuit.
Si je ne jouissais pas comme la dernière des grosses cochonnes, je pourrais passer pour une nympho, mais voilà, je jouis, je jouis, je jouis. Je ne vis que pour jouir. J’ai trente-cinq ans et de bons revenus, je suis au summum de ma beauté et de ma carrière, toutes les frasques me sont permises. Tant que les hommes sont à mes pieds ! Mais il m’arrive de penser avec terreur au moment où l’âge me rattrapera.
J’ai croisé la semaine dernière le responsable com. d’une grande société de transport aérien. Un ancien pilote, la quarantaine sportive, de superbes yeux gris et un sourire ravageur. Comme vous pouvez le voir, contrairement à ce que disent les mauvaises langues, chez les hommes, je ne m’intéresse pas qu’à la bite et aux performances sexuelles. Il faut aussi qu’ils aient du charme et du caractère. Et tant qu’à faire, qu’ils ne soient pas trop cons. Deux heures après, il me montrait sa maîtrise dans le maniement du manche à balais et me faisait faire des loopings au fond des cieux. Une semaine que je plane matin, midi et soir. Je pense même qu’entre-nous les choses pourraient devenir sérieuses. C’est déjà le plus si affinités.
Pourtant, ce soir, il faut que je satisfasse la part obscure de ma sexualité.
Quel que soit le nombre de mes amants du moment, quelle que soit leur qualité, et quelle que soit l’intensité de mon plaisir, vient l’heure où je dois me plonger dans le vice et la violence.
Les occasions de débauche ne manquent pas à Paris me direz-vous. Il y a même de jolies partouzes où l’on peut se faire tringler une demi-douzaine de fois par de charmants jeunes gens ou des messieurs portant encore beau. Je ne dédaigne pas ce genre de délires. Mais trop de gens que je croise par ailleurs, vie professionnelle ou relations sociales, pour que je puisse aller au bout de mes fantasmes et de mes pulsions.
Mais ici ces hommes sont des gens de mon monde. Aussi lubriques soient-ils, ils restent relativement courtois et policés. Pas de quoi me donner les frissons de la terreur et de l’abjection qui seuls me font atteindre le nirvana. J’ai essayé les soirées SM pour tenter de satisfaire mes instincts et mon goût de la souffrance. Des manoirs isolés dans les environs de Paris, les catacombes, toujours tendance depuis trente ans, parfois des lieux un peu moins convenus comme les quais ou un bateau sur la Seine accueillent ces soirées plus prétentieuses que véritablement spéciales. Cela n’est qu’un pis aller. De belles mises en scène pour des pratiques ritualisées.
Trop de beau linge pour que ces exhibitions satisfassent mes fantasmes et mes pulsions. Des perversités bourgeoises où les victimes, quand il y en a de véritables, sont immanquablement de pauvres types ou des pétasses qui pensent changer de monde en se prêtant aux caprices de gens fortunés ou puissants.
Quelques heures, ils sont amusants mais vite si désespérants, leurs douleurs et leurs cris vite lassants. Le jus du citron extirpé, ils sont rejetés à leur néant. C’est le destin du commun des mortels, ne jamais sortir des ténèbres extérieures.
Ces nuits, sont tellement codifiées et ritualisées, leurs participants si prévisibles et si timorés que je suis devenu bourreau faute d’être une victime parfaitement comblée.
J’ai trouvé la solution, en faisant mon marché dans les banlieues les plus crades de la couronne. Je peux m’éclater dans les bras des petits caïds qui se croient des hommes parce qu’ils dealent et portent un flingue. Avec eux, je peux me rouler dans la fange, dans leurs bras, je me fais massacrer et ils m’arrivent de craindre pour mon intégrité physique. Les coups, la violence et la contrainte n’ont plus rien de simulé et moi je connais le grand frisson.
Ce soir, je vais me goinfrer de petits voyous. Ma cure de honte et de chienneries. J’ai un besoin maladif de sexe crapuleux. De temps en temps il faut que je satisfasse mes instincts les plus bas. Je suis une salope. Une garce qui a besoin pour jouir totalement de s’abaisser à des étreintes sordides, brutales et multiples.
J’ai découvert les plaisirs de l’ignoble, voici deux ans, à l’occasion d’une série de photos de mode pour un magazine féminin très branché. Nous devions présenter des fourrures de prix. Un de nos créatifs a eu l’idée de génie, la banlieue et ses bandes. L’argument : des filles nues sous leurs fourrures dans des décors sordides et pouilleux et à chaque fois entourés de gamins de plus en plus déchaînés et de plus en plus menaçants. La première photo une panne de voiture au pied d’une HLM, la dernière, un simulacre de viol dans une cave crasseuse.
Débile mais porteur. Le concept a eu un énorme succès chez les commanditaires et ce numéro a battu tous les records de vente. L’érotisme des photos et des situations n’avait pas échappé aux lectrices. Et surtout aux lecteurs qui furent plus nombreux que les filles à se procurer leurs exemplaires des mésaventures de trois écervelées égarées dans une banlieue chaude. Nous avions réussi onze pages juste aux frontières de la pornographie et du fait divers graveleux.
Il faut dire que les modèles tremblaient réellement de trouille et que les figurants étaient de vrais loubards. Par précaution, nous avions osé un casting original, trois starlettes du porno faisaient le mannequin. Les professionnelles avaient toutes refusé de s’exhiber dans des postures et des situations impudiques et violentes.
Une équipe avait soigneusement préparé les lieux et recruté les comparses. On les a bien payés et une douzaine de gros bras canalisait leurs ardeurs. Tout était resté sous contrôle, mais limite.
Sauf pour moi…
À cause de moi !
Il était dix-sept heures. Depuis une bonne heure, on tournait la dernière scène. Des centaines de photos pour n’en garder que deux. Les trois filles et huit voyous. Christèle et Johanne sont ligotées et jetées à terre. La première, bâillonnée, porte un manteau de vison rasé, et sa mise défaite dénude une épaule et un sein. La seconde porte une veste d’agneau doré trop courte pour ne pas dévoiler ses ravissantes fesses qu’un beau nègre reluque sans scrupule. Il a les mains sur sa ceinture comme s’il allait enlever son falzar.
Quant à Séréna, une superbe black, agenouillée sur un matelas couvert de taches (bravo les décorateurs), ils sont quatre à la frapper ou à la menacer de couteaux et son manteau déchiré s’est largement ouvert sur ses trésors. Difficile de tenir les mecs pour qu’il ne la viole pas pour de bon.
Dans un coin, l’un d’eux avait sorti son engin et se branlait sans complexe. Sévir n’aurait fait que mettre de l’huile sur le feu. Les monteurs se démerderaient pour squeezer les images trop hard.
Inutile de préciser que j’étais dans un état d’excitation… Pour la troisième fois de l’après-midi j’entraîne à l’écart un des gardes du corps. Un beau nègre avec des paluches et des panards qui me font espérer… J’ouvre sa braguette et j’enfourne ma main dans sa culotte. Pas déçue la belle Karine ! La bite tient ses promesses. Un bon vingt centimètres et la dureté de l’acier. Furieuse la belle Karine !
Je l’ai pas doigté trente seconde qu’il m’inonde la main et s’en met plein le slip. Incroyable le nombre de gaillards qui éjacule comme des lapins. En fac, j’en avais connu un comme ça. Il n’y avait que la couette qui avait profité de ses libations. Il m’avait éjaculé en pleine gueule avant même que mes lèvres l’aient touché.
Je lui fous une claque et le renvoie sur le plateau, le temps de remettre les bretelles de ma robe à la bonne place. L’agence de sécurité n’a pas intérêt à me le refourguer ce nullard.
Je n’ai pas le temps de me rajuster qu’ils sont trois autour de moi, sortis de je ne sais où. Des beurs ni très propres ni très beaux, mais déterminés. Ils m’entourent, ils me pressent.
L’un d’eux se frotte contre moi. Je sens sa bite contre mon ventre, bon dieu, ça me retourne.
« Ahmed, t’as vu la meuf ? Dommage, un peu vieille !
- Sûr, mais un sacré petit lot répond le second.
-C’est mignon tout plein, renchérit le troisième. Touche un peu ces nibards, du premier choix. »
Il a déjà glissé sa main dans mon décolleté. Cinq doigts me malmènent le sein droit. Malgré moi je frissonne.
« Et chaude avec ça la salope, s’écrit l’un d’eux.
- Normal, à cet âge, c’est des vraies chiennes !
- Elle aime ça ! Même qu’elle voulait se faire tirer par un nègre.
- Encore une qui croit qu’ils l’ont plus grosse.
Une autre main me pelote l’autre sein.
- Viens Mahmoud, y en a pour tout le monde. »
Difficile de lutter avec une robe rouge minimaliste. Si étroite que je déborde de partout. Quand je marche, les cuisses se dévoilent jusqu’au revers des bas, et les boutons du corsage sont assez ouverts pour qu’on plonge les yeux dans mon sillon mammaire. Les basques me collent si bien aux fesses qu’ils ont vu que je n’ai plus de culotte. Voilà belle luette qu’elle a fini chiffonnée en boule dans mon sac, toute trempée de la mouille et du foutre qui me coulaient de la foufoune. Et mon string de rechange a suivi le même destin quand je me suis fait tringler une seconde fois par un photographe.
Nous avons d’ailleurs convenu de nous revoir, il veut faire des photos cochonnes de moi.
J’ai peur, j’ai honte et j’aime cette peur et cette honte.
95 C et pas une faiblesse, ils se régalent les petits cons. Et moi aussi. Malgré mes craintes et une certaine gêne devant cette attaque imprévue et brutale, mes pointes durcissent, mes seins démangent et s’échauffent. Je sens que je m’alourdis contre eux. Ils le sentent également et se font plus pressants.
« Elle en veut cette pute, tu sens comme elle tremble ? »
Dans mon dos, une main se glisse le long de sa cuisse, passe les jarretelles et se perd vers mon entre-jambe. Malgré moi je gémis un peu quand ses doigts toquent à l’entrée de ma vulve détrempée.
« Putain ! Elle a la cramouille toute chaude et pleine de jus. Je te l’avais dit, elle a même pas de culotte.
- Écarte les cuisses que je te fourre mieux. »
Je commence à m’affoler. Je me débats, je tente de fuir. À mon tour de prendre une mandale. Hélas, mes cris n’alertent personnes. S’ils les entendent, mes collaborateurs m’imaginent en galante posture.
Un vrai coup, méchant et vicieux. Et moi, je suis presque au bord de la syncope tellement ça m’a fouetté le ventre. J’ai aimé sans pouvoir leur cacher. Ils se sont déchaînés.
Me voici immobile et soumise. Inutile de lutter, ils sont trois et chacun est bien plus fort que moi. Et puis une main qui grouille sur mes lèvres et deux autres qui pétrissent mes seins, forcément je ne suis pas insensible. Le haut de ma robe est tombé libérant ma poitrine qu’ils dévorent d’une bouche avide. Je me laisse même embrasser sur la bouche.
« T’as vu cette pute, elle veut de la bite. »
Derrière moi, le troisième, dont j’ignore le nom, a retroussé ma jupe sur mes fesses nues. Il continue de me fourrer la chatte. J’ai fini par écarter les cuisses comme il le souhaitait. Trois doigts vont et viennent, rugueux et maladroits. Grisant !
« Sûr qu’elle va en avoir de la bonne grosse bite.
- Un paquet tu veux dire !
- On va lui exploser sa petite chatte de blanche. »
Quelques mouvements sporadiques. Il a sorti sa pine de sa braguette et le presse sur ma croupe. Une belle trique, dure, impérieuse, impatiente. C’est malin, j’ai le cul en feu.
Malgré leurs airs de matamores, ils sont timides. Ils sont si jeunes. Mahmoud, le plus vieux n’a pas dix-huit ans. Et dire que je serai accusée de détournement de mineurs si on me surprenait presque à poil, en train de me faire à moitié violer par ces trois petits cons. Ce crétin se masturbe dans la raie de mes fesses. Il me tient par les hanches et son membre dressé s’écrase entre les globes charnus en une lancinante et frustrante caresse. Je n’en peux plus.
Je me courbe davantage pour faire saillir ma croupe, je glisse une main entre mes cuisses et j’empoigne la bite pour la guider où il convient. Il entre facilement et s’enfonce jusqu’aux couilles. Ses grelots velus tanguent sur le haut de mes cuisses. Il ramone sans se soucier de moi. Il baise comme il se branle, je ne suis qu’un trou, un sac à bites.
Je tremble de tout mon corps. La peur, la honte et le plaisir.
« Hé les mecs ! Je vous dis pas comment elle est trempée cette meuf !
- Mais tu la mets, t’es un rapide.
- Non c’est elle qui est rapide. Une vraie salope, elle se l’ait mise toute seule.
- J’suis sûr qu’elle aime autant sucer que se faire sauter.
- On partage ? » demande le plus vieux.
Mon fouteur ne dit rien. Il donne de grands coups de reins en gémissant. Ses doigts crochent mes fesses et sa queue me défonce. Il va de plus en plus vite. Si ça continue, encore un qui va jouir trop vite. J’aime, mais je ne suis pas rassasiée.
Sans attendre de réponse ; le jeune Arabe baisse son jogging et se branle sous mon museau. Une odeur âcre de pine pas très propre. Il soulève mon visage et cherche à m’enfourner son gland luisant dans la bouche. Je me rebelle. J’ai toujours eu horreur des types qui veulent se faire sucer quand je me fais sauter. Ça gâche le plaisir.
Et je me prends une grande gifle.
« Tu dis jamais non, poufiasse ! »
La joue me brûle, j’ai des larmes aux yeux.
Il est grand, musclé, brutale et vulgaire. Finalement il m’excite. Sa bite revient sous mon visage.
« Suce chérie, ou je te saigne. »
Un poignard sur ma gorge. Cette ambiance nouvelle, dérangeante, explosive m’excite aussi. Il me tient les cheveux et frotte sa verge sur mes lèvres. Il sent fort. Il a une verge épaisse et dure. Et moi, je suis toute molle. L’autre s’active dans mon dos. Profond et rapide. Jamais trop profond mais beaucoup trop rapide. Il se vide en longues giclées juste de quoi me donner une moitié d’orgasme.
Une plainte de frustration. Je n’ai pas le temps de l’engueuler, l’aîné en profite pour s’enfourner.
« Oui, c’est ça ouvre ta gueule de suceuse, je sais que tu aimes ça salope ! »
Il pousse sans ménagement, il me fait mal. J’adore malgré le goût trop fort. Son ventre plat et musclé m’émeut, je le caresse du bout des doigts. Il frissonne.
Le troisième, Ahmed, a pris la place de son copain derrière moi. Il est nu. C’est le plus beau. Son corps à la beauté des corps adolescents. Jusque-là, il ne disait rien et restait en retrait se branlant avidement. Il enlève les restes de ma robe. Un truc de chez Kenzo à mille euros et quelques que je mettais pour la première fois. Quand je suis nue, il se frotte contre moi. Je sens sa bite qui bat mes fesses et ses mains qui s’insinuent partout. Mon sexe inondé par le foutre de son prédécesseur, mes seins rougis d’avoir été tétés et griffés à qui mieux-mieux, mes fesses maltraitées…
Ses doigts trouvent mon cul. L’anus s’ouvre docilement quand il enfonce l’index et le majeur. Le bonheur. Je pousse ma croupe pour accompagner sa pénétration et comme je pousse un soupir de plaisir, son compère en profite pour pousser son avantage. Sa bite s’enfourne jusqu’au fond de ma gorge. Je suffoque et je bave, la bouche trop pleine pour avaler ma salive. Au rythme où il lime, c’est son foutre qui va bientôt ruisseler sur mon menton.
Ses doigts s’agitent dans mon anus. Il fouille sans ménagement, en gosse mal élevé. Je gémis de plaisir.
« Si tu voyais son cul, aussi ouvert qu’une chatte.
- Pas étonnant gamin, je me suis fait enculer voilà pas trois heures. C’est rodé et parfaitement lubrifié. »
Sa bite glisse entre mes fesses, un frisson de dégoût et d’excitation me parcourt. Je suis vraiment une chienne. Une terrible secousse, un coup de rein magistral, sa bite me défonce la rondelle. Je me retiens aux hanches de Mahmoud.
« Waou ! Quel trou du cul ! C’est comme ça que j’aime les greluches. «
Il pilonne et je beugle. C’est tellement fort que je mords la verge de Mahmoud, et je me prends une baffe :
« Conasse ! Pas les dents où je te bute. »
L’un a la queue rivée comme un bâillon dans ma bouche, l’autre va et vient comme un fou. À chaque fois, le boutoir sort presque en entier avant de s’enfoncer de nouveau, toujours plus brutal, toujours plus profond. Une main violente mon sexe, l’autre gifle mes fesses. Ils explosent l’un après l’autre. Le premier dans ma bouche, le second dans mon cul et deux fois je jouis comme une malade.
« Quand tu veux ma belle. On est là tous les jours.
- On fera venir des copains si tu veux. »
Je dois être vraiment folle, j’ai envie de revenir.
Et au bout de huit jours, j’étais de retour. C’est là que tout c’est joué et que j’ai basculé.
J’avais envie de me faire baiser. Envie de ces simulacres de viols qui n’en étaient pas que dans la mesure où je les recherchais. Où je les provoquais ! Mais quelle honte et quelle inquiétude. Imaginez que ce genre d’incartades vienne à se savoir. Je serais perdue de réputation et de crédibilité. Tout Paris se moquerait de moi. Je les connais trop pour attendre la moindre pitié de ces gens-là.
Il va falloir cloisonner.
Un coup de fil à Mahmoud, j’avais noté son numéro de téléphone, preuve évidente de mon aliénation.
Nous convenons d’un rendez-vous.
Pas votre cave, c’est trop glauque…
« … Je passe vous prendre à 20 heures au métro Stade de France. On file à ma campagne. »
Mon idée n’est pas fameuse, mais je n’ai pas eu le temps de fignoler un plan. J’ai une baraque paumée dans la nature du côté du Vexin. Sauf cata, j’y serai tranquille. Parfaitement tranquille.
Ils sont là, en plus nombreux. Cinq ! Ce n’est pas pour me rebuter, mais cela va compliquer les choses. Difficile de tout garder sous contrôle avec des « grands » qui vont vouloir jouer aux caïds devant leurs cadets.
Il y a en effet là deux grands frères venus profiter de l’aubaine. Une bourge déglinguée et bien foutue qui veut se faire sauter. Un truc à ne pas louper. Il y a Djamel, le « frère » d’Ahmed et Johnny (sûrement un surnom), le « frère » de Râd, celui dont j’ignorais encore le nom.
Voici ce petit monde embarqué. Les grands à l’avant, Johnny à mes côtés... Les gamins à l’arrière. Ma grosse Mercedes les fait bicher. J’en étais certaine. Je l'avais choisie pour cela. J’entends déjà leurs petits cerveaux qui s’emballent. Clic-clac, clic-clac, clic-clac, ils cherchent quand et comment me la piquer.
Pourvu que l’envie de me baiser soit la plus forte. Ça serait con que leur précipitation m’interdise de prendre mon pied. Car j’ai pris quelques précautions. Le sexe abrutit moins les femmes que les hommes. Quand ils bandent, leur queue leur sert de cerveau. Même le cul trempé une fille garde un peu de jugeote.
Tout va bien, l’envie de me niquer est la plus forte. Je dois reconnaître que le manteau de renard et la robe de cocktail que j’ai achetée dans un magasin Dior est un vibrant appel au viol. Trop serrée, trop courte et trop décolletée, elle les sidère quand j’enlève mon long manteau de fourrure avant de remonter en voiture. Ce serait une belle litote de dire qu’elle mettait mes seins et mes jambes en valeur. Elle était proprement (si j’ose dire) racoleuse.
D’ailleurs, quand je l’avais essayée, la vendeuse s’est un peu laissée aller. Bien que je n’aie qu’un goût très modéré pour les gouses, j’avoue que j’ai aimé sa façon de me brouter le minou pendant que je l’essayais. Un vrai traquenard cet essayage.
Sitôt mon coup de fil, je m’étais mise à la recherche d’une tenue adaptée aux circonstances. Mon importante garde-robe ne contenait que des vêtements coûteux et raffinés, pas vraiment adaptés à la chasse du loubard de banlieue. Mais je voulais me faire ravager une toilette de prix sur le corps en me faisant défoncer comme une femelle en chaleur.
À vrai dire, je n’avais pas choisi ce magasin spécialisé dans la lingerie et le vêtement sexy tout à fait par hasard. Le haut de gamme. De la fringue pour call-girls de luxe ou bourgeoise à la page. Genre comment vivre une sexualité épanouie. Vous savez, le marronnier le plus éculé de la presse féminine. Nous nous y fournissions de temps à autre pour accessoiriser certaines publicités. Les belles blondes un rien pute continuent de faire vendre malgré les campagnes féministes. La femme-objet se porte bien. Claire, la jeune et ravissante gérante me rend parfois service, histoire d’arrondir ses fins de mois. Dans la pub comme ailleurs, les belles filles délurées et capables d’égayer la soirée d’un gros client sans avoir l’air de professionnelles sont précieuses.
En fait, c’est une fieffée salope. Elle fait ça autant pour le plaisir que pour le fric, car les situations scabreuses ne manquent pas quand on "escorte" certaines personnalités un peu déjantées. Leur notoriété ou leur richesse les a libérées de toutes inhibitions, elles plongent à corps perdu dans leurs fantasmes et leurs folies.
« Gaëlle ! Quelle heureuse surprise…
… Que puis-je pour toi ma chérie ? »
Quand je lui eus précisé que je cherchais une tenue chic pour soirée canaille, elle eut un sourire entendu et me dit :
« Oh ! Oh ! J’ai ce qu’il te faut. Une robe de Dior. Un truc immettable qui vient juste de rentrer. Laurent, va me chercher dans la réserve la nouvelle robe de cocktail. »
Une robe magnifique. Craquant le petit vendeur. Et délicieusement effronté. Dès mon arrivée, il m’a reluquée avec une insistance charmante.
Comme je contemple son beau petit cul, impeccablement moulé dans son jean quand il s’éloigne, Claire me lance un clin d’œil :
« Le travail est épuisant, faut bien se délasser de temps à autre. Et puis certaines clientes sont sensibles à la qualité et à l’attention du service.
- Je sais, je sais… Mais tu as de la chance, il est si difficile, de nos jours, de trouver du petit personnel de qualité.
-Oui, mais j’ai des arguments très convaincants quand je recrute. »
Nous rions aux éclats.
Il m’apporte la robe comme un trophée. De la soie et du satin, léger et doux. Du beau, du très beau. Le prix est en rapport avec la qualité. Il me drague ouvertement.
« Si Madame le désire, je peux l’aider.
- Laisse-nous Laurent, Claire est une amie, je m’occupe d’elle personnellement. »
Elle m’entraîne vers une cabine d’essayage. Comme le magasin est vide, elle « oublie » de refermer la porte. De dos, Laurent nous regarde dans un vaste miroir. Une situation qui n’est pas pour me déplaire. Entre autres perversions, j’ai celle d’être un tantinet exhibitionniste et très allumeuse. Si Laurent veut jouer les voyeurs, tant pis pour lui. Car à cet instant, j’ai plus envie de le torturer que de me faire sauter.
Je porte un ensemble tailleur de la Bonne Renommée, une maison que j’aime beaucoup. Patchwork de ton ocre, prune, kaki, rouge et marron, rehaussé de rubans et de broderies « ethniques », l’ensemble est très seyant, de bon ton mais aguichant car la jupe longue se fend jusqu’en haut de la cuisse.
Je déboutonne la veste. Elle tombe vite pour libérer un soutien-gorge de soie et de dentelles qui a beaucoup de peine à contenir mes seins. Claire les regarde avec une convoitise sans ambiguïté, mais qui me surprend. Je la savais insatiable en matière de gus, je ne lui connaissais pas ce penchant saphique.
Je fais lentement glisser ma longue jupe. Me voici avec un string très, très, très exigu et les jarretelles coordonnées, dentelles couleur prune et lilas. Mes fesses sémillent à qui mieux-mieux. Les bas fumés gainent joliment mes jambes que j’ai longues et voluptueusement galbées. Le reflet de Laurent s’apâlit dans le miroir et les yeux de Claire brillent d’une lueur vicieuse. Je commence à aimer cet essayage.
J’enfile la robe rouge avec difficulté. Elle est un peu trop petite. Un modèle de salon pour mannequin rachitique. Je ne suis pas grosse, mais j’ai des fesses et des nichons qui font bander les mecs. Et j’en suis très fière. Pas seulement fière, ravie aussi. La grâce de mes appas me vaut bien du plaisir. Les hommes ne seraient pas si nombreux à vouloir me sauter si je n’étais pas aussi bien balancée.
C’est un des moments que je préfère dans l’amour, quand le désir illumine la prunelle d’un homme. C’est là qu’ils me font craquer. Une sorte de réflexe de Pavlov, leur désir déclenche le mien. Enfin… s’ils sont bandants. Et cette lueur vient de d’allumer les yeux de Laurent. Dans ceux de Claire également.
Une sourde chaleur s’éveille entre mes cuisses. Je devrais être en mesure de faire face aux aléas de la situation. Avant même que j’ai fini d’enfiler la chose, il devient évident que le port du soutif est incompatible avec les audaces du bustier lacé. Il laisse le dos nu et fait pigeonner les nibards. Je me déleste du disgracieux accessoire. Un moment je suis presque nue, et très excitante, perchée sur mes hauts talons et juste « déshabillée » d’un string et d’un porte-jarretelles. Mon image dans la glace qui m’offre à la convoitise de Laurent est des plus obscènes. Son jean moulant ne cache rien de son érection. À voir la bosse, c’est une belle bite.
Le contraire m’eut étonné de la part de Claire. Elle est comme moi, elle les aime avantageuses. Les grosses bites offrent mieux matière aux fantasmes. Et l’on aura beau dire, quand on a une dans le trou de balle, la taille fait la différence. Une belle et bonne !
Mais même ainsi, elle est un peu trop moulante. J’ai quelque peine à canaliser l’entièreté de mes roploplos dans l’étroitesse du bustier. Quand le droit est rentré au bercail, c’est le gauche qui se fait la malle. Et tout va de mal en pis si j’ose dire, car le mâle de service rougit dangereusement. C’est délicat à cet âge. Faudrait pas qu’il me fasse une crise d’apoplexie !
De mal en pis je vous dis ! Claire prend prétexte de la situation pour venir à mon aide. Elle commence par délacer le bustier pour mieux y enfermer les rebelles mamelles. Le seul résultat tangible de cette initiative malheureuse c’est qu’ils jaillissent allégrement de leur fourreau. Les voici qui prennent l’air au risque de prendre froid. La fluxion de poitrine ça vous arrive si vite que Claire, pleine de sollicitude, les emprisonne de ses deux mains.
L’effet est garanti, ils deviennent brûlants. Il lui faut dix bonnes minutes à les tordre et à les presser en tout sens pour les refermer dans leur étui. Sous son apparente maladresse, elle fait preuve d’une maestria étonnante. Si maladroite qu’elle pince l’un après l’autre les mamelons. Et moi qui répète que les femmes me laissent indifférente, je me laisse faire. Pas un geste de fuite, au contraire. Et je tremble, et je vibre et je gémis doucement.
Mon string est trempé, mon ventre fait d’étranges borborygmes. Des bruits d’eau et de d’orage. J’aimerais qu’elle aille plus loin, qu’elle les suce, qu’elle m’embrasse, qu’elle m’enlève cette foutue robe et me fasse l’amour au milieu du magasin.
Laurent vient d’ailleurs de fermer la porte à clé.
Mais non, Claire reste de glace. Elle me tripote sans laisser percer la moindre émotion. Juste une habilleuse qui s’occupe de sa cliente. Et voici ma poitrine enfin canalisée. Les lacets resserrés font bouffir mes deux seins dans la profonde échancrure. Ils frissonnent et démangent. Mais Claire semble indifférente à mon état fébrile. Heureusement, le contact de la soie est divin. Ce tissu a une douceur et une souplesse qui en fait un suave et caressant écrin. Mais elle est si étroite qu’elle cisèle les tétins.
La robe colle à ma peau, je suis plus nue que nu. Quelques pas et je vois le dessin du slip et les jarretelles qui dépassent du bas de la jupe.
« Splendide ! s’écrie Laurent, Mademoiselle, vous êtes superbe.
- C’est gentil, mais j’en doute ! Regardez-moi tous ces plis disgracieux. »
Claire intervient :
« Elle te va comme un gant, mais sous un gant, on ne met rien. Tu devrais supprimer la culotte et mettre des bas sans jarretelles. Si j’ai bien compris l’usage que tu veux en faire, ça sera pas plus mal comme ça ! »
Vu sous cet angle, elle n’a pas tord.
Vu sous l’angle qu’elle adopte, encore moins !
Claire est à mes genoux. Ses mains entourent mes chevilles. Mains chaudes, pleines de patience et de douceur. À travers le voile de mes bas, elles flattent le mollet, toujours indifférentes et attentives. Mains qui chuintent, jambes qui frissonnent ! Je m’ouvre doucement, presque aussi sournoise que ses mains. Hélas, mes faux-semblants ne peuvent la tromper. Elle a le nez à hauteur de mon sexe et hume à loisir mes odeurs affolées. Et puis que m’importe. Je veux trop ce qui va suivre même si je fais semblant de l’ignorer encore. La voici qui passe le genou. Lente, douce et patiente ! Toujours lente, douce et patiente ! Et toujours hypocrite ! Un effleurement du bout des doigts juste au creux du genou. Négligent ! Dédaigneux !
Et moi j’ai le jarret qui plie et la jambe qui tremble. Elle s’attarde là où elle me sent déjà vulnérable, encore loin de l’ourlet de ma jupe ras de touffe. Même si elle m’entrave, cette jupe est une merveille à porter. La soie en est aussi caressante et douce que ses mains. Mes cuisses s’écartent plus visiblement. De toute façon, je soupire et je vacille trop pour rester discrète.
La chaleur de mon ventre me monte au visage. C’est délicieusement inconfortable. Moi si hâtive en amour, je redécouvre le plaisir musical des préliminaires. Une femme, pleine de douceur, de patience et de lenteur me fait redécouvrir ce long glissement qui conduit d’un palier vers un autre dans l’échelle du désir. Ma jambe lui sert de gamme, mon désir monte de ton avec sa main.
Elle non plus ne cherche plus à dissimuler. Mes chevilles, mes mollets, mes genoux et toujours et encore mes genoux. Le creux du genou qui me fait défaillir et gémir. Mains vagabondes et habiles ! Main audacieuse aussi, L’une d’elles se hasarde jusqu’aux attaches et au-delà du porte-jarretelles, là où la peau la brûle. Je me pâme sous cette longue et lente caresse qui fuse. Je voudrais m’ouvrir davantage, mais l’étroitesse de ma robe m’en empêche. Une entrave qu’elle se garde d’abolir. La caresse se fait plus précise, mais l’entrave nous excite autant que la caresse. Nous partageons le même délice frissonnant de vouloir et de ne pas pouvoir. Oh le merveilleux plaisir de vouloir se donner et d’en être empêchée !
Comme lassée par l’obstacle, sa main redescend sur mes pieds qui s’émeuvent et chancellent sur leurs hauts talons. Elle devrait me soutenir, elle sent bien que je perds pied. Elle branle mes chevilles et miracle, c’est tout là-haut, entre mes cuisses, que résonne sa caresse et coule mon plaisir. Je bave tellement que j’ai le haut des cuisses trempées et soupirant. Une de ses mains se décide à vérifier. Elle passe sous ma jupe et frôle mes cuisses, se glisse par l’étroite fourche de mes jambes pour atteindre cette frontière magique où la cuisse n’est plus la jambe mais pas encore le sexe. Elle s’y promène, juste à l’articulation, à la bordure des premiers poils, sans jamais se hasarder à la source de ces eaux qu’elle apprivoise.
Sa main va vite, je suis docile. L’autre la rejoint et roule la jupe sur mon ventre pour me libérer. Je l’attends en moi. Elle s’attarde, joue avec les jarretelles, savoure la peau entre le nylon et la culotte de soie. Je me tortille, je m’entortille en espérant qu’elle me titille là où je l’espère. Elle verrait cette garce comme ma chagatte lui boufferait la main.
Mais rien de tout cela. L’une après l’autre elle détache les pinces de la jambe gauche et roule le bas sur ma cuisse. Lentement, doucement et patiemment ! Je me vide littéralement à laisser mon plaisir glisser avec cette effrayante avalanche. Quand le bas est au pied, je veux le lever pour qu’elle libère ma chaussure et l’étoffe. Une petite tape m’en dissuade.
Et Laurent nous regarde et je suis heureuse de m’exhiber, et je suis heureuse de savoir que je l’excite.
Et Claire dégrafe les jarretelles et roule l’autre bas sur au long de la jambe droite. Encore plus lentement, encore plus doucement, toujours plus patiemment ! La tortue des sophistes.
Et je mouille, je délire, je m’agite, je me tords, je me cambre et m’affaisse. Je dois pleurer un peu… mais l’idée de la mega partouze qui m’attend avec les jeunes zonards me ragaillardit, et je finis par entrer chez moi, me préparer à ce proche gang bang, où je vais me faire tringler pendant des heures de plaisir…
Kekolo56
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Gangbang et mariage SM - 1ère partie
- Gang bang chez Maitresse Olivia
Ce week-end promet d’être chargé et riche en nouvelles sensations.
Prétextant un séminaire, j’ai pu m’organiser pour dormir chez ma Maitresse Vendredi et Samedi soir.
Vendredi soir, ma Maitresse accueille chez elle un gang-bang organisé par Maitre J pour sa soumise F. La soumise sera offerte, les yeux bandés, à plusieurs hommes.
Samedi, Maitre Caïman organise son propre mariage BDSM à Paris, et je suis invité, dans la journée pour aider aux préparatifs et faire le service, et le soir pour jouer.
Je n’aurai jamais autant pratiqué sur un laps de temps aussi court, et mon cerveau bouillonne en imaginant ce que je vais vivre pendant ces deux jours. Il est pourtant loin de la réalité.
Vendredi soir, je réussi à ne pas quitter le boulot trop tard. Je m’arrête chez le fleuriste acheter une demi-douzaine de roses rouges, afin de me faire pardonner de ma goujaterie de la Saint- Valentin.
Deux types de roses sont présentées, et je demande à la jeune vendeuse si elles ont des épines toutes les deux. Sur la réponse négative de celle-ci, je choisis évidemment les roses avec épines, qui sait, cela pourrait servir !
La circulation est infernale le vendredi soir, et j’arrive moins tôt que je l’aurais espéré.
A peine arrivé, je consulte les instructions que ma Maitresse m’a données. En fait, elle a plutôt bien anticipé. Il me reste seulement à nettoyer la table, passer l’aspirateur, mettre les fleurs dans un vase et ranger quelques CD. Ensuite, je devrais attendre les premiers invités et leur offrir à boire.
Avant de me mettre au ménage, je me dépêche de mettre mes sous-vêtements rouges, avant de me rhabiller par dessus. Quand ma Maitresse le décidera, je n’aurai plus qu’à retirer mes habits de ville.
Le temps me parait long, à attendre ainsi la suite des évènements, et les coups qui frappent à la porte me sortent d’une certaine torpeur. C’est en tremblant que je vais l’ouvrir, ne sachant pas qui seront les premiers invités.
Heureusement, je les connais un peu, les ayant croisé rapidement au 69 bis en décembre. Il s’agit de Lorenzo et de Sophie sa soumise.
Malheureusement, je les connais un peu, de réputation, Lorenzo étant connu pour son intransigeance et sa dureté.
Après les avoir débarrassé de leurs manteaux, je leur propose à boire selon les instructions de ma Maitresse. Ils ont immédiatement ressenti mon stress, lié à mon envie de bien faire. Sophie très conviviale, tente de détendre l’atmosphère en bavardant aimablement. Lorenzo quant à lui est à la fois chaleureux et froid. J’avoue qu’il m’impressionne. Il est venu à cette soirée spéciale pour en garantir le bon déroulement et s’assurer qu’il n’y ait pas de dérapage.
C’est avec stupeur qu’il m’apprend que la soirée est annulée, la soumise ayant eu un problème de dernière minute. Le couple est tout de même sur la route, et quelques étalons risquent d’arriver, n’ayant pu être prévenus à temps. La soirée s’annonce différente de ce qui était prévu, mais elle s’avérera fort sympathique.
Ma Maitresse ne tarde heureusement pas à arriver. Je me précipite à ses pieds, mais elle est un peu distante. Elle est en représentation, et m’a prévenu qu’elle ne me passerait rien ce soir. Elle veut montrer qu’elle sait m’éduquer !
Ce soir, je suis là pour faire le service, obéir et faire honneur à ma Maitresse, un point c’est tout.
J’étais resté habillé pour aller chercher la soumise, qui devait arriver nue, les yeux bandés, au bas de l’immeuble, mais dans la mesure où le cérémonial est également annulé, je suis enjoint à me mettre en tenue de salope.
Les invités arrivent au compte goutte. Le couple organisateur vient du nord, et arrive les bras chargés de champagne. Ils ont l’air très sympathique.
Trois étalons arrivent également, et me regardent d’un air dédaigneux quand je leur ouvre la porte.
Je vais passer la soirée à servir, à faire la vaisselle, toujours à l’écoute de ma Maitresse qui enchaine les ordres. Pendant l’apéritif, et alors que je ressers un verre à Lorenzo, celui-ci constate que je fais le service avec une cigarette au bec. Cette faute évidente de gout me vaut deux coups de cravache bien sentis, devant toute l’assistance médusée.
L’apéritif se passe sans autre anicroche, et je sers le diner aux invités qui sont restés. Pour moi, le diner se passera évidemment par terre, dans ma gamelle, et après avoir servi à manger aux uns et aux autres. J’ai encore de la chance de pouvoir manger aux pieds de ma Maitresse, elle aurait pu me laisser à la cuisine !
Ce service est assez éprouvant, car je suis à l’affut du moindre besoin non exprimé des invités, et bien sur, je suis régulièrement rabroué par ma Maitresse, qui voit tout.
Dieu merci, ma Maitresse a prévu des assiettes et couverts en plastique, ce qui m’épargnera une partie de la vaisselle.
Avant le dessert, pour me punir d’une faute dont j’ai oublié le motif, mais surtout pour montrer aux convives ce que peut faire une dominatrice, ma Maitresse décide de me poser des pinces sur les seins, les pinces que je redoute tant car elles sont acérées. Elles sont reliées par une courte chaine, que Maitresse Olivia ma met dans la bouche. Assis à ses pieds, ma Maitresse m’ordonne de relever la tête, tirant ainsi sur la chaine et augmentant de fait la douleur sur mes tétons. Je grimace et tente de faire bonne figure, mais je ne peux m’empêcher de baisser la tête à plusieurs reprises.
Ma Maitresse se décide alors à glisser sa cravache à la verticale sous mon menton, m’interdisant dès lors de relâcher la pression sur les pinces. Alors que tout le monde discute de choses et d’autres, je souffre la martyre en silence, motivé à montrer aux convives que Maitresse Olivia m’a bien dressé. Je ne vous cache pas que, après de longues minutes dans cette position, ma Maitresse retire les pinces, je ne peux retenir à petit cri de douleur, et d’autant plus alors qu’elle torture mes tétons douloureux.
Après diner, les conversations tournent beaucoup autours des aventures BDSM des uns et des autres, et plus particulièrement des appareils de tortures dont les uns et les autres sont en possession.
En fin de soirée, Maitre J décide de jouer avec sa soumise. Il lui bondage les seins et lui ligote les mains dans le dos. Il lui accroche ensuite des pinces à seins. Elle va rester immobilisée ainsi un bon bout de temps.
Cela donne des idées à ma Maitresse, qui décide de me ligoter également, ou du moins d’effectuer un bondage, selon le terme consacré. J’adore tant être immobilisé ainsi à sa merci.
Maitre J envisage également de tester des bougies sur sa soumise, et entreprend de lui faire des dessins dans le dos, mais également sur les seins, ce qu’elle n’apprécie guère.
Ma Maitresse en profite alors pour montrer ma résistance et mon gout pour la cire. Elle me demande de prendre la position couchée de chienne qu’elle m’a apprise, et utilise une de ses nouvelles bougies pour orner mon dos. Merci Maitresse.
C’est sur ce petit moment bien agréable que nous finissons la soirée. Il est déjà fort tard, Maitresse Olivia doit se lever de bonne heure, et une nouvelle soirée nous attend demain.
Je finis de ranger un peu, de finir la vaisselle, et me couche enfin auprès de ma Maitresse.
Après cette longue soirée à faire la bonniche, je commence à être épuisé, mais ma Maitresse me tend les bras, et je m’y précipite. Je la sers bien fort dans mes bras, et cela me récompense de tous les efforts que j’ai accomplis ce soir.
Ainsi conforté dans ses bras, j’ai envie de m’abandonner à son emprise. Ma Maitresse ressens la plaisir qu’elle me procure, et rapidement, elle se charge de ma queue encore molle.
Ses caresses me font rapidement de l’effet, malgré la fatigue, et elle commence à durcir. C’est encore nouveau pour moi, mais ses caresses me mettent dans un état second. Mon corps se jette à la rencontre de sa main, de ses doigts, mon plaisir se traduit par des gémissements et des halètements que j’ai de plus de plus de mal à contenir.
Je pense qu’il ne faudrait plus très longtemps pour que je jouisse, et ma Maitresse arrête brusquement cette torture. Elle me fait un gros bisou, me souhaite une bonne nuit, ma queue toujours emprisonnée dans sa main, et s’endore.
Quelle soirée !
Merci Maitresse Olivia.
SIgné : Titou
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Un voyage en Russie- chap. 2
Séduction
Le Comte posa sa main sur l’avant-bras de ma femme qui, tournée vers lui, plongeait son regard en ses yeux…la chose était bien engagée…allaient-ils donc s’aimer ? Moi, j’aimerais sa femme, cela je le savais – je n’ai jamais su résister à un regard de femme, à un trouble discret, à un parfum, à un décolleté, à un soupir, à deux joues qui rosissent…alors, à la pression d’une cuisse…encore moins ! – car c’était le cas, à présent la Comtesse poussait le vice jusqu’à ma frôler bellement de sa cuisse, dont je percevais la chaleur…elle soupira…je soupirai…je pris une gorgée de vin et lui souris…
Son regard se posa sur mes lèvres, puis poignarda à nouveau le mien, fiché en un long instant à l’érotique effet… Je bandais, Chers Ami(e)s, je bandais… Le regard de Françoise croisa le mien, elle était bien en main et semblait si troublée…puis elle revint à la conversation du Comte qui, vraiment, la charmait…
De son coude, la Comtesse frôla le mien, nous restâmes ainsi, les entrelacs de dentelle ajourée de sa robe, bruirent un instant contre la manche de mon habit… Sa belle peau rousse de russe aux rousseurs fines disséminées sur son avant-bras me séduit…j’aurais baisé sans fin ce bras, suivi sa ligne de mes lèvres, posé un baiser en la paume de sa main… Le trouble me gagnait et de plus en plus fort cognait à mes sens exacerbés par cette présence on ne pouvait plus féminine, raffinée, parfumée de désir… Je n’espérais point sa main, mais elle vint se poser un instant sur ma cuisse…
Constaterait-elle les dégâts qu’elle causait ? Irait-elle jusqu’à cette prison où ma chair martyrisée se dressait sans fin, sans pouvoir en sortir ? Je vous le dis, mes Chers Amis, je croyais mourir d’émotion, de plaisir, de désir, cette femme ayant sur mes sens une telle emprise que je ne savais plus si j’allais pouvoir contrôler ce trouble immense qui peu à peu me gagnait, irrépressible, fatal, inévitable ! Elle le savait et poursuivait sa conversation, détachée mais attentive, jouant avec mon émoi…
Le souper prit fin avec pâtisseries, friandises, tout cela accompagné de vodka et champagne.
L’esprit était de moins en moins lucide et les sens de plus en plus aiguisés par tant de générosités de toute sorte…
Plaisirs
Nous quittâmes la table en compagnie de la Comtesse et du Comte et d’un autre couple d’Aristocrates intimes. Le feu aux joues et des bourdonnements aux oreilles, nous gagnâmes le fumoir où des fauteuils confortables nous attendaient, ainsi que des liqueurs et champagne. Ce petit souper très intime avait marqué en quelque sorte les débuts de tendres autant qu’amicales relations et surtout amoureuses perspectives. La Comtesse vint s’asseoir à mes côtés, me prit la main, tandis que dans un autre fauteuil, le Comte prenant ma femme sur ses genoux, lui faisait une cour plus qu’ardente, un verre à la main et l’autre main sur un de ses genoux…
La Comtesse mit sa tête contre la mienne, m’attira et me baisa en bouche longuement, y ajoutant une petite langue traîtresse autant que perverse qui tournoya, inventoriant mon palais, y dansant joyeusement, petit serpent tiède et humide d’une salive parfumée que je savourai avidement… La Comtesse retroussa peu à peu sa longue robe, dont je perçus les bruissements ; elle découvrit un peu de ses cuisses sur lesquelles courait une fine culotte de soie blanche avec de petits rubans ceints au-dessus des genoux ; des bas de soie blancs moulaient ses jambes qu’elle avait parfaites, genoux et chevilles fins et délicats…
A nos côtés, le Comte avait libéré les petits seins hauts et droits de mon épouse, ayant déboutonné la fine rangée de petits boutons fermant le décolleté ; libérés de leur bustier, les petits tétons se laissaient lutiner par une langue et des lèvres empressées…Mon épouse, en arrière renversée, la tête posée sur le dossier du fauteuil, gémissait doucement, paupières closes, laissant le Comte jouer avec les aréoles roses-brunes de ses seins…
La Comtesse, après un nouveau long baiser, posa sa fine main blanche sertie de petites taches rousses sur mon sexe, qu’elle s’employa aussitôt à libérer de mon habit de ses longs doigts fiévreux et impatients… Je bandais ferme et ma chair, aussitôt qu’elle fut libérée, jaillit, dressée, périscope enfiévré, palpitante, décalottée, d’un rouge vif…enfin, elle respirait et attendait les caresses d’une Comtesse fort excitée et dont le souffle s’accélérait, sur mes joues, dans mon cou, sur mes lèvres…
Elle était tiède à souhait, poitrine tressautante, petits seins d’un blanc de neige couronnés de magnifiques atolls bruns-rosés qui se dilataient merveilleusement, attestant d’une excitation venant à son comble… Elle s’employa à lentement caresser ce phallus, prépuce emprisonné dans sa paume tiède, ses longs doigts faisant comme un fourreau à ce vit charnu et dodu, toutes veines gonflées et qui s’abandonnait à la caresse subtile et continue qu’elle lui donnait… Tête en arrière, je m’abandonnai, yeux fermés à cette divine caresse qui faisait courir un troupeau de frissons tout au long de mon vit, depuis les bourses jusqu’au sommet du prépuce…
Elle me baisa, me languant langoureusement, faisant passer sa chaleur buccale en ma propre bouche, mêlant sa salive à la mienne, nous nous prenions pour ne plus nous lâcher, quittant la terre pour une Cythère où Eros régnait…
Irina me branla doucement, se pencha et s’en fut me feller sur mon vit courbée, telle une roturière à la noble engoulée. Je passai ma main dans ses cheveux, son chignon se défit et des grappes de mèches rousses et blondes emmêlées retombèrent sur ma chair et sa main qui lentement poursuivait sa délicieuse branle… Je soupirai, mourus plusieurs fois, m’abandonnant aux doigts de cette princière Maîtresse qu’Eros m’adressait.
Le Comte baisait les épaules dénudées de mon épouse, revenait à ses seins, petites coupoles de Sainte-Sophie aux délicates aréoles épanouies. Ma femme avait libéré de la culotte, un haut sexe, mince, nerveux, parcouru de veines gonflées, sexe qu’elle s’employait elle aussi à bien masturber, maintenue fermement dans sa paume… Elle était retroussée, ses bas noirs captaient les reflets des chandelles aux lueurs en éclats courant là sur la soie de ses bas jarretés… La main du Comte en l’abri de ses cuisses, recherchait le calice prisonnier d’une petite culotte en dentelle, là où le « Y » bien dessiné promet la volupté…
Je jouis entre les doigts de la Comtesse qui les licha, puis les mit dans ma bouche, le regard fiché au fond du mien, elle me fit bander…
Violons d’Eros
Un autre couple d’Aristocrates russes, un homme d’une quarantaine d’années, distingué, blond, élégamment vêtu entra dans le salon privé réservé aux ébats de nos trois couples. La femme, d’un blond roux, élégante, racée, mince, devait avoir la trentaine environ. Nous leur fûmes présentés, ils parlaient le français ; nous échangeâmes quelques mots, puis nous nous assîmes, ce couple était de Moscou et connaissait bien nos hôtes, ayant très probablement eu déjà des échanges entre eux d’ordre galant…
Le Comte poursuivit sa cour auprès de ma femme qu’il enlaçait bellement à présent, la baisant longuement en bouche, tout en taquinant ses seins ; la Comtesse me laissait investir d’un doigt sa petite fendette par l’ouverture brodée de sa culotte en dentelle…Mon médius progressa en ses tissus intimes, se fraya un passage, s’agita, frottina les satins doux et chauds…elle gémit, se tendit et me prit par le cou et nous nous étendîmes sur la bergère…
Le couple se dévêtit et se joignit à nous sur la bergère voisine réunie à la nôtre; du champagne en des hautes flûtes de cristal, laissait courir ses bulles à la surface du liquide blond à peine troublé… Je pris une rose rouge dans un vase posé sur un guéridon à proximité de la bergère et la déposai entre les seins d’Irina qui la pinça entre ses tétons, l’embrassa amoureusement, prit quelques gouttes de champagne dont elle gratifia légèrement les pétales et la replaça entre ses seins…
Elle avait retiré sa culotte en dentelle et présentait maintenant un bel as de pique blond-roux, tout bouclé de soies fines dans lequel se dessinait une bissectrice formée des deux lèvres du sexe ourlées de corail rose brillant et sans doute humide… Mon intrépide médius repris ses investigations, tandis que mon pouce taquinait en même temps un petit clitoris affichant son front haut carminé qui émergeait des poils…
La main longue et douce de la Comtesse commença à me masturber tout en me baisant en bouche très amoureusement, sa langue poursuivant la mienne, la piquetant, l’enlaçant, la tourlinant en une danse sans fin… Sa main fermée sur mon sexe, le maintenait fermement, le branlant bellement, mon prépuce en sa paume planté comme une flèche ; je mimai un lent va et vient entre ses doigts, tantôt elle me serrait ferme, tantôt elle libérait un peu ma bite, puis la reprenait en main, se jouant d’elle…
Je gémis de plaisir…elle me mordit l’oreille, soufflant son haleine chaude sur son pavillon…je frissonnai…elle me licha…mordilla, croquina, je me crispai et bandai un peu plus en sa paume…mon doigt la prenait et donnait de la pulpe contre ses satins, mon pouce agaçait son petit clitorin que je sentais se raidir un peu plus à chaque pression…elle fit aller et venir son ventre blanc et plat, allant au-devant de mon médius inquisiteur et se branla ainsi tout en poursuivant sa branle sur mon vit…
Le couple à nos côtés n’était point inactif ; la femme en arrière renversée, ouvrait ses cuisses qu’elle avait magnifiques, gainées de hauts bas noirs, maintenus par un porte-jarretelles rouge aux délices de dentelle…
L’homme était accroupi et donnait de la langue à son sexe entrouvert, comme une bouche rose entourée de poils blonds boucletés…Je ne quittai pas d’un oeil ce beau couple aux érotiques formes qui ondulaient près de nous, deux corps abandonnés sans retenue à leurs désirs les plus fous ; la femme geignait faiblement houlant doucement son fin ventre plat aux mousses ardentes qui se consumaient sous les lèvres brûlantes de l’homme qui la goûtait avec délice, sa bouche bien intimement unie au superbe calice dans lequel il étanchait présentement sa soif… Les fines soies crissaient et l’homme buvait tout son soûl, oeuvrant avec ivresse, nez et bouche bellement accolés aux lèvres intimes de ce sexe ouvert à ses plus profondes caresses…
La voix de la Comtesse me parvint :
« La dualité entrrre Voltairrre et Rrrrousseau… l’homme naît-il bon ou bien est-ce la société qui le corrrrompt ? Qu’en pensez-vous, mon Cherrr ? » tout cela ponctué de son plus bel accent « rrrusse…
Elle avait sa flûte de champagne à la main et me souriait en attendant visiblement une réponse, un avis… J’émergeai de ma léthargie, ayant rêvé quelques instants à des choses insensées… A nos côtés, ma femme et le Comte devisaient paisiblement et l’autre couple suivait notre conversation, décent, réservé…
Plus de culotte blanche en dentelle, ni de bas, ni de jambes exposées, point de baisers ni d’œillades, plus de complicité… Les jambes croisées, la Comtesse me regardait, elle ajouta :
« Je pense que Voltairrre avait rrraison, Rrrrousseau me semble trop indulgent vis-à-vis du monde, ne trrrouvez-vous pas ? »
Je hochai la tête et dis mon opinion qui se trouvait être la même que celle de la Comtesse…Elle sourit et dit :
« J’ai fait mes études en Frrrance, à la Sorrrbonne, où j’ai obtenu mon Doctorrrat, mon Cherrr, c’est là d’ailleurrrs que j’ai apprrris le frrrançais… »
Je m’empressai de souligner que son français était parfait…
« Oh, j’ai encorrre un peu d’accent pour cerrrtains mots ou tourrrnurrres de phrrrases…
- Non, rétorquai-je, tout est parfait assurément et votre léger accent russe s’avère des plus charmants ! »
Un merci de courtoisie s’ensuivit, accompagné d’un ravissant sourire…
A suivre...
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