Les Mémoires très Libertines de Sophie
Aventures Bretonnes - Gwenaëlle et Hermine
Ce soir, je vais vous conter mes émois érotiques de jeune fille…
Quand j’étais avec mon frère jumeau Ronan en classe de première au Lycée Chateaubriand de Rennes, nous sommes partis avec deux de nos professeurs pour un voyage d’études de quinze jours en Italie. Nous étions une quarantaine de garçons et filles avec quatre adultes pour nous encadrer. Après un voyage en bus assez fatigant jusqu’en Vénétie, nous avons été installés dans un château transformé pour accueillir des groupes d’étudiants ou lycéens.
Je partageais une chambre avec Hermine. Rien ne nous prédestinait à cohabiter pendant ces deux semaines. C’était une camarade de classe un peu plus âgée, avec laquelle je n’avais pas d’affinités particulières, mais il fallait faire avec, puisque le tirage au sort en avait décidé ainsi.
Nous avions passé la dernière journée à Venise. De retour vers vingt-trois heures, nous avons voulu prendre une douche dans le cabinet de toilette attenant à notre chambre. Hermine m’a dit de passer la première. Elle avait le temps, disait-elle. J’appréciais cette douche bienfaisante en alternant le chaud et le froid, faisant ruisseler l’eau le long de mon ventre et entre mes cuisses.
A cette époque, j’avais encore ma toison pubienne. J’avais placé mon autre main dessus et je faisais tourner mon index sur mon bourgeon. Soudain, la porte de la douche s’est ouverte et Hermine s’est glissée avec moi dans l’étroite cabine. Quelle surprise :
« Prenons notre douche à deux ! »
Elle commença à me frotter le dos avec une éponge gorgée de produit moussant. Puis de face, elle a continué sur mes petits seins, frôlant les tétons pour finir par descendre jusqu’à ma chatte où elle a mis une grande quantité de mousse onctueuse. De mon côté, je faisais la même chose. Je n’y voyais pas de malice. Nous nous rendions service mutuellement. Mais Hermine n’envisageait pas cela sous le même angle.
Nouvelle surprise lorsqu’elle a laissé tomber l’éponge et qu’elle a commencé à masser les lèvres de ma chatte, faisant coulisser deux doigts dans la fente… Pour me livrer quelques fois aux plaisirs de l’onanisme, je savais que si elle continuait ainsi, je n’allais pas tarder à jouir. Non, elle s’est arrêtée. Nous avons achevé de nous doucher et nous nous sommes séchées mutuellement dans la chambre, où Hermine a continué de me lutiner, caressant mes seins, mes fesses, m’embrassant dans le cou. Je me sentais comme sur un nuage et je me laissais faire. C’était bon !
Je me suis enhardie en tendant mes mains vers ses seins bien ronds, aux aréoles bistre et aux tétons légèrement saillants. Nous nous sommes enlacées pour de bon. Hermine m’a collée contre elle, nos poitrines au contact l’une de l’autre, nos cuisses imbriquées. Nous avons échangé quelques baisers timides sur les lèvres avant de basculer sur l’un des lits où nous avons poursuivi nos caresses. Hermine s’est mise sur moi, emprisonnant mes cuisses entre les siennes.
Elle a entamé un mouvement circulaire du bassin. Je sentais sa motte contre la mienne. J’étais bien. Je commençais à ressentir le même plaisir que lorsque je me caressais seule ou devant mon frère lors de nos séance communes. Elle est ensuite descendue jusqu’à mes seins dont elle a mordillé les tétons. Cela m’a fait trembler des pieds à la tête tellement c’était bon. Puis elle est arrivée à ma chatte qu’elle a embrassée avant de glisser deux doigts dans ma fente pour faire rouler mon clitoris entre. J’étais trempée, un peu honteuse de mes sécrétions.
Ma partenaire s’est relevée pour se mettre tête bèche au dessus de moi en disant :
« Fais-moi la même chose ! »
Elle me présentait sa belle chatte aux lèvres larges et bien découpées. Je n’avais jamais vu un sexe de femme d’aussi près. J’ai relevé ma tête et je l’ai embrassée, glissant ma langue entre les lèvres intimes en reproduisant les caresses que je devinais sur mon propre sexe.
Nous étions bien chaudes et pour moi cette découverte de l’amour saphique m’avait bien excitée. Au bout de quelques minutes notre plaisir a éclaté et j’ai recueilli la cyprine d’Hermine dans ma bouche. Cette nuit là, nous avons dormi dans le même lit, un peu étroit mais qui nous permettait de rester enlacées.
Pendant les vacances qui ont suivi, j’ai rencontré Hermine à plusieurs reprises. Elle a achevé mon initiation aux plaisirs de Lesbos. La dernière fois où nous nous sommes vues, Hermine m’a demandée d’essayer avec elle un gode ceinture dont elle venait de faire l’acquisition avec la complicité d’une amie plus âgée.
Après nous être bien caressées, elle m’a harnaché et j’ai pénétré sa chatte jusqu’à la faire jouir. Elle était bisexuelle, aimant autant les filles que les garçons. Après les vacances, je ne l’ai plus revue car elle a avait quitté la région. De mon côté, depuis cette période j’aime les filles et leur douceur, sans pour autant dédaigner les garçons et leurs étreintes viriles.
A suivre...
Signé : Gérard le M.
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Vertiges ferrroviaires
Ce matin-là, Géraldine reprend le travail avec plus d'allant que d'habitude. Est-ce l'effet de se sentir différente dans ces nouveaux uniformes, si seyants, qui fleurent bon le grand couturier? Lors d'un dernier coup d’œil dans la glace du vestiaire, elle apprécie la classe de cet ensemble pétrole et gris, plus près du corps que les anciennes tenues. La casquette "rétro-1900" lui permet, pour la première fois de mettre en valeur ses longs cheveux bruns roulés en une tresse épaisse et son teint légèrement hâlé. Est-ce le résultat de la négociation qui a suivi la grande grève, et la promesse d'une réduction du temps de travail à 120 heures par mois ? Cela lui permettra d'être plus présente auprès de sa fille. Dur métier que celui d’agent commercial roulant chez "Europe-Rail SA"!
Elle est fière de naviguer sur les nouveaux Trains Rapides Inter-régionaux à technologie pendulaire. Son T.R.I. du jour est "l'arc atlantique" qui relie en moins de dix heures Brest à La Corogne (La Corunha), via Nantes, Bordeaux, Bilbao et Oviedo. La concurrence avec l'avion, et le développement de l'axe économique unissant ces régions côtières, ont permis un forte expansion quantitative et qualitative du transport ferroviaire. L'implantation de l'usine de production des trains pendulaires à La Rochelle a donné à cette ligne un statut expérimental intéressant. Le confort de ces nouveaux engins de transport en a été considérablement amélioré. Le financement des investissements par les conseils régionaux et les gouvernements provinciaux concernés a permis un développement du rail que la directive européenne sur le ferroutage est venue compléter. Le transport de marchandises, et des camions, a été considérablement amélioré par les techniques mises au point dans le transport de voyageurs. Tout ceci fait la fierté des salariés d'E-R SA.
Depuis la naissance de sa fille, Géraldine a conservé un look attrayant. Certes sa taille a quelque peu épaissi et ses fesses sont devenues plus rondes, mais l'aspect général de sa silhouette est resté juvénile. Sa légère augmentation de poids lui a permis de conserver des joues rebondies. Elles mettent en valeur de hautes pommettes qui trahissent des origines slaves et contrastent avec l'influence méditerranéenne qui marque le reste de ses traits. Sous des sourcils finement dessinés, de grands yeux bruns en amande, légèrement asymétriques, pétillent de malice et d'intelligence. Un nez aquilin, élégant et bien proportionné donne de la personnalité aux expressions du visage. Le menton est délicat et nettement marqué. Il met en valeur un cou long, assez massif, à l'arrondi parfait. La poitrine ferme et discrète, le galbe des reins bien marqué, l'élégance des mollets bien dessinés, la finesse des bras, des épaules et des pieds, complètent un ensemble qui attire l’œil de plus d'un homme.
Ce matin, Géraldine se sent en pleine possession de ses moyens. A son arrivée sur le quai, elle est saluée par les traditionnelles plaisanteries admiratives de ses collègues. Parmi elles et eux, une très jolie blonde au regard d’acier et au corps élancé nouvelle sur la ligne. « Olga » se présente-t-elle. Elle est moulée dans son uniforme au point que son anatomie ne doit être un secret pour personne. Géraldine est étonnée par le magnétisme qui se dégage de sa collègue et de son apparente autorité naturelle. Elle cherche désespérément le défaut de ce physique de mannequin. Au premier mouvement elle lui trouve la poitrine tombante. A la réflexion elle remarque également son nez un peu long et très légèrement épaté. Pour le reste, elle a un port de reine.
« On verra ça après le premier accouchement » se dit-elle, vaguement jalouse !
Le travail commence tranquillement par les habituelles demandes de renseignements des voyageurs. A l'arrivée des personnels du wagon restaurant, elle remarque l'apparition tardive et précipitée de son collègue et ami Vasco Omeyade. Depuis plusieurs mois ils cultivent tous deux une amitié tendre et ambiguë. Plus âgé qu'elle, Vasco a l'aspect musclé des hommes du sud. Son corps souple et noueux, ne traduit ses 40 ans que par un léger embonpoint au niveau de l'estomac. Fier de ses lointaines et nobles origines syro-castillanes, il entretient son physique et sa manière d'être au point de dégager une certaine majesté dans sa gestuelle. Sa blondeur, ses traits réguliers, son teint clair ou cuivré selon les saisons évoquent plus les plaines du nord que les rivages de la Méditerranée. Ancien professeur de philosophie dans un lycée Niortais, il cultive tant en français qu'en castillan un langage châtié et un accent neutre presque précieux. Son anglais, appris par nécessité à bord des trains, est moins élégant dans sa diction mais s'efforce à l'académisme. Géraldine apprécie les longues discussions avec Vasco dont la sagesse et la culture ne cessent de l'étonner. Il a publié à compte d'auteur, il y a quelques années, une version revisitée de sa thèse de doctorat intitulée "Averroès, fondateur de la laïcité", en hommage au grand philosophe arabo-andalou du douzième siècle.
C’est l’un des éléments qui rapproche considérablement Géraldine de Vasco. Après une thèse de doctorat en histoire de l’art sur « le symbole de l’oiseau dans l’architecture religieuse des XI° et XII° siècles en basse Auvergne », elle avait galéré dans différents « petits boulots » à caractère touristique. Faute de débouché dans le professorat, elle avait fini par se résoudre à accepter un emploi suffisamment bien rémunéré qui lui permette d’attendre des jours meilleurs. Elle envisage maintenant de trouver un poste de chef de produit chez Europe-Arts-et-Culture, l’agence de voyages de E-R SA, spécialisée dans le tourisme culturel sur le vieux continent.
Les passagers se font rares ce matin-là. Géraldine laisse vagabonder sa pensée. Elle revoit son récent survol, lors de son retour des Antilles, de la côte nord de l’Espagne qu’elle va rejoindre dans quelques heures. Elle y associe sa fille Charlotte qui participait au voyage. Celle-ci passe actuellement ses vacances chez son père qui profite généralement de l’occasion pour la pourrir de cadeaux. Géraldine déteste ce dernier pour la compétition qu’il lui impose ainsi. La petite profite assez naturellement de cette rivalité pour en tirer le meilleur bénéfice.
Contrairement à l’habitude le mécanicien a changé au dernier moment. Géraldine voit sans plaisir arriver ce "pierrot lunaire" de Miguel Ituria, plus préoccupé de la prochaine corrida de Pampelune que de conduire correctement sa rame. Géraldine a eu une curieuse aventure avec lui et en garde un souvenir paradoxal: troublant et malsain. Il faut dire que « le bougre » l’avait surprise dans les douches désertes du dépôt ferroviaire de Santander à demi dénudée.
En quelques secondes ses mains avaient pris possession de chaque recoin du corps de la jeune femme, de chaque centimètre carré de son anatomie jusqu’à sa plus profonde intimité, sans qu’elle aie la force d’esquisser le moindre geste de défense. Après plus d’une demi-heure d’un tourbillon effréné, il avait disparu la laissant ainsi entièrement nue dans une position grotesque et indécente, son intimité exhibée par la large porte des douches grande ouverte sur le couloir des chambres. Il n’avait par la suite rien tenté de nouveau ni procédé à aucune allusion sur cet instant.
On dit qu’il est actuellement en plein divorce, au bord de la dépression, et mène une vie affective perturbée. Lors d’un transport récent, il a dû se hasarder à une peu orthodoxe marche arrière car il avait oublié une gare. Il salue familièrement l’équipe de contrôleurs d’un « ça va les businessmen? » avant d’investir sa cabine de pilotage.
Juste derrière lui arrive l’éternelle mamie angoissée par la peur de rater son arrêt. Le front de notre héroïne se barre d’une ride de mécontentement vite effacée par son habituel sourire commercial.
« Oui, je vous préviendrai lorsque nous arriverons à Bordeaux...
Non, le train pour Marseille n’a pas changé de quai et se gare toujours sur le même que le nôtre...
Non, aucun voyageur n’a été victime d’une agression sur cette ligne depuis sa création... Oui, les contrôleurs sont reliés par radio au mécanicien et à la police ferroviaire... par téléphone également...
Bien sûr je vais vous aider à mettre votre valise dans son casier... »
Très vite, les autres voyageurs commencent à arriver, avec l’habituelle cohorte de questions concernant la garde des enfants confiés à l’accompagnatrice, les correspondances, le passage du train dans telle ou telle gare... Géraldine est vite dans le ton professionnel et rassurant.
Au moment du départ du train, l’habituel voyageur en retard court sur le quai et se confond en remerciements et en excuses d’avoir contraint la contrôleuse à ouvrir à nouveau les portières. Le train prend rapidement de la vitesse et les agents commerciaux commencent leur tournée d’un bout à l’autre de leur rame. Un grand jeune homme de type méditerranéen au charme aussi indéfinissable que ténébreux l’interpelle en castillan:
« Où dois-je changer de train pour Pamplona ?
- San Sébastian, Monsieur.
Merci beaucoup ! »
Ce court échange lui laisse une impression surréaliste. Son interlocuteur lui a parlé avec un accent sud-américain mâtiné de tonalités gutturales germaniques. Elle se demande un moment qui il peut bien être. L’inconnu a une tête de premier de la classe, de fines lunettes assorties et des traits d’une finesse presque féminine. Son corps musclé, ses fesses étroites, ses cheveux courts, noirs et crépus, n’échappent pas à notre héroïne intriguée. Un aryen du sud pense Géraldine dans un sourire.
Mais elle est vite reprise par le quotidien depuis les billets non compostés jusqu’aux annonces obligatoires de sécurité. Il est maintenant 9 heures 30, et le train roule sans difficultés particulières depuis plus d’une heure. Géraldine se rend à la voiture bar pour se détendre un peu. A son arrivée dans ce local elle est surprise de trouver Vasco en conversation animée avec le « beau ténébreux ». Ils semblent en désaccord profond. Géraldine se rue au secours de son ami pensant l’aider à se débarrasser d’un voyageur irascible. Aussi, quelle n’est pas sa surprise lorsqu’elle voit le voyageur se calmer brutalement et s’écarter de quelques pas à son approche? Il lance discrètement à Vasco, d’une voix autoritaire, toujours en Castillan :
« Si quelqu’un me demande, dites-lui de venir me voir au wagon-restaurant. »
Elle est autant interloquée par l’académisme du langage de ce curieux personnage que par l’apparente soumission à celui-ci qu’elle lit dans les yeux de son ami. Qui Vasco est sensé lui envoyer et pourquoi? Quelle relation existe entre les deux hommes ? Devant son regard interrogateur elle obtient cette réponse :
« Un emmerdeur, comme d’habitude !
Pendant tout son temps de pause elle va observer le barman tout en dégustant son petit déjeuner. Elle croise plusieurs fois son regard. Il se veut rassurant mais semble anxieux.
Elle est vite reprise par les obligations de son emploi. Elle contrôle les billets, annonce les gares, verbalise les contrevenants, calme un groupe de jeunes un peu remuant, aide une jeune mère à nourrir son enfant dans de bonnes conditions de confort, rassure à nouveau la mamie de service... Vers une heure, le train a passé La Rochelle et chemine dans le marais côtier. Le beau ténébreux n’a pas reparu. Géraldine attend seule dans le compartiment des contrôleurs la fin du rush de midi pour aller déjeuner lorsque le train ralentit brutalement.
Elle se rue sur le téléphone intérieur pour questionner le mécanicien. Ce dernier est à l’évidence hors d’usage. Seul un souffle ténu est émis par l’appareil. Pendant ce temps le train finit de s’immobiliser assez silencieusement en surplomb des terres gorgées d’eau. Elle remarque distraitement que le printemps précoce a ramené les cigognes dans leur nid maraîchin. A quelques mètres du bord de la voie, une famille de ragondins est occupée par sa toilette au sortir du bain. Seul un gros mâle est encore dans l’eau. Consciente de l’insolite de la situation, Géraldine s’essaie sans succès à utiliser le réseau sonore interne pour passer une annonce aux passagers. Il est lui aussi hors d’usage. Elle se précipite sur la porte, constate que celle-ci est fermée et qu’elle n’est plus en possession de sa clé électronique. Un instant la panique la submerge et elle tambourine à la porte en suppliant que l’on la lui ouvre. Elle se rend rapidement compte de l’inutilité de cette démarche.
Lorsque le signal d’annonce sonore retentit, elle est à peine étonnée d’entendre sa propre voix signaler aux passagers qu’un accident écologique majeur vient de se produire au large des côtes européennes. Elle précise que le train, hermétiquement clos, constitue une protection efficace contre la contamination et qu’il est demandé aux passagers de rester le plus possible à leur place. Elle annonce également que les wagons de la rame ont été isolés les uns des autres par la fermeture des portes étanches de sécurité et que le personnel, comme les passagers est dans l’incapacité de circuler. Les informations seront donc données sur le réseau interne qui permet également aux agents commerciaux et au mécanicien d’entendre tout ce qui se passe à chaque instant. Géraldine se demande comment une imitation aussi fidèle de sa voix peut avoir été réalisée avant de sombrer dans l’inconscience...
Lorsqu’elle se réveille, elle sort d’un rêve ou des militaires sadiques lui imposent des tortures qui l’entraînent au comble de l’angoisse. Sa tête bourdonne et n’est que douleur, comme enserrée par un étau. Elle met un long moment à reprendre ses esprits et à s’apercevoir qu’elle est allongée, entièrement nue, les mains liées à la taille et les pieds entravés par de larges et solides bandes de tissus. Lorsqu’elle essaye de bouger, elle se rend vite compte que le tout est solidement fixé à la banquette sur laquelle elle est installée. Une main légère lui caresse le front et une voix féminine lui intime fermement de se calmer. Elle tourne la tête et se trouve face à face avec Olga. Cette dernière a quitté son uniforme et revêtu une combinaison claire et moulante. Elle est agenouillée prés d’elle, l’oeil éclairé d’une étrange lueur. Géraldine essaie encore de bouger sans succès comme si ses liens ne faisaient que renforcer une camisole chimique annihilant sa volonté.
Olga s’arme d’une seringue et lui injecte un produit translucide dans une veine d’un avant-bras déjà marqué d’autres piqûres. Très vite sa migraine passe. Lorsque sa compagne la détache, elle est toujours dans l’impossibilité de se mouvoir. Olga commence alors à lui masser doucement les avant-bras, puis les bras comme pour effacer les traces d’aiguille. Géraldine est tout d’abord révulsée par ce contact contraint. Bientôt le massage devient caresse et atteint les épaules et le buste: elle commence alors à se détendre.
A l’extérieur du train, des bruits sourds l’intriguent. Elle essaie encore de bouger sans succès. Elle croise le regard de sa compagne et y lit le désir qui l’habite. Ses deux mains ont pris possession de sa poitrine et provoquent une tension importante de celle-ci. Après un long moment de douce torture, elles glissent lentement vers le ventre de la victime et provoquent de légers spasmes de plaisir très perceptibles malgré la camisole chimique. Lorsqu’elles écartèlent les cuisses, en massent la paroi interne et s’intéressent au sexe grand ouvert, l’humidité sourd des grandes lèvres.
Petit à petit, Géraldine commence à frissonner puis à obtenir de légers mouvements de ses muscles. Alors que son cerveau résiste encore à ce contact qui bouscule sa conception de la relation amoureuse, son corps semble le souhaiter. Bien plus il le facilite, y participe, et toutes ses terminaisons nerveuses s'y appliquent. Lorsqu’un doigt agile la pénètre, ses sens sont en révolution. Quelques habiles mouvements du poignet permettent à Olga de l’amener à un orgasme d’une rare intensité.
La tension retombée, Géraldine se sent atrocement coupable de ce qui vient de se passer. Elle n’a jamais connu de relation homosexuelle. Elle pense que le produit injecté a diminué sa capacité de discernement. Elle se sent sale, violée. Lorsqu’elle essaie de se soustraire à son emprise, Olga l’immobilise fermement d’une prise de self défense et parvient à l’attacher à nouveau. Elle quitte le compartiment après avoir rectifié son maquillage et remis de l'ordre dans sa tenue. De longues heures passent et Géraldine finit par s’assoupir. De retour dans son rêve militaire, elle est accusée d’avoir trahi son camp par amour de Lesbos et se voit affecter comme putain dans un bordel militaire de campagne. Son premier client sera un sergent-chef alcoolique, sale et ventripotent, aux exigences perverses. Lorsqu’il la touche, elle hurle de dégoût et... se réveille.
C’est maintenant le beau ténébreux qui est de garde à son chevet. Lui aussi a revêtu cette étrange combinaison sable qui met en valeur son teint halé. Lorsqu’elle lui demande de pouvoir se vêtir, il refuse car il ne peut ni ne veut lui faire confiance. En cas d’évasion, sa nudité ralentira sa progression dans ce marais froid et humide. Il lui explique que ce train transporte des valeurs incommensurables qui ont été prises en otage par une équipe dont il est le chef.
Miguel, Olga et Vasco en font partie. Une vingtaine de ses hommes armés de lance-roquettes bouclent les chemins de terre permettant l’accès au train. Elle ne doit sa présence consciente en ce lieu, à ce qu'il dit, qu’à l’évocation par Miguel de sa sensualité et de ses qualités d’amante. L’homosexualité d’Olga les prive tous pendant la sans doute longue négociation avec les autorités de relations affectives et sexuelles. Dans l’ignorance du devenir des autres voyageurs, elle ne sait si elle doit se réjouir de cette situation. Son geôlier la libère des entraves et lui enfile une paire de bottes en caoutchouc. Ses poignets sont toujours liés à une ceinture de toile épaisse que enserre fermement sa taille. Il l’aide à se lever et lui intime l’ordre de le suivre, ce qu’elle fait gênée de s’exhiber ainsi en public.
A leur descente du train, elle ne trouve que les trois complices manquants. Vasco fuit son regard interrogateur. Le train est maintenant éteint et les traces sur les berges peuvent laisser penser que les voyageurs ont été évacués vers d’autres lieux. Pourtant les wagons semblent encore peuplés d'ombres. S'agit-il des cadavres des voyageurs? Comment le savoir? Olga interpelle, sous le nom de Karl, le chef quant aux indices laissées. Il affirme que la pluie violente à venir va les réduire à néant. Géraldine commence à en sentir les premières gouttes sur son corps nu. La petite troupe s’ébranle alors en direction d’une grotte distante de quelques centaines de mètres. Olga jette sur ses épaules une légère couverture de survie et en noue deux extrémités autour de son cou. A ce moment Géraldine est ravie de susciter ainsi l’intérêt de celle-ci.
Ils sont à peine arrivés dans une immense grotte aménagée par d’antiques troglodytes lorsqu’un violent orage commence à crépiter. Notre héroïne est libérée de ses liens et de sa couverture et enfermée dans une pièce aménagée, pourvue d’une lourde porte percée d’un œilleton. Le mobilier en est rudimentaire: une paillasse, quelques couvertures, une tinette, une table et un petit banc taillés à même le roc. Plusieurs anneaux scellés dans le mur confirment que ce local a toujours été dédié à la rétention de quelque captif. La température y est paradoxalement élevée et Géraldine se sent bien malgré l’absence de tout vêtement. Dans la pièce à côté des voix inconnues se font entendre. La langue utilisée par ses geôliers lui semble être le catalan car les mots lui sont parfois compréhensibles. Pourtant elle ne parvient pas à appréhender le sens du discours car le bruit violent de la pluie domine.
Après un repas frugal, elle finit par s’endormir sans percer le secret des conversations. Ses rêves militaires reprennent. Elle se repose dans le dortoir de son peloton entourée de recrues toutes aussi inquiétantes les unes que les autres. Elle lutte contre le sommeil sans y arriver. Elle est agressée dans son demi-sommeil par ses compagnes occupées à lui arracher son frêle vêtement de nuit. Elles entravent ses mains et ses pieds et commencent à la violenter en alternant brutalités et attouchements intrusifs. Elle essaie de mordre un de ses bourreaux à la main et... est réveillée par une gifle violente. Face à elle Karl grimace de douleur et vocifère des mots incompréhensibles. Elle est attachée aux chaînes de son cachot et entourée de plusieurs hommes aux intentions peu équivoques. Miguel est de la partie. C’est lui qui immobilise ses bras lorsqu’elle essaie de résister. Deux inconnus revêtus des uniformes clairs déjà décrits s’emparent de ses jambes et les écartent fermement. Karl la frappe violemment au sternum et hurle un ordre dans une langue inconnue d’elle.
Alors qu’elle essaie de reprendre son souffle, son visage est rapidement recouvert d’un sac plastique translucide serré à son cou qui lui ôte toute vision de ses bourreaux. Son corps nu est pétri par des mains masculines jusque dans son ultime intimité. La peur commence à la submerger. La grossièreté des gestes et des mots la révulsent. Elle commence à suffoquer et toute résistance devient impossible. Elle se laisse aller et à consentir à leur désir pour éviter la mort. Elle est alors présentée à ses bourreaux à genoux, jambes écartées, les fesses en l’air, le visage et les épaules plaquées au sol. Elle ressent passivement une totale humiliation et s’attend à être ainsi violentée... Heureusement, le bruit sourd d’une violente explosion met fin à son calvaire. Tout le monde se rue hors de la pièce. Dehors des cris, des bruits de voix, de pas rapides, de courses effrénées et le brutal claquement d’une serrure, des cris lointains... puis le calme.
De longues minutes passent puis la porte de sa cellule s’entrouvre précédée d’un bruit de clef plus doux qu’a l’habitude. Olga entre et referme précautionneusement la porte. Elle ôte le sac plastique, lui détache un pied et commence a masser doucement la marque du fer. Géraldine, tout d’abord contractée et hostile finit par se détendre. Sa compagne détache alors les autres liens et continue un massage sans aucune ambiguïté. Elle obtient une confiance grandissante qui amène la prisonnière à se pelotonner contre elle puis, lorsqu’elle s’allonge à ses cotés, à poser tendrement sa tête sur son épaule. Elles restent un long moment ainsi enlacées à même le sol.
Après quelques minutes, la respiration de la victime devient de plus en plus régulière. Olga ne cesse de s’excuser de ne pas avoir été présente pour s’opposer à cette odieuse scène. Elle limite sa pudique caresse à la tête aux chevilles et aux poignets tuméfiés par les liens. Le contact est presque maternel et s’accompagne de légers baisers sur les joues. La main glisse dans les cheveux, apaisante. Le bras la serre contre elle tendrement. Plus d'une heure passe ainsi ponctuée de bruits légers, comme des coups de feu, au dehors. Chacun retrouve son calme.
Géraldine finit par ressentir viscéralement le besoin de toucher à nouveau cette peau dont elle a perçu le grain si délicat lors de l’épisode du train. Elle commence doucement à faire glisser la fermeture de la combinaison et laisse sa main s’aventurer à l’intérieur. Une épaule, un sein, un ventre plat, des fesses délicates, puis des cuisses émouvantes et un sexe imberbe, mobilisent ses sens. Elle ôte successivement la combinaison et les sous-vêtements qui freinent sa progression jusqu’à dénuder totalement le corps d’albâtre, complètement épilé. Un petit tatouage sur une épaule, un ou deux grains de beauté sont là pour attendrir le spectateur.
Seuls le sein un peu lourd et un bassin aux reliefs saillants semblent démentir l’aspect infantile de l’ensemble. Sa blondeur imberbe et longiligne contraste magnifiquement avec les rondeurs halées de sa compagne. Le sentiment de contrainte du premier contact a totalement disparu. Olga est quasi immobile. Elle ne bouge que pour aider la progression de son amante dans ses découvertes laissant toute initiative à celle-ci. Elle laisse monter en elle l’émotion grandissante qu’elle perçoit chez sa nouvelle amie.
Elle murmure « mon doux agneau » tout en s’étirant lascivement. Géraldine en profite pour prendre un peu plus possession de son intimité. Bras et jambes continuent à s’écarter livrant les derniers secrets de son anatomie. Doucement les caresses se font plus intimes et pénétrantes jusqu’à obtenir les signaux d’un orgasme long et doux. Olga s’autorise alors à rendre les caresses et les deux amantes connaissent le plaisir à plusieurs reprises. Peau contre peau, et dans un corps à corps superbe, elles vont composer un tableau digne des plus belles scènes d’amour jamais filmées. Après un long moment de détente, elles quittent ensemble la cellule. Après avoir récupéré quelques vêtements, elles sortent de la grotte et se fondent dans la nuit persuadées que rien n’est plus important que leur nouvelle et intime complicité.
Au loin dans la nuit, les bruits et les éclairs caractéristiques d’un combat à l’arme automatique emplit l’horizon. Géraldine craintive se saisit de la main de sa nouvelle amie. Elles courent ensemble vers la rame du T.R.I. faiblement éclairée. Personne ne la garde. Lorsqu'elles montent à bord, elles sont surprises de retrouver les passagers vivants et inconscients comme saisis brutalement par le sommeil en plein mouvement. Soucieuses de survivre à l'événement, les deux jeunes femmes décident de quitter le théâtre des opérations en utilisant le train. Elles devraient être ainsi créditées d'avoir protégé la vie des passagers.
Ceci peut s'avérer précieux pour le devenir d'Olga. Elles investissent la cabine de pilotage et Géraldine s'exerce à répéter les gestes qu'elle a vu pratiquer tant de fois. Après quelques essais infructueux, la lourde machine s'ébranle brutalement, jetant quelques passagers à terre. Olga récupère un uniforme de contrôleuse et commence à aller rassurer ceux qui se réveillent. Quelques centaines de mètres plus loin, la dépression créée par l'engin plaque au sol un petit groupe de paramilitaires toujours vêtus de cette combinaison de couleur sable si particulière. Lorsque les uniformes bleus de la police locale apparaissent, Géraldine freine brutalement et parvient à arrêter son véhicule sans essuyer de coups de feu. Forces de l'ordre et pompiers investissent alors le train et évacuent les passagers vers un hôpital de campagne proche.
Lors de l'assaut, les dirigeants du groupe de ravisseurs sont tués, notamment Karl et Miguel. Vasco est retrouvé mort dans la grotte, sans doute éliminé par ses complices. Jamais Géraldine ne comprendra comment celui qu'elle considère toujours comme un ami a pu se laisser entraîner dans un tel projet. Toute sa vie, elle gardera le secret sur le rôle joué par Olga, tant par affection que par reconnaissance. Elles créeront ensemble une petite agence de voyage spécialisée dans les séjours intra-européens. La jeune Charlotte considérera Olga, souvent investie dans un rôle de père de substitution, comme sa tante. Pour autant, les deux femmes vivront séparément, en apparence, leur vie privée sans jamais entretenir de relation amoureuse stable avec quiconque.
Souvent, Charlotte va se poser la question de l'ambiguïté des rapports entre les deux femmes, sans jamais pouvoir vérifier la moindre de ses hypothèses.
Signé : Emile
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Adressé aux hommes.. suite 1
« Tu es à ma merci, ma belle petite salope ! Les prochaines minutes seront bien à moi et je vais bien m'assurer de te faire ronronner comme une belle petite chatte...
- S’il te plait chéri ! Cesse de me faire peur, me dit-elle, troublée.
- Ma tête est remplie de pulsions les plus bestiales possible et je ne me gênerai pas ! »
« Mais vais-je oser aller aussi loin ? me dis-je intérieurement. Je veux la posséder, la soumettre ma belle maitresse. »
Je continuai à haute voix :
« Quand tu retourneras chez toi... tu ne penseras qu'à une chose : c'est de jouir sous mes mains encore ! »
... Et tu le ressens quand l'une de mes mains passe sur ton épaule et vient tirer lentement ta longue chevelure et l'incline vers l'arrière. Cela me permet d'avoir le galbe de tes fesses sur mon sexe et voir tes seins pointer. Ta respiration nerveuse laisse voir ton trouble entre la peur et l'abandon. L'autre main vient saisir en douceur mais fermement ta gorge et approche ton visage du mien car je veux gouter tes lèvres, ta bouche. Celle que tu as refusé de me donner plus tôt. J'y dépose et un léger baiser et par l'ouverture de tes lèvres, je viens toucher cette langue chaude pour reculer doucement.
Avec un léger sourire et un clin d'œil, je te dis :
« Ne t'inquiète pas, tu vas aimer… Euh non…. tu vas jouir ma belle ! »
C'est alors que je te retourne vivement face à moi et te pousse contre le canapé. Je recule pour te regarder dans toute ta splendeur de femme nue, fragile et soumise à ce que je te ferai sur ton corps de déesse, et mes mots te disent :
« Le refus n'est pas une option... ÉCARTE TES JAMBES, je veux sentir et goûter ta féminité ! »
Doucement, je m'approche et viens amorcer de douces caresses de mes mains et de ma bouche sur ces longues jambes, en partant de tes pieds délicats, en montant jusqu'à l'intérieur de tes cuisses que je déguste avec amour… Quel délice de voir ton désir t’envahir !
Je continue à monter ma bouche sur ton corps en contournant ta chatte pour caresser ton corps et prendre tes seins, que tu m'as refusé plus tôt. Des seins à faire rêver!
« Tu aimes les caresses de ton amant ma chérie ? »
Et sans attendre ta réponse, je viens poser ma bouche délicatement un peu plus bas que ta chatte entre ton petit trou serré et tes lèvres intimes avec le bout de ma langue. Peu a peu, je sens ton abandon grandir, tes jambes s'ouvrir davantage, et je te regarde pour dire :
« Qu'est-ce que je fais en ce moment ma petite chatte ?
- Tu manges ma chatte ! me réponds-tu lascivement…
- Est-ce que je continue mon amour... lui soufflai-je.
- OUIII CONTINUE ! »
Je viens alors bouger ma langue avec douceur sur l'intérieur de ta chatte, de chaque côté et ensuite, je commence à prendre l'une de mes mains pour y insérer deux doigts jusqu'à la première phalange et remonter vers le haut de sa chatte... De l'autre main, j’ouvre le capuchon et fais sortir ce petit bouton qui grossit et devient de plus en plus sensible. Je sens ton plaisir augmenter et te demande :
« Dis-moi mon amour que dois-je faire avec ce bouton qui m'appelle !
- Je veux ta langue chéri, viens me faire jouir, je suis à toi ! »
Alors, avec le dessus de ma langue bien humide, je viens caresser cette magnifique partie du corps de la femme que j'ai devant moi. Je lape lentement et doucement ce bouton du bas vers le haut et recommence pour voir son plaisir augmenter et son corps se contracter de plus en plus.... Alors, c’est à ce moment que je cesse tout, et recule pour la regarder abandonner son plaisir !
« NON que fais-tu ?... fais-moi jouir, je suis si près d'exploser !
- Chut! C'est moi ton maître et toi tu n'es que mon objet, mon bébé ! »
Je prends son cellulaire et la prend du canapé pour la mettre à mes genoux et de lui dire :
« C'est à ton tour de souffrir ma belle. Maintenant, tu vas manger ma queue à la vitesse que je veux et aussi à la profondeur que je désire. »
Je vois la fureur de jouir de celle-ci, mais bien décidé, je n'hésite pas et lui crie :
« MANGE-MOI ! »
Timidement, elle vient prendre ma bite, et en douceur, alors que je prends son portable et commence à filmer ses caresses buccales. J'adore sentir sa bouche chaude me caresser et mon plaisir de la voir dominée m'excite totalement. Mais lorsqu'elle voit que je la filme, elle cesse et s'inquiète...
« Que vas-tu faire avec ça ? dit-elle.
- J'hésite entre me garder un souvenir, le montrer à d'autres personnes, ton mari peut-être ! Chérie, suce-moi et sois bonne...je déciderai ensuite ! »
J’ai ma belle salope furieuse qui devra se montrer convaincante… Mmmmm j'y prend goût !
Elle reprend sa fellation mais c'est trop romantique à mon goût, je saisis sa tête et enfonce un peu plus ses limites pour ressortir ensuite et baisse sa tête pour qu'elle vienne lécher mes couilles et l'approcher de mon petit trou !
« Voilà ma chérie ce que j'appelle une fellation plus intense, tu n'as qu'à être la pute que je veux ! Suce-moi, mange-moi ! »
Ma belle princesse commence à vraiment comprendre ce que je rêvais obtenir d'elle, et elle se met à la tâche comme une belle petite chatte docile. Mon excitation est à son comble mais je ne veux pas venir encore, je veux la posséder totalement !
« Stop cesse tout et écoute-moi bien attentivement ! Je vais garder cette sublime vidéo pour moi, mais tu auras le défi, ma chère maitresse, d'être baisée en parlant à ton gentil mari. »
Effrayée et saisie, elle refuse tout net.
« Désolé ma belle. Tu as provoqué mes démons ! »
Je la soulève pour la mettre en levrette et voir sa chatte prête à être pénétrer.
De mes mains, je la caresse et voir comment elle mouille pleinement... Son plaisir est total, même si son cerveau refuse. Je compose le numéro de son mari.
« Voilà mon bébé, ça sonne soit convaincante avec lui... »
Le gentil mari répond et le jeu de la soumission-plaisir, tenter de contrôler sa respiration commence. Quel beau défi !
Mon sexe fier bien dressé vient la pénétrer en douceur et sans bruit... Sa chatte mouillée est très accueillante, et je vois qu'elle adore ça malgré ce jeu dangereux !
A suivre...
Signé : Charles
C'est à VOUS d'ecrire une suite ! n'hesitez pas, et lancez-vous !!!
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Les Lettres et Confidences à Sophie
Les Lettres et Confidences à Sophie
Marquise de R.
Paris, le 30 Avril 2012
Ma bien Chère Marquise,
Comme je vous l’avais dit, il y a quelque temps déjà, j’ai revu tout à fait fortuitement une ancienne Amie. Nous nous étions perdus de vue cela faisait de longues années. C’est à l’occasion du Salon des Antiquaires où j’étais allé me promener que je me retrouvai nez à nez avec elle. Elle n’avait pas changé, toujours aussi brune et belle, les yeux noirs, fine, élégante, racée. Je la reconnus de suite. Elle aussi me remit immédiatement (je n’avais sans doute pas trop changé…). Nous sommes allés prendre un verre et avons parlé très très très longtemps et retrouvions notre amitié et nos souvenirs sentimentaux, comme si nous nous étions quittés la veille, car nous avions été Amants, elle était si jeune alors et moi déjà… mûr…
Et nous avons décidé de nous revoir. Les anciennes amours peuvent-elles flamber à nouveau ? Oui !! La joie des « retrouvailles » nous a à nouveau réunis pour une…aventure des plus charmante que je voudrais vous conter, au long de lettres qu’il vous plaira peut-être de publier…
-1- L’Antiquaire
Nous avions rendez-vous vers dix-sept heures pour un thé ou un café à son magasin d’antiquités, en bord de Seine.
Je sonnai donc à sa boutique sur la Rive Gauche. Personne ne répondit. Je sonnai de nouveau. Un bref déclic libéra la porte, sur laquelle un écriteau prévenait :
« Je reviens de suite ».
Je poussai la porte et entrai. Des meubles luxueux, bien rangés, ordonnés, sans poussière, brillants, vénérables étaient là dans une pâle lumière. Je criai :
« Où êtes-vous donc, ma Chère ? »
Une voix faible et lointaine me répondit depuis l’étage.
« Là-haut… montez ! » me dit-elle.
J’empruntai l’escalier étroit conduisant au premier étage. Au fur et à mesure que je montais, des gémissements, des souffles haletants mêlés à ceux qui pouvaient provenir d’un chien me parvenaient plus clairement… J’émergeai et là, entre deux barreaux, je vis la scène.
La Marquise Arnaude de Flagny m’apparut, nue, ne portant que bas et porte-jarretelles, agenouillée sur un vieux prie-dieu grinçant, penchée et offerte aux assauts d’un magnifique lévrier, dont j’apercevais l’échine musculeuse et les pattes antérieures nerveuses et tendues, dont les griffes grattaient à intervalles réguliers le vieux parquet ciré et brillant comme un miroir. Arnaude de Flagny se faisait saillir par son « Amant » préféré.
Vous imaginez, ma Chère Sophie, l’émoi que je ressentis. Votre Marquis était tout excité, le rouge aux joues, le cœur battant, un Amant en surprenant un « autre »… et, de plus, en pleine action (!)… Elle me trompait avec son chien, un animal dans lequel j’avais placé toute ma confiance… Je fis semblant d’être surpris autant que choqué et puis, je lui souris. En fait, j’étais très au courant de ce genre de relations entre ma Maîtresse et son compagnon quadrupède.
Je dois vous dire, ma Chère Sophie, qu’Arnaude m’avait confié qu’elle était très souvent sollicitée par son beau lévrier qui voulait la monter sans relâche. C’est ainsi qu’elle devait satisfaire le jeune et vaillant animal, jusqu’à trois ou quatre fois par jour. Elle était épuisée. Le soir, dans les bras de son Amie, elles faisaient l’amour entre Dames, mais aussi avec Monsieur Chien qui les rejoignait sur le lit, les satisfaisant toutes les deux. Un beau et vaillant fouteur qu’elles appréciaient toutes deux dans leurs secrètes effusions, mais qui les fatiguait quelque peu par ses…exigences répétées ! Et pourtant, ces Dames ne savaient et ne pouvaient rien lui refuser…
Le beau et fringant lévrier à la robe fauve, aux muscles puissants de coursier, élancé, ne pouvait se passer de ses relations avec sa et ses Maîtresses, belles zoophiles (cachées), ô combien vicieuses, recherchant sans cesse des plaisirs inavoués, qu’ils fussent humains ou canins. Et le chien, lui non plus, n’aurait su s’en passer… Beau, sain, toiletté, le poil luisant, un rival de grande classe !
Quand ils étaient tous les deux au magasin, il dormait, étendu aux pieds de sa Maîtresse sous le grand et large bureau Empire de celle-ci. Possessif, veillant, « Belzébio », c’était son nom, en raison de ses oreilles pointues de diable, toujours dressées au moindre bruit sur le quai ou lorsqu’un client poussait la porte, la voix aussitôt l’alertait. Et quand ils étaient seuls et que ses sens s’éveillaient, il pointait alors son museau effilé entre ses genoux, les écartait impérativement de sa truffe fraîche et frémissante, humant les intimes odeurs et le parfum de sa Maîtresse. Alors, excité, il manifestait ses envies, se mettait à bander, haletant, jappant et couinant sous le meuble. Elle devait lui céder. Elle mettait alors furtivement un écriteau sur la porte et montait par l’escalier en colimaçon vers le salon-paradis où ils allaient pouvoir se livrer à leurs accouplements.
Cela durait une demi-heure, trois quarts d’heure, parfois une heure et puis, ils redescendaient, elle, époussetant sa robe ou sa jupe, ayant retendu un bas (parfois griffé), les traits un peu défaits, elle se remaquillait et se remettait à son bureau, comme si de rien n’était…
La scène donc à laquelle j’assistai, ne manquait point d’érotisme bestial du plus bel effet. Je restai donc là un instant debout sur les dernières marches, à contempler le tableau fort excitant. J’étais à la fois surpris, curieux, émoustillé, contemplatif... Ma chair commençait à se manifester impérieusement dans ma culotte, comme vous devez vous en douter, ma Chère Sophie… Je la frottai délicatement à travers l’étoffe, la sentis bander généreusement et restai ainsi, intrus, voyeur, charmé par de telles pratiques à l’actif de ma dive Amie et Maîtresse. Il est vrai que nous nous étions perdus de vue pendant plusieurs années, depuis la période des Beaux-Arts pour elle et de la Sorbonne et du Journalisme pour moi, le temps inexorable s’était écoulé, chacun suivant sa route et je découvrais ici une toute nouvelle femme.
Une belle lumière éclairait son dos blanc penché en avant, de beaux petits seins droits et fiers remuant légèrement sous les assauts de l’animal. Le bougre la maintenait ainsi tantôt par les hanches, tantôt appuyant ses fines pattes avant sur les épaules de ma Belle qu’il griffait par instant, impérieux, exigeant, dominateur, puissant, un animal de tempérament à n’en pas douter. Voir ainsi cette belle femme d’une cinquantaine d’années se faire monter gaillardement par ce bel étalon canin, ne manquait point de curiosité et d’une certaine beauté bestiale propre à me bien stimuler. J’ouvris ma culotte, sortis mon membre, son prépuce gonflé à l’extrême jaillit, large, palpitant, rouge, l’œil exorbité, tout décalotté, la veine apoplectique.
J’entrepris une lente masturbation qui me satisfit. Arnaude geignait de plus en plus fort, des plaintes brèves mais rapprochées, l’animal était certainement sur le point de jouir en elle et le plaisir venait, grandissant, la rendant presque folle sous l’intensité des chevauchements de plus en plus rapides, la bête ahanant, dressée contre le dos de sa Maîtresse (qui était redevenue à présent aussi la mienne !), le museau dans son cou, la langue pendante léchant par intervalles ses épaules, plantant par instant ses griffes dans cette fine chair blanche que j’eusse voulu protéger par quelque étoffe, mais je n’osais m’approcher et risquer de gâter leur plaisir. Comme ils étaient beaux ainsi, couple anachronique, forniquant, une Belle et sa Bête en pleine intimité dans le secret de leur vice zoophile.
De fait, ils jouirent, longuement avec cris, gémissements plaintifs, couinements de la part de l’animal, tout heureux de posséder « notre » Maîtresse, aux goûts étranges certes, mais pour le moins très excitants.
Ma branle m’apaisait un peu. Je ne voulus pas jouir et voulais attendre que mon «concurrent» eut terminé sa saillie, et c’est là que je vis, que le bougre n’était point en con, mais tout bonnement en cul de ma Belle, la sodomisant de belle manière, s’allant et venant en ce charmant derrière où je croyais être le seul à pénétrer, si ce n’était le godemichet de sa belle Amante, la lesbienne avérée Mathilde d’Allanches, sa Secrétaire et associée, femme de confiance et compagne de Lesbos, lorsque quelque Amant venait à leur manquer…
Arnaude avait en effet un beau penchant pour les femmes, mais adorait cependant les hommes. Elle avait été mariée, mais avait divorcé. Les aventures ne manquaient point et je faisais partie de la liste de ceux habilités à la venir visiter, l’accompagnant aussi au théâtre, aux expositions et vernissages où à Deauville dès le printemps ou encore à partager ses « soirées » très galantes entre Amis de choix. Mais, ce qu’elle affectionnait, depuis quelque temps, c’était nos « retrouvailles » à deux ou bien à trois avec la Belle Mathilde, en son appartement, juste au-dessus de son magasin d’antiquités. Je devrais même dire à quatre, puisque le beau lévrier venait me prêter main forte – ou plutôt « queue forte » - dans nos longs et épuisants ébats !...
L’animal en avait terminé et, ayant dégonflé, écarta ses reins de la croupe de mon Amie, dégageant une bite de belle dimension, longue, rouge, tressautante, maculée d’un foutre clair qui finit de s’écouler sur le velours rouge du prie-dieu… Ma belle Amie gémit longuement lorsque la queue encore tendue sortit d’elle. Je m’approchai d’Arnaude, tandis que celle-ci reprenait lentement ses esprits – j’appris par la suite que de telles et fortes saillies la laissaient apaisée, satisfaite certes, mais terriblement lasse pendant quelques minutes…
J’avais voulu laisser l’animal poursuivre sa monte et n’avais pas souhaité m’en approcher, les relations femme-chien étant si fortes à ce moment-là, qu’il eût été aventureux et risqué de s’approcher de l’animal, sans courir le risque de quelques menaces de grognements menaçants à l’égard de l’homme venant troubler le plaisir de la bête en pleine action ou jouissance. Je ne m’approchai donc d’Arnaude qu’à la fin de la saillie et lui baisai la main longuement, puis les lèvres.
Elle me vit débraguetté et en de si berles dispositions, qu’elle murmura :
« Venez, mon cher Ami, venez…je vous veux aussi… vous avez été si patient… »
Je me dévêtis promptement et vins me placer derrière elle…la prendrais-je en con ou en cul ?... Je ne savais, mais je la désirais de toute ma chair… Je décidai finalement de la sodomiser, désireux de me retrouver dans la tiédeur de son joli cul et aussi dans le foutre liquoreux de l’animal, car cela m’excitait, je l’avoue et elle également… Je n’ignorais pas que…dans le temps…elle aimait la sodomie…elle me laissa donc faire…
Je lui écartai donc les fesses, elle s’y prêta, tendit son cul, se pencha un peu plus, je trouvai l’anus, humide, chaud, maculé de semence et poussai mon prépuce à tout va… je la pénétrai toute entière, elle remua des hanches, passa une main sur mes fesses, afin de me serrer un peu plus étroitement et nous commençâmes notre chevauchis bellement, faisant craquer de plus belle le vieux prie-dieu qui en avait vu bien d‘autres auparavant…
Mathilde en effet, la prenait, paraît-il très souvent ainsi (je veux dire par derrière), nantie de son superbe godemichet en ivoire, une queue magnifique, longue, large, bien sculptée, veine et prépuce tous proches de la réalité d’un membre humain, ce qui lui conférait des qualités de belle efficacité… et l’Amant ivoirin de ces Dames faisait un bel office…
Qu’il était doux, chaud, profond, ce cul que j’avais ainsi perdu de vue (!!) et qui me rappelait nos toutes premières amours ; j’étais déjà un peu plus âgé qu’elle, mais elle aimait ma maturité précisément d’homme à la fois Amant, paternel, confident, écoutant, ne jugeant point, consolant et aimant avant tout… Notre Quartier Latin à nous renfermait de bien belles histoires en vérité et c’est ce qui nous lie encore aujourd’hui.
J’aime Mathilde aussi, elle me l’a fait aimer, je l’apprécie, non seulement bien sûr par les caresses et les partages qu’elle me donne en compagnie de ma Maîtresse – qui est la « nôtre » - mais aussi par la culture, l’intellectualité qui règnent entre nous trois, la conversation, l’échange d’idées ; une jeune femme très intelligente, ouverte, sans tabous, plus jeune qu’Arnaude, trente-cinq ans, photographe d’Art, auteur de plusieurs ouvrages sur les meubles anciens et lui apportant sa jeunesse et son amour entre femmes, dont je suis le fervent admirateur et que je partage en nos divines heures en trio complice de qualité. Une Amie très intime pour Arnaude, mon Amie aussi, NOTRE AMIE. Nous devenions donc très unis tous les trois.
Ma fornication, lente, légère, profonde me laissait savourer, déguster cette sodomie que j’aime tant, ce plaisir qui monte progressivement, paralysant ma queue depuis la racine jusqu’au prépuce et qui fait monter cette douce liqueur que je répands délicieusement en ce beau conduit que l’on m’offre avec tant d’amour et de complicité. Je jouis !
Arnaude s’enfila un peu plus sur ma queue et resta ainsi gémissant doucement, le fion envahi de semence, heureuse, haletante, pelotonnée, tendue vers mon ventre, ses petits seins dardés et une main glissée sur son clitoris (elle aimait beaucoup se masturber, c’était une habitude qu’elle avait déjà lorsque nous étions plus jeunes), tandis que le lévrier à présent reposait, étendu sur le grand tapis, insensible à nos manifestations, récupérant de ses prouesses…
Je restai encore en elle, elle serra ma queue de ses petites chairs anusiennes fines et étirées, me retenant et puis, je sortis d’elle… Elle murmura :
« Vous voyez, mon Ami, j’aime toujours autant cela… et vous me prenez toujours aussi bien par là… »
Elle m’embrassa et nous allâmes faire une minutieuse toilette, comme après chaque union de ce genre, et notamment après avoir partagé ces plaisirs à la suite de l’animal.
Nous nous habillâmes et allâmes boire un café en un établissement où nous avions nos habitudes, il y a si longtemps… L’endroit n’avait pas tellement changé et nous nous sommes promis d’y revenir souvent taquiner le passé… Nul n’aurait pu imaginer les plaisirs que nous venions de vivre, en nous voyant ainsi attablés ; nous parlâmes longtemps, les yeux dans les yeux (cernés), heureux, j’en oubliai mes…soixante dix ans… et elle les oublia aussi… Nous revivions.
Voilà, ma très Chère Sophie, ce que je voulais vous dire par cette lettre qui sera suivie, je le pense, de bien d’autres encore… Je vous embrasse très tendrement et sensuellement, ma douce, très Chère et lointaine Amie,
Votre bien attentionné Marquis de Chair,
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Les mémoires d'un moine - chap. 2
La Maîtresse
Ma robe de bure et ma tonsure excitaient profondément ces Dames, dont certaines m’in- vitèrent (vitèrent) ! Tout un programme !) souvent en leurs propriétés, pour se livrer en ma compagnie à des unions qu’on eût dit scandaleuses, bien qu’elles fussent après tout naturelles, en robe de bure ou tout nu, un homme est un homme et tout ceci, une fois terminé, n’altérait en rien ma profonde dévotion.
Je fus donc un bel après-midi d’automne, convié à gagner le domaine de la belle Marquise Maud d’Averny vivant seule en sa propriété sise au fond d’un parc enchanteur planté d’arbres aux rares essences. Un lieu enchanteur où il faisait bon se promener, la Marquise à mon bras, moi, le Moine et cette belle enjôleuse au beau regard brun, tenant son ombrelle entre deux fins doigts gantés de fine dentelle ajourée, un chapeau ravissant surmontant un chignon aux brunes chatoyances…
Son parfum m’envoûtait, troublait profondément mes sens, les attisait, féminine à souhait, elle avait ces regards furtifs de côté et ces soupirs légers qui faisaient battre doucement sa poitrine que maintenait un fin corset dentelé et je voyais le sillon de ses seins, profond, aux blancs abysses attirer mon regard, le retenir et… je… bandais sous ma bure… elle le savait… Nous faisions ainsi le tour du parc, accompagnés de son magnifique chien, un Danois, blanc, tacheté de noir, une belle bête, puissante, affectueuse qui courait, s ’éloignait par les allées, revenait, infatigable, léchant la main de sa Maîtresse affectueusement, peut-être même… amoureusement, et nous rentrions un peu avant les premières fraîcheurs…
Elle frissonnait et s’asseyait près du feu et m’invitait à la rejoindre, l’air mutin, la bouche rose avec de fines rides coquines à la commissure des lèvres… Ses beaux yeux, légèrement cernés, attestaient des plaisirs qu’elle se donnait ou recevait selon les visites… Elle était FEMME. Je m’asseyais à ses côtés, nous buvions un chocolat et, entre chaque gorgée, la pointe rose de sa fine langue se déplaçait sur ses lèvres, tandis que son regard s’en venait au plus profond du mien pour ne plus le quitter…
Elle me dit :
« Venez, mon bon Ami, venez, ne perdons point de temps, il nous faut profiter… »
Et elle me conduisait, me tenant par la main, en ce petit Boudoir tendu de rose, calme, feutré, silencieux… Des bouquets de roses, des psychés renvoyant la lumière d’automne qui doucement filtrait derrière une grande fenêtre donnant sur le parc… Je lui faisais la cour, tenant sa main, baisant fiévreusement sa paume qu’elle avait dégantée, le poignet, pour monter vers l’avant-bras, sa saignée et terminer plus haut par ses lèvres que je savais ardentes, un bout de langue apparent entre celles-ci, elle ressemblait à quelque chatte sachant que sa proie était à sa portée… Je la baisais sans fin, bien en bouche, langues rivées, elle formait alors un « O » parfait avec ses lèvres et pulpait doucement ma langue, courant au long de celle-ci, comme s’il se fût agi d’un petit membre…
Nos salives mêlées, nous étions l’un à l’autre et la belle Maud doucement s’abandonnait à ce Moine qui la grisait, la désirait et dont elle était la Maîtresse ; nous nous grisions de caresses, les plus folles, les plus interdites qui soient, je la dévêtais, un feu crépitait dans l’âtre et des lumières et ombres couraient alternativement sur sa chair pâle… Alors, je buvais à son sexe, le dégustant à petites lichées, un beau petit sexe, abondamment fourni de belles soies brunes frisées, gonflées comme de la mousse au pied de quelque chêne…tout à l’heure, mon phallus viendrait se planter dans les moussances parfumées de ce petit con paradisiaque et je serais alors, ce chêne de chair… Le Moine tenait déjà son Paradis.
Le Dog allemand s’en venait nous retrouver près de la couche moelleuse, profonde, aux draps de fine soie, haletait, nous humait, langue pendante, puis s’en retournait, courant par les autres pièces, nous entendions le bruit de ses griffes martelant le parquet… Elle aimait « son » compagnon, elle l’aimait… vraiment ! Et ce que je vais vous conter à présent vous le démontrera… Parfois, elle souhaitait que je gardasse ma robe de bure,
« Cela m’excite, mon Ami, si vous saviez… » disait-elle.
D’autres fois, elle souhaitait que je fusse nu, ma cordelière nouée à ma taille et pendant sur mon vit ou bien nouée sur lui ; alors, elle s’en saisissait et me retenait, comme elle l’aurait fait d’un cheval avec ses rênes…elle en suçait et pulpait les glands à son extrémité, me regardant, malicieuse, vicieuse, pleine de sous-entendu…
Sa main s’employait à me bien masturber, attentive, appliquée, me décalottant gentement, examinant mon prépuce, pointant une langue pointue vers l’œil de mon cyclope, le titillant, puis suivait ma grosse veine, pour gagner les couillines gonflées où bouillonnaient toutes mes sèves… Elle glissait ses doigts entre mes fesses, restait en leur fossé, fouillant de ses ongles mon anusien petit œillet, le chipounant, le picotant, le grattant sans l’irriter et puis, se penchait et me fellait longuement, buveuse, licheuse, gourmandeuse, avaleuse, pompinant, astiquant, presque pieuse en cette cérémonie…
Elle attendait le jus de ma grappe, le faisait déverser à petits jets de mon modeste Priape, bien qu’il fût en une belle érection et là, elle goûtait à ce lait tout tiède, s’en gorgeait, des filaments blancs entre ma queue et ses lèvres, belle à damner, superbe vicieuse, Dame de qualité et brûlante Amoureuse… Comment eussiez-vous voulu que je résistasse à une telle maîtrise des caresses ?! Je me damnais, sur le dos allongé, haletant, blanc, encourageant de mes mots osés de telles sucées :
« Ma bonne et tendre Amie, me sucez bien ainsi, allez, je vous prie, poursuivez, je gagne les cieux, faites votre voie lactée, gorgez-vous de mon miel, le buvez et surtout, n’en perdez une goutte ! »
Elle murmurait des bribes de mots :
« Ouiiii, mon Moine, je vous suuuiiis, mon Amaaaant, mon chériiiii… je vous suuuiiis… est-ce boooonnn ? Dites-moi… s’il vous plaît, suis-je la booonnnne Féééeee, la cadeeennce vous sied- elllleee ? »
Ma verge jusqu’au fond de sa gorge, elle savait me feller telle la bonne Marie-Anne, ma Maîtresse première… Je jouissais ainsi une seconde fois…à petits jets…qu’elle buvait encore, goulue, impatiente, dépravée…
Nous nous reposions, buvions un peu de vin en nous baisant après la bouche, c’était divin… Elle s’étendait sur moi, paresseusement, bien allongée, détendue, sexe contre le mien, ondulait, ondoyait, faisant crisser ses soies contre les miennes, sa fente bien appliquée à ma reine-queue, elle montait, descendait, en un frettis léger, son petit clitoris picorant là ma veine et, peu à peu, je rebandais…
A suivre..
Marquis de Chair
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